Sepmes

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Sepmes : descriptif

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Sepmes

Sepmes (prononcer /sɛm/ ) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Elle fait partie de la Communauté de communes Loches Sud Touraine créée le 1er janvier 2017.

Géographie

Localisation

Localisation de la commune de Sepmes
Sepmes fait partie de la communauté de communes Loches Sud Touraine.

À vol d'oiseau, le village de Sepmes se situe à 36,1 Tours, à 25,3 Loches, à 29,4 Châtellerault, à 34,1 Chinon, à 10,6 Descartes, le chef-lieu de canton et à 6,4 Sainte-Maure-de-Touraine, la ville la plus proche. Les deux villages les plus proches sont Civray-sur-Esves et Draché (3,8 km).

Communes limitrophes

Sepmes est limitrophe des communes suivantes

Communes limitrophes de Sepmes
Sainte-Maure-de-Touraine
Draché Sepmes Bossée,
Bournan
Marcé-sur-Esves,
Civray-sur-Esves

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 2 859 hectares ; son altitude varie entre 60 et 119 mètres.

Hydrographie

Réseau hydrographique de Sepmes.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 20,67 Esves (0,658 Manse (5,31 Ligoire (0,141 Riolle (0,621 Réveillon (4,99 ,. À Sepmes le Réveillon est appelé la Louine.

L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 Betz-le-Château et se jette dans la Creuse à Descartes, à 44 mètres d'altitude, après avoir traversé 12 communes. Sur le plan piscicole, l'Esves est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).

La Manse, d'une longueur totale de 30,5 Bossée et se jette dans la Vienne à L'Île-Bouchard, à 32 m d'altitude, après avoir traversé 11 communes. Sur le plan piscicole, la Manse est également classée en deuxième catégorie piscicole.

La Ligoire, d'une longueur totale de 20,9 Varennes et se jette dans l'Esves à Sepmes, après avoir traversé 8 communes. Sur le plan piscicole, la Ligoire est également classée en deuxième catégorie piscicole.

La Riolle, d'une longueur totale de 11,4 La Chapelle-Blanche-Saint-Martin et se jette dans la Ligoire au point limite Bournan-Sepmes-Civray, après avoir traversé 3 communes. Sur le plan piscicole, la Riolle est également classée en deuxième catégorie piscicole.

Le Réveillon (la Louine à Sepmes), d'une longueur totale de 15,2 Vienne à Nouâtre, après avoir traversé 5 communes. Sur le plan piscicole, le Réveillon est également classé en deuxième catégorie piscicole.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Épain à 13 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Biodiversité

La jonquille véritable (Narcissus jonquilla)

La jonquille est la fleur emblématique de Sepmes. Très recherchée, elle est l'objet d'un arrêté municipal de protection.

Voies de communication et transports

Le territoire de la commune est traversé par la RD59 (route Sainte-Maure-de-Touraine - Ligueil) ; le nord de la commune est également desservi par la RD760, qui relie Sainte-Maure-de-Touraine à Loches. Enfin, la nouvelle LGV SEA (Sud Europe Atlantique), en service depuis le , passe par le nord-ouest de la commune, la gare SNCF la plus proche étant celle de Sainte-Maure-de-Touraine-Noyant à 8,5 km sur la ligne classique Poitiers-Tours.

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Toponymie

Il existerait plusieurs possibilités quant à l'origine latine du mot Sepmes :

  • soit de septima ecclesia : l'église de Sepmes serait la septième église construite en Touraine par saint Gatien, dit aussi Gatien de Tours, mort en 300, l'un des sept évêques envoyés par le Pape Fabien pour évangéliser la Gaule vers 250.
  • soit de septimana villa ou Septimi villa, le domaine de Septime, (septimanas terras, les terres septimiennes, n'est pas impossible et comporte le s final). Ce Septime ou Septimus, dont l'existence n'a pas été démontrée, jouit d'une grande popularité dans le nouveau folklore de Sepmes.
  • soit de ad septimum milliarium (au septième milliaire), c'est-à-dire à 7 milles romaines de la limite territoriale Turons-Pictons, sur la voie romaine Poitiers-Amboise
  • soit de ad septimam decimam leucam, indiquant une situation à la dix-septième lieue gauloise sur cette même voie (en partant de Poitiers ?), ce qui semble peu.
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Histoire

Antiquité et Moyen Âge

Premières mentions

Sepmes était située sur le territoire de la tribu gauloise des Turones (Civitas Turonorum selon César) et à proximité d'un de leurs cinq oppidum aujourd'hui reconnus, l'Oppidum des Deux-Manses construit vers 200 avant J.C. au nord-ouest de l'actuelle Sainte-Maure.

