Chiry-Ourscamp

Localisation

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Chiry-Ourscamp : descriptif

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Chiry-Ourscamp

Chiry-Ourscamp est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Ambiance de la commune.

La commune de Chiry-Ourscamp est située en rive droite (Chiry) et en rive gauche (Ourscamp) de l'Oise.

Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Compiègne ainsi que dans sa zone d'emploi, et dans le bassin de vie de Thourotte

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Bailly, Carlepont, Passel, Pimprez, Ribécourt-Dreslincourt, Sempigny et Ville.

Communes limitrophes de Chiry-Ourscamp
Ville Passel Sempigny
Ribécourt-Dreslincourt Chiry-Ourscamp Carlepont
Pimprez Bailly

Hydrographie

Réseau hydrographique
Réseau hydrographique de la commune
Le canal latéral en 2017.

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.

Elle est drainée par le canal latéral à l'Oise, l'Oise, le ru du Moulin, la Dordonne, le cours d'eau 01 de la commune de Chiry-Ourscamps, le cours d'eau 05 de la commune de Carlepont, le fossé du Roi, le Marais de Belle-Anne, l'Oise et divers bras de la Divette,,.

Le canal latéral à l'Oise est un canal de gabarit Freycinet qui dessert l'Est de la Picardie. D'une longueur de 35, il connecte le canal de Saint-Quentin (depuis Chauny) à l'Oise canalisée à hauteur de JanvilleChauny) à l'Oise canalisée à hauteur de Janville, après avoir traversé 22 communes.

L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres. Les caractéristiques hydrologiques de l'Oise sont données par la station hydrologique située sur la commune de Sempigny. Le débit moyen mensuel est de 33,8 . Le débit moyen journalier maximum est de 279 débit instantané maximal est quant à lui de 287 .

La Dordonne est un affluent de l'Oise en rive gauche et trouve sa source en forêt d'Ourscamp. Elle alimentait les viviers et le lavoir de l'abbaye puis les machines à vapeur de la manufacture de velours.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 16 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

La Forêt d'Ourscamp-Carlepont occupe la partie est du territoire communal.

La forêt domaniale d'Ourscamp-Carlepont est classée ZNIEFF et la vallée de l'Oise est reconnue Natura 2000, ZNIEFF, ZICO, ZPS.

Dans le cadre des mesures de compensation des conséquences de la création du Liaison Seine-Escaut (ou Canal Seine-Nord-Europe), la Société du canal Seine-Nord Europe plante en 2021 sur 5,4 ormes lisses, afin de créer une chênaie comprenant également des bouleaux pubescents, des saules blancs ou des aulnes. Le projet comprend également, dans un second temps, la restauration de zones humides et la plantation de haies.


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  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  19. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  20. Orianne Maerten, « À Chiry-Ourscamp, on plante des arbres pour compenser l'aménagement du canal Seine-Nord Europe : Pour compenser l'impact environnemental du futur canal à grand gabarit, la Société du canal Seine-Nord Europe aménage de nouveaux espaces naturels. Dans l'Oise, entre Compiègne et Passel, 400 hectares de terres sont concernés », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).


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Toponymie

Chiry est attesté sous les formes Cyri (1130) ; Chiri (1167) ; Alulfus major de Chiri (1167) ; Radulfus major de Chiriaco (vers 1170) ; juxta Chiriacum (1195) ; de Cyriaci (1218) ; Frogerus major de Chiri (1257) ; versus Chiriacum (1266) ; Petrum de Chiri (1325) ; Chiry (1667) ; Chiry-Ourscamp (XIXe) ; Chiry-Ourscamps (XIXe).
L'origine étymologique du nom Chiry est inconnue. La coutume donne le nom de "Caouens" à ses habitants. Ce nom a d'ailleurs été donné à l'école maternelle Les P'tits Caouens.

