Telgruc-sur-Mer
Localisation
Telgruc-sur-Mer : descriptif
- Telgruc-sur-Mer
Telgruc-sur-Mer [tɛlgʁyk syʁ mɛʁ] (en breton : Terrug) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Localisation
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Telgruc est un bourg balnéaire breton situé au sud-est de la presqu'île de Crozon et au nord de la baie de Douarnenez.
Il se trouve à 20 vol d'oiseau à l'ouest de Châteaulin et à 33 Quimper. Brest, au nord, en est séparé par la presqu'île de Crozon et la Rade de Brest.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Argol, Crozon et Landévennec.
Géologie et relief
Le territoire communal présente un relief très vallonné, avec des pentes fortes : les hauteurs de Ménez Caon culminent à 132 mètres d'altitude à faible distance de la mer ; le bourg est vers 90 mètres d'altitude à l'écart du littoral sur une ligne de hauteurs empruntée par le tracé de la RD 887 (venant de Châteaulin), séparée par la vallée encaissée de l'Aber (un petit fleuve côtier qui coule d'est et ouest vers une trentaine de mètres côté amont à son entrée sur le territoire communal et à une dizaine de mètres seulement côté aval à sa sortie de la commune, enjambé par le double pont du Launay) d'une autre ligne de hauteurs située à la limite nord de la commune dont le tracé suit un temps la RD 791 (venant du pont de Térénez), ces deux routes citées se rejoignant plus à l'ouest à Tal-ar-Groas en direction de Crozon. Le bourg de Telgruc s'est développé un peu à l'écart, au sud de la route principale, la RD 887.
Entre Pen ar Vir et l'île de l'Aber (en Crozon), le littoral montre une succession remarquable d'affleurements : les phyllades de Douarnenez datent du Briovérien ; la pointe nord de Pen ar Vir est constituée de coulées volcaniques sous-marines, notamment des pillow lavas, redressées verticalement par les plissements survenus depuis leur formation ; dominant la plage de Trez Bihan, une alternance de schistes et de grès datant du Briovérien (ces anciens dépôts de vase et de sable, initialement accumulés en couches horizontales sur un fond marin, ont été redressés à la verticale lors de la formation de la chaîne varisque il y a environ 320 millions d'années) ; en continuant vers l'ouest se succèdent des schistes et poudingues du Trémadocien, puis, sur le territoire de la commune de Crozon, du grès armoricain, épais de 500 à 600 mètres, formant des falaises imposantes jusqu'à la Pointe du Guern ; plus à l'ouest encore, le long de la plage de Kerglintin (dite aussi plage du Poul), affleurent des dolérites issues d'un sill ; la pointe entre les plages de Kerglintin et de Raguenez est en grès de la « formation de Kermeur » ; l'est de la plage de Raguenez est formée de schistes noirs, toute sa partie ouest étant par contre constituée d'un sill de dolérite alternant avec des tufs (cinérites et lapillis) et épais de 150 mètres ; la majeure partie de l'île de l'Aber est formée de grès et schistes de la « formation de Kermeur » ; l'île de Rozan est constituée de tufs et de calcaires.
Deux des 27 géosites de la réserve naturelle géologique de la presqu'île de Crozon sont situés à Telgruc-sur-Mer : la discordance du Paléozoïque sur le Briovérien (infra-arénigienne) à Beg ar Gwin et la coulée à pillow-lavas dans le Briovérien, coussins aplatis par la déformation synschisteuse également responsable de la verticalisation de la coulée sur le flanc d'un pli à Trez Bihan.
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La pointe de Pen ar Vir vue depuis le GR 34 au niveau des falaises dominant la plage de Trez Bihan.
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La pointe nord de Pen ar Vir et la plage de Trez Bihan vues de la pointe sud de Pen ar Vir.
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La plage de Trez Bihan vue depuis la pointe de Pen ar Vir.
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Plissement anticlinal sur une falaise de Telgruc.
Pendant l'Entre-deux-guerres, la « Société Normande des Mines » fait une demande de concession et d'exploitation de minerai de fer sur une superficie de 4 561 hectares sur le territoire des communes de Lanvéoc, Crozon, Telgruc, Argol et Landévennec, mais cette demande est rejetée par un décret daté du .