Selon une légende, au .

La problématique de la voie romaine, du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle et de la bataille de Poitiers

Une voie romaine Poitiers-Amboise (autre oppidum important) aurait traversé Sepmes, l'itinéraire de La Celle-Saint-Avant à Manthelan aurait emprunté l'actuel chemin rural , si cette hypothèse est exacte. À Sepmes, ce chemin était connu sous le nom de Chemin de Saint-Jacques. Entre Manthelan et Amboise, on parlait plutôt de la Route de Paris à Bordeaux.

Il existe quelques indices étayant l'hypothèse de cette localisation de Sepmes sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, en particulier cette épitaphe apposée sur un mur de l'église de Guyencourt (Aisne) :

« MESSIRE JEHAN LEFEVRE PRETRE NATIF DE GUIENCOURT ESTANT AU RETOUR DE SAINT JACQUES ACCOMPAGNE DE SON PERE GUILLAUME LEFEBVRE ET GERARD SON FRERE EUX ENSEMBLE ETANT DU PAYS DU BEARN A LA PAROSSE DE LA MADELINNE DEUX LIEUX PRES DE SAINT JEAN DE PIED DE PORCQUE MESSIRE JEHAN LEFEBVRE RENDIT SON AME LE 17eme JOUR DE ETANT AU VOYAGE DE TOURRAINE A LA PAROISSE DECEME DEUX LIEU PRES DU PORC PILE RENDIT AUSSI SON AME A DIEU LE 19eme JOUR DE DECEMBRE AN ET JOUR QUE DESSUS CELUI QUI FAIT FAIRE CE PRESENT EPITAPHE GUILLAUME LEFBVRE DEMEURANT A GUIENCOURT PELERIN DE SAINT JACQUES DEPUIS SON RETOUR EN COMMEMORATION DE LUI ET DE SES DEUX FILS PRIEZ DIEU POUR LEURS AMES EN L'AN 1517 FUT PLANTE L'ARBRE AU DESSUS LA MONTAGNE ».

Le chemin rural . On peut aussi remarquer les noms de lieux-dits : La Croix-Saint-Jacques et Galice (la Communauté autonome de Galice en Espagne a encore aujourd'hui Saint-Jacques de-Compostelle pour capitale politique), hameaux très proches du chemin rural . De même, la Pierre de Faon située près de Galice (mais à Marcé-sur-Esves) n'est qu'à quelques dizaines de mètres du Chemin, elle est généralement interprétée comme une pile romaine, type d'ouvrage fréquent le long des voies romaines.

La situation supposée de Sepmes sur cette voie romaine lui a valu d'être proposée comme site de la Bataille de Poitiers (732), par l'historien Marcel Baudot (selon Pierre-Marie Danquigny). Aucune preuve n'a jamais été apportée et 27 autres communes sont candidates ! Les légendes johanniques de Sainte-Catherine-de-Fierbois précisent cependant que « le lendemain de la bataille, Charles Martel extermina les infidèles dans les bois près de Sainte-Maure avant de déposer son épée (qui deviendra celle de Jeanne d'Arc) dans l'église de Sainte-Catherine-de-Fierbois ». Cela serait compatible avec la proposition de Sepmes, mais en fait ces légendes ont probablement été écrites après la mort de Jeanne à des fins de propagande. Une autre légende (incompatible avec sa vie au .

Les auteurs anglo-saxons appellent la bataille de Poitiers Battle of Tours et les auteurs arabes معركة بلاط الشهداء, c'est-à-dire Bataille de la Chaussée des Martyrs, ce qui accrédite l'idée que cette bataille a pu avoir lieu à proximité d'une ancienne voie romaine en Touraine.

Cette légende est régulièrement reprise par les producteurs de fromage de chèvre « Sainte-maure-de-touraine » bien représentés à Sepmes qui disent parfois tenir l'origine de leurs techniques des conquérants maures. De même, dans GEO, on a pu lire : « Charles Martel bat les Sarrasins à Sepmes non loin de Poitiers ».

La féodalité et la Guerre de Cent-Ans
Maison forte de la Grande Joumeraie, probable demeure d'Oyel de Baygnan, capitaine écossais au service de Charles VII

L'église actuelle de Sepmes dédiée à Notre-Dame a été construite aux . Il existait une forteresse depuis le XIIe siècle à Sepmes à l'emplacement de l'actuel château.

Au .

Le premier seigneur connu de Sepmes est Guillaume de Baygnan en 1331 puis Gilles de Baygnan de 1393 à 1400. La châtellenie appartint ensuite à la famille Isoré puis à Gaucher d'Aloigny et à la famille de Thais.

