Tavers
Localisation
Tavers : descriptif
- Tavers
Tavers est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. La commune fait partie de la région naturelle du Val de Loire, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
Géographie
Localisation
La commune de Tavers se trouve dans le quadrant sud-ouest du département du Loiret, dans la région agricole du Val de Loire, l'aire urbaine d'Orléans et le bassin de vie de Beaugency.
Elle est riveraine à la Loire, mitoyenne à la commune de Beaugency, son ancien chef-lieu du canton jusqu'en mars 2015 et qui se trouve juste en amont du fleuve à 2,5 vol d'oiseau elle est à 27,2 Orléans, préfecture du département.
Les communes les plus proches sont : Beaugency (2,5 Lestiou (3,1 Loir-et-Cher), Saint-Laurent-Nouan (4,5 Loir-et-Cher), Villorceau (4,9 Avaray (5,4 Loir-et-Cher), Messas (5,8 Lailly-en-Val (6,1 Courbouzon (7,1 Loir-et-Cher), Baule (7,2 Josnes (8 .
Les communes limitrophes sont :
Josnes | Villorceau | Beaugency | ||
N | ||||
O Tavers E | ||||
S | ||||
Lestiou | Saint-Laurent-Nouan |
Hameaux et lieux-dits
La presqu’île de la Saussaye, c'est-à-dire les terres entre la Loire et le Lien) passe du territoire de Lestiou (Loir-et-Cher) à celui de Tavers le 25 vendémiaire l'an calendrier républicain (18 octobre 1803).
Tavers incluait autrefois les hameaux les Grottes et Loynes au nord de la commune. Ceux-ci sont attribués à Villorceau le 19 juillet 1845.
Feularde était autrefois une terre seigneuriale du Temple faite d'une ferme et de 152 arpents de terre d'un seul tenant. Reprise ensuite par l'ordre de Malte, le domaine rapportait 350 livres en 1757 et 530 livres en 1783, incluant les droits seigneuriaux.
Dans la boité déroulante qui suit, les hameaux suivis d'une astérisque sont indiqués sur la carte de Cassini (établie vers 1745) ; le cas échéant, l'orthographe passée différente est indiquée entre parenthèses. Les hameaux disparus depuis sont entre crochets : [(hameau)].
A
- l'Angleterre
B
- Barchelin* (« Berchalin »)
- Bel-Air
- les Belettes
- Boynes* (« Grand Boine »)
C
- les Caves*
- Clos-Moussu* (« Closmoussu »)
D
- l’Étang
E
- les Eaux Bleues
- l'Espérance
F
- Feularde*
- [la Folie] (aux Fontenils)
- la Forêt
- la Fouille
- Foussard
G
- [la Giraudière]
- les Granges
- [Grignay]
- Guignes* (« Guigne »)
- Guignière
H
- la Hiole
M
- Grand Mizian*
- Petit Mizian*
- les Molinières
- [Monçu]* (lieu-dit les Monssus)
- Mon-Idée
- le Moulin à Vent
P
- la Penaye
- Pontpierre* (« Pont Pierre »)
R
- Rougemont*
S
- les Six Bottes
T
- Taupanne* (« Grand Taupanne » et « Petit Taupanne »)
V
- le Vau* (« le Veau »)
- Ver* (« Vert »)
- Villière* (« Villier »)
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°397 - Beaugency » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret, et sa notice associée.
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
| |||||||||
Pléistocène |
| |||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène | non présent | ||||||||||
Miocène |
| |||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | ||||||||||
Éocène | non présent | |||||||||||
Paléocène | non présent |
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 22,62 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 22,31 . Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 44 mètres. L'altitude du territoire varie entre 75 .
Hydrographie
La rivière le Lien, affluent direct de la Loire, coule sur la commune. Il naît de plusieurs sources près du hameau Feularde. À environ 210 , détourné et capté pour les besoins passés des nombreux moulins et lavoirs,.
Au lavoir Paillard, dernier ouvrage qu'il arrose dans sa vallée, il rejoint la vallée de la Loire et y reçoit la source des Fontenils ou Eaux Bleues (voir ci-dessous). Là il prend la direction sud-ouest sur environ 3,5 grand lit majeur du fleuve. Sur cette section de son parcours il rencontre le hameau de Guignes à 900 , la chapelle Saint-Antoine et la source du même nom. Les derniers 1,500 Lestiou.
