Villeloin-Coulangé

Localisation

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Villeloin-Coulangé : descriptif

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Villeloin-Coulangé

Villeloin-Coulangé (prononcé [viləlwɛ̃kulɑ̃ʒe]) est une commune française de la région Centre-Val de Loire située dans le département d'Indre-et-Loire, au sud-est de Tours

D'une superficie de 3 452 hectares, la commune fait partie de la communauté de communes Loches Sud Touraine dans le canton de Loches

En 2014, elle comptait 647 habitants, répartis entre le bourg et l'ensemble des hameaux

Ses habitants sont appelés les Villaloupéens. Petit village agricole de la région historique de Touraine, le bourg est niché au creux de la vallée de l'Indrois, à l'est de Loches

Cette région est particulièrement réputée pour ses forêts, ainsi que ses nombreux châteaux, abbayes et prieurés. Le village prend son essor dès le haut Moyen Âge, au IXe siècle, avec la fondation d'une abbaye bénédictine

En raison de son importance territoriale et son influence, les communautés villageoises de Villeloin, Coulangé et des paroisses voisines développent une relation quasi symbiotique avec la communauté monastique

L'abbaye disparaît à la Révolution française. La commune de Villeloin-Coulangé a été créée en 1831 par réunion des anciennes communes de Coulangé et de Villeloin

Elle a accueilli jusqu'à 1 060 habitants au début du XXe siècle avant de connaître un déclin démographique (essentiellement lié à l'exode rural) jusqu'en 1990 ; depuis cette date, la population augmente à nouveau, semble-t-il en raison de la rurbanisation.

Géographie

Situation

Situation de la commune de Villeloin-Coulangé dans le département d'Indre-et-Loire.
Localisation

Villeloin-Coulangé est située au sud-est du département d'Indre-et-Loire et fait partie de la région historique de Touraine. Les communes limitrophes sont : Beaumont-Village, Orbigny, Nouans-les-Fontaines, Loché-sur-Indrois, Chemillé-sur-Indrois, ainsi que Montrésor, l'un des plus beaux villages de France.

Communes limitrophes de Villeloin-Coulangé
Montrésor Beaumont-Village Orbigny
Chemillé-sur-Indrois Villeloin-Coulangé
Loché-sur-Indrois Nouans-les-Fontaines

Topographie, géologie, relief

Carte géologique de la commune de Villeloin-Coulangé

La commune est située à 19 Loches et à 66 Tours (17,5 et 49,5 distances orthodromiques).

Le territoire communal est situé sur un sous-sol de limon des plateaux (Quaternaire) sur les hauteurs, et près des vallées de série sableuse, sable et argiles à spongiaires, altérites siliceuses locales et sommitales. Au bord des cours d'eau, on trouve le tuffeau jaune de Touraine (Turonien supérieur).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Perrusson à 16 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Hydrographie et hydrologie

Carte hydrographique de commune de Villeloin-Coulangé.

Villeloin-Coulangé est située dans le bassin hydrographique de la Loire.

Le cours d'eau principal, l’Indrois, est une rivière moyennement abondante. Son débit a été observé durant une période de 31 ans (1977-2007), à Genillé, localité du département d'Indre-et-Loire, située à une quinzaine de kilomètres de son confluent avec l'Indre,. En aval de la commune le bassin versant de la rivière couvre 396 module de la rivière à Genillé est de 2,29 m3/s.

C'est sur le territoire de la commune que se situe le confluent entre l'Indrois et son affluent, la Tourmente. Le module de la Tourmente à Villeloin est de 0,64 . Deux autres ruisseaux traversent la commune : la Juberdière et la Roche. Il y existe de nombreux gués et petits ouvrages bâtis : ponts, moulins, lavoirs, abreuvoirs, fontaines, puits.

Quatre zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Tourmente », « la vallée de l'Indrois du Ruisseau de Roche à Montrésor », « l'étang de La Pinottière » et « la vallée du Ruisseau de Roche »,.

Espaces naturels protégés

Carte des zones classées ZNIEFF sur la commune de Villeloin-Coulangé.

La commune intègre une partie d'une ZNIEFF de type II, c'est-à-dire un grand ensemble naturel riche et peu modifié, offrant des potentialités biologiques importantes.