L'importante carrière de Ménez Luz, située juste au sud-est du bourg, exploite un gisement de grès armoricain ; elle est gérée par la société Lagadec, de Plouédern.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 . Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 10,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanvéoc à 10 vol d'oiseau, est de 12,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
Le littoral est très contrasté, présentant dans sa partie sud-est des falaises d'une trentaine de mètres d'altitude (entre la grève de Porslous et la pointe du Bellec), puis dans sa partie centrale la longue plage de Trez Bellec (prolongée au-delà de la pointe de Pen ar Vir par la petite plage, assez difficile d'accès, de Trez Bihan), et enfin, dans sa partie ouest, à partir de la pointe de Pen ar Vir, des falaises très élevées de 70 à 75 mètres de hauteur, au niveau de la pinède de Trez Bihan, formées principalement de grès armoricain, une roche très dure dont les couches sont redressées presque à la verticale en raison du plissement.
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La grève de Porslous vue de l'ouest depuis le sentier littoral GR 34 au niveau des falaises situées au sud du hameau de Cabel ar Run.
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Falaises entre la grève de Porslous et celle de Pen-ar-Roz.
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Falaises en direction de la grève de Porslous vus depuis le GR 34 près de Pen-ar-Roz.
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La grève de Pen-ar-Roz et les grottes situées dans la falaise.
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Falaises entre Pen-ar-Roz et, à l'arrière-plan, la pointe du Bellec.
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Grottes dans les falaises entre le hameau d'Elléouët et celui de Pen-ar-Roz.
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Falaises et crique au sud du hameau d'Elléouët (entre La pointe du Bellec et la grève de Porslous).
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La pointe du Bellec vue de l'est.
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La plage de Trez Bellec vue depuis la pointe de Pen ar Vir, à l'arrière-plan la pointe du Bellec.
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La plage de Trez Bellec vue depuis la pointe du Bellec ; à l'arrière-plan le hameau du Caon dominé par le Ménez Caon.
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La plage de Trez Bellec ; à l'arrière-plan le Ménez Caon et la pointe de Pen ar Vir.
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La plage de Trez Bihan.
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La plage de Trez Bihan et la pointe de Pen ar Vir.
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Le sentier GR 34 à la pinède de Trez Bihan.
Le GR 34 longe le littoral de Telgruc-sur-Mer.
- « », sur presqu-ile-de-crozon.com (consulté le ).
- Louis Calvez, La presqu'île de Crozon, Nouvelle Librairie de France, .
- Fiche du site de Beg ar Gwin
- Fiche du site de Trez Bihan
- Société industrielle (Rouen), "Bulletin de la Société industrielle de Rouen", 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122367v/f401.image.r=Argol?rk=9248972;4 et "Annales des mines. Partie administrative : ou Recueil de lois, décrets, arrêtés et autres actes concernant les mines et usines", 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9616257w/f591.image.r=Argol?rk=10922800;4
- « », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- René Musset, Le relief de la Bretagne occidentale, revue "Annales de Géographie", janvier 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104198q/f220.image.r=Telgruc
Toponymie
Attesté sous les formes Telchruc au XIe siècle, Thelgruc en 1236 puis Telgruc en 1368.
L'origine de ce nom vient du breton : Tal le « front », et de Cruc la « butte » ou la « colline ».
Bernard Tanguy donne pour Krug, et Krugell, la valeur « éminence », à savoir « hauteur de terre », et fournit à l'appui le nom de Telgruc, en breton : Terrug (Telchruc, XIe ; Thelgruc, XIIe ; Tergruc, XVIIIe siècle).
Nennius parle d'ailleurs du « sommet occidental qui est Cruc Ochidient » où il faut reconnaître le Ménez-Hom.
Histoire
Préhistoire
Le menhir de la « Pierre du diable » (« Maen-an-diaoul »), le menhir de Landarva et le dolmen de Pen ar Run sont les seuls mégalithes encore visibles sur le territoire de la commune : deux allées couvertes à Bévern, les dolmens de Kerguiridic et de Men Lié, ainsi que les mégalithes de la fontaine de Saint-Divy mentionnés fin siècle/début siècle sont désormais détruits
Antiquité
Une voie romaine, allant de Douarnenez à Camaret, passait par Plonévez-Porzay et rejoignait celle venant d'Aquilonia, en passant par la plage de Pentrez et en traversant la partie orientale du territoire actuel de la commune de Telgruc-sur-Mer.
Des cuves à salaison (pour la production de garum), découvertes en 1957, ont été fouillées en 1970 le long de la plage de Trez Bellec au lieu-dit Le Caon. Des restes d'une villa gallo-romaine ont été trouvés à Luzéoc. La tradition localise même à Luzéoc l'emplacement initial du bourg, déplacé par la suite à son endroit actuel.
