Pietracorbara

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Pietracorbara : descriptif

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Pietracorbara

Pietracorbara est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse

Elle appartient à l'ancienne pieve de Brando, dans le Cap Corse.

Géographie

Plage de Pietracorbara.

Situation

Pietracorbara se situe dans le « deçà des monts » (Cismonte en langue corse) ou « Corse schisteuse » au nord-est de l'île.

La commune est au centre de la façade orientale du Cap Corse, à 16 Bastia, dans l'ancienne pieve de Brando. Autrefois, de 1336 à 1625, ses communautés ont fait partie soit du fief de Brando, soit de celui de Canari (1438 à 1510). Avant 2014, Pietracorbara était l'une des huit communes du canton de Sagro-di-Santa-Giulia.

Communes limitrophes
Rose des vents Luri Cagnano Mer Tyrrhénienne Rose des vents
Barrettali,
Canari
N Mer Tyrrhénienne
O    Pietracorbara    E
S
Ogliastro Sisco Mer Tyrrhénienne

Géologie et relief

Tour de Castellare depuis Cortina par-dessus les collines dénudés.

La commune de Pietracorbara occupe une vallée centrale à l'est de la chaîne de la Serra dans le Cap Corse qui est le bassin fluvial le plus important de la péninsule, celui du ruisseau de Pietracorbara. Son sol est un bloc de schistes lustrés édifié au tertiaire lors de la surrection des Alpes sur un socle hercynien de la fin de l'ère primaire.

La commune s’étend sur 2 615 hectares (26 île d'Elbe distante de 51 kilomètres (distance orthodromique). Son territoire s’élève sur 8 km à vol d'oiseau, de sa plage de sable fin jusqu’à la ligne des crêtes dominée par le Monte Alticcione (1 139 m).

La vallée est comme un alvéole, aux bords raides, ouverte sur la mer mais fermée vers l'amont car adossée à la Serra, chaîne axiale de la péninsule, dominée par la Cima di e Follicie (1 324 mer Tyrrhénienne à l'est, enserrées entre deux lignes de crêtes, la vallée du ruisseau de Sisco. Sur le plan terrier du XVIIIe siècle, la commune dispose de 700 hectares de terres cultivables.

Limites territoriales

Elles peuvent se définir ainsi :

  • au nord, depuis Monte Alticcione (1 139 Barrettali, Luri et Pietracorbara, la démarcation suit une ligne de crête passant par Monte Rosso (843 m), puis décline rapidement vers Bocca di San Rocco (377 m) où passe la route D 32, une borne avec pylone à 400 m, puis Cima di Rondinaia (285 m) avant d'atteindre la côte, au fond de la petite crique au sud de la tour de L'Osse.
  • à l'est, par une côte déchiquetée s'étirant depuis la crique au sud de la tour de L'Osse jusqu'à un point côtier situé à l'est de Saltu Caninu, une colline haute de 173 m de haut, entrecoupée par la grande plage de sable blanc de Pietracorbara, trop souvent envahie par les herbes de Posidonie rejetées à la côte à chaque coup de mer. Au sud de la plage se situe l'embouchure du ruisseau de Pietracorbara.
  • au sud, du point côtier précité, la démarcation est une ligne quasiment droite rejoignant à l'ouest Cima di Monte Prato (1 282 Ogliastro, Canari, Pietracorbara et Sisco, en passant par Saltu Caninu puis Campu di a Torre (695 m).
  • à l'ouest, c'est une ligne de crête partie de la chaîne de la Serra, dorsale axiale du Cap, qui va de Cima di Monte Prato jusqu'au Monte Alticcione via Bocca di a Serra (1 007 m), Croce Viezza (1 165 m) et Bocca di Viezza (1 039 m).

Hydrographie

Embouchure du Pietracorbara0

La vallée de Pietracorbara est le bassin versant du ruisseau de Pietracorbara (fiume di Pietracorbara), long de 9,5 km, qui a sa source à 1 282 m d'altitude sur le flanc oriental de Cima de Monte Prato. Alimenté des eaux de six affluents, il se jette à la mer à la marine de Pietracorbara, au sud de la plage de sable. La vallée est le plus grand bassin fluvial du Cap Corse.

Existent aussi trois petits ruisseaux côtiers : fiume di L'Ossu au nord du littoral, fiume di Cotone qui se perd dans une petite zone humide en arrière de la plage, et fiume di Laura au sud de la tour de l'Aquila.

La commune dispose pour ses besoins en eau, de cinq réservoirs installés à la Marine, à Cortina Suprana, à Pietronace, à Canapagio et à la bocca di San Rocco. Par ailleurs, une station d'épuration existe à Canapagio et une station de pompage à Saint-Antoine.

