Anzin-Saint-Aubin

Localisation

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Anzin-Saint-Aubin : descriptif

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Anzin-Saint-Aubin

Anzin-Saint-Aubin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Anzinois. La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 776 habitants en 2021.

Géographie

Localisation

La commune limitrophe d'Arras, est située sur la route d'Arras à Houdain et Boulogne-sur-Mer (route départementale D 341) encore appelée chaussée Brunehaut.

Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes d’Anzin-Saint-Aubin
Marœuil Neuville-Saint-Vaast
Anzin-Saint-Aubin Sainte-Catherine-lès-Arras
Duisans Arras

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 5,13 .

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Le territoire de la commune est traversé par quatre cours d'eau :

  • La Scarpe, affluent de l'Escaut traverse la commune sur 2,650 Artois à Tincques, est à l'état naturel et n'est canalisée que 2,2  ;
  • L'Écheu, ruisseau s'écoulant aussi dans la vallée, sur la rive droite, parallèlement à la Scarpe, avant de la rejoindre ;
  • La Fontaine Trois-Louches, autre ruisseau, sur la rive gauche, se jette aussi dans la Scarpe après avoir cheminé à ses côtés ;
  • Le Fossé à la Vase est perpendiculaire à la rivière et draine les eaux venant du Fond de Neuville ; il est le plus souvent à sec.

La présence de ces différents ruisseaux qui alimentent la Scarpe et auxquels s'ajoutent plusieurs sources, s'explique par la résurgence au flanc de la vallée de la nappe phréatique de la craie du Sénonien et du Turonien Supérieur.

Réseau hydrographique d'Anzin-Saint-Aubin.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 14,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 12 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

Le territoire d'Anzin-Saint-Aubin occupe une partie du flanc gauche de la vallée naturelle de la Scarpe, dont l'orientation est ouest-est.

Ce territoire est tourné vers le sud. Le relief est varié avec alternance de buttes et vallons d'orientation le plus souvent nord-sud. Les points hauts sont occupés par des sols crayeux avec une faible épaisseur de limons du tertiaire, les points bas sont constitués d'alluvions sablo-humiféres du quaternaire. Les plateaux sont divisés en champs ouverts semés de céréales ou de plantes sarclées (betteraves, pommes de terre, etc.) ; le fond de la vallée est occupé par des prairies, des saules, des peupliers et un golf.

La partie urbaine est constituée d'un habitat :

  • ancien agricole et rural, datant des années 1920-1930 et pour une petite partie d'avant 1914 ;
  • récent datant des années 1970 à 2002, constitué de maisons individuelles incluses dans des ensembles résidentiels. Ce type d'habitat est de loin le plus important ;
  • collectif de qualité, construit en 2006-2007. On ne compte que 70 à 75 logements de ce type.

En 2006, il y avait 1 020 logements sur la commune dont 99,4 % de maisons qui pour la plupart disposent d'un jardin et d'une installation sanitaire.

Les espaces publics en pelouses ou plantés sont nombreux et représentent une surface d'environ 20 ha.

Un chemin de randonnée mis en place par la communauté urbaine d'Arras passe en fond de vallée, venant de Sainte-Catherine et allant vers Marœuil.

Un autre chemin de grande randonnée, le GR 121, passe à proximité de la commune mais sur Arras et Duisans.

Milieux naturels et biodiversité

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : la haute vallée de la Scarpe entre Frévin-Cappelle et Anzin-St-Aubin, le bois de Maroeuil et la vallée du Gy en aval de Gouves. Cette ZNIEFF, d’une superficie de 702 .

Carte de la ZNIEFF sur la commune.
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  2. «  », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, «  » (consulté le )
  4. Sandre, «  » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom d’Anzin Anzinum apparaît en 866-870 dans un cartulaire de Saint-Vaast ; celui de Saint-Aubin (Sancti Albini de Marex) n’apparaît qu’en 1154; Anzinio en 869; Anzen en 1076-92. Le cadastre de 1868 mentionne la Fontaine des Trois-Louches.

Saint-Aubin, autrefois Saint-Aubin-au-Marais est un hagiotoponyme.

Durant la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Commune-des-Frères-Unis.

  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, tome 2, Formations non-romanes
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Histoire

Avant la Révolution française

Anzin-Saint-Aubin s’est formée à partir de deux lieux d'habitat :

  • Saint-Aubin, autrefois Saint-Aubin-au-Marais, situé sur le chemin de Arras vers Marœuil, à proximité de la rivière, la Scarpe ;
  • Anzin, sur le même chemin, mais plus à l’est, limitrophe d'Arras et de Sainte-Catherine.

Jusqu'à la Révolution, Saint-Aubin est plus peuplé qu'Anzin et la paroisse qui va naître aux environs du XIIe siècle s'appellera Saint-Aubin-Anzin et l'église est construite à Saint-Aubin. Le titulaire de la cure habite Saint-Aubin, l'abbaye de Saint-Vaast étant propriétaire de cette localité. Le fief d’Anzin est un fief seigneurial, il appartient successivement aux Montmorency, à la famille d’Oye, à Jacques Happiot échevin d’Arras et à Pierre de Bochy, écuyer. Le blason de la commune est celui de Rolandus de Montmorency.