Moyen Âge
Selon Arthur de la Borderie, citant le cartulaire de Landévennec, c'est le roi Gradlon qui, vers le saint Guénolé les plous de Telgruc et d'Argol avec la trève de Carvan (aujourd'hui Trégarvan) dépendant de cette dernière.
En fait le fief abbatial de Landévennec, qui comprenait le territoire de Landévennec, Argol, Trégarvan et une partie de Telgruc, remontait non au roi Gradlon, comme les moines du chartes apocryphes, mais au fondateur de l'abbaye, saint Guénolé, qui l'avait formé dès les premiers temps de l'émigration bretonne (.
« Le manoir de Ker-Edan appartenoit, en 1400, à Jean de Keredan ».
Le château de Rosmadec fut le berceau de la famille de Rosmadec (qui, selon Jean-Baptiste Ogée, descendrait des comtes de Cornouaille) dont plusieurs membres ont laissé une trace dans l'histoire, notamment Riwalen [Rivalon] Ier de Rosmadec, né vers 1175 et décédé vers 1234, qui fut seigneur de Rosmadec et vicomte du Faou, qui aida les moines à rebâtir l'abbaye de Landévennec en 1191. Son fils Hervé de Rosmadec, né vers 1212 à Telgruc, accompagna de Bretagne en Terre Sainte en 1238.
Yves Éon de Rosmadec, petit-fils du précédent, né vers 1260 à Telgruc, présent dans l'ost rassemblée en 1294 à Ploërmel par le duc Jean II de Bretagne ; Guillaume de Rosmadec, petit-fils du précédent, né vers 1325, époux en premières noces de Marguerite du Chastel (fille de du Chastel) et en secondes noces de Marie de Cornouaille ; Bertrand de Rosmadec, fils de Guillaume de Rosmadec et de Marguerite du Chastel, fut évêque de Cornouaille entre 1416 et 1445, décédé le .
Ce château était déjà en ruine en 1644 (« En la paroisse de Telgruc, les ruines de l'ancien château font remarquer qu'il était composé de cinq tours, jointes par des corps de logis entourés de fossés larges et profonds et environnés de bois de haute futaie » écrit Marc de Vulson de La Colombière) ; de nos jours, il n'en subsiste aucune trace.
Une autre branche de cette famille devint seigneur de Tyvarlen en Pont-Croix par le mariage de Jean de Rosmadec, fils de Guillaume de Rosmadec et de Marie de Cornouaille, en 1391 avec Alice de Tyvarlen et l'un de leurs descendants, Sébastien Ier de Rosmadec, obtint par la suite en 1608 la création du marquisat de Pont-Croix.
Époque moderne
Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Telgruc en 1674.
Horeleou, d'Argol, et Maurice Steffan, de Telgruc, furent les deux seuls habitants de la presqu'île de Crozon exceptés, en raison de la gravité de leurs agissements, de l'amnistie du qui scella la fin de la Révolte des Bonnets rouges de 1675.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Telgruc de fournir 19 hommes et de payer 124 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Telgruc vers 1778 :
« Telgruc, sur la montagne de Meucon ; à six lieues et demie au Nord-Ouest de Quimper, son Évêché et son ressort ; à 43 lieues de rennes ; et à trois lieues deux tiers du Faou, sa Subdélégation. On y compte 1 300 communiants : la Cure est à l'alternative. Le territoire, bordé au Sud-Ouest par la mer, et au Nord-Est par les montagnes de Meneham [Ménez Hom], renferme des terres en labeur de bonne qualité et des landes dont le sol ne paroît pas mériter d'être cultivé. »
Révolution française et Empire
La paroisse de Telgruc, qui comprenait alors 150 feux, élit deux délégués, Lemonze et Yves Labasque, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789. Le cahier de doléances de Telgruc fut rédigé le
Un projet de décret du de l'Assemblée législative fixe les limites de la commune de Telgruc qui comprendra, outre le territoire de l'ancienne paroisse, « les villages de Kerballion, Kerfauniou, Pouhallec bran, Pouhalec Bihan, Kerglinlin, les Quissence, Pivenlec, Raguenès, Leclozen, Peraonu, Kerrun, Porsalut, Kermengny, Kerbartun, Penanvern, Kerraporet, Kerdreux, Kerbirion, Runavel, Arbichoux, Le Quenquis, Trégaradou, Kerridien, Hirgars, le moulin de Pont Men, le moulin de Kerrun, et la chapelle Notre-Dame-de-Porsalut, conservée comme oratoire, le tout distrait de la paroisse de Crozon ».