Ourscamp, ancien hameau, est mentionnée sous les formes Ursi campus (VIIe) ; Urbs campus (814) ; et Ursi campo (vers 880) ; Ursi campo pratum unum (vers 900) ; abbatis de Ursi campo (1136) ; Ossi campus (1147) ; abbatie Ursicampi (1169) ; Orgi campus (1201) ; priorem Ursi campi (1235) ; sigillum abbatis Ursicampi (1242) ; convent d'Oscans (vers 1250) ; labeie de nostre Dame d'Oscans (1255) ; labie d'Oscans (1255) ; de Ursi campo (1258) ; Oscans (1260) ; de osquans (vers 1260) ; Nostre Dame de Oscans (1271) ; Ourcamps (1280) ; leglise d'Ourscamps (1295) ; leglise nostre Dame de Ourscans (1298) ; convens de Oscans (1301) ; leglize nostre Dame de Oscans (1304) ; Ourscans (1305) ; Orcamp (1340) ; Ourquans (XIVe) ; Ourqans (XIVe) ; Ourschamp (1570) ; Orcans (1570) ; Ourcamp (1771) ; Ourscamps (1840) ; Ourscamp (XIXe).
Il s'agit d'une formation médiévale en -camp, c'est-à-dire « champ » en picard, avec précession du nom de personne, typique de l'influence germanique. Cet anthroponyme roman Ursus est fréquemment attesté au Moyen Âge et est issu du nom latin de l'ours.

  • La commune d'Ourscamp est réunie à celle de Chiry en 1825. La nouvelle entité porte le nom de Chiry-Ourscamp. Du fait d'une erreur de l'INSEE qui a enregistré en 1960 le nom de la commune sous l'orthographe "Chiry-Ourscamps", par décret du , le nom de la commune est rectifié et devient « Chiry-Ourscamp ».
  1. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 138.
  2. a b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…: Volume 2 - Page 995.
  3. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 413.
  4. Des dossiers relatifs à la réunion d'Ourscamp à Chiry en 1825 sont conservés aux archives départementales de l'Oise sous la cote Mp 1300 et aux archives nationales sous la cote F/2 (II)/Oise. L'ordonnance royale du 31 mars 1825 y est explicitement indiquée. La date de 1835 parfois présentée est donc erronée.
  5. Décret du 21 décembre 1999 portant changement de nom de communes, sur Légifrance.

Histoire

Moyen Âge

  • 641. Création d'un oratoire à Ourscamp par Éloi de Noyon, évêque de Noyon.
  • Selon Émile Coët, « Les évêques de Noyon étaient seigneurs de Chiry ; cette seigneurie, qui leur avait été donnée en fief par le fisc royal, consistait en terres, vignes et prés, en droits de justice, péage, rouage, lods et vente, et de queute à Cour. C'est-à-dire que toutes les fois que les évêques venaient habiter le château de Mauconseil, les vassaux devaient fournir des draps et des couvertures. L'évêque Vermond de la Boissière, convertit, au mois de cette charge, en une redevance annuelle de cent sols parisis ».
  • Chiry a sans doute été érigée en commune dès le charte de franchise de Noyon (1108) dont la communauté paroissiale dépendait. Les évêques la donnaient en fief à un de leurs vassaux, désigné sous le titre de maire Major. Il jouissait de certains droits et de certains privilèges. Plus tard les évêques remplacent le maire, par un bailli et celui-ci par un receveur de leur domaine. Du  siècle jusqu'à la Révolution française, la communauté paroissiale est administrée par deux syndics, élus à la Saint-Rémi chaque année, et représentant les habitants pour six mois l'un après l'autre.
  • 1129. Fondation de l'Abbaye Notre-Dame d'Ourscamp par saint Bernard à la demande de de Vermandois, évêque de Noyon. Une communauté cistercienne s'y installa l'année suivante, menée par saint Bernard. Les cisterciens gèrent et étendent cette abbaye jusqu'à la Révolution française.
  • 1134. Bénédiction de l'église primitive d'Ourscamp.
  • 1201.
    • Dédicace de la grande église d'Ourscamp.
    • L'évêque Étienne de Nemours accorde à ses sujets de Chiry une charte leur donnant l'usage du bois mort et de pâture dans la partie de la forêt de Laigue qui lui appartenait.
  • 1219, Étienne de Nemours oblige les habitants assujettis aux tailles de payer au curé de Chiry un droit de quatre deniers par faux.
  • XIIe siècle. Construction de l'église de Chiry.
  • 1224. Construction de l'infirmerie d'Ourscamp (Salle des Morts).
  • 1254. Fin de la construction des chapelles rayonnantes de l'abside.
  • « Les évêques de Noyon avaient à Mauconseil, sur la montagne de Chiry, à cent quarante mètres d'altitude, un château dont ils faisaient parfois leur demeure. Il était fortifié comme au Moyen Âge, ceint d'une forte muraille, flanquée de tourelles avec créneaux ; ses moyens de défense étaient considérables. Par sa situation élevée, il dominait le pays et correspondait avec les forteresses de Beaulieu, de Montplaisir et de Coucy. Il était le siège d'une chatellenie. Pour y parvenir, il fallait suivre la cavée ou la voirie Fouquée, sentiers étroits, sinueux, serpentant le long d'une colline. On jouissait, alors d'un panorama admirable ; la vue plane sur la vallée de l'Oise dans laquelle la rivière se déroule en nombreux méandres. C'est là qu'est le lieu-dit : Bauregard ».
  • 1357 : Bertrand du Guesclin offre ses services au château de Mauconseil au Dauphin, qui y avait réuni des troupes pour arrêter les incursions des Anglais.
  • 1358 est une année noire : la forteresse tombe au pouvoir des Anglais qui mettent toute la région à contribution, puis les Navarrais s'en emparent à leur tour.Pierre de Flavy tente sans succès de le reprendre.
    Survient alors la Bataille de Mauconseil : le Régent de France vient à la fête de quelques troupes mettre le siège devant le château mais une armée de secours vient sauver les assiégés, au prix d'un grand carnage ; l'évêque Gilles de Lorris fut fait, prisonnier, ainsi que Raoul de Raineval, sire de Canny, Antoine de Coudun et autres chevaliers, ... :
  • 1359. Destruction du château de Mauconseil racheté par les habitants de Noyon aux Anglais, afin d'éviter que le château puisse protéger des ennemis,.

