Niffer
Localisation
Niffer : descriptif
- Niffer
Niffer [nifɛʁ] est une commune française de la région mulhousienne, située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le 1er janvier 2021, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. Ses habitants sont appelés les Nifférois et les Nifféroises.
Géographie
Le Pays de la région mulhousienne regroupe des communes issues de trois régions naturelles alsaciennes : l'Ochsenfeld, le nord Sundgau et la Hardt. Niffer est majoritairement située sur cette dernière.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Grand canal d'Alsace, le Rhin et le canal de Neuf-Brisach,.
Le Grand canal d'Alsace, d'une longueur de 93 Schœnau et se jette dans le Rhin à Erstein, après avoir traversé 31 communes.
Le Rhin est long de 1 233 mer du Nord. Il est une voie navigable très fréquentée. Il traverse la Suisse, l'Autriche, l'Allemagne et les Pays-Bas et marque la frontière entre l'Allemagne et la France.
Le canal de Neuf-Brisach, d'une longueur de 35 Biesheim à Kunheim, où il se jette dans le canal du Rhône au Rhin.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 Grand Est.
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est marquée comme un climat semi-continental. Elle est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 17,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mulhouse », sur la commune de Mulhouse à 13 vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Histoire
Histoire de l'église au | ]
Le , la communauté de Niffer, sous la signature de Jakob Heitz, écrit à Monseigneur le Prince-Évêque de Bâle à Porrentruy, afin de demander un vicaire résident pour desservir leur église.
À plusieurs reprises, les Nifférois avaient soulevé cette requête auprès du curé de Kembs, J. Léonard Unzeitig, chargé des deux églises de Kembs et Niffer.
L'église de Niffer était depuis longtemps une filiale de l'église-mère de Kembs, mais les fidèles de Niffer prétendaient que leur église avait été une église-mère, ce que réfutait le curé Unzeitig.
Le caractère essentiel des églises paroissiales était d'avoir le privilège de baptiser et d'ensevelir en terre bénie. Les Nifférois prétendaient qu'il y avait eu, autrefois, un curé établi dans le village de Niffer qui y aurait baptisé et enterré. De ce fait, leur église serait bien une église-mère à l'égale de celle de Kembs. Voici les termes de leur lettre :
« ...il est hors de douttes qu'il nÿ aÿt Eüt autrefois et dans Son Commencement un Curé d'Etablit dans le village de Niffre, En ce quil ÿ a une Église Principale pour le village qui est Construitte depuis tout temps, C’est-à-dire depuis la Construction du Village, Entourré d'un Cimetiere assé considerable garnie de Muraille, et dans lequel il ÿ a même un Charnier, ou maisonnette pour ÿ mettre les os des trepassés, et ou il s'ÿ trouve Encore le Baptistair, ce qui fait une preuve indubitable que les ancestres des Supliants estoint administrés des Saints Sacrements par les Curés qui deservoints autre fois cette même église enquallité de leurs propres Curés comme une Cure particulière et séparé de celle de Kembs, mais comme sans doute lors de ces anciens temps il se sera trouvé que cette même Cure Seule nestoit pas Suffisante pour la Subsistance et l'Entretient d'un prêtre, et que dailleurs il n'ÿ avait pas beaucoup de peuple, le Village nestant composé que de Sept ou huit ménages, elle a en effet estée joingte et Réunie à la Cure de Kembs pour estre desservie par le même Curé... ».
Les gens de Niffer avaient trouvé près de leur église, un bloc de pierre taillé en forme de cuvette qu'ils avaient pris pour une pierre de fonts baptismaux. Ils avaient également découvert près de cette pierre des ossements ce qui était à leurs yeux la preuve que l'église de Niffer était bien une église-mère à l'égale de celle de Kembs.
