Guebwiller (prononcé [ɡebvilɛʁ] ; En allemand Gebweiler et en alsacien : Gawiller) est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la Collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
La ville a été le siège de l'une des sous-préfectures du département, jusqu'au rattachement de l'arrondissement à celui de Thann pour former l'arrondissement de Thann-Guebwiller le 1er janvier 2015
Elle fait partie du découpage socio-économique Sud-Alsace.
Géographie
Situation
Guebwiller est située à 23 Mulhouse, à 18 Thann et à 25 Colmar, au pied des Vosges et à l'entrée de la vallée du Florival où coule la Lauch. Le Grand Ballon, point culminant du massif des Vosges, se trouve à 8 km à vol d'oiseau à l'ouest de la cité, ce qui le fait communément être nommé ballon de Guebwiller.
C'est une des 188 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Guebwiller a été récompensée de quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Lieux-dits et écarts
La Croix de Mission : située sur les hauteurs de son vignoble (versant sud), à l'entrée de la vallée du Florival.
Le Cimetière militaire (versant nord) : y reposent des soldats français, russes et allemands (Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale, ainsi qu'un officier français tombé pendant la guerre d'Algérie).
Parc de la Marseillaise (avenue des Chasseurs-Alpins) : créé à la demande d'Aimé Gros-Schlumberger, entre 1897 et 1899, par l'architecte paysagiste parisien Édouard André, on y trouve des compositions florales et plusieurs essences exotiques. Le parc est encore orné d'un puits Renaissance et d'une grande fontaine, d'un kiosque à musique et d'un banc en arc de cercle, copie de celui où s'asseyait Sarah Bernhardt dans Théodora.
Géologie et relief
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :
Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Lauch et le ruisseau de Murbach,,.
La Lauch, d'une longueur de 47 Linthal et se jette dans l'Ill à Horbourg-Wihr, après avoir traversé 18 communes. Les caractéristiques hydrologiques de la Lauch sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 1,59 . Le débit moyen journalier maximum est de 29,9 débit instantané maximal est quant à lui de 41 .
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lauch ». Ce document de planification concerne les bassins versants de la Lauch, de l’Ohmbach et du Rimbach, dont le territoire s'étend sur 358 .
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat du Grand Est et Climat du Haut-Rhin.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 amplitude thermique annuelle de 17,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 919,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 ,,.
Statistiques 1991-2020 et records GUEBWILLER (68) - alt : 273m, lat : 47°54'13"N, lon : 7°13'32"E Records établis sur la période du 01-12-1991 au 04-01-2024
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−0,6
0
2,6
5,9
9,9
13,3
14,9
14,6
10,9
7,3
3
0,3
6,8
Température moyenne (°C)
2,4
3,7
7,2
11,2
15,3
18,7
20,5
20,3
16,1
11,5
6,3
3,2
11,4
Température maximale moyenne (°C)
5,5
7,4
11,9
16,6
20,6
24,2
26
25,9
21,2
15,7
9,5
6,1
15,9
Record de froid (°C) date du record
−13,5 02.01.1997
−14,6 05.02.12
−12,3 01.03.05
−3,3 04.04.22
0,6 06.05.19
4,1 04.06.01
7 09.07.1996
5,3 28.08.1998
2 30.09.1995
−4,2 24.10.03
−9,9 23.11.1998
−16,3 20.12.09
−16,3 2009
Record de chaleur (°C) date du record
20,2 01.01.23
22,5 25.02.21
26,9 31.03.21
29,2 22.04.18
33,2 29.05.1999
37,7 18.06.22
37,8 19.07.22
39,9 13.08.03
34,5 15.09.20
31,4 02.10.23
23,7 07.11.15
20,1 31.12.22
39,9 2003
Précipitations (mm)
92,9
76,5
71,8
59,7
80,7
73,7
66
70,9
59,9
80,6
76,3
110,6
919,6
Source : « », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
5,5
−0,6
92,9
7,4
0
76,5
11,9
2,6
71,8
16,6
5,9
59,7
20,6
9,9
80,7
24,2
13,3
73,7
26
14,9
66
25,9
14,6
70,9
21,2
10,9
59,9
15,7
7,3
80,6
9,5
3
76,3
6,1
0,3
110,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Guebwiller
Buhl
Bergholtz
Issenheim
Rimbachzell
Soultz-Haut-Rhin
L'unité Guebwiller-Soultz-Issenheim-Buhl forme un regroupement de population forte de plus 24 000 habitants, après les aires de Saint Louis-Huningue et l'unité urbaine de Thann-Cernay. Si on se réfère au périmètre de la Com-Com de la Région de Guebwiller (18 communes au total), la population locale dépasse les 38 000 habitants.