Emile Coët indique « Un lavoir établi par les évêques existait sur la rivière d'Oise, où les habitants venaient laver leurs bêtes et leurs draps. Il y eut à ce sujet, des difficultés avec les religieux d'Ourscamp ; une transaction intervint, elles habitants purent continuer à fréquenter le lavoir.
Les gens de Chiry devaient aussi faire moudre leur blé au moulin épiscopal, et faire cuire leur pain au four banal : ce dernier fut démoli par les Bourguignons ».

« Pour rendre la justice, et pour toucher leurs revenus, les évêques avaient pour officiers de leur seigneurie : un bailli, un lieutenant, un procureur fiscal, un greffier, des sergents et des gardes ».

Temps modernes

  • XVIe siècle. Création d'un portail Renaissance à l'église de Chiry.
  • En 1695, la maladrerie de-Saint-Lazare de Chiry, située au hameau de Saint-Antoine, est réunie à l'hôpital général de Noyon, sous réserve d'y admettre les malades pauvres de Chiry. Sa chapelle est transférée dans l'abbaye d'Ourscamp, près de l'entrée.
  • vers 1750. Pavage de la route Royale.
  • 1764. Bénédiction de la chapelle de Bons-Secours à Chiry, près de la route Royale.
  • vers 1780. Construction de la rue de la Justice.
  • . Crue de l'Oise.

La paroisse de Chiry avec Mauconseil faisait partie du bailliage et de l'élection de Noyon, et de la généralité de Soissons.