À l'appui de leur requête, la communauté de Niffer avance le fait que, pour des raisons d'éloignement du curé, plusieurs personnes seraient mortes sans avoir reçu les saints sacrements et qu'ils étaient obligés, par tout temps, de faire porter leurs enfants à Kembs pour les y faire baptiser, avec tous les risques que cela comporte pour les nouveau-nés. Ils se plaignent également du manque d'instruction religieuse de leurs jeunes, le curé étant trop absorbé par une cure trop importante. Enfin, ils pensent que le revenu du curé Unzeitig est trop considérable, et que celui-ci pourrait largement payer un vicaire résident à Niffer.
Le curé Unzeitig avait réagi violemment. Selon ses propres dires dans une lettre à l'évêque : « il les buta d'une manière des plus extraordinaires et emportée, disant que c'est le diable et Lucifer même qui les inspiraient, et qu'il aimerait mieux que les deux villages fissent naufrage dans le Rhin... ».
La requête de la communauté de Niffer est rejetée par le décret de l'Official de Bâle en date du . En 1731, le curé Antoine Christophe Goetzmann succède au curé Unzeitig : il eut une fin tragique en se tranchant accidentellement la gorge avec un rasoir.
Le curé Goetzmann était le frère du Bailli de Landser, des curés de Magstatt-le-Bas et de Zimmersheim, et était issu d'une famille de notables habitant la belle maison de Landser appelée encore aujourd'hui la maison du Bailli.
Dans les années qui suivirent, de 1732 à 1736 lors de la guerre de succession de Pologne, il y eut des alarmes sur le front du Rhin. Le Bailli de Landser, frère du nouveau curé de Kembs, mit ses milices rurales en alerte, demandant le aux préposés des communes de son bailliage, « de tenir à sa disposition des gars courageux, capables le cas échéant de tenir une arme ». Il en avait déjà envoyé monter la garde sur le Rhin, et le maréchal de Coigny avait, avec ses hommes, repoussé plusieurs tentatives de franchissement du Rhin à Niffer.
Pendant ces événements, les habitants de Niffer n'avaient pas abandonné leurs espoirs de voir l'installation d'un vicaire résident dans leur village. Le curé Goetzmann se trouva, comme son prédécesseur, confronté à la volonté d'indépendance de la communauté.
Dans un premier temps, le curé réussit à faire débouter les habitants de Niffer par un décret de l'Official de l’Évêché de Bâle en date du .
Trois arguments avaient fait pencher la balance de la justice épiscopale en sa faveur. Il avait avancé qu'il n'était pas vrai que l'église de Niffer ait été mère-église : avant la Réforme du Pays de Bade. La pierre trouvée sous les ossements était un bénitier, et non pas une pierre de fonts baptismaux. Et le cimetière n'avait, en réalité, existé que parce que l'on y avait enterré les morts de Kembs du temps où des troupes avaient campé sur le cimetière de Kembs. Quant à l'argumentation de l'éloignement des deux églises, le curé Goetzmann opposa qu'il était maintenant aisé de se rendre d'un village à l'autre en une petite demi-heure, puisque le chemin royal les reliant avait été aménagé.
Il estima également que le nombre d'âmes qu'il avait en charge n'était pas trop élevé à Niffer. Il n'y avait que 42 maisons, se répartissant en trente familles, le reste étant habité par des veuves, et la communauté n'avait pas augmenté ces derniers temps. Il reconnaissait percevoir la moitié de la grosse dîme en grains, mais contestait le montant de plus de deux mille livres qu'avançaient ses adversaires. Il faisait remarquer qu'en plus, « la petite dîme qui représente bon an mal an, une ou deux petite voiture de foin, m'est disputée et son montant de sept à huit cent livres est également exagéré ». De plus, il estimait que « les habitants de Niffer sont de paresseux et médiocres chrétiens, de qui l'esprit possessif s'est emparé puisqu'ils n'ignorent pas les noms des collateurs et décimateurs à la charge desquels ils croient qu'incomberaient la construction d'une maison curiale. Ils ne cherchent qu'à se procurer une certaine commodité pour augmenter leur insolence aux dépens de leur pasteur ».
