Chantecoq

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Chantecoq : descriptif

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Chantecoq

Chantecoq est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. La prononciation gâtinaise de Chantecoq escamote le « q » final : Chanteco.

Géographie

Situation

Chantecoq est le deuxième des cinq villages rencontrés sur la D 32 de Courtenay (8,5 km à l'est) à Ferrières-en-Gâtinais (14 km à l'ouest), après Saint-Hilaire-les-Andrésis et avant Courtemaux, La Selle-sur-le-Bied et Griselles. Montargis est à 23 km au sud-ouest et Sens à 36 km au nord-est, toutes deux sur la N60. Paris est à 130 km au nord-ouest par la A6 via l'échangeur de Courtenay.

Carte de la commune de Chantecoq et des communes limitrophes
Rose des vents Ervauville Rose des vents
Courtemaux N Saint-Hilaire-les-Andrésis
O    Chantecoq    E
S
La Selle-en-Hermoy Chuelles

Paysages

La D 32 suit le cours de la Cléry depuis Courtenay jusqu'à Ferrières-en-Gâtinais. Le vieux bourg est bâti en longueur sur cette route, en rive droite et assez proche du lit majeur de la rivière ; les constructions plus récentes tendent à grimper le long du coteau nord, et le fond de vallée à hauteur de la rivière, plutôt large (300 m à Chantecoq), reste libre d'habitations, préservant ainsi ces dernières des inondations saisonnières.

Géologie et relief

Géologie

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. Les plus anciennes sont de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. Les plus récentes sont des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°330 - Chéroy » et « n°366 - Courtenay » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret, et leurs notices associées,.

Carte géologique de la commune
Ère Période Époque Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Pléistocène
qCS  : colluvions à silex de versant, Quaternaires
qOE  : Limons et Loess, Quaternaire
Néogène Pliocène  non présent
Miocène  non présent
Paléogène Oligocène  non présent
Éocène
e4PN  : poudingue de Nemours, Paléocène-Éocène inférieur
Paléocène
e1-4Rc  : complexe argilo-sableux à silex = argiles à silex, Paléocène-Éocène inférieur
Mésozoïque Crétacé
c4Cr  : craie blanche à silex, Santonien
Jurassique  non présent
 non présent
Relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 15,93 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,87 . L'altitude du territoire varie entre 115 .

Hydrographie

La Cléry, affluent du Loing, traverse le territoire de la commune d'est en ouest, de même que les quatre voies routières principales.

Outre que la Cléry traverse la commune d'est en ouest comme déjà mentionné, elle y a marqué le paysage en creusant une vallée d'une profondeur moyenne d'une trentaine de mètres.

Son affluent en rive gauche le ru de la Vallée Saint-Jacques, qui vient de Chuelles au sud et se jette dans la Cléry sur Chantecoq, coupe en deux le plateau au sud de la commune avec sa vallée relativement profonde - près des Philippots l'altitude varie de 55 mètres en 90 mètres linéaires.

La commune est également bien fournie en plans d'eau :

Le plus grand étang, de 6,5 hectares environ, est dans l'ouest de la commune près de l'Ancien Moulin, dans le lit majeur de la Cléry et en rive gauche (au sud) de celle-ci. Il est au moins partiellement artificiel avec une levée sur tout son quart nord-ouest.
De l'autre côté de la commune en aval et toujours en rive gauche et dans le lit majeur de la Cléry, se succèdent neuf petits étangs allant d'environ 5 ares à plus ou moins 70 ares (plus deux autres de la même série mais sur Courtemaux, la commune voisine) ; ils suivent le cours d'un petit ru qui prend naissance quelque 70 m en amont du premier de ces étangs, coule parallèle à la Cléry qu'il rejoint peu après avoir passé le dernier des étangs de la série.
Hors de la vallée de la Cléry, à 130 mètres au sud des Marteaux se trouve un étang artificiel de plus de 2,5 hectares parallèle à la route des Marteaux.
Enfin, pratiquement chaque ferme a sa mare, plus ou moins grande.

Sauf rares exceptions, les boisements sont limités aux versants de vallées où les pentes sont les plus fortes, et au fond de vallée inondable de la Cléry. Dans la vallée du ru de la Vallée Saint-Jacques, les bois sont sur le versant Est, plus escarpé. Dans celle de la Cléry, tout le cours de la rivière est bordé d'arbres, taillis et bois (notamment autour des neuf petits étangs dans l'ouest de la commune) et entrecoupés de prairies (pas de champs).