Le maire de Telgruc acheta le presbytère, devenu bien national ; il en fit son habitation et son étude de notaire, et le bureau de tabac tenu par son épouse. Il refusa de la quitter après le Concordat. Ses descendants n'en partirent qu'en 1913 parce que l'évêque de Quimper avait jeté l'interdit sur la paroisse.
Époque contemporaine
Le | ]
En 1804, Pierre-Hyacinthe Corgat, prêtre desservant de la paroisse de Telgruc écrit à son évêque à propos de ses paroissiens : « Vous ne sauriez imaginer combien ce peuple est grossier, ignorant, in soucieux à tous égards. La foi y est comme éteinte, et presque point de mœurs.
Telgruc fut privé de desservant entre 1810 et 1826, la paroisse étant sans presbytère (l'ancien ayant été acheté comme bien national par le notaire Hervé Savina, aussi maire de la commune) ; l'abbé Le Rest, nommé en 1826 parle de Telgruc comme d'une « terre de mission ».
Une épidémie de dysenterie sévit en 1826 à Saint-Nic, Telgruc et Argol. « La maladie a sévi surtout aux lieux les plus humides, et dans ceux qui étaient infectés par le voisinage du fumier et de débris végétaux en putréfaction. La maladie s'est développée à une époque où des pluies continuelles venaient de succéder à une température très chaude. Elle consistait en une dysenterie qui attaquait surtout les vieillards et les enfants ; elle se compliqua souvent chez ces derniers d'une rougeole de mauvaise nature. Elle fut grave, car dans un village sur une population de 120 individus, 23 périrent en un mois et en général ma mortalité fut, dans les deux derniers mois de la maladie, double de ce qu'elle avait été dans toute l'année qui avait précédé ».
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Telgruc en 1845 :
« Telgruc : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succurasale. (...) Principaux villages : Kerguinidic, Kerampran, Kernon, Kerbriant, le Caon, Mengleuff, Lezuoc, Penhoat, Rostégoff, Porsbas. Superficie totale : 2 823 hectares, dont (...) terres labourables 843 ha, prés et pâtures 60 ha, bois 44 ha, vergers et jardins 35 ha, landes et incultes 1 739 ha (...). Moulins : 14 (à eau, de Rouvac'h, de Launay, du Yeun, de Kerrédan, de Péran, de Kernon, de Rosmadec, du Lez ; à vent, de Kergoalc'h, etc. Cette commune est traversée par la route de Quimper à Lanvaux [ Lanvéoc ]. Géologie : grès ; quelques points de granite amphibolique. On parle le breton. »
En 1861 et 1868, le conseil général du Finistère demande l'établissement d'un bureau de poste à Telgruc, demande encore renouvelée en 1872. En 1869, et à nouveau en 1874, le Conseil général du Finistère refuse la création, demandée par le Conseil municipal, de deux nouvelles foires annuelles à Telgruc, qui se seraient ajoutées aux deux foires qui existaient déjà. En 1878, le Conseil général vote une subvention pour permettre l'agrandissement de l'école des garçons de Telgruc, « devenue insuffisante ».
Les orphelins de l'Assistance publique étaient au Argol, Saint-Nic, . « Les trois quarts des élèves [nourrissons et autres enfants] des hospices de Brest habitent cette presqu'île battue par les vents et plongée dans les brouillards » écrit l'inspecteur des Enfants assistés, qui constate une effrayante mortalité parmi ceux-ci, dans un rapport au Conseil général du Finistère concernant l'année 1870 et le premier semestre de 1871. Si Telgruc et les communes voisines pratiquaient ainsi « la culture de l'enfant assisté »,c'est parce qu'on y vivait si pauvrement que le prix de pension payé par l'Assistance publique, bien que très bas, semblait malgré tout avantageux pour les nourrices.
À la fin de , la chaloupe de pêche Douarnenez, chavira à cause d'une violente rafale en baie de Telgruc ; les sept naufragés, à bout de forces, furent recueillis par un autre bateau. Un éboulement survenu en novembre 1892 dans la carrière communale du bourg de Telgruc fit deux morts, deux ouvriers carriers.
Jules Hurcourt, un marin qui vécut par la suite à Porslous en Telgruc, participa au siège du Pé-Tang à Pékin en 1900.
