Argenton-sur-Creuse

Localisation

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Argenton-sur-Creuse : descriptif

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Argenton-sur-Creuse

Argenton-sur-Creuse est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Localisation

Argenton-sur-Creuse est située dans le sud du département de l'Indre.

Les communes limitrophes sont : Saint-Marcel (2 Le Pêchereau (3 Thenay (8 Ceaulmont (8 Celon (8 Vigoux (9 km).

Les services préfectoraux sont situés à Châteauroux (28 Le Blanc (35 La Châtre (36 Issoudun (54 km).

Localisation de la commune d'Argenton-sur-Creuse

Lieux-dits, hameaux et écarts

Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : les Prunes, les Doucets, Bournoiseau, le Plessis, l'Étang Marie, la Tuilerie des Prunes, le Breuil, le Terrier Joli et les Chaillots.

Géologie et relief

Hydrographie

Le territoire communal est arrosé par la rivière Creuse.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Éguzon », sur la commune d'Éguzon-Chantôme à 17 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud.

Milieux naturels et biodiversité

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Toponymie

Le nom vient d'Argantomagos (Argentomagus), oppidum gaulois, puis importante agglomération secondaire gallo-romaine, située sur la commune voisine de Saint-Marcel. Argentomagus se compose du gaulois argantos, « argent » (cf. vieil irlandais argat) et magos « lieu de marché » ou « plaine ».

Au XVIIIe siècle, la ville a été appelée communément Argenton-en-Berry.

Argenton est devenu Argenton-sur-Creuse en 1958.

Ses habitants sont appelés les Argentonnais.

Elle est surnommée la « Venise du Berry ».

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Histoire

Préhistoire

Parmi les fossiles trouvés dans les marnières d'Argenton, étudiés par Georges Cuvier, se trouve un Crocodylomorphe terrestre du début de l'ère tertiaire, le Boverisuchus. L'animal adulte mesurait environ 3 mètres de long et s'est éteint à la fin de l'éocène, lors du refroidissement de la Grande Coupure.

En 1899, dans le quartier de la Croix de Laumay, à la limite entre Argenton et Le Pêchereau, une sépulture datée du Néolithique fut trouvée.

Durant cette période de la fin du Hallstatienne est découverte et sauvegardée lors des travaux en lien avec la ligne de chemin de fer d'Argenton-sur-Creuse à La Chaussée.

Eugène Hubert, dans son ouvrage sur le canton d'Argenton, édité en 1905, cite la présence de 3 mégalithes en centre ville d'Argenton, à l'emplacement de l'hôpital (ancienne école maternelle Rollinat). Ces mégalithes auraient été détruit vers 1840.

Antiquité

Argenton-sur-Creuse a succédé à la cité gallo-romaine d'Argentomagus à Saint-Marcel.

Moyen Âge

Durant le Moyen Âge, elle devient une place fortifiée sur la colline dominant la vallée. En 761, Pépin le Bref prend la ville fortifiée d’Argenton et son château au duc Waïfre.

Un atelier monétaire frappait une monnaie locale au .

Pour fêter les fiançailles de sa fille Mathilde au Duc de Saxe, en 1168 Henri II Plantagenêt tint une cour dans l'hôtel qu'il avait récemment fait construire.

Il reste aujourd’hui quelques vestiges de la Tour du Midi et de la Tour d’Héracle. Le château est pris par Philippe Auguste en 1188, par Henri IV en 1589 et il est enfin démantelé sous Louis XIII en 1632, par ordre de Richelieu.

À partir du Creuse.

La châtellenie d'Argenton appartenait très anciennement aux Maisons de Limoges-de Brosse, puis de Déols (sires de Châteauroux/Château-Raoul et princes de Déols, fondus vers 1200 dans les Chauvigny par le mariage de Denise avec  ; aussi vicomtes de Brosse par le mariage vers 1314 d'André II avec l'héritière Jeanne de Brosse ; la châtellenie d'Argenton resta vassale de la terre de Châteauroux), d'où elle est passée successivement dans celles de Bourbon-Montpensier (Louise de Bourbon-Montpensier, fille du comte Gilbert de Montpensier, ayant épousé en premières noces André III ou IV de Chauvigny : veuve sans postérité, elle en garda Argenton qu'elle transmit à la descendance de son deuxième mariage), de Bourbon-Vendôme-La-Roche-sur-Yon (Louise ayant épousé en secondes noces Louis de Bourbon-Vendôme, prince de La Roche-sur-Yon : d'où la suite des ducs de Montpensier) et de Bourbon-(Vendôme)-Orléans (la dernière des Montpensier, Marie, épousa Gaston duc d'Orléans frère de Louis XIII ; leur fille unique, la Grande Mademoiselle, légua une bonne partie de ses biens, dont Argenton, à son cousin germain le duc d'Orléans, frère de Louis XIV et père du Régent). Le duc Philippe II d'Orléans, futur Régent de France, en fit don à Marie-Louise Lebel (Le Bel) de la Boissière-Séry, sa maîtresse, qui lui donna trois enfants (un seul vécut ?, Jean-Philippe, né en 1702, légitimé en 1706), et en faveur de laquelle la seigneurie d'Argenton fut érigée en comté vers 1706. Elle le vendit en 1730, au duc d'Orléans, fils du Régent. En 1770, le duc d'Orléans Louis-Philippe, fils du duc Louis, échangea le comté d'Argenton avec Louis XV contre la forêt de Bondy. En 1776, Louis XVI apanagea son dernier frère le comte d'Artois, aussi duc de Châteauroux, du comté d'Argenton.