Cependant, on trouve un seigneur du nom d'Oyel de Baygnan (nom d'adoption ?), « écuyer, seigneur de la Jommeraye (la Grande Joumeraie), paroisse de Semme (Sepmes) en Touraine et Écossois de nation... Il épousa Damoiselle Jeanne de Barros, fille de Pierre de Barros, chevalier seigneur du Puy de Semme ». Ce capitaine écossais aurait pu faire partie de la grande armée écossaise débarquée à La Rochelle en 1421. Avec des troupes françaises, cette armée remporta une victoire écrasante sur les Anglais (Bataille de Baugé) en . C'est à la suite de cette victoire que le Dauphin Charles décida d'établir des Écossais en Touraine, leur chef, Archibald Douglas devenant Duc de Touraine. Baygnan survécut certainement à la Bataille de Verneuil (1424) qui vit l'anéantissement de l'armée écossaise, puisqu'il est mentionné sous Louis XI.

Renaissance, guerres de Religion

René-Louis d'Argenson, secrétaire d'État des Affaires étrangères (peu écouté) de Louis XV de 1744 à 1747 est plus connu comme écrivain ami de Voltaire. On lui doit la maxime libérale: « Laissez faire les hommes; laissez passer les marchandises » et... quelques dessins du château.

Une chapelle (chapelle du Crucifix) est ajoutée en 1533 à l'église, financée par les seigneurs du Puy et du Puisard de Sepmes, Jean Dubois et son neveu Jean Dubois curé de Rivarennes.

Pierre Strozzi, maréchal de France. Il acheta le château à Jean de Thais, probablement en proie à des difficultés financières mais Jeanne de Thais le récupéra en usant d'une procédure judiciaire.
Anne de Rohan-Montbazon princesse de Guéméné, favorite royale, dame à part entière (seigneur) de Sainte-Maure, Nouâtre et la Haye à partir de 1667, est la donatrice de la cloche Anne de l'église.

Jean de Thais, gentilhomme de la maison du Roi () et grand maître de l'artillerie de France en 1546, fait construire le château de Sepmes sur les ruines supposées de la forteresse. Désavoué par Henri II, il est démis de ses hautes fonctions et doit céder le château à la famille Strozzi : Pierre Strozzi, nommé maréchal de France en 1558 (il meurt cette même année) puis Philippe, son fils. Jean de Thais meurt au siège de Hesdin en 1553.

Jeanne de Thais, sa sœur, épouse de Louis Brossin de Méré, reprend le château par retrait lignager et devient alors dame de Sepmes. Elle obtient en 1583 la tenue d'un marché hebdomadaire et de cinq foires annuelles pour Sepmes qualifié de « bourg... fort opulent, assis en lieu fertile... orné de plusieurs grandes et belles maisons ».

En 1562 une chapelle contenant les reliques de saint Gratien fut dévastée par les protestants.

Le , alors que le Duc d'Anjou (futur ) commençait à rassembler les troupes royales à Sepmes et la Celle-Saint-Avant en vue d'attaquer les protestants en Poitou, il fut inquiété par des groupes ennemis qui se retirèrent bientôt devant le nombre et sa détermination. La bataille, victoire royale décisive, aura lieu le à Moncontour.

En 1588, Sainte-Maure, seigneurie suzeraine de Sepmes, est unie à Nouâtre et Montbazon érigé en duché (Louis VII de Rohan-Montbazon).

| ]

Le château de Sepmes et le clocher de l'église en 1713. On peut lire « Dessiné sur le lieu par R.L. d'Argenson, 1713 » et « Vüe du château de Sepmes dépendant d'Argenson »; conservé à la BnF.

Au début du Maison de Rohan puis en 1702 à la Famille d'Argenson (la terre d'Argenson, aujourd'hui à Maillé, est érigée en marquisat en 1700). La dernière dame de Sepmes, à la fin de l'Ancien Régime en 1789, fut Marie-Marc-Aline d'Argenson, fille de Marc-René-Marie d'Argenson qui avait pris parti pour la Révolution.

La justice était rendue au nom du seigneur local en première instance. En appel, Sepmes dépendait du tribunal de Sainte-Maure où le seigneur nommait un bailli (appelé aussi sénéchal suivant les époques), un greffier et un procureur de cour. Le second appel et les crimes (meurtres, guet-apens, viols, incendies volontaires) relevaient de la justice du Roi : Sepmes était rattachée au bailliage royal de Chinon.

