Donnery

Localisation

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Donnery : descriptif

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Donnery

Donnery est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont appelés les Donnerysiens.

Géographie

Localisation

Carte de la commune de Donnery et des communes limitrophes

La commune de Donnery se trouve dans le centre du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais et l'aire urbaine d'Orléans. À vol d'oiseau, elle se situe à 14,6 Orléans, préfecture du département, et à 6,3 Chécy, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Jargeau dont elle est éloignée de 5,6 .

Les communes les plus proches sont : Fay-aux-Loges (3,2 Mardié (4,8 Saint-Denis-de-l'Hôtel (5,1 Vennecy (5,4 Jargeau (5,6 Darvoy (5,8 Bou (6,3 Chécy (6,3 Traînou (6,6 Boigny-sur-Bionne (7,2 .

Rose des vents Traînou Traînou Fay-aux-Loges Rose des vents
Mardié N Fay-aux-Loges
O    DONNERY    E
S
Mardié Saint-Denis-de-l'Hôtel Saint-Denis-de-l'Hôtel

Lieux-dits et écarts

Allon ; Allonne ; les Augustins ; Bajin ; Bel-Air ; Bas-les-Armes (anciennement : le Bois des Armes) ; la Binoche ; les Barreaux ; Bellevue ; la Bergerie ; Boisgault ; Bonville ; les Grandes-Brières (ou Bruyères) ; les Petites-Brières (ou Bruyères) ; la Brosse ; le Bouchet : le Carrefour ; le Carrouge (ou Cas Rouge, forme erronée) ; le Chaillot ; le Champ-de-l'Orme ; le Champ-Torchon ; la Chaumette ; le Clos Canard ; le Cornélat ; la Coudraie ; la Croix-Percy ; la Darquerie ; Flein ; les Gabereaux ; le Gâtinais ; le Gazon ; la Glazière ; la Grand-Maison (de Pucy) ; les Grands-Billons ; la Grosse-Planche ; la Houllière ; la Justice ; la Laurendière ; les Loges ; la Mahise ; le Mardouzet ; Monplaisir ; Montréal ; la Morinière ; la Motte-Melleraye ; le Murger ; le Pas d'Or ; la Patellerie ; les Petites-Bordes ; le Plessis ; la Poterie (anciennement : la Beaupoterie) ; la Ramonèterie ; Rohard ; Ronville ; la Rouannière ; les Rousseaux ; la Rue ; les Teunières ; Tonnely (anciennement : Toligny) ; la Touche ; le Vieux-Moulin (anciennement : le Moulin-Laurent) et la Voie-des-Prés.

Géologie et relief

Carte géologique de la commune de Donnery.
  • Fz : Alluvions récentes des lits mineurs (Holocène)
  • Fw : Alluvions de haute terrasse de la Loire (Pléistocène (Riss))
  • m3-p1SASo : Sables et argiles de Sologne (Langhien supérieur à Pliocène inférieur.)
  • m2MSO : Marnes et sables de l'Orléanais (Burdigalien)
  • m2MCO : Marnes et calcaires de l'Orléanais (Burdigalien)
  • m1CPi : Calcaires de Pithiviers (Aquitanien)
$ : Carrière à ciel ouvert

La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire,.

Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi) et les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO), affleurent sur les flancs de l’Oussance,. Les calcaires de Beauce sont recouverts par les sables de l'orléanais ( m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d'années) venus combler les irrégularités sur plus de 6 m d’épaisseur couvrant la majorité de la commune, englobant le bourg. Les sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation,. Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant une partie est de la commune. Divers alluvions complètent cette stratigraphie géologique : des alluvions fluviatiles anciennes, les hautes terrasses de la Loire, comprises entre 10 et 30 m (Fw) et affleurant dans le sud du territoire communal, et des alluvions plus récentes, datant de l'Holocène (Fz), situées dans le fond de la vallée de l’Oussance.