Temps modernes

Au franciscains (les cordeliers) au .

Dès la fin du Joseph Dupertuis, rue Dupertuis, du Le Nôtre.

Marguerite d’Angoulême, sœur de , femme de lettres et duchesse de Berry, favorisa le renouvellement des idées. Elle fit venir à l'Université de Bourges - ou accueillit sous sa protection - des enseignants favorables à une réforme de l'Église. Ils promurent la redécouverte et réception du témoignage des apôtres de Jésus-Christ tel qu'il est transmis par les saintes Écritures.

En 1589, Argenton était une place protestante. À la suite de l'édit de Nantes, Argenton est répertorié comme la place de sûreté protestante de la généralité de Bourges (autrement dit du Berry). La défense devait être assurée par une garnison de 25 hommes financée par le roi. Elle a probablement varié en fait de 10 à 50 hommes et fut financée en partie localement. En 1599 le colloque réformé du Berry Bourbonnais a lieu à Argenton, et en 1617 un synode réformé du Berry-Orléanais (comprenant Blois, Nevers, Moulins, Aubusson). D’après les minutes de Me Bidault, notaire attitré de la plupart des familles protestantes locales, et des relations d’affaires et liens de parenté qu’elles stipulent : les Protestants étaient plus souvent que les autres des notables qui étaient par ailleurs bien intégrés au milieu catholique majoritaire.

L'exercice public du culte avait lieu dans la forteresse ou à la chapelle St Benoît. Puisque les cimetières existants étaient réservés aux catholiques, en 1604 le gouverneur réformé d’Argenton fait financer par la ville la création d’un cimetière dont une partie est réservée aux Protestants. Ce cimetière sera agrandi dix ans plus tard.

Pendant la guerre de Trente ans, la place de sûreté est démantelée en 1620. le château de la ville est cédé à Louis XIII en 1624. L'exercice public du culte réformé y est supprimé. Le temple sera ultérieurement détruit en 1686. Pour leur culte les Protestants se réfugient au château de Chabenet dans le cadre de l'exercice particulier du culte de la famille de Pierrebuffière. En 1632 Louis XIII y est hébergé par le baron de Prunget et seigneur de Chabenet, Charles de Pierre-Buffière. La forteresse réformée d’Argenton, elle, est détruite. Trois ans plus tard les fortifications du château sont réduites sur ordre de Richelieu. En 1636 il est demandé au nouveau pasteur, Elie Péju, de ne pas habiter à Argenton.

En 1660 il n’existe plus ni paysan-journalier, ni manœuvre, parmi les Protestants de la région d’Argenton. Ils sont artisans, commerçants, membres de profession libérale, représentants de l’État. En 1663 les pouvoirs publics font fermer le cimetière protestant d’Argenton officiellement pour trouble à l’ordre public. Deux ans plus tard il l'est définitivement. À la suite de la révocation de l'édit de Nantes la partie protestante du cimetière est désaffectée. En 1673 une plainte contre le curé d'Argenton figure parmi les plaintes protestantes destinées à informer le roi sur les persécutions subies (au-delà de la pression exercée par les mesures vexatoires officielles). L'argumentation catholique s'est par ailleurs développée : en 1680 fut publiée une Lettre à Messieurs de la religion prétendue réformée du prêche de Chabenet les Argenton écrite par un prêtre missionnaire, Charles-Bénigne Hervé.

Une liste, datant des mois qui précèdent la révocation de l’édit de Nantes en 1684, compte pourtant encore 153 protestants (marchands, avocats, procureur, maître de poste, médecin, armurier, cabaretier…). La veille de la révocation de l’édit de Nantes six pour cent de la population d’Argenton est ainsi encore protestante. Depuis 1544 la lignée familiale propriétaire du château de Chabenet avait pris le parti de la Réforme. En 1685, année de l’édit de Fontainebleau, l’héritier de la famille propriétaire du château de Chabenet, Charles-Benjamin de Pierre-Buffière, fils de Charles-Abel et de Catherine Couraud, devient officiellement catholique, à l’âge d'environ 11 ans. Il se mariera dix ans plus tard avec Anne-Marthe de Renard, d’origine protestante. L’édit de Fontainebleau prévoyant un minimum de liberté de conscience, Catherine de Couraud, dame en titre du château de Chabenet par son mariage avec le fils de Charles et le père de Charles-Benjamin, Charles-Abel de Pierre-Buffière, n’abjurera toutefois que peu avant sa mort à l’âge de 94 ans en 1735. Elle put ainsi avoir des obsèques légales. Ce château était-il jusque-là un lieu de réunion clandestine pour des protestants ?