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La Belle Époque
Des manœuvres militaires étaient à cette époque fréquemment organisées à Telgruc où existait un champ de tir, fréquenté notamment par le régiment d'infanterie de Morlaix. La marine de Brest procédait aussi fréquemment à des manœuvres (par exemple en 1896 et 1900) et à des exercices de débarquement, par exemple en « une compagnie de marins [débarqua] à l'endroit désigné sous le nom de Caon, en dessous de la batterie de Telgruc. Ce lieu n'était surveillé que par un simple douanier ». La fréquence de ces manœuvres lassait quelque peu les habitants de Telgruc si l'on en croit Henri Bachelin qui écrit en 1927, mais en évoquant une manœuvre ayant eu lieu en 1899 : « Telgruc ne nous reçut avec aucune manifestation d'enthousiasme, le séjour annuel de la brigade sur son territoire étant un des battements du rythme de sa vie ».
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Telgruc écrit : « Les enfants de la campagne ne commencent à fréquenter les écoles qu'à l'âge de 9 - 10 ans, et encore, ils manquent souvent aux classes, surtout en hiver ».
Le , seul le capitaine du brick-goélette Euterpe, un bateau de Dunkerque se rendant à Nantes chargé de kaolin, naufragé dans la baie de Douarnenez, parvint à gagner la côte et fut recueilli dans un piteux état par des paysans de Telgruc ; le reste de l'équipage disparut en mer.
Le , Mgr Duparc, évêque de Quimper et de Léon, jette l'interdit sur la paroisse de Telgruc en raison de la non restitution du presbytère qui avait été vendu comme bien national pendant la Révolution française :
« Considérant que la résidence du clergé paroissial de Telgruc a été rendu impossible dans cette localité du fait du Conseil municipal, avons ordonné et ordonnons ce qui suit : (...) M. Calvez, recteur de Telgruc, et M. Madec, vicaire, quitteront immédiatement la paroisse. (...) Un prêtre, désigné par nous, résidera au presbytère d'Argol et sera chargé de faire le catéchisme aux enfants, d'administrer les malades et de procéder aux enterrements sans aucune solennité. (..) Pour les baptêmes et les mariages, les habitants de Telgruc devront s'adresser aux paroisses voisines (...). Toutes les sonneries religieuses sont interdites, même pour l'Angélus et les enterrements. (...) . Nous ne rétablirons le clergé paroissial à Telgruc que lorsqu'on aura pu lui assurer un logement convenable. »
Ce n'est que le que le journal La Croix indique que Mgr Duparc a nommé un nouveau recteur, « le Conseil municipal de Telgruc ayant donné satisfaction à Mgr l'Évêque et souscrit aux conditions exigées par sa Grandeur pour le rétablissement du culte public (...) dans cette paroisse ».
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Telgruc-sur-Mer porte les noms de 93 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, 6 au moins sont morts en Belgique, deux au moins (François Bescond et Guillaume Kerinec) en Serbie dans le cadre de l'expédition de Salonique ; Jean Gourmelen, quartier-maître infirmier, est mort en à Alger, victime probablement de la grippe espagnole ; Louis Boussard est mort noyé accidentellement au Viet-Nam en 1915 ; deux au moins sont des marins morts en mer (Corentin Le Mével lors du naufrage du cuirassé Suffren ; Joseph Mével est inhumé à Baltimore) ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français.
À la fin du mois d', deux chaloupes de pêche, la Petite-Bretonne et la Saint-Joseph, se brisèrent lors d'une tempête à la pointe de Telgruc
L'entre-deux-guerres
Le monument aux morts de Telgruc-sur-Mer fut inauguré le .
Telgruc fut desservie par une gare, ouverte en 1923, située au nord du bourg sur la ligne ferroviaire à voie métrique allant de Châteaulin à Camaret-sur-Mer. Cette ligne ferma en 1967.
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Telgruc vers 1925 : vue générale (carte postale Villard).
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La gare de Telgruc (en 1948).
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Train en gare de Telgruc.
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Fontaine à Telgruc vers 1925 (carte postale Villard).
En , la pinasse Allez en Paix, de Tréboul, partie à la dérive en raison d'une tempête sans homme à bord, se brisa sur des rochers de Telgruc.