Les sables burdigaliens ont été exploités par intermittence dans plusieurs petites carrières, servant de remblais ou parfois utilisés en construction lorsqu'ils sont suffisamment purs. Les marnes de l'Orléanais furent naguère employées pour amender les sols sableux. Enfin, le calcaire de Beauce était autrefois l'objet d'intenses exploitations tant en carrière souterraine qu'à ciel ouvert, il fournissait des moellons gélifs. Aucune carrière n'est actuellement en cours d'exploitation.

Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. Des cavités ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM, en octobre 2003. 40 ont été dénombrées sur l’ensemble de la commune, dont un gouffre et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liées à l'activité karstique).

Relief

La topographie générale se caractérise par une surface à peu près plane dont la pente est orientée nord-est - sud-ouest, selon la vallée de l'Oussance. Les altitudes vont de 103 Mardié, à 122  ayant servi à la construction du canal d'Orléans ; celle de la Crénolle, cours d'eau ou plus exactement fossé naturel drainant les eaux venant de Traînou ; et une vallée sèche en direction de Châteauneuf-sur-Loire qu'emprunte la tangentielle d'Orléans (RN 60) (présence de gouffres le long). L'altitude du territoire varie en effet de 99 mètres à 124 mètres,.

Hydrographie

Réseau hydrographique de Donnery.

La commune est traversée par le Canal d'Orléans (3,801 Oussance (3,892 .

Le canal d’Orléans court sur 78,65 kilomètres entre Orléans, où il débouche dans la Loire et Châlette-sur-Loing, où il rejoint le canal du Loing et le canal de Briare au niveau du bief de Buges. La commune de Donnery est traversée pour parie par le bief de Donnery et pour partie par le bief de Pont-aux-Moines. Le bief de Donnery, d'une longueur de 4 500 bief de Combleux et le bief de Pont-aux-moines. Le canal est en plein essor de 1692 à 1793. De 1 500 à 2 000 bateaux remontent chaque année la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. Mais avec la concurrence du rail, le trafic diminue puis disparaît complètement au début du domaine privé de l’État. Des promenades dans un bateau pouvant accueillir une centaine de places sont aujourd'hui proposées entre le port d'attache de Pont-aux-Moines et Combleux en aval.

L'Oussance, d'une longueur totale de 19,9 Nibelle et se jette dans le Canal d'Orléans à Orléans, après avoir traversé 11 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Loury à 10 vol d'oiseau, est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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Toponymie

Donnery tire son nom de l'ancienne Dominiciacum ou Villa Dominicii. Le village s'est donc développé à partir du Domaine de Dominicius, un riche propriétaire terrien de l'époque gallo-romaine, le vocable en bas latin Dominiciacum étant formé du gentilice Dominicius, suivi du suffixe acus,,. La dénomination est attestée dans différents écrits très anciens : Dominiciacus au , Donisiacus et Donesiacus, 1208 et 1260, Donnesiacum en 1235,.

La forme actuelle « Donnery », anciennement Donnesi, est due au phénomène phonétique appelé rhotacisme, très commun en région Centre-Val de Loire, avec attraction tardive des finales en ery (régression du son S au son R). Ainsi Donnesy apparaît en juillet 1353 puis en janvier 1397. Les mentions suivantes sont ensuite rencontrées : Apud Donesyacum en j arpentum[vinearum] au , Donçay, près d’Orléans, le 17 avril 1400, Donnesy en , puis Donnery lès Jargeau en juillet 1415, Donnery en décembre 1499, Donnesy en 1646,Donnery en 1740 ; Donery au Carte de Cassini ou Donnery en 1801, dans l'arrêté du 5 vendémiaire portant réduction des justices de paix du département du Loiret.

Charles Péguy évoque la prononciation de Donnery en 1910 dans « Victor-Marie, Comte Hugo » : « Donnery qu’il faut prononcer Deaunnery avec un ô très long, un eau qui ne finit pas, qui devant le double n résonne comme un tonnerre grave et long. ».