Il passe ensuite sur le territoire d'Avaray dans le Loir-et-Cher, où il effectue sa confluence avec la Loire 400 .
- Source des Eaux Bleues ou de la Bouture, et source des Fontenils
Près des Fontenils à 300 m de la Loire, se trouve la source des Eaux Bleues ainsi appelée à cause de son eau remarquable par son bleuté lumineux et sa limpidité dans le bassin. Le lieu est également connu comme bassin de la Bouture. Le moulin du même nom avait une roue alimentée "par-dessus" : l'eau arrivait sur le sommet de la roue.
la source des Fontenils, parfois également appelée à tort les Eaux Bleues, présente ce qui est localement appelé des « sables mouvants » : dans une eau elle aussi d'un bleuté lumineux et limpide, de petites sources provenant de la nappe phréatique de Beauce et de résurgences de la Loire, provoquent parfois des bouillons qui agitent des sables,. L'aspect bleu et translucide de l'eau est dû à une très faible minéralisation.
Sites et paysages remarquables
Le , le Val de Loire, dans le cours moyen du fleuve de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaît au site une « valeur universelle exceptionnelle » fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées, dont Tavers qui a une frange de son territoire inscrite et le reste en zone tampon.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ligny-le-Ribault à 15 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Tavers sont au nombre de deux.
Nom | Numéro | Type | Arrêté | Superficie | Description |
---|---|---|---|---|---|
Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire | FR2400528 | SIC (Directive "Habitats") | 13 avril 2007 | 7 120 ha | Le site concerne 51 communes. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats. Il est situé dans la frange sud de la commune. |
Vallée de la Loire du Loiret | FR2410017 | ZPS (Directive "Oiseaux") | 4 mai 2007 | 7 684 ha | Le site concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur. Il est situé dans la frange sud de la commune. |
-
Sterne naine.
-
Sterne pierregarin.
-
Mouette mélanocéphale.
-
Bihoreau gris .
-
Aigrette garzette.
-
Œdicnème criard.
-
Martin-pêcheur d'Europe.
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Tavers comprend trois ZNIEFF.
Désignation | Type | Superficie | Description |
---|---|---|---|
« Îles et grèves de la Loire près de Beaugency » | type 1 | 80 hectares | La zone s'étend sur 3 communes, Saint-Laurent-Nouan, Beaugency et Tavers. Son altitude varie entre 82 et 86 . Le site de Beaugency est constitué d'un ensemble d'îles, îlots et grèves représentatifs des milieux ligériens en Loire moyenne. On y trouve la majorité des habitats typiques ligériens : forêt alluviale de bois durs, saulaie, fruticée, prairies mésophiles et friches herbacées rudéralisées, grèves alluviales à chénopodes et groupements sur limons vaseux. |
« La loire orléanaise » | type 2 | 5 458 hectares | La zone s'étend sur 37 communes, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve. Son altitude varie entre 80 et 135 . Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires. |
« Pelouse du Vau » | type 1 | 3 hectares | La zone est située en frange sud-est de la commune. Son altitude varie entre 90 et 105 . La zone se compose d'une ancienne carrière qui a dû être pâturée ensuite et convertie récemment en verger. Le pâturage a permis l'établissement de pelouses rases du Mesobromion erecti, les buttes laissées par l'exploitation de la carrière abritent une flore rattachable à l'Alysso alyssoidis. Ce site abrite en outre la seule station d'hélianthème à feuilles de saule (Helianthemum salicifolium) de la région, où il n'était plus mentionné depuis plus d'un siècle. Ce petit Hélianthème annuel d'affinité méditerranéenne, se trouve ici en limite absolue de sa répartition vers le nord et à 130 Maine-et-Loire. |
Autres
Tavers possède le label ville fleurie : deux fleurs lui ont été attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris.
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- Délimitation réalisée par arrêté du 25 vendémiaire an XII (Bulletin des Lois, an 12, n° 324, p. 113).
- Délimitation réalisée de Tavers d’avec Villorceau par la loi du 19 juillet 1845.
- « », sur templiers.org.free.fr (consulté le ).
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Toponymie
L'étymologie du nom de la commune est contestée. Tavers, en gaulois Tavos signifie tranquille, silencieux, et suffixe obscur, ou Taberna, gîte d'étape, de passage.