Époque contemporaine

  • 1789.
    • L'abbaye d'Ourscamp devient bien national et est vendue par lots : les terres, la ferme, les maisons, les bâtiments monastiques. Seul, ces derniers ne trouvent pas acheteur en raison de son importance. Trois démolisseurs intéressés ne peuvent réunir les fonds pour l'acquérir. Avec la suppression des ordres monastiques autres qu'hospitaliers, les 18 moines cisterciens d'Ourscamp doivent quitter l'abbaye et rentrer dans la vie civile ou rejoindre l'ordre séculier[C'est-à-dire ?]. Les autels, boiseries, stalles, orgues, grilles sont vendus aux enchères et l'argenterie est envoyée à la Monnaie de Paris
    • Affaire des farines[C'est-à-dire ?].
  • 1790. Création des communes de Chiry et d'Ourscamp.
  • En 1793, les bâtiments abbatiaux, restés propriété d'État, sont utilisés quelques mois en hôpital, pour soigner une partie des blessés et des malades des armées du Nord. Un état dressé, le 20 nivôse  (), par le directeur Hébert indique que deux cents prisonniers Prussiens, Hanovriens, Anglais, étaient entrés à l'hôpital d'Ourscamp : sur ce nombre quarante six étaient morts,,.
  • En 1795, les bâtiments abbatiaux sont acquis par Maximilien Radix de Sainte-Foix, ce qui les sauvent de la destruction. Il transforme l'abbaye en résidence de plaisance, et détruit les deux églises abbatiales. Nommé maire d'Ourscamp en 1807, il permit, par ses relations, à la commune d'exister encore quelques années malgré son faible nombre d'habitants. Son décès remet en cause l'ordre établi.
  • 1807. Transfert de la relique de sainte Anne d'Ourscamp à Chiry. Rachat de l'abbaye d'Ourscamp par Radix de Sainte-Foix.
  • 1823. Installation d'une fonderie de fer brut et poli puis d'une filature dans les communs de l'abbaye d'Ourscamp. Cette manufacture de velours de coton devient la plus importante du département de l'Oise.
Maison du contremaître de la filature, en 2013.
La tour de Mennechet, avant 1914
  • En 1824, l'usine est consacrée à la préparation du coton par la Société anonyme d'Ourscamp. Achille Peigné-Delacourt en devient le directeur, et la rend célèbre dans le monde des économistes par ses méthodes et ses créations d'assistance publique : un médecin est attaché à l'établissement, une pharmacie gratuite est créée pour les ouvriers et ouvrières malades. En 1840, l'entreprise emploie 780 salariés, et construit à partir de 1860 des maisons pour les loger, dont une partie est encore visible.
  • 1825 : Construction du canal latéral à l'Oise.
  • 1825 : La commune d'Ourscamp est réunie à celle de Chiry par ordonnance royale du 31 mars 1825. Le maire de Chiry devient maire de Chiry-Ourscamp.
  • 1846. Création d'un nouveau cimetière au lieu-dit le Berceau.
  • 1850.
    • Construction de la ligne de chemin de fer et de la gare d'Ourscamp (sur le territoire de Pimprez).
    • Visite de la filature d'Ourscamp par  ().
  • En 1856, une subvention de l'État permet l'installation d'une école primaire dans l'usine pour l'instruction des enfants du personnel.
  • v.1860. Construction de la Tour dite la "Folie Mennechet"
  • 1902.
    • La filature connait en 1902 une importante grève qui demeure la plus longue connue dans le département. La filature cesse son activité avec la déclaration de guerre de 1914.
    • Démission du maire Édouard d'Haussy auquel succède Jules Duroyon.
  • 1904. Bouquet provincial[C'est-à-dire ?] par la Compagnie d'arc d'Ourscamp.
Première Guerre mondiale et Entre-deux-guerres

Chiry-Ourscamp a connu d'importantes destructions durant la Première Guerre mondiale en raison de sa position en .

Le , le pont sur l'Oise est miné par le génie français, mais Chiry et Ourscamp tombent néanmoins le lendemain aux mains allemandes. Le front se fixe sur la limite sud de la commune. Le hameau est occupé durant 30 mois par le 75e puis le 7e régiment d'infanterie allemand. La tour Mennechet est détruite par les Allemands le 20 décembre 1914.

À la suite d'un bombardement français par obus incendiaires la filature d'Ourscamp, occupée par les Allemands, est incendiée par l'artillerie française en .

Un pont provisoire est reconstruit par l'Armée française en 1917

Georges Guynemer abat un avion allemand au-dessus de la forêt d'Ourscamp.

Chiry-Ourscamp est occupé jusqu'au , date à laquelle, évacué de ses civils emmenés à Noyon, les Allemands achèvent la destruction du village par le dynamitage des maisons. Libéré alors par les Français, il est évacué le par l'armée française cherchant à contenir la progression allemande sur le mont Renaud, et devient le siège d'un cantonnement de troupes subissant quotidiennement les bombardements allemands

Lors de l'Offensive du Printemps 1918, Le , une nouvelle offensive ennemie reprend le village, qui n'est définitivement libéré qu'après après le : Combat du Mont-Renaud : Ourscamp est libérée le par le 1er bataillon de tirailleurs somalis et le régiment de zouaves, Chiry le par le RI.

À la fin de la guerre, le village est considéré comme détruit et ne compte plus que trois maisons intactes,.

En 1921, adoption de la commune par les communes du canton de Bellencombre (Seine-Maritime).