  1. a et b Jacques Soyer, Les noms de lieux du Loiret, Paris, éditions Horvath, , 735 ISBN ), p. 85.
  2. Jean-Marie Cassagnes et Mariola Korsak, Chécy Le Loiret - origine des noms de villes et villages, Brillac (16), Nouvelles Eds Bordessoules, , 200 ISBN ), p. 84.
  3. Denis Jeanson, «  », sur le dictionnaire de toponymie de la région Centre (consulté le ).
  4. De Ministerio Arnulfi, Pouillé de la province de Sens, p. 323
  5. Cartulaire de Sainte-Croix d’Orléans,p. 231 et 411
  6. Cartulaire de Notre-Dame de Voisins, p.64
  7. Archives nationales - JJ 81, no 783, fol. 412
  8. Archives nationales -JJ 151, no 64, fol. 31 v°
  9. Cartulaire de Beaugency, p. 183
  10. Archives nationales -JJ 154, no  749, fol. 426 v°
  11. Archives nationales -JJ 162, no 89, fol. 76 v°
  12. Archives nationales -JJ 168, no 271, fol. 176
  13. Archives nationales -JJ 232, no 119, fol. 60 v°
  14. Archives départementales 45-A 1064
  15. Bibliothèque municipale d’Orléans, Ms 995, fol. 68
  16. «  », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  17. Francine Lenne, Le Chevêtre : Une lecture de Charles Péguy, Lille (59), Presses universitaires de Lille, , 201 ISBN , lire en ligne), p. 137.

Histoire

Époque gallo-romaine et franque

Dans le bourg ont été mis au jour en 1978, les restes d'une villa gallo-romaine confirmant l'origine du nom de la commune. Cette découverte confirme d'autres faites au  siècle (fragment de colonne de marbre blanc à l'occasion des fondations de la nouvelle sacristie). Les bases de murs de la villa gallo-romaine ont peut-être servi postérieurement en partie, à l'édification de l'église Saint-Étienne. Cette villa pouvait être étendue puisque des tuiles à rebord ont été trouvées dans la pente du Murger. Ce nom de lieu signifie d'ailleurs, des restes de ruines antiques. D'autres lieux de la commune ont sans doute une origine identique : Pucy (la Grand-Maison). Allonne (du latin Allonna) tire son nom d'une déesse fontainière plutôt que de celui des barbares alains. Le suffixe "onne" se retrouve dans le nom de nombreuses rivières. La période mérovingienne qui suit, est également riche en trouvailles. D'autres domaines (ou villas) se sont constitués. Le suffixe "ville" est caractéristique de cette période : "Bonville", "Ronville". Les mêmes fouilles autour de l'église ont permis de mettre au jour des sarcophages de pierre d'un ancien cimetière. Ils renfermaient des ossements humains, des armes, des bijoux et une plaque-boucle (déposés au musée historique et archéologique de l'Orléanais d'Orléans).

Époque médiévale

Ce cimetière mérovingien perdure à l'époque médiévale, au sud de l'église. Il est connu sous le nom de cimetière de Saint-Hilaire en raison de la présence d'une chapelle de ce nom proche de l'église. Des traces de cette chapelle sont encore visibles malgré les transformations entreprises au début du 1954, le propriétaire de cette maison avait trouvé un sarcophage identique à ceux découverts dans la rue de l'église en 1965 et 1978.

La population du village devait être importante puisqu'il existait un second cimetière au quartier de Montréal (hameau le plus important après le bourg). Il était désigné sous le nom de cimetière de Saint-Martin en raison de la présence d'une chapelle de ce nom. Son grand état de vétusté devenait dangereux pour les habitants de sorte qu'il a été décidé de la démolir en 1793. C'est le cimetière actuel de la commune.

Il existe d'autres traces de cette période. Ce sont les mottes féodales : buttes fortifiées entourées de fossés. Certaines sont encore visibles (les Barreaux, la Motte-Melleraye, la Motte Saint-Vrain et peut-être la Motte d'Estivée à la Darquerie). Sur les terres de la Touche se trouvait aussi la Motte-Collion dont il ne reste que le nom, les labours ont dû la faire disparaître.