↑ Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
↑ Parc de la Marseillaise
↑ Didacticiel de la réglementation parasismique
↑ Sandre, « »
↑ « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
↑ Sandre, « »
↑ « », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
↑ « », sur gesteau.fr (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
↑ « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
↑ « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/> correspondante n’a été trouvée Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée
Toponymie
La première attestation écrite du toponyme de cette commune est datée de 774 sous la forme “Gebunwilare”. Ledit document est un acte de donation du territoire à l’abbaye de Murbach,.
À la convergence des influences linguistiques variées (inscription territoriale gauloise, invasions des Francs et diffusion du latin) et des dialectes parlés, le nom de la commune est le fruit de deux familles lexicales différentes : le germanique et le latin.
L’origine de “gebun” est inconnue, mais il pourrait venir de l’allemand geben “donner” (en référence au don dont fut l’objet ce territoire) ou gebund, forme tronquée du participe passé de binden “attacher”(en référence au lien d’attachement que constitue cette commune parmi les nombreuses sources d’eau alentour).
Le suffixe “-willer” vient du latin villare “terrain attenant à une maison de campagne” ou "hameau" qui vient du latin villa “maison de campagne” et -aris marqueur d’appartenance.
↑ Xavier Mossmann, Murbach et Guebwiller: histoire d'une abbaye et d'une communauté rurale d'Alsace, Strasbourg, J.-B. Jung, , 95 pages (lire en ligne), p. 52
↑ « », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
↑ a et b », sur woerterbuchnetz.de (consulté le ).
↑ » (consulté le ).
↑ « », sur lexilogos.com (consulté le ).
Histoire
La ville est mentionnée pour la première fois dans un acte de donation en faveur de l'abbaye de Murbach, du , ratifié par un certain Williarius et dans lequel apparaît la forme primitive du nom de Guebwiller appelée alors villa Gebunvvillare. Il s'agit alors d'un simple domaine agricole. La ville médiévale prendra forme au cours du Saint-Léger et du château du Burgstall. La muraille d'enceinte est érigée entre 1270 et 1287.
Le à Guebwiller, les Juifs renoncent à leurs doléances et « à entreprendre une action en justice pour les dommages que leur avaient causés l'abbé Berthold de Steinbrunn et ses prédécesseurs ». Cette mention permet de croire que des Juifs résidaient dans cette ville bien avant cette date. En 1330, les archives citent pour la première fois une « Synagoga Judeorum ».
Guebwiller, capitale de la principauté de Murbach, est prospère et compte 1 350 habitants en 1394.
Au fil des ans, la ville connaît de nombreux événements historiques :
Tentative d'assaut des Écorcheurs dans la nuit du 13 au 1445, après avoir ravagé le pays. Mais Guebwiller étant protégée par son enceinte fortifiée, les ennemis voulurent utiliser la ruse. La surveillance s'étant relâchée, ils placèrent leurs échelles sur la muraille mais une Guebwilléroise, Brigitte Schick, veillait en secret et donna l'alerte. Les assaillants, pris de panique par l'apparition miraculeuse de celle qu'ils prirent pour la Vierge Marie, abandonnèrent leurs échelles. Celles-ci furent conservées dans l'église Saint-Léger, en hommage à la Vierge qui avait protégé la cité ;
Révolte des habitants contre l'autorité des princes abbés de Murbach et leurs représailles ;
Insurrection des Rustauds en 1525, mise à sac de la ville par les Suédois mercenaires de Louis XIII et de Richelieu lors de la guerre de Trente Ans ;
la ville est durement touchée par la guerre de Trente Ans, le elle est prise par un détachement franco-suédois et en partie incendiée, en 1657 il ne reste plus que 176 habitants à Guebwiller ; le , la ville est absorbée par la France de Louis XIV à la suite d'un arrêté du Conseil souverain d'Alsace ;
Entre 1761 et 1764 a lieu la sécularisation du chapitre de Murbach qui s'installe en ville, dans le château de la Neuenbourg. La domination de l’abbaye de Murbach prend fin à la Révolution française ;
À l'aube du industrie textile dans la capitale du Florival qui devient le deuxième site textile d'Alsace après Mulhouse. On y fabrique des toiles peignées, du ruban, des indiennes. On y file de la laine et du coton ;
: premier concours gymnique de France ;
En 1905, Guebwiller compte 13 294 habitants ;
Le , la commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918 ;
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Guebwillerois subissent le sort de tous les Alsaciens-Mosellans (l'incorporation de force et l'occupation allemande : les Malgré-nous). Le à la nouvelle de la libération de Mulhouse, les Guebwillois espèrent une libération proche, mais les Allemands se renforcent dans la poche de Colmar. La ville devient le chef-lieu de l’administration allemande de la poche de Colmar et l'état-major de l'une de leurs armées installée à Guebwiller assèche les derniers stocks de vin du pays. Le une offensive victorieuse du corps d'armée Français gagne du terrain. Le
L'industrie locale connaît un nouvel essor dans les années 1946-1953 puis amorce un déclin irrémédiable, seule la société N. Schlumberger perpétue encore aujourd'hui cet héritage par la construction de machines spécialisées pour la filature de la laine et des fibres longues.