Fin 1685 beaucoup de réformés avaient officiellement abjuré la « religion prétendue réformée » : 64 personnes à Argenton. La menace des dragonnades qui sévissaient dans la région n'est sans doute pas pour rien dans ce phénomène. Combien sont cependant restés réformés de conviction. Pendant le quart de siècle qui a suivi la révocation de l’édit de Nantes, dans deux tiers des cas les personnes issues de familles protestantes se mariaient entre elles,. La tolérance de la population catholique locale permit une transmission de convictions protestantes au sein de certaines familles. D’autres protestants préféreront persévérer officiellement quitte à être privés de sépulture,, et leurs héritiers de leur héritage.

De manière échelonnée sur plus d’un demi-siècle -certains ayant espéré un retour de la tolérance parmi la population argentonnaise déclarée auparavant comme réformée au moins 12 % va s’exiler dans divers pays (Angleterre, Hollande, Suisse, Allemagne protestante, Prusse). Des registres de ces pays font mention entre autres professions de médecins ou chirurgiens originaires d’Argenton.

La légitimité de certaines dénominations protestantes a été reconnue dans le cadre du concordat napoléonien. Une enquête menée sous l'Empire établit que cela ne concernait personne dans l'Indre. Aussi, le recensement effectué par le Consistoire de Bourges en 1859 ne mentionne personne du côté d'Argenton. Début XXe siècle, la légalité et la liberté ont été étendues à toutes les dénominations protestantes, soit en fait aucune à Argenton.

Révolution française et Empire

Argenton fut chef-lieu du district d'Argenton de 1790 à 1795, le premier président du district ayant été Denis Robin de Scévole.

Époque contemporaine

Après l'entrée en guerre en août 1914, la ville accueille un camp d'internement temporaire, parmi de nombreux autres, destiné aux sujets civils de nationalité allemande et austro-hongroise restés en France.

Le , la  division SS Das Reich effectue une « opération de nettoyage » sur Argenton. Soixante-sept civils, résistants et soldats sont massacrés,.

Le , un train Corail reliant Paris-Austerlitz à Port-Bou déraille en gare d'Argenton-sur-Creuse, du fait d'une vitesse excessive. La vitesse avait été limitée à 40 Brive-la-Gaillarde et à destination de Paris, dans l’autre sens ; la locomotive de ce dernier s'est encastrée dans les deux voitures engageant le gabarit. L'accident fit 43 morts. La cause est une superposition de signaux, ayant rendu très difficile la compréhension de la signalisation applicable par le conducteur.

La commune fut aussi rattachée du au à la communauté de communes du pays d'Argenton-sur-Creuse.

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  4. Gérard Lomenec'h, Aliénor d'Aquitaine et les troubadours, Sud Ouest, , P51
  5. Joseph de Verneilh-Puiraseau, Histoire politique et statistique de l'Aquitaine : ou des pays compris entre la Loire et les Pyrénées, l'Océan et les Cévennes, lire en ligne), p. 160.
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  7. Louis Raynal, Histoire du Berry, ISBN ), p. 301-309 (Livre huitième Chapitre troisième).
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  10. a et b Lévêque 1999, p. 11.
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  12. a b et c Guillaume 2018, p. 33.
  13. Marc Lagonotte, « Les cimetières d'Argenton : Historique et description du cimetière Saint-Paul », Argenton et son histoire, Cercle d'Histoire d'Argenton, no 33,‎ , p. 9.
  14. Yves Gueneau, Protestants du Centre 1598-1685, Tours, Thèse de doctorat 3e cycle, , p. 63-64.
  15. Marc Lagonotte, « Les cimetières d'Argenton : Historique et description du cimetière Saint-Paul », Argenton et son histoire, no 33,‎ , p. 9.
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  20. Lévêque 1999, p. 47-48.
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  23. Dr Desgardes, « Quelques abjurations protestantes à Argenton à la fin du XVIIe siècle d'après les registres paroissiaux », Revue du Berry,‎ , p. 16.
  24. Philippe Martin, Didier Boisson : Les protestants de l'ancien colloque du Berry de la révocation de l'Édit de Nantes à la fin de l'Ancien régime (1679-1789) ou l'inégale résistance des minorités religieuses, Paris, coll. « Revue d’histoire moderne & contemporaine », , p. 187-188.
  25. Jean-Claude Farcy, Les camps de concentration de la Première Guerre mondiale, Paris, Economica, 1995.
  26. André Cotillon, Argenton, 9 juin 1944 : une tragique page d'histoire, Argenton-sur-Creuse, Cercle d'histoire d'Argenton, , 72 ISBN , présentation en ligne).
  27. Brunaud 2008.


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Argenton-sur-Creuse dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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