Les deux zones de la commune se trouvent autour du prieuré de Grandmont Villiers à l'ouest de la commune. Elles font partie de la zone ZNIEFF numéro 240031220 - Massif Forestier de Loches. Cette ZNIEFF de type II comprend l’ensemble du massif forestier de Loches. La présence de la forêt (occupation du sol, physionomie de la végétation) et donc la présence du cortège entomologique forestier a été le critère de délimitation de cette zone.

La forêt de Loches constitue l’un des massifs forestiers remarquables d’Indre-et-Loire. Ce massif comprend des parcelles forestières âgées. Il présente un fort intérêt à différents points de vue :

  • floristique : notamment dans les milieux ouverts associés aux milieux forestiers ;
  • entomologique : capricorne du chêne, lucane cerf-volant, Oberea oculata, Gnorimus nobilis, Akimerus schaefferi ;
  • mammalogique : six chiroptères (chauve-souris) observés, dont le Petit Rhinolophe, le Grand Murin, les Vespertilions de Daubenton et à oreilles échancrées ;
  • ornithologique : nidification du Pic cendré, de l’Engoulevent d'Europe.

Transports

Ancienne gare (1906), située dans le bourg du village.
Arrêt d'autobus dans le bourg
Transports en commun

L'accès le plus proche au réseau régional (TER Centre-Val de Loire) est à la gare de Loches, soit à 19 Tours ↔ Loches) (trains ou bus en fonction des horaires), à la ligne 38 (Châteauroux ↔ Loches ↔ Tours) ou à la ligne 06 (Tours ↔ Châteauroux ↔ Limoges).

La commune a accueilli deux gares du début du chemin de fer d'intérêt départemental de Ligueil à Châteauroux via Loches avait été inauguré en 1907-1908. L'une de ces gares, qui date de 1906, propriété de la commune de Villeloin-Coulangé, est située dans le bourg. L'autre gare est située dans le hameau de Villebaslin, sur la route de Loché-sur-Indrois.

En dehors du transport des élèves des écoles, des collégiens (au collège de Montrésor), des lycées (aux lycées de Loches), le réseau départemental Fil Vert assure dans la commune le dispositif « Fil Vert à la demande » de Montrésor : ce transport à la demande permet aux habitants de la communauté de communes, qui cofinancent l'opération, d'être emmenés de point d'arrêt à point d'arrêt entre les communes concernées et Loches. Les personnes handicapées titulaires d'une carte d'invalidité de plus de 80 % peuvent être prises en charge à domicile.

Transport automobile

La route départementale D 760 est la route principale qui traverse la commune et ses deux principaux villages : Villeloin et Coulangé. Elle traverse l'Indre-et-Loire de part en part, de L'Île-Bouchard à Nouans-les-Fontaines. L'ancien nom de cette route était le chemin de grande communication Saumur à Bourges, elle s'est ensuite appelée route nationale 760.

Les deux embranchements autoroutiers les plus proches, vers l'A85, sont distants de trente kilomètres : la sortie Sortie 12 Saint-Romain-sur-Cher en direction de Vierzon et de l'A71, et la sortie Sortie 11 Bléré en direction de Tours et de l'A10.

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  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  16. «  », sur le site de Touraine Fil Vert, le réseau des transports interurbains d'Indre et Loire, (consulté le ).
  17. Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine : Tome VI, Tours, impr. de Rouillé-Ladevèze, 1878-1884 (lire en ligne).


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Toponymie

D'après un mythe, le nom de Villa Lupae serait lié à une dame Louve, veuve d'Eudore, vice-consul de Tours. Elle se retire dans une de ses propriétés (ou villa) ; elle y fonde un monastère d'hommes en l'honneur du Sauveur du monde et nomme un abbé pour diriger les religieux. Ce lieu conserve le nom de sa fondatrice, Villa Lupae > Villeloin.

La forme Villa Lupae est mentionnée en 850 dans le cartulaire de Cormery à l'occasion de la fondation du monastère de Villeloin. On trouve ensuite Villa Loens et Villeloen au  siècle, Villalupe, Villaloem, Ville Lupantium, Villa Lupensis en 1200 (Chartes de Villeloin) et Villeloing en 1394 dans la charte de Geofroy de Palluau. Il s'agit d'une formation médiévale en Ville- au sens ancien de « domaine rural, village », suivi des noms de femmes germaniques Lupa ou Leuwa.

