Removille
Localisation
Removille : descriptif
- Removille
Removille [ʁəmɔvil] est une commune française située à l'Ouest du département des Vosges dans la région Grand Est (Grand Est). C'est un petit village typiquement lorrain d'environ 200 habitants riche de son patrimoine, trois édifices sont classés ou inscrits aux monuments historiques. Ses habitants sont appelés les Removilloises et Removillois.
Géographie
Localisation
La commune est située à 15 Neufchâteau, chef-lieu d'arrondissement et sous-préfecture des Vosges, et à 60 Épinal, préfecture des Vosges. Le Massif des Vosges s'élève à environ 70 Manche à environ 380 km.
Le village quant à lui est implanté à flanc de colline, d'orientation sud-ouest, lui permettant ainsi de profiter d'un bel ensoleillement. Il surplombe la large vallée du Vair rejoint par l'un de ses affluents droits, la Vraine, et est dominé par le Bois Michaud. Un ancien moulin, le Moulin d'Essart, reconverti en ferme est bâti le long de la Vraine à l'extrémité sud-est du territoire communal.
Les distances sont calculées par la route au plus court.
Géologie et relief
Le territoire de la commune, situé en limite des côtes et plateaux des Vosges, est d'une superficie de 755 hectares avec une altitude variant de 297 à 458 mètres. Cet espace peut être découpé en trois parties:
- Le village, en partie centrale, à flanc de colline, avec ses jardins et vergers, composés principalement de mirabelliers, de pruniers et de pommiers.
- Les pâtures de bovins, ovins et autres équidés ainsi que les champs agricoles sont, quant à eux, principalement situés en bordure du Vair, de la Vraine et du Ruisseau d'Aouze ainsi que sur la partie Sud et Sud-est de la côte.
- La forêt, occupant environ 30 % de la superficie est située sur la partie haute et Ouest du territoire, la forêt communale en occupe 141 ,peuplée de sangliers, de chevreuils ainsi que de quelques lièvres et survolée de milans et de buses. Le loup y est également présent par intermittence.
Le sous-sol est en grande partie constitué de roche calcaire datant du Dogger (Jurassique moyen) et plus particulièrement du Aalénien et du Bajocien, formant une longue barre en relief encadrée par les marnes du Lias (Jurassique inférieur, plus particulièrement le Toarcien). La plaine est, quant à elle, recouverte d'alluvions récentes, déposées par les crues successives du Vair et de la Vraine. Removille a également la particularité de posséder un verrou tectonique à son extrémité nord-ouest. En effet deux failles normales parallèles de direction NE-SO ont permis la formation d'un fossé d'effondrement d'une largeur de 800 distension oligocène. Au niveau du compartiment abaissé de ce graben, la barre calcaire plus résistante à l'érosion s'est retrouvée au contact des formations marneuses moins résistantes. L'érosion différentielle est ainsi à l'origine d'un relief inversé (une topographie haute correspond à une structure effondrée) et du verrou calcaire qui barre la vallée du Vair ayant entaillé ce fossé.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 7 vol d'oiseau, est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
La commune est traversée selon un axe sud-est par la route départementale 3 reliant Coussey à Gironcourt-sur-Vraine, les autres voies communales ne mènent qu'à la forêt ou dans les prés. La ligne LIVO Vicherey-Neufchâteau s’arrête à raison de deux à trois fois par jour dans le village permettant ainsi de rallier la gare SNCF de Neufchateau desservie par le TER Nancy-Neufchateau et les TGV Metz-Toulouse et Metz-Nice. L'aéroport le plus proche est celui d'Epinal-Mirecourt (24 Nice ainsi que d'autres offres saisonnières. La sortie no 10 Neufchâteau-Châtenois de l'autoroute A31 est située à 10 km.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse, plus précisément dans la vallée du Vair à la confluence du Vair venant du sud et de la Vraine venant du sud-est. Elle est drainée par le Vair, la ruisseau la Vraine et le ruisseau d'Aouze,.