La Mulhouse des Vosges
Dès le début du Charles X (roi de France), en voyage en Alsace, déclare en désignant des bobines de fil fabriquées par Nicolas Schlumberger « C'est avec cela qu'il faut battre les Anglais ».
Des facteurs favorables à une industrialisation précoce
Plusieurs facteurs expliquent l’industrialisation de Guebwiller.
La proximité de la Suisse et de Mulhouse, d'où est originaire la majorité des entrepreneurs. La présence d'une rivière, la Lauch, qui fournit l'énergie hydraulique nécessaire aux premières fabriques. À la veille de la Révolution, de nombreux agriculteurs ruinés par une crise de la viticulture offrent une main-d'œuvre abondante et bon marché.
Enfin, l'absence d'un patriciat puissant, la bourgeoisie locale ayant été étouffée par la tutelle des abbés de Murbach, ouvre la voie à des investisseurs suisses ou mulhousiens qui rachètent les biens du clergé mis en vente après la Révolution. Dès 1805, l'entrepreneur bâlois De Bary fait l'acquisition des maisons canoniales et du château abbatial pour y installer une fabrique de rubans de soie. Il fait d'autre part réaliser la fontaine du Cygne et des Dauphins.
Dans le sillage de De Bary, de nombreux entrepreneurs s'installent dans la capitale du Florival. Les Zurichois Jean-Jacques Ziegler et Louis Greuter créent la maison Ziegler Greuter & CIE dans l'enceinte du couvent des Dominicaines en 1806. Ils y installent une filature, un tissage, un blanchissement et un atelier d'impression d'indiennes. En 1823, cette entreprise est à son apogée avec plus de 2 000 employés.
Cependant, le principal fondateur de l'industrie textile à Guebwiller est Nicolas Schlumberger. Il s'établit en amont de la ville en 1808 en rachetant le moulin de la Bleichenmühle. Il fonde l'entreprise « Nicolas Schlumberger et Compagnie » en association avec son beau-père Jean-Henri Bourcart, originaire du canton de Zurich, qui finance la construction d'une première filature de coton de 10 000 broches en 1810.
Un patrimoine industriel exceptionnel
Les bâtiments industriels guebwillerois adoptent au fil du temps différentes formes, en fonction des besoins de la production et des nouvelles techniques de construction. Au début du XIXe siècle, les industriels utilisent dans un premier temps des bâtiments préexistants : moulins ou bâtiments ecclésiastiques pour installer leurs fabriques. L'usine-bloc est la première forme d'architecture spécifique à l'industrie textile. Elle apparaît à Guebwiller vers 1830 avec l'entreprise Ziegler, Greuter & Cie, puis avec les établissements De Bary, actuel lycée Deck.
Ces usines-bloc sont caractérisées par une forme rectangulaire et allongée. La façade présente de multiples fenêtres alignées sur l'ensemble des murs pour assurer un éclairage suffisant, et disposent de plusieurs niveaux, entre 3 et 6, qui permettent de disposer les machines, sur deux rangées.
Dès le milieu du Alsace, de style Néo-Tudor, est installée en 1851 à Issenheim, une commune proche de Guebwiller, par Édouard Gast. Cette usine est ensuite recouverte de sheds. Les bâtiments à sheds caractérisés par une toiture en dents de scie constituent une véritable révolution dans l'architecture usinière, ils se généralisent à partir de 1870 mais sont présents à Guebwiller dès 1853 avec la Jean-Jacques Bourcart.
La dernière forme architecturale présente à Guebwiller est celle du béton armé. Le premier bâtiment en Alsace est construit en 1911 à Guebwiller. Cette architecture est encore visible aujourd'hui : il s'agit du « Louvre », bâtiment de l'entreprise N. Schlumberger.
Aujourd'hui encore la ville de Guebwiller est un musée industriel à ciel ouvert.
Les forces motrices dans l'industrie guebwilleroise au | ]
Les industriels du Florival utilisent l'énergie hydraulique de la Lauch (rivière qui traverse Guebwiller) principale source motrice des usines guebwilleroises au début du XIXe siècle.