Le nom de la paroisse de Coulangé est mentionné dès 859 sous la forme Columniaco dans le cartulaire de Cormery, ensuite Colungeaiacum en 1150 (Charte d'Engebaud, archevêque de Tours), Colengeium en 1200, Colenge en 1246, Collengeio en 1277 (chartes de l'abbaye de Villeloin), Coulanges en 1385 (ordonnances des rois de France), Sanctus Sulpilius de Collegio (pouillé des abbayes de France), et enfin Coulangé sur la carte de Cassini.

  1. Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine. Série in-8, Tours, S.n., 1842-1899, 220 ISSN 1149-4689, lire en ligne), p. 34
  2. Le Patrimoine des Communes d'Indre-et-Loire : Tome II, Paris, Flohic éditions, , 1405 ISBN ).
  3. Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904), Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine : Tome VI, lire en ligne), p. 419
  4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 721b.
  5.  (lire en ligne)
  6. Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904), Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine : Tome II, lire en ligne), p. 383

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Le territoire communal conserve des vestiges néolithiques sur deux sites. Sur celui du Village des Champs, on trouva une meule faite d'une table de silex turonien paraissant retaillée sur une grande partie du pourtour qui fut utilisée sur toute sa surface et sur celui de la Motte un éclat laminaire à crête repris en nucléus.

On trouve aussi à La Motte un tumulus de l'âge du bronze. La légende locale dit que cette butte de terre a été formée par le géant Gargantua s'arrêtant là pour secouer la boue de ses sabots.

Des bâtiments gallo-romains ont également été repérés sur la rive sud de l'Indrois, sur laquelle sont régulièrement découvertes des briques, des céramiques, voire des traces de fondation.

Moyen Âge

Abbaye de Villeloin - Plan de l'ancienne abbaye au XVIIe siècle - plan Monasticon Gallicanum.

Le bourg de Villeloin s'est développé autour d'une abbaye bénédictine fondée en 850. Le chevalier Mainard se proposait de fonder un monastère, « in pago videlicet Turonico, super fluvium cui nomen est Andrisco in loco qui dicitur, rustico vocàbulo, Villalupa. » (phrase en latin issue du Cartulaire de Cormery dont voici une traduction : « à savoir, en Touraine dans le village, près de la rivière, dont le nom est Andrisco au lieu que l'on dit, dont le nom rustique était Villalupa. »). On voit par un diplôme de l'empereur Louis que, du temps de Charles II le Chauve et du sien, les frères Mainard et Mainerius donnèrent à Audacher, abbé de Cormery, un lieu nommé Villeloin afin qu'il y fît construire un nouveau monastère en l'honneur du Saint Sauveur. Mais ce ne fut pas Louis le Pieux qui le fit, puisque Charles le Chauve lui survécut. Cette charte peut donc être considérée comme apocryphe. Mainard et Mainerius néanmoins furent bien réellement les fondateurs de Villeloin, et ce fut bien l'abbé Audacher qui présida à sa construction. Elle eut lieu sous le règne de Charles II, roi des Francs qui, en 850, lui donna son approbation et la plaça sous l'autorité de l'abbaye de Cormery (tenue par des bénédictins là aussi). La basilique, une fois achevée, fut consacrée par l'archevêque Hérard, en 859, lequel décida, du consentement d'Audacher, qu'il y aurait au moins vingt moines dans ce monastère. De même que Cormery dépendait de Saint-Martin, Villeloin fut dans la dépendance de Cormery, et ce furent les abbés de Cormery qui le dirigèrent d'abord.

En 965, les moines de Villeloin supplièrent l'abbé Guido (abbé de Cormery) de leur permettre d'élire eux-mêmes leur abbé, ce qu'il leur accorda, et ils élurent Huncbertus qui reçut la consécration de l'archevêque Hardouin.

Après 1060, Foulques, comte d'Anjou, donna à Villeloin des coutumes. En 1156, le pape Adrien IV confirma leurs possessions ; le pape Innocent IV les confirma à son tour en 1253.