Le Vair, d'une longueur totale de 65,3 Dombrot-le-Sec et se jette dans la Meuse à Maxey-sur-Meuse, en limite avec Greux, après avoir traversé 23 communes. Pour la pêche, le Vair est classé en deuxième catégorie, nous y trouvons des brochets, des truites fario, des perches et des cyprinidés comme les carpes et les brèmes.
La Vraine, d'une longueur totale de 22,9 Domjulien et se jette dans le Vair sur le territoire communal, face à Vouxey, après avoir traversé dix communes.
Le village est peu sujet aux inondations, étant implanté à flanc de colline, seules les maisons les plus basses et plus particulièrement le Moulin d'Essart, sont inondés lors des crues majeures comme celle de où le Vair a atteint 3,06 Soulosse contre environ 1 . La Vraine est franchie par deux ponts, le pont d'Essart permettant le passage de la D16 et le pont de la Pêche donnant accès à la plaine ; le Vair, quant à lui, est traversé par une passerelle et par la D27 au niveau du pont des Amoureux.
La commune compte deux points de captage d'eau potable, au niveau de la source des Goules et une prise d'eau sur la rive droite du Vair, en aval du village. Une station de traitement des eaux est implantée au niveau de ce dernier captage. Un réservoir est situé sur les hauteurs de la commune. Ces équipements sont gérés par le Syndicat Intercommunal des Eaux de la Vraine et du Xaintois. Deux autres sources sont captées pour permettre l'approvisionnement des sept fontaines présentes dans le village.
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Le pont de la Pêche dans la plaine de Removille.
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Réseaux hydrographique et routier de Removille.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Évolution chronologique des mentions la commune, :
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Le premier écrit relatant du village date de 946, il est alors dénommé Raimbaldi-villa dans un titre de l'abbaye bénédictine de Saint-Martin de Metz. Ce nom proviendrait du nouveau propriétaire des terres, un certain comte Raimbaldi. Quelque année plus tard, le lieu est renommé Ramaldi-villa. Les deux noms coexistèrent pendant plusieurs années, ce qui créa une certaine confusion dans les sociétés archéologiques entre les villages actuels de Removille et de Rainville. Le nom de Removille apparaît une première fois en 1287 pour désigner le village mais ce n'est qu'au moment de l'annexion de la commune au royaume de France le , lors de la politique des Réunions, que ce nom est adopté par tous et définitivement.
- ↑ « », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
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Histoire
Moyen Âge
La première mention du village date de 946. Il est question d'un échange de propriété entre l’abbaye de Saint-Martin de Metz avec le comte Raimbalde ou Raimbaldi et sa femme Gertrude. Ces exilés, chassés de leur pays pour leurs crimes, seraient les fondateurs du village, appartenant alors au comté de Soulosse. Ils y fondent une chapelle, aujourd'hui nommée chapelle de Bon Repos, puis une demeure à l'emplacement du futur château et près de cette villa une chapelle qui sera ensuite remplacée par l'église actuelle. Le village est ensuite appelé Romaldi-villa dans un titre de l’abbaye de Bleurville datant de 1050 et en 1116 par le prieuré de Châtenois. On trouve l’appellation Removille pour la première fois en 1267.
En 1285, Perrart ou Perraut de Removille dans la mêlée à Chauvency-le-Château crie « Beaufremont » quand, aux côtés des Âpremont, Cumières et Maizey, il est aux prises avec les Flamands conduits par le châtelain de Bergues. Jacques Bretel le cite plusieurs fois dans son Tournoi de Chauvency, l'appelant tantôt Bauffremont, tantôt Removille (tout comme il le fait pour Waleran de Luxembourg-Ligny, qu'il nomme aussi de deux façons différentes).
Au Thierry d’Enfer, fils de Ferry de Bitche. Il fit construire sur les hauteurs de l’actuel Harchéchamp la tour du Châtelet qui donna son nom à toute sa maison (maison du Châtelet).