  • 1923.
    • La commune de Chiry-Ourscamp se voit remettre la Croix de guerre avec palme.
    • Cession des indemnités des dommages de guerre de la filature d'Ourscamp aux Nouvelles Sucreries Réunies.
  • 1925. Inauguration du monument aux morts (rue Royale) et de l'école de filles (rue du Four). Construction de toilettes publiques près de l'église.
  • 1929. Bénédiction des cloches par Mgr Le Senne et fin de la reconstruction de l'église de Chiry.
  • 1930. Pardon de sainte Anne.
Seconde Guerre mondiale et Trente glorieuses
  • 1940. La mairie d'origine (l'actuel secrétariat), qui avait été agrandie au  siècle par un bâtiment plus vaste à usage de mairie et d'école des garçons, avait été à peu près épargnée pendant la Première Guerre mondiale. Face à l'avancée allemande, elle est totalement détruite le par un incendie provoqué par le 110e RI ainsi qu'un corps de ferme à l'entrée du village servant de stockage.
  • 1943. Installation des religieux des Serviteurs de Jésus et de Marie dans l'abbaye.
  • 1944. Bombardement d'un train allemand en gare d'Ourscamp.
  • 1949. Inauguration du grand orgue d'Ourscamp qui sera béni en 1950 par l'évêque de Beauvais.
  • 1952-1954. Inauguration de la nouvelle mairie-école (architecte Paisant).
  • 1970. Construction de l'usine Rivoire et Carret - Lustucru.
  • 1973. Début des travaux d'assainissement à Chiry (station d'épuration). Création du lotissement du Marais.
  • 1976. Inauguration du Parc municipal (kiosque, plateau sportif, tennis) par M. Taittinger. Pose des feux tricolores rue Royale. Déplacement du monument aux morts vers la place des Tilleuls. Construction d'un groupe scolaire en préfabriqués rue du Four. Reconversion de l'école de garçons en salle du conseil.
  • 1978. Construction de la rue de la Montagne et création du lotissement de la Montagne.
  • 1985. Installation du gaz de ville dans la commune. Bouquet provincial organisé par la Compagnie d'arc de Chiry-Ourscamp.
  • 1988. Construction de la rue des Fontaines, de la rue des Sources et de la salle d'exposition (salle communale).
  • 1991. Construction d'une école maternelle dans des modules préfabriqués (Transloco).
  • 1993. Crue de l'Oise (). Le bas du village de Chiry est inondé.
  • 1995. Crue de l'Oise (février).
  • 1996. Construction d'une nouvelle école primaire "en dur" (architecte Sylvie Primault-Caillette).
  • 1998. Reconversion de l'école de filles en maison des associations. Pose d'une stèle au 288e RI commémorative de la libération de Chiry (place des Tilleuls) et d'une plaque au 4e Zouaves à Ourscamp (place Saint-Eloi).
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  • 2000. Bouquet provincial[C'est-à-dire ?] organisé par la Compagnie d'arc de Chiry-Ourscamp.
  • 2001. Crue de l'Oise.
  • 2003. Crue de l'Oise.
  • 2004. Classement au titre des monuments historiques du portail médiéval de la basse-cour de l'abbaye d'Ourscamp (arrêté du ).
  • 2007. Bénédiction de la statue de sainte Anne par Mgr James.
  • 2008. Création d'un sens unique rue de l'Eglise.
  • 2009. Réfection du cimetière (terrasses engazonnées). Les écoles primaires bénéficient du plan ENR (écoles numériques rurales). Inauguration de la Maison de Tourisme de la CC2V place saint-Eloi.
  • 2010. Pose d'une stèle commémorative de l'. Inscription à l'inventaire du château Mennechet.
  • 2011. Crue de l'Oise. Inauguration de l'école maternelle "Les P'tits Caouens" d'un préau et de la restauration scolaire (architecte Sylvie Primault-Caillette).
  • 2012. Création d'un point de vue au château d'eau. Réfection des toilettes publiques près de l'église et dans le parc municipal. Fermeture du kiosque par des murs et des volets. Enfouissement des réseaux électriques rue de la Justice.
  • 2013. Inauguration de la bibliothèque Mennechet-de-Barival et de la sculpture "wood spirit" dans le parc. Inauguration de la table d'orientation sur l'ancien château d'eau et de la plaque commémorative de la voirie Fouquier.
  • 2014. Inauguration de la place Saint-Eloi totalement refaite par le sénateur Vantome (juin). Début des travaux de réfection de la salle communale. Début de la construction d'un terrain de football rue du Marais.
  • 2015. Création du circuit de tourisme de mémoire avec la CC2V: "Chiry-Ourscamp, première ville allemande sur la route de Paris".