Climat et végétation

Comme l'ensemble des communes du Cap Corse, Pietracorbara bénéficie d'un climat méditerranéen maritime aux écarts thermiques modérés. Quoique semblant être « protégé » des vents d'ouest dominants par la chaîne montagneuse de la Serra, la commune subit comme ses voisines un libeccio parfois violent, se renforçant après avoir franchi les crêtes. La formation de gros nuages lenticulaires au large du littoral est un phénomène courant en période hivernale.

Autrefois, la vallée de Pietracorbara était très convoitée par les seigneurs locaux. Sa partie de la plaine était un véritable jardin où étaient cultivés vignes, châtaigniers, oliviers, agrumes, céréales pour l'alimentation humaine et animale, lin pour la fabrication de draps et chemises. Les cultures qui occupaient une grande partie des terres, sont de nos jours pour la plupart abandonnées, laissant place à l'agro-pastoralisme. Les collines environnantes sont dénudées en raison des fréquents incendies qui parcourent le littoral oriental du Cap.

La partie montagneuse qui démarre à Quarciola, est verte et très boisée. Le manteau forestier est composé essentiellement de chênes verts, de chênes lièges, de châtaigniers et d'oliviers. On n'y remarque pas les anciennes terrasses de culture si nombreuses sur la commune voisine de Sisco.

Voies de communication et transports

Accès routiers

Pietracorbara n'est accessible que par la route. Son littoral est traversé par la route D 80 qui fait le tour du Cap Corse. La route a été ouverte en 1838 sous forme de piste, modernisée au fil du temps. Jusqu'en 1972, avant son déclassement en route départementale, elle était la section septentrionale de la route nationale 198.

Depuis la D80, l'accès aux lieux habités de l'intérieur se fait par la route D 232 qui démarre, à la marine. Au nord de Pietronacce, la D 232 rejoint la D 32 qui dessert au nord, sous forme de piste, Piazze (Luri). Savoir que la route D 32 n'a pas été ouverte, même pas à l'état de piste, sur une distance orthodromique de 1 110 .

Transports

Il n'existe pas de moyens de transports publics de voyageurs. Par la RD 80, la Marine de Pietracorbara est distante de 18 Bastia, ville dotée d'un port de commerce, d'une gare des CFC et de l'aéroport de Bastia Poretta.

  1. Géoportail 3D
  2. Sandre, «  » (consulté le ).
  3. Distance calculée avec Géoportail 3D

Toponymie

Corbara, du latin corbem, désigne une corbeille, mais aussi un élément de fortification (aujourd’hui encore subsistent les dérivés architecturaux « encorbellement » et « corbeaux d’une fenêtre »). Étymologiquement, et à titre d'hypothèse, Pietracorbara serait donc caractérisé aux origines par la présence de maisons constituées de pierres en encorbellement ou à corbeaux.

Histoire

L’histoire de Pietracorbara se fond dans celle du Cap Corse. Celui-ci vit au rythme des incursions, des saccages, des destructions de villages durant dix siècles. Les Grecs, les Romains, les Maures, les Sarrasins, les Génois, les Français et les Turcs débarquent, s’installent puis repartent. Ils sont le flux et le reflux de colonisations temporaires.

Préhistoire

Prénéolithique

C'est à Pietracorbara qu'a été trouvé le plus ancien squelette humain jamais découvert au Cap Corse. En 1985, sur le versant N et SE de la colline du Castellare, Torre d'Aquila, ont été découverts par un chasseur de Cortina des abris sous roche laissant présager qu’il s’agirait de sépultures. Les fouilles menées en 1990 permirent la découverte de la partie supérieure du squelette d’une femme, « la Dame de Pietracorbara ». La datation au carbone 14 (C14) « 4970 +/- 300 ; 5890 +/- 310 avant J.-C. ».

Néolithique

Sur le versant SE de la colline du Castellare, dans l’abri sous-roche N° 2 a été découvert des éléments lithiques ainsi que des tessons de cette période. La datation au carbone 14 (C14) « 3313 +/- 161 ; 3451 +/- 151 avant .-J.C. ».

Antiquité

Avant la conquête romaine, les Grecs avaient établi un peu partout sur le littoral, des dépôts de vins grecs. Ils se liaient d'amitié avec les autochtones. L'importance d'Ampuglia était telle qu'au pieve religieuse vénérant Parteu, un saint corse martyrisé en en même temps que cinq autres dont Restitude. Les Corses faciliteront la rapide installation du christianisme.