À partir de 1408 le village est dirigé par Charles de Deuilly, descendant de ce dernier, il va conduire le village à sa perte à la suite de ses crimes. En effet en 1414, Charles de Deuilly, allié à Henry de la Tour, chef de bandits, kidnappe à proximité de Toul les évêques de Carcassonne et d’Évreux, convoqués par le pape de Pise Jean XXIII comme ambassadeurs du roi Charles VI. Durant le rapt, l’aumônier de l’évêque de Carcassonne fut tué et plusieurs ecclésiastiques blessés. Les deux ambassadeurs furent ensuite conduits au château de Removille après avoir été dépouillés. L’évêque de Toul, furieux de cet attentat sur ces terres envers des personnes sacrées, décida le de cesser tous services divins dans son diocèse tant que les ambassadeurs ne seraient pas délivrés. Les évêques de Metz, Verdun et Toul se rallièrent donc sous le commandement du duc Charles II de Lorraine et firent le siège du château. Après douze jours de combat, Removille tomba, les coupables furent pendus et le seigneur puni par l’incendie de sa forteresse et de toutes ses maisons dans les duchés de Lorraine et de Bar. Le château fut reconstruit par la suite.
Temps Modernes
Au Antoine de Lorraine avec qui il participa aux batailles d’Agnadel et de Marignan, il était très pieux. Faute de descendance, la seigneurie devient propriété de la famille de Bassompierre en 1540.
Le les Bassompierre reçoivent du duc Henry de Lorraine le titre de marquis, leur territoire englobant aujourd’hui les communes de Removille, chef-lieu, Aouze, Balléville, Certilleux, Darney-aux-Chênes, Longchamp, Ménil-sur-Vair, Tilleux, Viocourt et Vouxey. Removille appartenait alors au bailliage de Neufchâteau, prévôté de Châtenois. Le seigneur de Removille avait droit de haute, moyenne et basse justice. Au spirituel, l’église était du diocèse de Toul, doyenné de Châtenois.
Malheureusement, à la fin du mois de mai 1636, le château de Removille est assiégé par les troupes du duc Bernard de Saxe-Weimar sous l’ordre du Cardinal de Richelieu. Le mercredi , les « Suédois » entre dans le village et y commettent toutes leurs atrocités : les hommes et les veilles dames furent tués, les jeunes femmes violées et brulées avec leurs enfants dans le château. Il y avait alors dans l’enceinte du château entre cinq et six cents personnes, bien peu ont survécu. Un charnier pouvant dater de cette époque a d’ailleurs été découvert récemment lors de travaux de réfection du mur de soutènement du presbytère près de l’église. Le château ne fut jamais reconstruit et la population se releva péniblement de cette période de trouble, il y avait seulement 92 habitants en 1710. Le village resta cependant chef-lieu du marquisat de la famille de Basompierre jusqu'à la Révolution.
Une légende du . Sa dernière victime, avant d’être arrêté, aurait été un pauvre prêtre sans argent.
Époque contemporaine
En 1790, Removille fut désigné comme chef-lieu du septième canton du district de Neufchâteau mais un arrêté départemental du transfère cette qualité à Vouxey.
La commune connu son apogée au milieu du Mirecourt occupaient également de nombreuses personnes.
- ↑ « », sur archives.vosges.fr (consulté le ).
- ↑ Henri Lepage et Charles Charton, Le département des Vosges : statistique historique et administrative, Volume 2, (lire en ligne), p. 428.
- ↑ Maréchal de Bassonpierre, Mémoires du maréchal François de Bassompierre, Volume 2, Amsterdam, Andre de Hoogen Huxsen (lire en ligne), p. 696.
- ↑ « », sur uni-heidelberg.de (consulté le ).
- ↑ « », sur removille.fr.
Héraldique
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Les armes de Removille se blasonnent ainsi : D’argent à trois chevrons de gueules. Il s'agit des armes de la famille de Bassompierre depuis 1621, anciens seigneurs du lieu. Elles sont peintes dans l'église, sur les colonnes à proximité de la sépulture seigneuriale. La municipalité utilise ce blason pour toutes ses communications depuis 2016. |
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D'or à trois chevrons de gueules. Ce blason fut utilisé par erreur par la municipalité jusqu'en 2016, et orne certaines plaques de rues de la commune. |
- ↑ Site de l'UCGL
- ↑ [1].
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Removille dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 23/12/2024
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