Mey

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Mey : descriptif

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Mey

Mey est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine.

Géographie

Localisation

Mey est une commune rurale située à quelques kilomètres au nord-est de Metz sur les contreforts du plateau lorrain. Sa situation géographique en fait un espace entre ville et campagne, dans un cadre historique, vert et calme.

La commune est réputée pour la qualité de son identité paysagère et architecturale qui a traversé les âges sans subir de profondes mutations. L’essentiel du territoire est occupé par des champs et espaces boisés appartenant à un nombre restreint de propriétaires. La situation en éperon sur un relief marqué par la petite vallée servant de bassin versant à une partie des eaux de plateau contribue également à cette morphologie de village ainsi décrite.

Sur les coteaux bordant le village, restent des traces plus ou moins visibles d’anciens vergers et quelques traces sporadiques de pieds de vignes. Le Petit Bois qui occupe une bonne partie du nord du territoire déborde légèrement sur la commune voisine de Vantoux.

Tous ces éléments, notamment le relief, qui participent à l’identité de Mey, apportent une variation dans la perception des espaces de la commune et des paysages rencontrés.

Le relief détermine, au sein du territoire, des perceptions tantôt d’ordre globale, tantôt cadrées. Ainsi, le plateau, depuis le fort, l’autoroute, la route de Bouzonville et l’étang, offre des vues d’ensemble valorisant la position du village sur son éperon et dans son écrin boisé dessiné par la dépression de la vallée. Les communes limitrophes sont Nouilly, Vantoux et Vany.

Communes limitrophes de Mey
Vantoux Vany Nouilly
Vantoux Nouilly
Vantoux Vantoux Nouilly

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Vallieres.

Le ruisseau de Vallieres, d'une longueur totale de 14 Glatigny et se jette dans un bras mort de la Moselle à Saint-Julien-lès-Metz en limite avec Metz, après avoir traversé neuf communes.

Réseaux hydrographique et routier de Mey.

La qualité du ruisseau de Vallières peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Metz-Frescaty », sur la commune d'Augny à 12 vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  1. Sandre, «  »
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  8. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Anciens noms: Maieum (973) ; Maiacum (1157) ; Mayacum (1188) ; Maye (1226) ; Maey (1324) ; Maiey (1404) ; May, Meii (1544) ; Mayt (1681) ; Moyes (XVIIe siècle).

  1. Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle, comprenant les noms de lieu anciens et modernes, E. de Bouteiller, rédigé en 1868, imprimé en 1874,  170.

Histoire

Origines gallo-romaines

« Peu de villages dans le département doivent avoir une origine aussi ancienne » que Mey, écrivait Victor Jacob (1826-1904), bibliothécaire de la ville de Metz, qui expliquait que Mey avait très probablement du temps des Romains un autel consacré à la déesse Maia, mère de Mercure. L'existence de Mey du temps des Romains est en tout cas confirmée par des fouilles archéologiques qui furent réalisées en 2005, et permirent de restituer notamment l’emplacement d’une villa gallo-romaine, ainsi qu’une ferme gauloise.

Avant la Révolution

Les dîmes de Mey étaient à la Révolution, et depuis des temps très anciens, perçues pour un tiers par le chapitre de la cathédrale de Metz et pour les 2/3 par l'abbaye de Saint-Clément de Metz, qui avait obtenu ces 2/3 par un échange avec l'église primatiale de Nancy.

L'église de Mey, placée sous le patronage de saint Pierre, était commune entre les habitants de Mey et ceux de Vantoux, lesquels disposaient seulement d'une chapelle, placée sous le patronage de saint Barthélémy. Elle fut instituée en vicairie perpétuelle le

Mey était par ailleurs le siège, en 1681, d'un fief et d'une justice haute, moyenne et basse mouvant du roi de France.

Au temps des comtes général Espagne et Camille Durutte (1808-1855)

[style à revoir]Cependant, ce n’est qu’au général comte Espagne (1769-1809) avait fait, en 1808, l’acquisition, aux portes de Metz, du château de Mey, reconstruit à l’emplacement d’une ancienne maison forte. Le général avait sept enfants : son fils aîné, Paul-Émile, en hérita et y vécut jusqu’à sa mort en 1855. Véturie, une des sœurs de Paul-Émile, et un de ses frères, Achille-Napoléon-Bayard, vivaient également à Mey, dans l’ancien presbytère. Le comte Camille Durutte (1803-1881) arriva à Mey en 1827 avec son épouse Clara Espagne. Le couple Durutte possédait la maison en face du château avec un jardin et un vignoble, ainsi qu’une sorte de petit pavillon de chasse, appelé « la maison du petit bois », qui n’existe plus. La présence à Mey de ces parents rapprochés, l’originalité et l’exceptionnelle intelligence de deux d’entre eux, Véturie Espagne et Camille Durutte, les fréquentes visites de leurs nombreux amis et la qualité de ceux-ci, y entretenaient une attrayante animation dans les années quarante.