  • 2016. Installation d'un Agorespace (citystade) dans le parc municipal. Destruction de la station d'épuration. Raccordement des eaux usées de Chiry à la station d"épuration de Noyon.
  • 2017. Ouverture de la déviation Ribécourt-Noyon:l a circulation dans le village passe de 19 000 véhicules / jour à 3 000 (mai). Enfouissement des réseaux électriques rues de l'Abbaye, de Mauconseil et des Douze Setiers et pose de lampadaires à Leds. Achat d'une grange rue Royale pour les services techniques de la commune.
  • 2018. Installation du Très Haut Débit (fibre optique) dans la commune (juin). Fin de la réfection de la salle communale renommée "L'Orée" (salle sportive, salle culturelle et de cérémonie) avec un parking de 80 places (architecte Corinne Vercoutère-Provost). Fin de la construction du terrain de football et de son club-house. Inauguration rue du Point du Jour du Mémorial départemental en hommage aux victimes civiles de l'Oise pendant la Première Guerre mondiale ()[1].
  • 2020. Pose de nouvelles huisseries et de lucarnes à la mairie. Installation de la première recharge pour véhicule électrique rue du Four. Dans le cadre du Plan de relance gouvernemental, l'abbaye de Chiry-Ourscamp obtient une subvention d'environ un million d'euros pour restaurer l'aile de Lorraine, construite au . Pandémie de Covid-19.
  • 2021. Création de toilettes publiques rue des Fontaines. Effacement des réseaux aériens place Saint-Eloi et rue Eloy Labarre (novembre-décembre). Crues de l'Oise en février/mars et en juillet.
  • 2023. Pose d'une borne pour voiture électrique place Saint-Eloi.
  • 2024. Fin des travaux de mise aux normes PMR du secrétariat de mairie (juin). Réception du chantier de restauration de l'aile de Lorraine de l'abbaye d'Ourscamp, architecte Alice Capron-Valat / NASCA (16 juillet). Passage de la flamme olympique à Ourscamp, dévoilement d'une plaque commémorative de l'événement et présentation du bonbon local "Les Pattes d'Ours" (18 juillet).
  1. a b c d e f g h i j k l et m Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 462 lire en ligne), p. 388-393.
  2. Bonnard Jean-Yves, La chapelle d'Ourscamp ou Salle des morts, association Prométhée, 32 p., 2003.
  3. a et b Voir les Chroniques, Froissart Livre I Partie II Chapitre LXXIV page 386 et suivantes ou il est question du château de Mauconseil
  4. a b c d e et f Daniel Baduel, « Oise : découvrez l'histoire de l'abbaye d'Ourscamp : Actu Oise vous propose de (re)plonger dans l'histoire de l'abbaye d'Ourscamp à Chiry-Ourscamp, à l'aide de photos et de descriptions », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Jean-Yves Bonnard, l'hôpital militaire d'Ourscamp, article mentionné en Bibliographie.
  6. a b c d et e Bonnard Jean-Yves, La Manufacture de velours d'Ourscamp (1823-1923), ouvrage mentionné en Bibliographie.
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  8. Bonnard Jean-Yves, Guénaff Didier, Chiry-Ourscamp, commune martyre, ouvrage mentionné en Bibliographie.
  9. « Six types de ponts exécutés par une armée », Bulletin de renseignement du Génie,‎ , lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  10. a et b «  », Livre mémorial des communes de l'Oise, sur Mémorial 1914 / 1918 des victimes civiles de l'Oise (consulté le ).
  11. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées LP07102018
  12. Noyon, Roye, Lassigny, Clermont-Ferrand, lire en ligne), Gallica.
  13. P. G., « L'abbaye de Chiry-Ourscamp veut «restaurer des murs, relever des personnes» : L'abbaye de Chiry-Ourscamp décroche près d'un million d'euros du plan de relance pour restaurer l'aile de Lorraine. Un chantier privé qui sera soumis à des clauses sociales », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Héraldique

Blason
De gueules à la bande d'argent, au chef cousu* d'azur chargé d'un ours passant au naturel muselé de gueules.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.
S'inspire du blason de la famille de Roye dont Ode a été l'une des bienfaitrices de l'abbaye d'Ourscamp. L'ours, quant à lui, fait référence à la légende de saint Eloi.

Adopté le .
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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Chiry-Ourscamp dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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