Gargilesse-Dampierre
Localisation
Gargilesse-Dampierre : descriptif
- Gargilesse-Dampierre
Gargilesse-Dampierre est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le sud du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud.
Les communes limitrophes sont : Ceaulmont (2 Badecon-le-Pin (3 Baraize (4 Cuzion (4 Pommiers (5 Orsennes (8 Saint-Plantaire (8 km).
Les communes chefs-lieux et préfectorales sont : Argenton-sur-Creuse (12 La Châtre (31 Châteauroux (34 Le Blanc (43 Issoudun (57 km).
Hameaux et lieux-dits
Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : le Bois Rigaud, Malicorne, Bourny et la Roue.
Géologie et hydrographie
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible.
Le territoire communal est arrosé par les rivières Creuse et Gargilesse.
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La rivière Gargilesse en 2017.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Éguzon », sur la commune d'Éguzon-Chantôme à 8 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 38, 39, 40, 45 et 91.
Les gares ferroviaires les plus proches sont les gares d'Éguzon (11 Argenton-sur-Creuse (12 km) 2 h 30 par la gare d'Austerlitz à Paris.
Gargilesse-Dampierre est desservie par la ligne K du Réseau de mobilité interurbaine.
L'aéroport le plus proche est celui de Châteauroux-Centre, à 49 km par l'autoroute 36
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 654 et par le sentier de grande randonnée de pays du Val de Creuse.
Gargilesse est un des principaux chemins de Compostelle où pèlerins et pèlerines font halte à l'Hôtel des Artistes.
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La place du Château en 2010.
- « », sur lion1906.com, consulté le 3 septembre 2018.
- « Gargilesse-Dampierre » sur Géoportail. » sur Géoportail, consulté le 17 septembre 2018.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Parrochia de Dampeire en 1212. Réunie à Gargilesse en 1823, elle ne prendra le nom de Gargilesse-Dampierre qu'en 1947. Le nom Gargilesse-Dampierre, résulte de la fusion en 1823, des communes voisines de Gargilesse et de Dampierre.
La mention de 1212 signifie « paroisse de Dampierre », Dampeire étant une forme occitanisée. En réalité, le type toponymique Dampierre est généralement caractéristique des pays de langue d'oïl, il a pour homonyme Dompierre. Le premier élément est l'ancien français dam, dom, issu du latin populaire domnus au sens de « saint » (cf. dame issu de domna). Le second élément -pierre se réfère donc à saint Pierre, bien qu'il soit souvent tombé dans l'attraction du nom commun pierre.
Le nom de Gargilesse se réfère à la rivière du même nom qui par un processus fréquemment observé, est devenu également un toponyme.
Ses habitants sont appelés les Gargilessois.
- BN.Ms latin, 12.820, Cartulaire de Déols.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 238b - 239a.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
- « », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
Histoire
Moyen Âge
Au siècle, les comtes de Gargilesse y édifient un château fort et guerroient sans relâche pour défendre leur fief. À la fin du siècle, sous le règne de Robert le Pieux, Hugues de Gargilesse est un personnage considérable.
Au siècle, Hugues de Naillac, devient seigneur de Gargilesse par son mariage. Il s'illustre en conduisant une croisade des gens du Berry jusqu'en Terre sainte et rapporte au château une statue de Vierge byzantine, cadeau d'un moine de Constantinople et dont la bienfaisante protection se serait avérée durant les combats. Hugues de Naillac construit pour elle la chapelle romane attenante au château, aujourd'hui église paroissiale du village. La porte communicante avec le château a été murée mais la chapelle a conservé de très beaux chapiteaux et sa crypte recèle de curieuses fresques.
Durant la guerre de Cent Ans, la famille de Naillac est divisée : certains de ses membres, favorables aux Anglais virent leurs biens confisqués par le roi de France. D'autres, fidèles au roi furent tués au combat et faute de successeurs directs, Gargilesse échut par testament à Jean de Prie de Buzançais en 1389, puis à la famille de Châteauneuf.
Temps modernes
Au moment de la Renaissance, Antoinette de Châteauneuf, fille unique d'Antoine, seigneur de Gargilesse et Luçay, et d'Anne de Menou, apporte Gargilesse en dot à son mari, Jean de Rochefort en 1518. Participant aux guerres d'Italie il est fait prisonnier lors du désastre de Pavie aux côtés de dont il devient par la suite le chambellan et le conseiller.