Les peintres Maréchal et Devilly y venaient fréquemment ; Knoepfler (petit-fils du général Espagne par sa mère), qui y était né, mais vivait pour lors à Paris, s’y rendait chaque année en famille. Émile Knoepfler est né à Mey, au château, le . Il vit à Paris entre 4 et 27 ans, mais revient à Metz avec sa femme en 1848 lors de la Révolution. Il crée alors un atelier rue des Récollets et il participe à la vie de l’école de Metz avec Devilly. Il est aussi musicien et poète. Il peint sans rechercher la notoriété mais obtient néanmoins des médailles d’argent à deux expositions. Ses œuvres sont inspirées de l’Antiquité et de la Bible, il réalise des portraits, esquisses et croquis sur des cartons encollés.

Le philosophe Wronski y fut l’hôte de Camille Durutte.

On y voyait souvent le pasteur et madame Cuvier, le peintre Léon Belly, et des Messins distingués qu’attirait la conversation de Véturie Espagne et Camille Durutte. Dans sa jeunesse, Véturie Espagne avait été Saint-Simonienne. Elle avait été convertie par Camille Durutte, dont Maréchal et Benoît Faivre partageaient les vues. Elle avait même sacrifié la plus grosse partie de ses biens au succès de ses idées, au cours d’un long séjour à Paris.

Revenue au pays, elle vécut quelque temps à Metz, puis se retira à Mey, consacrant ses qualités de cœur et d’esprit à la charité ainsi qu’à l’éducation et à l’instruction des habitants du village.

Très cultivée, passionnée de littérature et d’art, intéressée par les mathématiques et l’astronomie, elle rassembla une importante bibliothèque et entretint des relations épistolaires avec Littré.

La veuve de Wronski lui dédia en 1854 la traduction d’un petit traité de métaphysique à l’usage des femmes. Elle mourut en 1867. Camille Durutte, compositeur de talent dont le théâtre de Metz joua, en 1864, le « Luthier de Crémone » qui fut un gros succès, est l’auteur de deux ouvrages, « l’Esthétique musicale » (Metz, 1855) et la « Technique Harmonique » (Paris, 1876), où il expose ses théories « concernant les lois mathématiques de la génération et de l’enchaînement des accords » qui suscitèrent l’approbation admirative de Meyer-Beer, de Rossini et de Gounod.

Par-dessus sa maison, Durutte avait fait construire une tour d’une dizaine de mètres, à section carrée, au sommet de laquelle il s’enfermait des journées entières, y lisant, travaillant, ou observant le ciel. On appelait cette tour « la folie Durutte ».

Vers 1828-1850, Durutte se partage entre Metz, Mey et Paris.

À Metz, il a un appartement 20, rue de Chèvremont. C’est dans cet appartement et à Mey qu’il reçoit Franz Liszt, à l’occasion de deux concerts donnés par ce dernier à Metz les 12 et .

Durutte s’était lié avec le philosophe et mathématicien Wronski qui, né en 1778, avait été officier polonais, puis attaché à l’état-major de Souvaroff, avant de venir en France ; ses travaux mathématiques permirent à Le Verrier de faire les calculs nécessaires à la découverte de sa planète. Wronski fut l’hôte de Durutte pendant plus d’un an, vers 1850. Il donna une série de conférences à Metz en novembre et . Marechal fit son portrait.

Durutte considérait que sa « technique harmonique » était un cas d’application du système de philosophie général de Wronski. À la mort de Paul-Emile Espagne en 1855, la petite société romantique de Mey était en grande partie dispersée. Camille Durutte avait quitté le village pour Metz, puis Paris. Maréchal et Devilly, absorbés le premier par son industrie de vitraux, le second par ses travaux professionnels et d’atelier, ne disposaient presque plus de temps.

Son histoire a participé largement à la richesse culturelle de l’agglomération.

Guerre de 1870

Mey fut le théâtre de combats lors de la guerre de 1870. La bataille de Borny-Colombey, qui mis hors de combat plus de 8 500 hommes en quelques heures, dont près de 5 000 Allemands, se déroula en partie sur la commune de Mey où le petit bois fut intensément défendu par les soldats français contre l'armée prussienne.

  1. a b et c , in L'Austrasie : revue de Metz et de Lorraine, 1853, pp.185-196.
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dict topo Moselle
  3. , par A. Benoît, Mulhouse, 1882, 36 pages.

Héraldique

Blason
Les armes de Mey peuvent se blasonner ainsi, : D'azur, à deux clefs d'or passées en sautoir, accompagnées en chef d'une étoile à six rais du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Les clefs sont celles de saint Pierre apôtre, patron de la paroisse. L'étoile est tirée des armes des seigneurs de Sancy, qui possédaient Mey au Moyen Âge et portaient d'azur, à une étoile de six rais d'or ; à la bande de gueules chargée de trois lions passant de... brochant sur le tout.

  1. a et b Mey sur le site genealogie-bisval.net.
  2. La commune de Mey sur le site du Cercle généalogique du Pays Messin.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Mey dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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