Lieux-dits et écarts

Depuis le bourg, une seule route dessert le nord de la commune ; c'est une petite départementale, qui a ici été appelée "route nord du bourg". Dans le bourg elle est appelée "rue des Abriarres". Toujours dans le bourg, la D 32 devient successivement la rue Blanche-de-Castille à l'ouest de la D 816 (route de Chuelles) et la rue de l'Alleaume à l'est de cette voie.

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

Le lotissement des Hauts de Chantecoq, d'une vingtaine d'habitations, a presque deux fois plus de maisons sur la commune de Courtemaux que sur celle de Chantecoq. Celui de la Croix Ferra réunit une douzaine de maisons.

A

  • "L'Ancien Moulin"*, N60 Montargis - Sens (par la Valetterie)

B

  • Bel-Air, Rue du Moulin
  • Belle-Cour*, Rte de Chuelles (D 816)
  • Le Boutoir*, N60 Montargis - Sens (D 2060)
  • Les Boyers*, Route nord du bourg
  • Les Brouets, Rte de Chuelles (D 816)

C

  • La Châsse, Rue Blanche de Castille (D32 vers
  • Coinche, Route nord du bourg
  • La Cognarderie, Rte de Chuelles (D 816)
  • Les Coudrois, Route des Marteaux
  • Les Courillons, Route nord du bourg
  • La Croix Ferra* (lot.), Rue de la Croix Ferra

F

  • Le Fréty*, N 60 Montargis - Sens (D 2060)

G

  • Les Gautrois, N 60 Montargis - Sens (D 2060)
  • Les Gilets*, Rte de Chuelles (D 816)

H

  • Les Haricots, Rte de Chuelles (D 816)
  • Les Hatteaux, Rue du Moulin au Sud de la N60
  • Les Hauts de Chantecoq (en partie) (lot.), route d'Ervauville
  • Heurtebise, Rue de l'Abbé Berton
  • La Houblonnerie*, N60 Montargis - Sens (D 2060)

M

  • Le Marteau*, N60 Montargis - Sens (D 2060)
  • Les Marteaux, Route des Marteaux (depuis les Nourris)
  • Les Meuniers*, Rte de Chuelles (D 816)
  • Les Migeons, Route nord du bourg

N

  • Les Nourris, Rte de Chuelles (D 816)

P

  • Les Philippots, Rue du Moulin

R

  • La Ragerie, N 60 Montargis - Sens (D 2060)
  • Les Reverdis, N 60 Montargis - Sens (D 2060)
  • Les Roches*, N 60 Montargis - Sens (D 2060)

S

  • Les Singeons, Rue du Moulin au sud de la N 60

T

  • La Tuilerie, N 60 Montargis - Sens (D 2060)

V

  • La Valetterie*, N 60 Montargis - Sens (D 2060)
  • La Violette, Rte de Chuelles (D 816)

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigny/clairis », sur la commune de Savigny-sur-Clairis à 11 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

ZNIEFF

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Chantecoq ne comprend pas de ZNIEFF.

Natura 2000
Vespertilion à oreilles échancrées.

Une marnière près du lieu-dit Bel-Air, au pied du coteau du ru Saint-Jacques (affluent de la Cléry) et proche du ru, sert de gîte d’hibernation pour des chauve-souris. Elle a été regroupée avec sept autres marnières de l'est du Loiret dans le même cas, cet ensemble de cinq sites ayant en 2013 été classé en Zone Spéciale de Conservation et le tout intégré au réseau Natura 2000.

La marnière de Chantecoq, de 32 m de profondeur pour 54 m de large, abritait en 2005 des vespertilions à oreilles échancrées (pas plus de 14 spécimens - en 1999 -, effectifs variables) ; des grands rhinolophes (un à deux individus, présente constante) ; et des grands murins. Un vespertilion de Bechstein y a été vu en 2002, absent depuis (l'espèce préfère hiberner dans des troncs d'arbres creux),.

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  2. « Carte géologique de Chantecoq » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).
  3. a et b «  », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
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  7. Agence nationale de la cohésion des territoires, «  », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  8. Agence nationale de la cohésion des territoires, «  », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
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  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  17. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. Huit marnières souterraines à Chantecoq, La Chapelle-sur-Aveyron, Château-Renard, Dordives, Douchy et Triguères, abritant des chauve-souris, sont ensemble désignées comme « Grottes d'intérêt régional de l'est du Loiret » sous le même code (Code Natura 2000 : 8310).
  19. . Document d'objectifs du site Natura 2000. Octobre 2005. p. 19-20 : relevés de la grotte de Masson ; p. 38 : tableau de répartition des espèces de chauve-souris trouvées dans les sites respectifs.
  20. Sites à chauves-souris de l'est du Loiret, fiche INPN.