En 1738, la communauté nifféroise fait appel des décrets par lesquels elle estime avoir été mal jugée. Le curé Pierre Joseph Bourquin de Clerval sur le Doubs fut commis par Claude Emmanuel de Crey, chanoine de l'Illustre Chapitre de l'Église de Besançon, l'un des jurés synodaux député par le Saint-Siège, pour procéder à une visite qui devait permettre de déterminer l'exactitude des dires des Nifférois : « il serait dressé procès-verbal, parties présentes, de l'état de l'église de Niffer, tabernacle, baptistère, cimetière, clocher et autres marques que les-dites parties prétendraient pouvoir servir à prouver que la dite église est une mère-église ou filiale... ».
La paroisse de Niffer érigée en vicariat perpétuel
La ténacité des habitants de Niffer a porté ses fruits : le , ils obtiennent le vicariat perpétuel pour leur paroisse et le curé Antoine Christophe Goetzmann est condamné à constituer un vicaire pour desservir la filiale de Niffer.
Celui-ci ayant, au gré des fidèles de Niffer, négligé de le faire rapidement, la communauté présente François Joseph Moeglin. Il est approuvé par le vicaire général et installé le . Afin de pouvoir payer leur vicaire, les Nifférois ont, selon les propres dires du curé Goetzmann, enlevés « par force et violence » les revenus de celui-ci à Niffer. Il intervint auprès de l'évêché afin que soit pris un décret, fixant le revenu du desservant de Niffer à cent cinquante livres, selon une déclaration du Roi du , et que les revenus de Niffer lui soient rendus, à charge pour lui de régler ce montant au vicaire de Niffer.
Dès le , le curé Goetzmann de Zimmersheim, frère de celui de Kembs, s'indigne auprès de l'Official de Besançon. Il invoque le fait que les habitants de Niffer ne remplissent pas les conditions du jugement, notamment en ce qui concerne le logement indécent et indigne du vicaire : il était logé au cabaret du village.
Un an après, en 1741, le vicaire de Niffer sera remplacé par Dominique Muller de Wittersdorf, et, en 1747, le curé Goetzmann de Kembs sera remplacé par le curé Gervais Prothais Munsch de Rouffach, assez singulier personnage qui finira par faire des miracles, nous le verrons plus loin. Il avait obtenu de l’Évêque le pouvoir d'absoudre l'hérésie et les cas réservés, vu la présence à Kembs de soldats et autres gardes du Rhin, ainsi qu'à cause du voisinage des Luthériens et d'étrangers.
Le , le curé Munsch se plaint à son supérieur : le vicaire Muller de Niffer ne s'acquitte pas de ses devoirs vis-à-vis de la communauté et « il préfère rester dans sa maison avec ses deux servantes dont l'une a très mauvaise réputation dans le village et de mauvaises manières ».
Le prévôt Johannes Heitz et les bourgeois de Niffer demandent au curé Munsch d'écrire à son Altesse l'Evêque de Bâle à Porrentruy afin de l'informer que leur vicaire ne reçoit jamais en confession, qu'il a supprimé les processions du dimanche, qu'il ne fait jamais de processions sur le cimetière le samedi soir, comme cela était la coutume autrefois, et que les rares messes qu'il célèbre sont si tardives que les paysans qui rentrent des champs ne peuvent pas y assister car ils dînent à cette heure-là.
Le , le curé écrit son désarroi, d'une part à cause du comportement de son vicaire de Niffer, et d'autre part, à cause du fait que la maison curiale de Kembs étant inlogeable et n'ayant pas trouvé d'autre asile à Kembs, il soit dans l'obligation de loger dans un cabaret. Le 1er juillet de la même année, il demande le remplacement du vicaire Muller par un vicaire « avec lequel il pourra travailler de concert dans les vignes du Seigneur », mais il ne sera pas entendu.