Selon l'historien Xavier Poli, Clunium oppidum apparaissant sur les cartes de Ptolémée serait Pietracorbara. « Suivant Cluver et Canari l'oppidum devait se trouver à Sainte-Catherine de Sisco et suivant Mûller à Pietra Corbara. Nous opinons pour Pietra-Corbara (marine), parce que Pietra, signifiant roche ou château, évoque l'idée d'un oppidum ».

L'épisode Sénèque

Selon certaines sources anciennes et d'après l'historien Galetti, qui rédige son histoire de la Corse à la fin du Sénèque a été exilé à Pietracorbara, et non pas à Luri comme l'affirment des sources récentes. Mérimée, dans ses notes d'un voyage en Corse (p. 467) reprend cette idée : " La commune de Luri n'est pas la seule qui se glorifie d'avoir reçu Sénèque. Sur le territoire voisin de Pietra Corbara, on montre une autre tour, de tout point semblable à la première, et qu'on nomme également Torre di Seneca, ou même Senaca tout court". Cette hypothèse semble plus crédible : en effet la tour de Luri est un édifice du Moyen Âge, et des fouilles archéologiques (Geneviève Moracchini-Mazel) ont démontré qu'il n'y avait pas d'occupation du lieu durant l'Antiquité.

Si Sénèque a bien été exilé à Pietracorbara, il semblerait logique de penser au lieu-dit Castellare. Il s'agit d'un promontoire rocheux au potentiel archéologique remarquable, qui domine la marine de Pietracorbara (où était située l'ancienne cité portuaire antique d'Ampuglia). Ce site de premier plan couvre des millénaires d'occupation, du mésolithique (fouilles J. Magdeleine) jusqu'au bas Moyen Âge (ruine d'un château atypique et mystérieux dont nul ne connait l'origine exacte). U Castellare a bien été occupé durant l'Antiquité, comme en témoignent les fragments de céramiques que l'on peut observer en surface du sol (tegulae, amphore, dérivées de sigillée datées des Ier – IIe siècles de notre ère...).

Sénéque y a-t-il résidé ? Il faut espérer que ce site soit préservé, à l'abri des dégradations causées par l'intervention humaine, afin qu'une approche archéologique nous permette un jour d'avoir des éléments de réponse.

Moyen Âge

Au milieu du Lombards, surviennent les premières razzias des Sarrasins qui occupent les côtes et massacrent les habitants. C'est à cette époque que sont abandonnées les villes côtières : une partie des fugitifs rejoint la montagne, les autres s'embarquent pour l'Italie. Le littoral devient inhabité.

  • Vers 860 - La féodalité apparait avec la reconquête de l'île sur les Maures par Ugo Colonna, patricien romain nommé comte de Corse par le pape (personnage probablement légendaire).
  • Fin du dans la reconquête du nord-est de la Corse sur les Maures, Alberto di Loreto est nommé Juge (Giudice) de la région allant de Pietracorbara à Moriani.
  • 1052 - Les seigneurs Delle Suere établis à Cagnano, prennent le Sagro (Pietracorbara-Sisco-Brando) aux Loretesi descendants d'Alberto di Loreto.
  • 1082 - Les Peverelli alors seigneurs d'Olcani à La Chiappella, soutenus par Gênes, enlèvent le Sagro aux seigneurs Delle Suere.
  • 1109 - Aidés par Pise, les Avogari di Gentilli alors seulement seigneurs de Nonza, sont les premiers maîtres du Sagro pris aux Peverelli. Ils gouvernent pendant deux siècles. Ils sont ensuite remplacés par des seigneurs de Pise, puis par les seigneurs de Brando, de Nonza et de Canari.
  • 1336 à 1625 - Pietracorbara a été tantôt dépendante du fief de Brando, tantôt unie au fief de Canari. De 1506 à 1536, les deux fiefs de Canari comprenant Sisco et Pietracorbara (sans Erbalunga) sont unis et sont sous la domination de Paris Gentile, héritier de son frère Gerolamo Gentile et seigneur de Brando.

Temps modernes

Pietracorbara était l'ancienne pieve d'Ampuglia.