En 1773, à la veille de l'industrialisation, on compte 35 moulins dans la vallée du Florival. Ce n'est qu'à partir de la seconde moitié du turbine que l'on retrouve chez Adolphe Astruc à Buhl en 1856. Aujourd'hui encore ces installations du XIXe produisent de l’électricité pour EDF.
Les usines de Nicolas Schlumberger utilisent en parallèle des machines à vapeur dès 1818, mais celles-ci ne se diffusent que lentement et ne remplaceront jamais totalement les turbines et les moulins qui restent actifs tout au long du XIXe.
Un paysage urbain bouleversé par l’industrialisation
L’industrie va totalement transformer le tissu urbain d'une ville auparavant principalement viticole et ecclésiastique. La population est multipliée par quatre entre 1800 et 1905. Cependant, il faut attendre 1850 pour que la limite des remparts médiévaux soit dépassée. Les industriels s’installent dans un premier temps dans des bâtiments religieux ou d'anciennes résidences nobiliaires sans modifier le paysage urbain de manière notable. La croissance démographique entraîne dans cette première phase une densification du noyau urbain originel, un nouveau quartier est construit vers 1840 rue Saint-Léger et rue Saint-Antoine et les bâtiments plus anciens sont agrandis par des adjonctions en bois. Les usines installées hors des murs sont rares jusqu’à cette date, on peut citer l’usine N. Schlumberger installée sur les bords de la Lauch hors de la ville, en direction de Buhl, à partir de 1808.
La ville ne commence à s’étendre qu'à partir de la deuxième moitié du siècle. De nombreuses usines s’installent alors en périphérie comme les établissements Bourcart en direction de Buhl, les établissements Frey en direction d’Issenheim. Des logements ouvriers sont également construits à proximité de ces nouveaux sites industriels en périphérie du centre urbain d'origine et des faubourgs se forment. La Cité Bourcart construite dès 1856 est la première cité ouvrière d'Alsace, au début du 1895 la ville atteint son apogée démographique avec 13 000 habitants.
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes du Haut-Rhin.
Les armes de Guebwiller se blasonnent ainsi : « D'argent au bonnet albanais de gueules rebrassé d'azur. »
Le blason date du XVIe siècle, confirmé en 1697 par une ordonnance de Louis XIV. Selon une légende, il ferait référence à la venue de populations albanaises, arrivées pour travailler dans les vignes. L'abbé Charles Braun (1820-1877) a avancé l'hypothèse d'une confusion linguistique.
↑ La synagogue
↑ Freddy Raphaël, « Présence du Juif dans la statuaire romane en Alsace », Revue des Sciences sociales de la France de l'Est, Strasbourg, Lire en ligne.
↑ Christian Grawey, « », sur dna.fr, 15 février 2021 (consulté le 22 juin 2021).
↑ Philippe Legin, L'abbaye de Murbach, Saint-Ouen, La Goelette, 2003, 86 ISBN ).
↑ Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
↑ Guebwiller éditions Coprur Guebwiller un destin inassouvi Georges Bischoff 1982
↑ Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse Florival Jean-Marie Schmitt
↑ La fontaine du cygne et des dauphins"
↑ AM Guebwiller Histoire Documentaire de l'Industrie de Mulhouse 1920
↑ Laissez vous conter l'industrie textile Pays d'art et d'histoire de la région de Guebwiller
↑ Source: Brochure "Au fil de l'industrie textile, un patrimoine insoupçonné" Pays d'art et d'histoire comcom du Florival
↑ Bulletin de la SIM no 787 p 72 et 75 Le paysage guebwillerois Georges Bischoff
↑ Bulletin de la SIM no 787 p 75 Le paysage guebwillerois Georges Bischoff
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes du Haut-Rhin.
Les armes de Guebwiller se blasonnent ainsi : « D'argent au bonnet albanais de gueules rebrassé d'azur. »
Le blason date du XVIe siècle, confirmé en 1697 par une ordonnance de Louis XIV. Selon une légende, il ferait référence à la venue de populations albanaises, arrivées pour travailler dans les vignes. L'abbé Charles Braun (1820-1877) a avancé l'hypothèse d'une confusion linguistique.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Wenn Sie lieber mit der deutschen Version der Website fortfahren möchten, klicken Sie auf "Abbrechen". Wenn Sie abbrechen, wird diese Meldung während der Sitzung nicht mehr angezeigt.
You are on the German version of the site, but your system indicates that you prefer to use the English language. The entire site is not translated yet, but the menus and buttons on the interface are largely translated.
U bevindt zich op de Duits versie van de site, maar uw systeem geeft aan dat u liever de Nederlandse taal gebruikt. De hele site is nog niet vertaald, maar de menu's en knoppen op de interface zijn grotendeels vertaald.
Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.
Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.
Vielen Dank im Voraus.
Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 23/12/2024 Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-ges/35332.html
Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.