Le , un accord amiable est passé entre les deux ecclésiastiques, Muller promettant de s'améliorer et Munsch promettant de lui verser la moitié de toutes ses Dîmes et revenus à Niffer, soit plus que ce que demandait l'avocat de Muller.
Alexandre Martin Tobie Bernauer de Colmar deviendra, en 1749, le vicaire de la paroisse de Niffer jusqu'à la fin de l'année ; il sera remplacé par François Antoine Mattez de Landser. En 1750, il sera lui-même remplacé par Jean Bernard Moll d'Eschentzwiller.
Le , le curé Munsch de Kembs écrit une nouvelle fois à son altesse l’évêque de Bâle, afin de l'informer que les curés des paroisses voisines l'avaient réprimandé en se gaussant de lui car il prétendait avoir fait des miracles, notamment sur des habitants de Niffer qu'il voulait amener à une véritable dévotion :
« Dieu semblait me suggérer le moyen par plusieurs miracles qu'il venait d'opérer depuis peu par l'intercession de Saint François Xavier invoqué par une Neuvaine. Comme je l'avais conseillé à plusieurs personnes dans toutes sortes de Niferes qui ont tous obtenus l'effet de leur demande, les uns le premier jour les autres au milieu, les autres à la fin de la neuvaine. Des pauvres malades des hydropiques désespérés administrés de tous les sacrements sans employer aucun remède humain qui se trouvaient à l'extrémité, ayant commencé la dite neuvaine sentirent aussitôt le secours du Ciel et allant tous les jours mieux se trouvèrent à la fin de la Neuvaine parfaitement guéris, des paralitiques invertérés de même parfaitement guéris avec l'étonnement de tout le monde... »
Le , le directeur des revenus ecclésiastiques, Stehelin, attire l'attention de l’évêque sur le fait que le curé Munsch et le vicaire Jean Bernard Moll de Niffer cherchent à s'approprier, par tous les moyens, la plus grande partie de la dîme. Effectivement, Munsch s'était approprié, pendant deux ans, la dîme sur les pois, lentilles et chanvre ainsi que, pendant une année, celle sur les fruits.
En 1754, le curé Munsch permutera de paroisse avec François Guillaume Foltzer de Porrentruy qui avait en charge Rumersheim.
La Révolution met en place, le , la Constitution civile du Clergé, contre laquelle la réaction du clergé est extrêmement vive en Alsace. Jean Georges Brunner de Magstatt-le-Haut, qui a remplacé le vicaire Moll à Niffer en 1759, est l'un des rares prêtres alsaciens à prêter serment. Il jure de se soumettre à la législation révolutionnaire qui vise à un relâchement des liens avec Rome et à la formation d'une Église nationale. La majeure partie du clergé alsacien refuse de se soumettre, et beaucoup de prêtres se réfugient en Suisse et en Allemagne, d'autres sont arrêtés voire exécutés, d'autres encore continuent à exercer leur ministère dans la clandestinité.
Paroisse indépendante du doyenneté de Habsheim de 1803 à 1808, Niffer redevient filiale de Kembs jusqu'en 1820, pour recouvrir son indépendance par la suite.
Une enquête de l'An XII (1804), mentionne l'autel principal de Saint-Ulric et les autels latéraux de la vierge et de Saint Sébastien. Elle rappelle également les processions qui s'effectuaient autour du ban, notamment celle du vers Kembs, ainsi que celles des rogations, processions priantes destinées à attirer la bénédiction sur les biens de la terre, vers Habsheim et Kembs, et qui se déroulaient le matin des lundi, mardi et mercredi précédant l'Ascension.
Une ancienne famille de Niffer : les Heitz
Dans l'histoire du village, les Heitz semblent avoir joué un grand rôle à travers les siècles.