De Taverso, 1203 ; Apud Taversum, siècle ; tem apud Tavers, siècle ; Tavers en Beausse, 1521 ; Tavers, 1740 ; Tavers, siècle sur la carte de Cassini.
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- Philippe Saint-Marc, « », sur voiesromaines35.e-monsite.com (consulté le ).
- Cartulaire de Beaugency, charte 12, p. 20.
- Cartulaire de Beaugency, p. 176.
- Cartulaire de Beaugency, p. 177.
- Archives Départementales du Loiret-D 373
- Bibliothèque municipale d’Orléans, Ms 995, fol. 243.
Histoire
Les fouilles subséquentes à la découverte d'un dépôt métallique vers la ferme des Caves, ont dévoilé une très longue histoire d'occupation des lieux, depuis le premier âge du fer jusqu'au .
Paléolithique
Des silex taillés trouvés au Grand Pressigny sont exposés au musée de Tavers.
Âge du fer
Un dépôt métallique réunissant des objets en fer et alliages cuivreux datant du Hallstatt (premier âge du fer, soit la seconde moitié du ,.
Les recherches effectuées à la suite de cette découverte ont révélé des fossés et enclos antiques ou postérieurs, deux enclos fossoyés laténiens (entre environ 450 ans av. J.C. et 25 ans av. J.C., apogée de la civilisation celtique), une villa romaine et ses annexes, et un site à fossé curviligne probablement médiéval.
Les Carnutes
Les enclos entourés de fossés ont été datés de la Tène D (150 ans av. J.C. - 30 ans av. J.C.). Les Carnutes de la région d'Orléans y ont laissé des céramiques et des monnaies, dans un grand site gaulois suggérant une vocation agro-pastorale. Au sud-est de cet emplacement se trouve un autre site, plus petit, indiquant une activité de forge. Le site a été incendié dans le courant du .
Période gallo-romaine
Le site est subséquemment occupé par une villa gallo-romaine jusqu’au . Une nécropole du Bas-Empire romain (entre les années 284 et 476) remontant au en 1859 ou 1860 à 160 , c'est-à-dire au sommet de l'escarpement bordant le grand lit majeur de la Loire. À cette location le sol est plus rocailleux que sur le plateau, et la nécropole occupe le sol plus pauvre tandis que l'habitat était probablement condensé autour des exploitations agricoles réparties sur le plateau. Les tombeaux « sont en pierres blanches, plus étroits aux pieds qu'à la tête, taillés sans ornements, et de la même nature que [la pierre] dont il se faisait jadis un si grand commerce sur la Loire. [Les tombeaux] ne contenaient que des ossements ».
Haut Moyen Âge
Une occupation du Haut Moyen Âge prend le relais, sans que l'on puisse pour l'instant déterminer s'il y a eu continuité d'occupation entre l'époque gallo-romaine et l'époque médiévale. La ferme des Caves date peut-être de cette dernière période ; son site aurait été déplacé de quelques centaines de mètres. Un lieu de culte mérovingien (carolingien (an 751-.
À l'ouest de la nécropole un bâtiment préroman (.
| ]
C'est à Tavers que résida la reine Aliénor d'Aquitaine pendant le concile de Beaugency, qui conclut à l'annulation de son mariage avec le roi Louis VII en mars 1152, après 15 ans de mariage.
Chapelle Saint-Martin
La chapelle romane Saint-Martin est mentionnée par une bulle du 10 mars 1139 du pape Innocent II (1130 – 1143) qui confirme à Joscelin, abbé de Notre-Dame de Beaugency sa possession de la chapelle. Elle était située au sud de l'église actuelle, contre le cimetière,, partiellement accolée au côté Est du mur nord de la demeure de notable construite dans le Eugène III donne la chapelle à l'abbaye bénédictine de femmes de Beaumont-lès-Tours, qui la garde jusqu'à la Révolution. Sa construction date probablement de peu avant 1139 et montrait de grandes similitudes avec la porte ouest de l'église Saint-Jean-Baptiste à Tavers, disparue de nos jours. Son abside est probablement démolie au .
La même bulle de 1139 cite le moulin de Tavers et la terre de Taupenne' comme possessions de la paroisse de Prénouvellon (~30 .
Une église est construite pendant l'époque romane, à l'emplacement de l'église actuelle. Elle est détruite au siècle dernier.