Marc-Pierre d'Argenson, influent ministre de Louis XV, seigneur de Sepmes. Les d'Argenson résidaient pour partie dans leur château des Ormes

Du point de vue religieux, la paroisse de Sepmes dépendait du doyenné de la Haye (Descartes) et du diocèse de Tours (le rôle des doyennés n'était déjà plus très important sauf pour la répartition d'une partie de la dîme); pour l'administration et les finances royales, Sepmes faisait partie du pays d'élection de Chinon et de la généralité de Tours; pour l'attribution du sel et le paiement de la gabelle, Sepmes dépendait du grenier à sel de la Haye.

Époque contemporaine

Évolution de l'agriculture à Sepmes: sur "le Médoc" : à droite, une loge de vigne des années 1900 avec quelques ceps encore, à gauche silos à céréales des années 1970, en activité et parcelle céréalière déchaumée.

Au loges de vigne, permettant le repos du vigneron et éventuellement de son cheval. Leur degré de sophistication était très variable, allant des simples cabanes en planches, aujourd'hui détruites, aux maisonnettes coquettes (souvent moins de 10 ), dont il reste quelques exemplaires dont une maisonnette double.

L'église est l'objet de nombreux travaux d'amélioration. Certains sont cependant regrettables, comme le grattage des murs et décorations de chapiteaux ou le coulage d'une dalle de béton masquant les sépultures seigneuriales du chœur et déséquilibrant l'édifice.

En 1863, le château de Sepmes est vendu par le comte de Murat et son épouse Marie-Marc-Aline d'Argenson. Il va alors subir de nombreuses dégradations.

Pendant la guerre de 1870, Sepmes s'est trouvée en limite de la zone occupée, l'avance des armées prussiennes s'étant arrêtée au nord de Sainte-Maure en janvier et . Menacée d'occupation et de réquisitions directes, la commune de Sepmes, comme les communes voisines, dut s'acquitter de la « somme extravagante de 16 590 francs... Un conseiller, Alfred Rabault proposa de prêter la somme de 2 765 francs immédiatement exigible, mais à un taux de 6 % ». Le comte Ludovic de Poix en paya une autre partie. Alfred Rabault qui avait prêté à un taux usuraire (par rapport aux habitudes) fut cependant élu maire en 1876. Riche producteur et négociant en vins, il se fit construire en face de l'église, une grande maison de maître ornée de têtes de Bacchus dans le style outrancier de l'époque, de grands chais et des communs. Rachetés progressivement par la commune, ces bâtiments devenus la mairie, la salle des fêtes et un gîte d'étape, constituent aujourd'hui, avec l'église, le cœur du village.

Tambour du garde champêtre conservé à la mairie.

Le mardi 17 septembre 1912, lors des « Grandes manœuvres de l'Ouest », de nombreuses personnalités sont venues à Sepmes : le président de la République Armand Fallières, le président du Conseil Raymond Poincaré, le chef d'État-major Joseph Joffre ainsi que le Grand-duc Nicolas Nikolaïevitch de Russie, futur commandant suprême de l'Armée impériale russe. Ces manœuvres destinées aussi à préparer l'opinion publique à la guerre, engageaient 110 000 hommes et, pour la première fois, des corps d'armée composés exclusivement de réservistes ainsi que cinq escadrilles d'aéroplanes. Sepmes s'est retrouvé au cœur de la bataille finale, les 18 et .

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Marie-Thérèse de Poix mit son château de la Roche-Ploquin, au service des réseaux résistants Marie-Odile et Turma-Vengeance. Il devint un véritable centre de transit pour les personnes désireuses de passer la ligne de démarcation distante de 15 Service du travail obligatoire, familles juives, aviateurs alliés abattus. Ces réseaux étaient dirigés localement par l'abbé Henri Péan, curé de Draché ; y participaient à Sepmes, notamment, Marcé-sur-Esves et d'André Goupille de La Haye-Descartes. Andrée Babin, la secrétaire de mairie de Sepmes fabriquait de faux papiers. Certains habitants de Sepmes comme Gestapo démantela le réseau en . Les résistants et fugitifs pris furent interrogés, torturés et expédiés en camps de concentration. « Sur les cinquante hommes de la prison de Tours, déportés le , dix-sept seulement revinrent vivants ». L'abbé Péan mourût sous la torture (Clara Knecht).

À son retour de camp et après une longue convalescence en Suède, Mme de Poix retrouva son château pillé. Elle renonça à le restaurer et en fît don (sauf la chapelle qu'elle garda comme nécropole familiale), en 1952, à la paroisse Saint-Séverin des champs de Paris. En 1957, il devînt une Maison familiale rurale préparant au brevet agricole puis aux métiers du cheval jusqu'en 2010.

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Sepmes dans la littérature

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