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Histoire

Préhistoire

Le territoire de Chantecoq était occupé à l'époque préhistorique comme en témoignent le polissoir et le menhir de Coinche.

Moyen Âge

Chantecoq fait partie de la seigneurie de Courtenay, qui est bordée au nord par la voie romaine de Sens à Orléans passant par Château-Landon ; au nord-ouest par les vicomtes du Gâtinais (Moret, Lorrez-le-Bocage) ; au nord-est par les vicomtes de Sens basés à Vallery ; à l'est par le cours de l'Yonne ; au sud par la seigneurie de Toucy et la famille de Donzy. Il fait donc partie du diocèse de Sens et du comté de Sens.

À la fin du Pierre Ier de Courtenay). Ce frère du roi Louis VII se trouve opportunément un "chasement" par ce mariage. Il était le seul de sa famille à ne pas avoir reçu un tire comtal. À la génération suivante, un riche mariage négocié par Philippe Auguste fait du fils de ce couple, Pierre II de Courtenay, l'époux en 1184 de de Nevers comtesse héritière de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre. Un destin impérial s'offre à Pierre II, bientôt terni par la guerre qu'il perd face à son vassal Hervé de Donzy, qui exige de devenir son gendre.

De domaine privé à domaine royal

Philippe de Valois, Blanche de Navarre et leur fille Jeanne de France.

Charles de Valois et Catherine de Courtenay (Catherine de France) acquièrent les terres de Courtenay, Chantecoq et Piffonds en 1303. Après la mort de Catherine en 1307, leur fille Catherine de Valois-Courtenay devait en hériter. Mais lorsque son fils aîné Philippe de Valois épouse Jeanne de Bourgogne en 1313, Charles de Valois fait passer ces terres à Jeanne en les donnant tout d'abord à Philippe, qui à son tour assigne ces trois terres à sa femme — notant toutefois qu'elles sont sujettes à un droit de réversion, selon lequel il est dit que si le couple meurt sans enfant les terres reviendront aux héritiers de Philippe et non à ceux de Jeanne. Dans ce même contrat de mariage il est également dit que le prince de Tarente, d'Anjou époux de Catherine de Valois-Courtenay, pourrait dans dix ans retirer cet héritage donné à Jeanne moyennant le paiement de 15 000 livres. Et parce que Catherine de Valois-Courtenay aurait dû hériter de ces terres, en 1318 Charles de Valois fait ratifier à cette dernière une charte de la même année signée de Philippe le Bel attestant ce partage.

Philippe de Valois.

Au début du Jeanne de Bourgogne ne possède que l'usufruit, la nue-propriété restant à son époux Philippe de Valois. Mais Philippe de Valois accède au trône en 1328, et les terres de Courtenay, Chantecoq et Piffonds passent alors dans le domaine royal.

Ces trois terres passent dans le domaine public des rois de Navarre au début du 1404 entre Charles VI de France et Charles III de Navarre : ce traité prévoyait de donner à Charles III de Navarre une rente de 12 000 livres ; or les propriétés cédées par le traité de 1404 (dont la ville de Nemours, érigée en duché pour l'occasion) ne suffisaient pas à couvrir cette somme. En 1408 des lettres patentes sont donc émises par le Conseil du roi, qui ajoutent Courtenay, Chantecoq et Piffonds aux propriétés attribuées à Charles III. Ces terres sont alors unies au duché de Nemours, cédé lui aussi par le même traité de 1404 à Charles III. Le tout est toujours grevé d'un droit de réversion : si le tenant des terres meurt sans enfant, les terres reviennent à la couronne. Leurs cessions futures sont donc sous forme d'apanage.

Une possession royale contestée

Les enfants de Philippe de Valois devant un douaire à leur belle-mère Blanche de Navarre, ils lui donnent la jouissance de ces trois terres. Blanche est la première à tenter d'annuler le droit de réversion. Les terres sont ensuite occupées par des gendarmes sous la conduite d'un certain Jean d'Andrezel. Puis elles échoient en viager à Charles, duc de Normandie, fils aîné de Jean II de France et futur Charles V de France, pour être ensuite délaissées au profit de Jean de Mareuil en récompense de services. En 1395 elles sont attribuées à Isabeau de Bavière.