Moyen Âge tardif
Après la guerre de Cent Ans (1337 à 1453), l'économie locale reprend lentement et le bâti s'étend.
Une porte à coussinets de la fin de l'époque médiévale (XIIIe ou XIVe siècle) se trouve dans Tavers à l'ouest de l'église au 6, rue des Moulins. Environ quarante bâtiments possèdent encore au moins un élément de porte ou de fenêtre datant de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle ; quelques-uns sont entièrement conservés. La plupart sont voisins de l'église à l'ouest et au nord jusqu'à la limite de la rue des Sœurs, et rue de Foussard sur le versant droit (côté Est) du Lien.
Environ douze autres bâtiments de la même époque se trouvent en dehors de Tavers (voir plus bas la section « Culture et patrimoine local - Lieux et monuments »). De cette époque, hormis certaines demeures de notables dans le village qui comportent deux niveaux, les maisons modestes encore existantes ont pour la plupart un seul niveau. La maison située à l'angle des rues Fromagette et de l'Angleterre et attenante à la maison du 6 rue de l'Angleterre, a été construite à flanc de coteau ; elle a deux niveaux côté sud et un seul côté nord,.
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La cloche Charlotte Marie-Madeleine de l'église prieurale disparue Saint-Jean-Baptiste date de 1737.
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Le site contient aussi des vestiges de la bataille menée par l'armée de la Loire pour stopper l'avance prussienne lors de la guerre de 1870.
Le bâti dans Tavers marque le siècle avec ses maisons à 2 niveaux ou à surcroît.
Jusque vers le milieu du ; les cépages traditionnels étaient auvergnats ou gascons. Le mildiou, qui apparaît vers 1850, commence l'attaque sur le vignoble. Le coup final est donné par le puceron du phylloxéra, qui quant à lui commence à sévir vers 1860. Les vignes détruites sont remplacées par des cépages de gris meunier (voir "Meunier (cépage)"), un pinot bourguignon déjà implanté autour d'Orléans. Le vin du domaine des Guignes avait particulièrement bonne réputation.
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Pendant les Trente Glorieuses suivant la Seconde Guerre mondiale, l'implantation du bâti sur la commune est notablement modifié. Des lotissements et constructions neuves se développent le long de la rue Jules Lemaitre en direction de Beaugency, ainsi qu'une zone industrielle sur la RN 152 à l'entrée du village, toujours en direction de Beaugency.
Seigneurs de Tavers
Le 21 février 1558 au château de Tavers, Louis d’Eschelles, escuyer, rend hommage pour la terre et seigneurie de Tavers.
En 1598 le seigneur de Tavers est Charles de Hacqueville, époux de Louise du Drac. Leur fille Marie de Hacqueville, veuve de Pierre Bruslart, conseiller au parlement de Paris, épouse en secondes noces André Le Picart, seigneur de Ruvigny, auditeur en la chambre des comptes
En 1785 Gaston Joseph l'Eufernat est marquis de Tavers et de Villars. Sa femme est Perrette Marie Darigneau. Il possède le château des Guignes .
Les Perelles étaient seigneurs de la Moyse à Tavers. François de Perelles, fils de Robert de Perelles et de Jeanne Bouchetel, était maître des Eaux et Fôrets de la châtellenie de Beaugency. De leur demeure il ne reste plus que le nom d'un lieu-dit, le bois des Mouises.
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- Pierre-Yves Milcent, Christian Cribellier, Arthur Tramon et al., « », sur traces.univ-tlse2.fr, 2015 ou après (consulté le ).
- Musée archéologique de Tavers, sur tavers.fr.
- M. de Torquat, rapporté par M. Rocher, Tombes de Tavers : Bulletin de la Société archéologique de l'Orléanais, lire en ligne), p. 288-289.
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- Gérard Boutet, Ils étaient de leur village, Paris, J-C Godefroi, , 255 ISBN ), p. 190.
- Gérard Boutet, Le geste et la parole, Paris, J-C Godefroi, , 255 ISBN ), p. 42.
- Boutet 1990, p. 43.
- « », sur denisjeanson.fr (consulté le ).
- « », sur famillesparisiennes.org (consulté le ).
- Inventaire des biens et de la bibliothèque du château des Guignes à Tavers, propriété de Gaston Joseph l'Eufernat, marquis de Villars et de Tavers, et de sa femme, Perrette Marie Darigneau, base de données RIHVAGE, lire en ligne).
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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