Une église existait déjà en cet endroit à cette date. La population de Saint-Aubin était essentiellement constituée de laboureurs, manœuvriers et journaliers. Les marais de Saint-Aubin appartenaient respectivement à l’abbaye Saint-Vaast et l'abbaye du mont Saint-Éloi. Il y eut du reste, tout au long du Moyen Âge, divers conflits entre ces abbayes concernant la gestion de ces marais et des viviers qui y avaient été installés par les propriétaires[réf. nécessaire]. Ces mêmes viviers furent pillés en 1358 par les Arrageois qui subissaient une période de disette.

Une grande partie du territoire était la propriété du clergé, non seulement des abbayes déjà citées, mais aussi l'abbaye Saint-Amand-et-Sainte-Bertille de Marœuil, l’Abbaye des Dames d'Étrun, les Jésuites, les Brigittines, les Carmes, etc. 73 % du territoire appartenait au clergé.

Le moulin d'Anzin

L'abbaye Saint-Vaast a installé un moulin à eau à Anzin, au moins à partir du que l'on découvre encore au travers des frondaisons, il a surtout fabriqué de l’huile, mais aussi de la poudre à canon et du papier.

Vers 1860, le débit de la Scarpe étant devenu insuffisant, on équipe le moulin d'une machine à vapeur. Ce moulin dont les vestiges existent toujours est actuellement entouré par la pisciculture dite « Domaine du Mont-Saint-Vaast ».

Seigneurs d'Anzin
  • Marc Antoine Hyacinthe Eugène de Bachy (1700-1766), écuyer, est seigneur d'Anzin près d'Arras, et Hautevalle. Il est le fils de François Hyacinthe, écuyer, seigneur de Dieghem, Hautevalle, et de Marie Thérèse de Vauchelles. Il nait à Douai en avril 1700 (baptisé le ), bourgeois d'Arras le , convoqué aux assemblées des nobles de Flandre par ordonnance du . Il meurt à Lille le . Il épouse à Lille le Marguerite Florence de Lannoy (1711-1752), fille de Philippe de Lannoy, seigneur du Petit Cambrai, de Méchin, bourgeois de Lille, commissaire de l'artillerie, et de Margeurite Françoise du Chasteau. Elle nait à Lille en août 1711 (baptisée le ) et meurt à Lille le .

Depuis la Révolution française

La commune est instituée en 1790 avec l’élection du premier conseil municipal et du maire, Noël Douchet, fermier de 56 ans. Les biens du clergé sont alors vendus.

Paul Alphonse Bocquet (1770-1821) libraire sur la petite place d'Arras, a acheté l'église de Anzin-Saint-Aubin 62 sous la Révolution, quand elle a été vendue comme bien national, alors qu'on lui avait enlevé sa toiture. Il lui a ainsi évité une démolition certaine. Désaffectée, elle sert aujourd'hui de salle de réunions.

Au début du chaussée Brunehaut. Une polémique va naître entre les habitants de Saint-Aubin et Anzin, ces derniers réclamant une église et le siège de la cure. En effet, cette partie de la commune a déjà la mairie et elle se peuple plus rapidement que Saint-Aubin. Cette polémique dure jusqu’à la moitié du XIXe siècle. En 1853, la commune est dénommée Anzin-Saint-Aubin, par décret impérial, et la construction d’une église et d'un presbytère est entreprise à Anzin (église actuelle), entre 1845 et 1885. Ces décisions mettent fin à la polémique.

Anzin-Saint-Aubin a une agriculture vivante, mais de plus en plus d’ouvriers viennent y habiter.

Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, le village est en grande partie détruit. Il sert aussi de base arrière aux soldats du front et à l’artillerie, anglaise notamment. L’église, le château de l’Abbayette et la salle Notre-Dame sont transformés en hôpitaux.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la population subit à nouveau les affres de la guerre lors de la bataille de France, puis de l'occupation. Plusieurs personnes meurent au combat ou en captivité, tandis que d’autres participent à la résistance ou à l’aide aux prisonniers.

À partir de 1950, la commune connaît une forte évolution, les citadins viennent s’y installer. Le nombre d’agriculteurs diminue. C’est ainsi que sa population passe de 1 052 habitants en 1970 à 2 553 en 1990 et environ 3 000 en 2006.

Ce fut l'un des plus importants taux de croissance des communes du Pas-de-Calais, ce qui a pour conséquence d’avoir aujourd'hui au moins les ¾ de la population qui n’est pas anzinoise de souche[Quoi ?].

  1. Le prieuré était la maison de campagne du grand prieur de l'abbaye Saint-Vaast. Actuellement c'est une propriété privée dont l'accès est interdit.
  2. a et b Album de Croÿ, Fleuves et rivières II, Tome XXV, 1990.
  3. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, lire en ligne).

Héraldique

Les armes d'Anzin-Saint-Aubin se blasonnent ainsi :
Écartelé d'or à la croix de gueules chargée en cœur d'une étoile d'argent et cantonnée de seize alérions d'azur, quatre dans chaque canton, et de gueules à la croix d’or.

  1. Banque du Blason

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Anzin-Saint-Aubin dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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