Le tourisme commence à se développer ; un camping existait déjà à Ménez Luz en 1935, propriété de Francis Ruellan ; en 1936, une des quatre auberges de jeunesse existantes dans le Finistère se trouvait à Telgruc-sur-Mer ; en 1938, un journaliste évoque Telgruc, « une de ces plages charmantes et méconnues de la Bretagne, un trou que quelques Parisiens ont quand même découvert pour s'y ébattre à l'aise ». Telgruc possédait alors un hôtel réputé, ouvert en 1927 et agrandi en 1933, l'« Hôtel du roi d'Ys », propriété de Maurice Charbonnier, situé en bordure de la plage de Trez Bellec en son milieu, qui fut détruit par les Allemands en 1942.
48 réfugiés républicains espagnols furent hébergés à l'auberge de jeunesse de Telgruc à partir de 1939.
La Seconde Guerre mondiale
En raison de l'approche des troupes alliées qui commencent à investir la presqu'île de Crozon, le lundi , conformément aux accords humanitaires, les Allemands font évacuer la commune aux civils, mais de nombreux Telgruciens décidèrent de rester sur place.
Le vers 17 h, des résistants firent leur entrée dans Telgruc, suivis peu de temps après par des soldats américains ; deux jours plus tard, de nombreux chars américains occupaient le bourg, la plage de Trez Bellec et les hauteurs de Ménez Caon.
Alors que la commune venait d'être libérée, Telgruc fut victime le d'un bombardement effectué par erreur par l'aviation alliée, les aviateurs croyant le bourg encore occupé par les Allemands ; des Mosquitos (forteresses volantes américaines) bombardèrent à deux reprises Telgruc où, en dehors de la population civile, il n'y avait que des soldats américains et des combattants FFI. Le bourg fut complètement rasé, n'étant plus qu'un pan de ruines d'où n'émergeaient que le clocher et quelques pans de mur. Ce bombardement fit 108 morts : 60 soldats américains, 28 résistants FFI (parmi eux, par exemple, Marie Rose Le Bloch, infirmière, résistante tuée avec ses camarades dans une ambulance des postes de secours avancés du bataillon FFI de Quimper) et 33 habitants de Telgruc, et des dizaines de blessés ; il détruisit aussi l'église paroissiale qui datait du . Parmi les résistants victimes du bombardement, Yves Benoît, qui participait aux combats dans la presqu'île de Crozon. Le colonel Éon, chef de la mission Aloès, qui avait été parachuté dans la nuit du 4 au dans les Côtes-du-Nord, qui commandait les FFI, protesta vivement auprès du général Middleton.
Jacques Armengol, un vétéran du .
La population de la ville marocaine de Sidi Yahia du Gharb a aidé à reconstruire le bourg et, en remerciement, une stèle représentant l'église de Telgruc-sur-Mer et la mosquée de Sidi Yahia est érigée à l'angle du mur du cimetière sur la place du 19-Mars-1962.
Le , la Croix de guerre fut attribuée à la commune de Telgruc-sur-Mer.
L'après Seconde Guerre mondiale
L'église paroissiale Saint-Magloire, restaurée, fut consacrée et rendue au culte le . Son clocher fut restauré en 1959.
Marie-Anne Moreau fit construire dans la décennie 1950 un hôtel-restaurant-bar qui reprit le nom "Le Roi d'Ys".
En 1974, un projet de création d'une ZAC concernant des terrains situés en arrière de la partie nord de la plage de Trez Bellec suscita de fortes réactions de la part des opposants et provoquèrent l'abandon du projet de complexe touristique à cet endroit.
- Jean Mornand (Pierre Gouletquer), Préhistoire et protohistoire en Presqu'île de Crozon : (Argol, Camaret, Landévennec, Roscanvel, Telgruc, Dinéault, Plomodiern, Saint-Nic, Trégarvan), ISBN ), p. 145-151
- René Kerviler, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892", 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f294.image.r=Telgruc?rk=2381986;0
- https://meroural.wixsite.com/telgruc-patrimoine
- Arthur de la Borderie, La Cornouaille au temps du roi Grallon, "Revue de Bretagne et de Vendée", janvier 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1102548/f90.image.r=Argol
- Arthur Le Moyne de La Borderie, "Histoire de Bretagne", tome 3, 1898-1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9379008/f97.image.r=Tr%C3%A9garvan?rk=1673828;0
- Jean-Baptiste Ogée, , volume 4, Nantes, 1778
- Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist01og
- http://www.telgruc-sur-mer.bzh/fr/mes-decouvertes/34-d-hier/51-histoire
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Héraldique
Blason | Palé d'argent et d'azur de six pièces, au phénix d'or sur son immortalité du même brochant sur le tout.
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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