De cette époque datent aussi les vieux chemins dont le chemin de Saint-Vrain. Un culte à cet évêque de Cavaillon était rendu à Jargeau. Ce chemin était un chemin de pèlerinage. On retrouve sa trace plus au nord : à Mardié (les Breteaux), à Boigny-sur-Bionne, à Loury. Dans ce lieu comme à Donnery, il sert à marquer la limite des communes, ce qui prouve son ancienneté. La motte féodale de ce nom se trouve à proximité de ce chemin dont la portion dans la traversée de bois a aujourd'hui disparu. Il existait à ses extrémités deux croix permettant de repérer son emplacement entre les bois de la Motte-Melleraye et ceux de la Gaillardière.

Deux constructions remontent au Moyen Âge. Ce sont l'église et le château d'Allonne. L'église placée sous le vocable de Saint-Étienne et de Saint-Sébastien, date du XIIIe siècle pour sa partie la plus ancienne (le chœur). La nef principale a été détruite probablement en raison d'un incendie durant les guerres de la Ligue. Le feu détruisit le presbytère par la même occasion. Cela eut pour conséquence grave la mise en danger de la nef latérale datant du XVe siècle : un arc n'avait plus appui sur la nef principale ce qui occasionna la pose d'un contrefort le long d'un pilier pour éviter l'affaissement de la voûte de la nef latérale. La tour-clocher haute de 30 mètres est à base carrée avec toit en bâtière.

Le château d'Allonne date du 1710 par la famille de Féal ou de Foyal, le château fut ensuite délaissé par les propriétaires qui habitaient le château de la Touche. Il ne subsista que la ferme qui fut entretenue, le reste tomba en ruines. Les tours de derrière furent démolies ainsi que la chapelle Saint-Lubin du château.

Montréal était le hameau le plus important de Donnery. Ce nom de lieu (du latin Montem regalem) date du Moyen Âge, signifiant "hauteur appartenant au roi". Mais son origine est beaucoup plus ancienne puisque dans le cimetière, il a été découvert des sarcophages identiques à ceux trouvés dans le bourg. Montréal (Moréal ou Mozial dans le parler local) n'était qu'une modeste seigneurie ayant appartenu aux de Loynes d'Orléans. Elle a été acquise en 1666 par le seigneur d'Allonne. Il existait une maison seigneuriale qui se distinguait des maisons paysannes voisines par la présence d'un étage, et d'une belle cave voûtée qui est uniquement ce qui reste aujourd'hui de cette maison. Au .

Révolution française et Empire

Nouvelle organisation territoriale

Le décret de l' décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts. La municipalité de Donnery est rattachée au canton de Saint Denis de l'Hôtel et au district d'Orléans. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée ». Ainsi la municipalité de Donnery devient formellement « commune de Donnery » en 1793.

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31,. Donnery est alors rattachée au canton Chécy et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (

Époque contemporaine

  1. Archives d'Allonne.
  2. Motte 2003, p. 24.
  3. Christian Poitou 1982, p. 32.
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  11. Louis Rondonneau, Collection générale des lois : décrets, arrêtés, sénatus-consultes, avis du conseil d'État et réglemens d'administration publiés depuis 1789 jusqu'au lire en ligne), 2e, p. 485-486.
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Héraldique

Blason
D'argent aux deux chevrons d'azur.
Détails
Ce blason est aussi celui des familles Cazenave, Hyas, Kerrom, Lambin, de Lindenpalm, Raimbert et Rennenberg, toutes n'ayant aucun rapport avec la commune de Donnery. Ce blason n'a pas plus de rapport avec celui de la famille de Foyal d'Allonne qui blasonnait avec quatre chevrons d'argent sur fond de gueules (rouge).
  1. Théodore de Renesse, Dictionnaire des figures héraldiques, lire en ligne), p. 458-459.

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Donnery dans la littérature

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