En 1508, Meinrad Heitz est l'administrateur laïc de l'église de Niffer comme l'atteste l'inscription gravée sur le linteau de la porte de la sacristie de l'église actuelle : « Meinrat Hizzi, der Kirchenpfleger zuo sant Ulrich ». Il est probable que le nom Hizzi soit une ancienne forme de Heitz.
En 1618, on trouve également l'orthographe de Heitz dans les archives concernant Polloronus Heitz, Schultheiss de Niffer et son épouse Chrischon accusée de sorcellerie. Après la guerre de Trente Ans en 1665, Lorentz Heitz occupe cette fonction seigneuriale avant de céder la place à Hans Georg Heitz qui ira se réfugier à Bâle en 1676 lors de la guerre de Hollande.
Le premier Heitz dont on a une trace écrite est probablement Heinzi Vogeler, originaire de Petit-Landau, qui vend vers 1336 un revenu en grains. Ce Heinzi pourrait être l'ancêtre des Heitz de notre région rhénane, mais aucun document n'appuie cette thèse.
Rappelons que le christianisme avait détruit les noms de famille et les gentilices romains, qui avaient supplanté eux-mêmes les noms autochtones. Pendant l'époque franque, il n'y a plus de noms de famille, mais seulement des noms de baptême: nom individuel, qui change d'une génération à l'autre, et qui, peu à peu, s'accompagne d'un surnom. C'est seulement à partir du XIIIe siècle que le nom de baptême - souvent sous une forme altérée - le nom de métier ou le surnom - nom de la terre, nom relatif à une particularité, sobriquet - tendent à devenir héréditaires: nom de baptême donné de père en fils, profession héréditaire, surnom qui passe aux descendants.
Le patronyme de Heitz semblerait dans la région rhénane avoir été transmis par le gardien de porcs (Heitz) plutôt que par le prénom Heinrich; effectivement, un grand nombre de porcheries a toujours été répertorié à Niffer.
En 1766, Jean Heitz, laboureur âgé de 21 ans, Joseph Heitz, tonnelier de 28 ans et Jacques Heitz, laboureur de 20 ans, participent au tirage au sort pour entrer dans la milice provinciale. Entre 1800 et 1890, sur les 307 mariages célébrés à Niffer, pas moins de 91 Heitz sont concernés en tant qu'époux ou épouse. Les témoins de tous ces mariages dénommés Heitz y sont encore bien plus nombreux.
En 1817, un dénommé Joseph Heitz, journalier de son état, émigre aux États-Unis en même temps que Geng Anne-Marie et de sept autres personnes originaires de Niffer.
Autres patronymes courants de Niffer
Au armorial de Louis XIV, tandis que Germain Haener et son fils Germain, ainsi qu'Ulrich Haener étaient quant à eux réfugiés à Bâle en 1676.
En 1717, le meunier de Niffer, Charles Hassler marie sa fille à Jean-Baptiste Schirmer, qui sera maire de Kembs de 1715 jusqu'à son décès en 1736.
Les personnes suivantes, originaires de Niffer, étaient toutes réfugiées à Bâle en 1676 lors de la guerre de Hollande, principalement dans le quartier Sant Johann : Hartmann Wagner, Bart Ransweiler, Hans Muller, la veuve de Zacharius Walter, Melchior Cronenberger, Urs Muller et Andres Meyer.
D'autres patronymes sont rencontrés dans divers documents datant des au siècles : Ast, Schirmer, Billig, Escher, Frisch, Staub, Vetter, Boeglin, Erny, Bingler, Musslin, Geiger, Karm Litzler, Ripstein, Blenner, Kessler et Hosly.
La plupart de ces noms se rencontrent sous différentes orthographes selon l'époque et le scribe.
Héraldique
|
Les armes de Niffer se blasonnent ainsi : |
- , 1995
- Archives départementales du Haut-Rhin
Héraldique
|
Les armes de Niffer se blasonnent ainsi : |
- Archives départementales du Haut-Rhin
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 23/12/2024
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