Au début du siècle, Charlotte de Rochefort vend le château à René du Bost du Breuil du Broutet, gentilhomme et chevalier du Roi Henri IV, ex-gouverneur du fort de Brescou, fort riche, désireux de porter le titre de comte qui s'y rattachait. Son fils Charles, partisan de la Fronde et du Prince de Condé, vient se réfugier au château avec 91 hommes d'armes, 29 serviteurs et 150 chevaux. Le château fut assiégé pendant quinze jours par un détachement des armées de Turenne puis pris d'assaut, incendié et démantelé. Gargilesse n'est plus que ruines et s'endort pour 100 ans.
En 1750, l'épouse de Louis Charles du Bost du Breuil Olympe de Chevigny, reconstruit sur les ruines un « château neuf » : c'est le manoir de style siècle qui se visite aujourd'hui. De l'ancienne demeure féodale il ne subsiste que la poterne et quelques contreforts. La tour carrée, également conservée lors de la reconstruction, date du siècle et était à l'origine, le tombeau des seigneurs de Gargilesse.
Le château traverse sans dommage la période révolutionnaire : Louis Charles Pierre du Bost du Breuil est emprisonné sous la Terreur mais il échappa à la guillotine et retrouva ses biens mis sous scellés.
Époque romantique
George Sand est cette illustre écrivaine qui a tant aimé le village et sa région. Elle nous présente un des derniers représentants de la lignée, Antoine Charles du Bost du Breuil : « (…) un solide vieillard de quatre-vingts ans qui s'en va encore tout seul, à pied, par une chaleur torride, à travers les sentiers escarpés de ses vastes domaines. Riche de cinquante mille livres de rente, dit-on, il n'a jamais rien restauré que je sache ; mais il n'a jamais rien détruit ; sachons-lui en gré ».
Guerres napoléoniennes
Soldats de la Grande Armée, natifs de Dampierre, ayant participé aux guerres napoléoniennes :
- Sylvain Hemery, né le 18 mai 1788 à Dampierre, meurt à l’âge de 25 ans à l'Hôpital militaire du Fort Moselle, à Metz, Lorraine le 3 février 1814. Il fut "chasseur au 26e régiment d'infanterie de ligne". Fils de Claude Emery et de Marie Salleron.
- François Lagautrière, né le 22 mars 1792 à Dampierre, il meurt à l’âge de 20 ans au Luxembourg, durant la Guerre de la Sixième Coalition. Fils de François Lagautrière et de Marguerite Chantraine, de Dampierre (Indre). Il était fusilier au 69e régiment d'infanterie, 5e bataillon de Ligne (69e R.I.), 3e compagnie.
Époque contemporaine
L'arrière-petit-fils d'Antoine Charles est le comte Louis-Marie de Danne. Il participe à la Première Guerre mondiale et reçoit la Croix de chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire, et la Croix de guerre. Il va demeurer à Gargilesse et fait quelques actions lors de la Deuxième Guerre mondiale en compagnie de son épouse Elizabeth, une Américaine née à Chicago. Son fils Louis-Léon de Danne, homme de lettres, plus jeune élu de France en 1953, est le dernier propriétaire titré du château jusqu'au début des années 1980 où il le vend. Il a notamment écrit Gargilesse aux oiseaux, préfacé par Daniel Rops, de l’Académie française.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Résistance a été très active sur la commune. Le , une attaque de l'armée allemande contre le maquis du Moulin-Garat a entraîné un massacre qui a fait douze victimes dont plusieurs civils.
La commune fut rattachée de 1973 à 2015 au canton d'Éguzon-Chantôme et du
- D'origine méconnue. Si cette famille venait de Châteauneuf-sur-Cher, comme on trouve parfois, du moins n'y avait-elle pas la seigneurie, dont les détenteurs sont bien connus.
- Pradel Ch., Gaches J. :Mémoire sur les Guerres de Religion à Castres et dans le Languedoc 1555-1610, et suite du Mémoire 1610-1620
- Chaix d'Est Ange: Dictionnaire des Familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
- George Sand, Promenades autour d'un village : suivies de Le Berry, Christian Pirot, , 196 ISBN ).
Héraldique
Blason | D'azur à deux lions léopardés d'or, l'un sur l'autre. |
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Détails | Ces armes sont celles de Guillaume de Naillac (bien que dans l'église sa pierre tombale présente un léopard classique, et solitaire...) La commune n'a pas de blason officiel, mais utilise comme emblème municipal (pour son papier à lettres par exemple) deux lions léopardés d'or, sans écu qui proviennent des armes du blason de Guillaume de Naillac (d'azur à deux lions léopardés d'or). |
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Gargilesse-Dampierre dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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