Wierre-Effroy

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Wierre-Effroy : descriptif

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Wierre-Effroy

Wierre-Effroy est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps qui regroupe 21 communes et compte 22 332 habitants en 2021. Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

Localisation

Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes. Les communes limitrophes sont Belle-et-Houllefort, Conteville-lès-Boulogne, Maninghen-Henne, Marquise, Offrethun, Pernes-lès-Boulogne, Pittefaux, Rety et Rinxent.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 18,91 .

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par trois cours d'eau :

  • le petit fleuve côtier, la Slack, cours d'eau naturel de 22 km, qui prend sa source dans la commune de Hermelinghen et qui se jette dans la Manche au sud d'Ambleteuse ;
  • le Wimereux, qui passe au nord de la commune, cours d'eau naturel 22 km, qui prend sa source dans la commune de Colembert et se jette dans la Manche à Wimereux ;
  • le ruisseau de Grigny, cours d'eau naturel de 8 km, qui prend sa source dans la commune de Boursin et se jette dans le Wimereux au niveau de la commune de Belle-et-Houllefort.
Réseau hydrographique de Wierre-Effroy.

Paysages

La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.

Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.

Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.

La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :

  • les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
  • le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
  • la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 13,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 10 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espace protégé et géré

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1 :

  • la vallée du Wimereux entre Wimille et Belle-et-Houllefort. Cette partie de la vallée du Wimereux, située au nord de la RN 42, en marge de la cuvette du bas Boulonnais, marque les limites entre les terrains jurassiques et le bassin calcaire de Marquise-Rinxent ;
  • la vallée de la Slack entre Rinxent et Rety, d’une superficie de 541 hectares et d'une altitude variant de 12 à 45 mètres. Cette ZNIEFF correspond à un complexe de prairies pâturées, de cultures intensives et de quelques bois.
Carte des ZNIEFF sur la commune.
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  2. «  », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
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  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Wierre-Effroy est attesté sous les formes : Villeria (668), Wilere (857), Wileria, Vuilere et Vuilerae (867), Wilra (1084), Vilra (1142), Welra (1157), Wirra (1184), Willre (1190), Wilra et Wisofra (1208), Wilera (1224), Vuarchainfridus (1268), Wilre (1286), Wirre (1297), Wierre-le-Haimfroy (1393), Wierhoffoy (1507), Vierra Hainfridi (vers 1512), Viere-le-Hainfroy (vers 1525), Wierre-le-Héfroy (1550), Huierre-Heffroy et Wierre-Hainfroy (1553), Wierre-Effroy (1559), Wierre-Houfroy (1566), Wierre-Heffroy (1677), Wyerre Effroy (1793), Wierre-Effroy (depuis 1801).
Comme pour Wierre-au-Bois, Ernest Nègre avance comme origine le bas-latin villare « domaine rural », devenu villier (wilre étant une graphie germanique de viller) avec -l palatal et -er prononcé -erre donnant *viyerre écrit Wierre. Effroy, qui apparaît en 1268 avec Vuarch-ainfridus, serait la désinence française du nom d'Effrid, comte d'Hesdin et seigneur de Wierre à la fin du .

Le hameau d'Autembert est attesté sous les formes : Hetenesberg (826), Etenasberg (857), Hedenesberg (961), Hautembercq (1566), Hautenbert (.
Viendrait de l'anthroponyme germanique Hetenus suivi de -berg « mont », donnant le « mont d'Hetenus ».

  1. a et b Louis Harbaville, Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, lire en ligne), p. 73.
  2. , Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 401-402.
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  4. , Toponymie générale de la France, Volume 1, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 372.
  5. , Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 22.
  6. , Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 803.

Histoire

Des vestiges d’un bâtiment des fouilles archéologiques préventives.

Au  siècle, lors de la mise en place de drains, des sépultures contenant des vases en terre et des objets en bronze ont été découvertes. Les objets ont été déposés au musée de Boulogne-sur-Mer.

Wierre-Effroy est déjà connue à la fin du Hesdin et seigneur de Wierre, y fonde un monastère qui sera détruit lors du pillage de la région par les Normands en 882.

Ce village est la patrie de sainte Godelieve de Gistel (ou en français Godeleine de Gistel).

À Autembert, hameau de la commune, s'élevait en 1868-1869, une motte, vestige d'un ancien château féodal.

Après 1237, le titulaire de la seigneurie de La Gonfalonnerie à Londefort, sur le territoire actuel de Wierre-Effroy, est un des quatre pairs héréditaires du comté de Boulogne, il assure la fonction de gonfalonnier.

Le village fut épargné de la guerre de Cent Ans mais pas de la peste qui fit des dizaines de morts.

Entre 1790 et 1794, Wierre-Effroy absorbe la commune voisine d'Hesdres.

Pendant la Première Guerre mondiale, le village fut épargné par la guerre.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, le , l'aviateur britannique Paul Klipsch (1916-1940) et son Spitfire sont abattus par un Me 110 allemand et s'écrasent dans un champ au sud-est de Wierre-Effroy lors de son premier et dernier vol. Une excavation fut organisée en 2000 par l'équipe de l'émission de télévision britannique Time Team.

Dans les années 1990, les frères Joachim et Antoine Bernard y fondent la fromagerie Sainte-Godeleine. Ils y créent notamment le Sablé de Wissant, le 62 et la Fleur d'Audresselles,.

  1. Emmanuelle Dupeux, « Wierre-Effroy : Des vestiges gallo-romains des La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, «  », 1868-1869 (consulté le ), p. 195-196..
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  4. Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, «  », 1868-1869 (consulté le ), p. 195..
  5. P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 980, lire en ligne.
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  7. Le sablé de Wissant
  8. Les fromages de la Ferme du Vert

Héraldique

Blason
D'argent à la bande de sable chargée de six losanges d’or posées à plomb.
Détails
Inspiré des armes de la famille de La Pasture (ou La Pâture), qui donna à Wierre d'anciens seigneurs.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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Wierre-Effroy dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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