Ces terres étant passées au domaine royal de Navarre en 1408, Charles III en donne la pleine propriété en 1410 à son neveu Jean, duc de Bretagne, fils de Jeanne de Navarre. Les terres de Courtenay, Chantecoq et Piffonds sont alors dissociées du duché de Nemours qui sera pour sa part un apanage longtemps controversé. Charles V de France reçoit l'hommage pour les terres de Courtenay en 1414.

En 1420, Jean les donne à son frère Richard de Bretagne aussi appelé Richard d'Étampes, comte d'Étampes et de Vertus. Lorsque Catherine de Bretagne, fille de Richard d'Étampes et de Marguerite d'Orléans comtesse de Vertus, épouse en 1438 Guillaume VII de Chalon prince d'Orange, elle reçoit Courtenay en dot. Puis c'est leur fils Jean de Chalon, prince d'Orange, qui reçoit ces terres. Jean IV de Chalon les vend à Jean de Cottier, vice-président de la chambre des Comptes, qui les revend en 1485 à Antoine de Chabannes, comte de Dammartin. Son fils Jean de Chabannes en fait l'aveu au roi en l'an 1500 - aveu accepté comme venant d'un légitime propriétaire. Avoye de Chabannes, fille héritière de Jean de Chabannes, en fait don à sa nièce Françoise d'Anjou-Mézières (fille de sa sœur Antoinette de Chabannes, dame de St-Fargeau et de René d'Anjou-Mézières) quand cette dernière épouse Philippe III de Boulainvilliers en 1516, avec le comté de Dammartin, , Champignelles, Piffonds, St-Maurice, et la moitié de Roussillon.

Anne de Boulainvilliers, comte de Courtenay en 1563 (avec les biens familiaux poyaudins), fils cadet de Philippe et Françoise d'Anjou, va suivre le parti protestant, alors très à la mode dans l'aristocratie jusqu'en 1560. Dans le voisinage, Gaspard de Coligny tient Châtillon et Château-Renard. La belle-sœur de a fait de Montargis un refuge pour les plus marqués, chassés de la Cour. À Piffonds, Anne de Terrières, seigneur du lieu et avocat à Paris, connu pour ses provocations politiques (1555), accueille des proscrits. Quand la guerre civile est lancée à l'initiative des Huguenots lassés de leurs échecs successifs lors de coups de force (tentatives de rapt de la famille royale à Amboise en 1560 puis à Meaux en 1567, prise d'Orléans en 1562), Anne de Boulainvilliers se signale par ses cruautés envers les civils. Capturé, il sera exécuté par décapitation à Paris sans clémence royale.

En 1563, Charles IX érige Courtenay en comté, comme domaine privé. Les terres passent ensuite à la maison de Rambures. Charles de Rambures (1572-1633 ; petit-fils de Françoise d'Anjou-Mézières ci-dessus et mari de sa cousine Renée de Boulainvilliers-Courtenay) en porte l'hommage au roi en 1619.

En 1611 Jacques Delaguesse, Procureur Général du roi, obtient un arrêt selon lequel les terres de Courtenay, Chantecoq et Piffonds font partie des domaines royaux — ceci basé sur l'amalgame qu'il veut instituer entre ces terres et celles du duché de Nemours, ce dernier très controversé ; mais l'arrêt est révoqué en cour d'instance.

  1. Étienne Meunier. L'origine du comté de Joigny. L'Écho de Joigny, 58, 2001. Voir en ligne.
  2. ce terme juridique, tiré du verbe "chaser", signifie qu'il lui est accordé un fief pour s'établir.
  3. a b et c - 1718 - 1722. Michel Du Chemin, avocat au Parlement. 1754. pages 462 à 469.
  4. Étienne Meunier. La refondation de la coutume de Sens en 1555 : les réformateurs sénonais transforment la kermesse judiciaire du bailliage en tribune et se comptent : prélude à la guerre civile de 1562-1595. BSAS, 7, 2011. Voir en ligne.

Héraldique

Blason
D'or au coq de gueules accompagné de quatre tourteaux du même.
Détails
Blason adopté le 24 septembre 2004.
  1. http://www.francegenweb.org/heraldique//base/details.php?image_id=9703 http://www.archives-loiret.fr/chantecoq-archives-blasons--63793.htm?RH=1355220216723

Culture

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Chantecoq dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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