  • 1583 - La marine de Pietracorbara est ravagée par les Barbaresques.
  • 1625 - Ampuglia dépend directement de la république de Gênes. La nouvelle pieve de Brando était formée avec la fusion des anciennes pievi d'Ampuglia, de Sisco et de Brando.
    • Ampuglia se trouve dans la piève civile de Brando qui était toujours officiellement qualifée de fief pour ménager les seigneurs locaux dépossédés.
    • Ampuglia se trouve dans le ressort de la pieve de Sisco, l'une des cinq pieves judiciaires du Cap Corse qui dépendaient du tribunal de Bastia jusqu'en 1764. À sa tête il y avait un "auditeur" dans le rôle d'un juge de première instance. Au-dessus se trouvait le tribunal provincial de la Tour du Cap à Rogliano, tour qui était aussi le centre de la Pruvincia di Capu Corsu (province civile) et la résidence des gouverneurs génois.
    • Ampuglia se trouve dans la pieve religieuse de Brando, l'une des six pièves du Cap Corse, formée des anciennes pièves d'Ampuglia, de Sisco et de Brando.
  • 1757 - Pascal Paoli – l’homme de l’indépendance de la Corse – contrôle Pietracorbara.
  • 1768 - Passant sous administration militaire française, la pieve de Brando change de nom pour celui de pieve de Sagro.
  • 1771 - Un « Plan Terrier » est lancé. Il consiste à réaliser une étude de chaque communauté villageoise pour en connaître les richesses et les potentialités. Les ingénieurs du Plan Terrier dressent la « photo » du village. La communauté compte 658 habitants, 108 hectares de vignes, 22 d’oliviers, 10 de châtaigniers. Au total, 270 hectares sont cultivés sur les 2 600 que compte la commune. Les animaux aussi sont dénombrés : 482 chèvres, 288 brebis, 132 cochons, 26 vaches, 21 chevaux, 81 ânes et… 40 poules !
  • 1789 - La Corse fait partie du royaume de France. Elle est la propriété de Louis XV, roi de France.
  • 1790 - Avec la Révolution française, est créé le département de Corse
  • 1793 - Est créé le département de El Golo (l'actuelle Haute-Corse). La commune portait le nom de Pietracorbara (an II).
  • 1793 - Après la Révolution, la pieve de Sagro devient le canton de Sagro (chef-lieu Brando).
  • 1801 - On retrouve le même nom de Pietracorbara au Bulletin des lois.
  • 1828 - Le canton de Sagro devient le canton de Brando.
  • 1838 - Construction de la route nommée aujourd'hui D80.

C’est au  siècle que Pietracorbara connaît son maximum démographique et économique. En 1802, on dénombre 730 actifs. En 1891 le village est proche des 1 000 habitants.

Époque contemporaine

  • 1943 - Les troupes allemandes battant retraite, détruisent la chapelle Sant' Antone de la Marine de Pietracorbara.
  • 1954 - Le canton est formé avec les communes de Brando, Pietracorbara et Sisco.
  • 1973 - Le canton devient le canton de Sagro-di-Santa-Giulia, Brando restant le chef-lieu.

La guerre de 1914-1918 et l’émigration aux Amériques vont casser cette progression.

En 1936, la commune ne compte plus que 418 habitants. En 1960 ils sont à peine 210. En 1975, la courbe remonte : 248; en 1990 : 365 puis 437 habitants en 1999.

En 2010, pour la première fois de son histoire, Pietracorbara a autant d'habitants en plaine que dans les hameaux traditionnels du haut de la vallée. L'habitat du bas s'est très largement développé (un lotissement de vingt-six villas a vu le jour en 2008 et le nombre de villas individuelles a été multiplié par dix en sept ans). Mais le mitage de l'espace en plaine n'a pas empêché de jeunes agriculteurs de remettre en exploitation (fourrage, oliviers) de vastes surfaces bien exposées.

Si la commune de Pietracorbara progresse démographiquement, c’est qu’elle remplit aussi la fonction de banlieue verte de Bastia distante par route de 22 km. Enfin, la commune profite d’un développement touristique soutenu, grâce à sa plage de sable fin mais aussi à l’authenticité de ses hameaux et la restauration de son petit patrimoine bâti (ponts, fontaines, moulins, fours à pain, etc.) L’ensemble est valorisé par des associations locales qui proposent des promenades thématiques (à pied et à cheval) ainsi que la découverte des chapelles baroques et romanes de la commune.

  1. Jacques Magdeleine, « Préhistoire du Cap Corse : les abris de Torre d'Aquila, Pietracorbara (Haute-Corse) », Bulletin de la Société préhistorique française Volume 92 / Numéro 3,‎ , lire en ligne).
  2. Roccu Multedo et François Jassois, « Pietracorbara », Cahier Corsica FAGEC 176,‎ , p. 7.
  3. [1] Xavier Poli in La Corse dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen ÂgeLibrairie albert Fontemoing Paris 1907
  4. Alerius Tardy in Fascinant Cap Corse Bastia-Toga 1994
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Pietracorbara dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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