En 1301, le roi Philippe le Bel, approuva le diplôme de Charles le Chauve. Le , lors de son voyage à Loches Philippe le Bel séjourna dans l'abbaye : « Plus tard, entre à Villeloin un cortège brillant et nombreux, qui en part le lendemain, et traverse la forêt pour se rendre à Loches ; c'est le roi Philippe le Bel, accompagné de sa royale épouse, Jeanne de Navarre, comtesse de Champagne, de Bric et de Bigorre, fille d'Henri .

On connaît également les importantes donations qui servirent de base économique à la vie de la communauté, notamment celle du domaine de La Béraudière faite en 1335 par Ingelger d'Amboise. Une belle grange aux dîmes existe encore, hors des limites de l'abbaye représentée sur la gravure du .

Pendant la guerre de Cent Ans, Villeloin, comme de nombreuses villes, souffre de la guerre. Les Anglais s'en emparent en 1360 et y installent une importante garnison qui rayonne dans tout le pays. En 1361, les moines réussissent à racheter leur couvent aux occupants contre l'importante somme de 9 000 florins d'or. La majeure partie de cette rançon a été versée par Gautier de Châteauchallons, proche du comte d'Auxerre. Il s'agit donc d'une intervention politique royale. Cette pratique de rachat de bâtiment et de prisonniers était courante à l'époque.

Les bâtiments du monastère sont dévastés en 1412 par les troupes anglaises,. La même année, les religieux obtiennent du roi Charles VI que le guet et la garde de l'abbaye soient assurés par les habitants qui remplissaient jusqu'alors ces charges au profit de Loches.

Au début du guerres de Religion.

Époque moderne

Villeloin et Coulangé au  siècle - carte de Cassini.

En 1664, Michel de Marolles, abbé de Villeloin, réunit dans sa bibliothèque de véritables merveilles. Il fit peindre 150 blasons des principales villes et sommités d'Europe. Il recueillit 123 400 estampes (dont plus de 200 Rembrandt) et plus de 400 grands volumes.

En 1667, du consentement de l'abbé de Marolles, des religieux de la congrégation de Saint-Maur entrèrent dans ce couvent pour y établir la réforme, qui ne s'effectua réellement qu'au

Révolution française

Le départ en 1790 des quatre derniers bénédictins de l'abbaye (Emmanuel Charpentier, le prieur, Maurice Vallère, François Lecoq et Jean-Louis de Maussabré, les moines) laissa le champ libre aux divers acquéreurs de biens nationaux. Chacun d'entre eux, pour se clore des voisins, éleva des murs avec des matériaux de bâtiments en démolition. L'église fut détruite peu de temps après la Révolution.

Époque contemporaine

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Villeloin était enclavée dans la commune de Coulangé. Le , elles furent réunies par ordre du roi Louis Philippe, pour devenir la commune de Villeloin-Coulangé. Cette fusion a été officialisée par une lettre du roi Louis Philippe conservée par les archives communales.

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En 1902, la laiterie Paillaud s'installa dans une partie de l'ancienne abbaye : le cloître et le réfectoire des hôtes. En 1921, le sol de l'ancienne salle capitulaire fut fouillé. On y trouva notamment des crosses abbatiales.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bernard Beguin, Daniel Charreau et Gérard Charreau, trois jeunes de la commune de Villeloin-Coulangé avaient rejoint le maquis Césario de l’ORA sous la direction du lieutenant Bretegnier qui participa aux combats d’ pour libérer la zone rurale autour de la ville de Loches (Indre-et-Loire). Le dimanche , la mairie a rendu hommage au maquis Césario en baptisant une des places du village « place du Maquis-Césario ».

Dans les années 1980, Villeloin-Coulangé a abrité l'une des planques du groupe terroriste action directe. La découverte de cette planque a pour origine un billet de train Orléans - Saint-Pierre-des-Corps trouvé dans les poches de Georges Cipriani lors de son arrestation en 1987 dans le Loiret. Les gendarmes avaient alors opéré des contrôles dans les agences immobilières, puis auprès de nombreux propriétaires auxquels les loyers n'avaient pas été payés depuis février. Ils entrèrent ainsi en contact avec les époux Robin (un menuisier de la région), qui percevaient leur loyer en argent liquide à Villeloin-Coulangé. Georges Cipriani et Joëlle Aubron passaient un bon nombre de week-ends dans cette maison depuis . Le long du pavillon surmonté d'un toit de tuile rouge, Joëlle Aubron avait planté des tomates et elle en faisait des conserves soigneusement rangées dans le cellier. La jeune femme et Cipriani se montraient discrets, malgré un va-et-vient de camionnettes perceptible par les voisins certaines nuits. Un hasard sans doute : la résidence secondaire de Georges Besse était située à une trentaine de kilomètres de là, à Betz-le-Château. Cette fois, ce n'était pas une dénonciation, comme à Vitry-aux-Loges, mais un travail en profondeur des gendarmes d'Indre-et-Loire qui avait permis la découverte de la planque.

« Joëlle Aubron, échappée de la bonne bourgeoisie et appliquée, dans les moments tranquilles, à surveiller ses chaudrons de confitures. Elle aussi, en compagnie de Georges Cipriani, avait choisi un coin retiré pour abriter ses rêves de feu et de sang : une ferme louée à Villeloin-Coulange, dans l'Indre-et-Loire. »

  1. Gérard Cordier, « Matériel néolithique tourangeau de mouture et de broyage », Revue archéologique du Centre de la France, lire en ligne).
  2. Gérard Cordier, « Le site chasséen du plateau des Châtelliers à Amboise (Indre-et-Loire). Découverte et fouilles A. et S. Hogstrom (1954-1957) », Revue archéologique du Centre de la France, lire en ligne).
  3. Bernard Briais, Loches et la Touraine du sud, Association pour la promotion du tourisme en pays Lochois/C.L.D., , 158 ISBN )
  4. Le Patrimoine des Communes d'Indre et Loire : Centre, Paris, Flohic éditions, , 1405 ISBN ), p. 1006
  5. Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine. Série in-8 (1842), S.n. (Tours), 1842-1899, 390 lire en ligne), p. 358
  6. a et b Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine. Série in-8 (1842), S.n. (Tours), 1842-1899, 220 lire en ligne), p. 39
  7. a b c et d Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine. Série in-8 (1842), lire en ligne), p. 419
  8. a b c et d Philippe Chapu, Bulletin de la société des amis du Pays Lochois : décembre 1991 : L'Abbaye de Villeloin, visite guidée, t. n°7, Loches, , 197 p., p. 169
  9. Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904), Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine : Tome VI, lire en ligne), p. 421
  10. Georges Duplessis, Le livre des peintres et graveurs : par Michel de Marolles, abbé de Villeloin, nouvelle édition revue par, P. Jannet, , 111 lire en ligne), p. 8.
  11. a et b Guy Béguin, « L'Abbaye Saint Sauveur », Bulletin municipal,‎ , p. 9.
  12. Guy Béguin, « Hommage au Maquis Césario », Bulletin municipal,‎ , p. 7.
  13. Alexis Boddaert, « La découverte des planques d'Action directe Un travail de fourmi de la gendarmerie », Le Monde,‎ .
  14. Laurent Greilsamer, « Au palais de justice de Paris Les quatre dirigeants d'Action directe comparaissent devant une cour d'assises spéciale », Le Monde,‎ .


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Héraldique

La commune n'a pas de blason. Les armes de Michel de Marolles abbé de Villeloin, personnalité qui a le plus marqué l'histoire de la ville, se blasonnent ainsi :

D'azur à une épée d'argent, la poignée d'or, posée en pal, la pointe en bas, entre deux pennes, d'argent, aussi posées en pal.


Le blasonnement de l'abbaye de Villeloin se libelle ainsi :

D'azur, à une Notre-Dame d'or.

Et celui de l'Alias de l'abbaye :

De gueules, à une croix engrêlée d'or, accompagnée de quatre fleurs de lis d'argent.

  1. Société archéologique de Touraine, Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789., ISSN 1149-4689, lire en ligne), p. 628
  2. a et b Société archéologique de Touraine, Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789., ISSN 1149-4689, lire en ligne), p. 1028

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Villeloin-Coulangé dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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