Saint-Jacques-de-la-Lande est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
Elle fait partie de Rennes Métropole et avec 13 656 habitants en 2021, elle est la 4e ville la plus peuplée de l'agglomération, la 7e d'Ille-et-Vilaine et la 26e de Bretagne.
Ses habitants s'appellent les Jacquolandins.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Représentations cartographiques de la commune
Mairie
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique
Saint-Jacques-de-la-Lande se situe au centre de l’Ille-et-Vilaine, au sud-ouest de Rennes. Elle fait partie de Rennes Métropole.
Communes limitrophes de Saint-Jacques-de-la-Lande
Le Rheu
Rennes
Noyal-Châtillon-sur-Seiche
Chavagne
Bruz
Chartres-de-Bretagne
Relief et hydrographie
Faisant partie du Bassin de Rennes, le relief de la commune est plat, compris entre 39 mètres et 25 mètres d'altitude, donc avec un dénivelé de seulement 14 mètres ; les points les plus hauts se trouvent dans la partie orientale du finage communal (dans la zone d'activité de Mivoie), le point le plus bas dans la vallée de la Vilaine à l'endroit où ce fleuve côtier quitte le territoire communal (Moulin de Champcors). Cette platitude a facilité l'installation de l'aéroport.
Saint-Jacques-de-la-Lande est traversée par la Vilaine et deux de ses affluents de rive gauche, le Blosne et le Renel.
Vue aérienne de l'étang des Couardières (au bord de la Vilaine).
Le Blosne à Saint-Jacques-de-la-Lande.
Le sous-sol de la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande est composé de schistes pourpres (datant du briovérien) et de grès verdâtres. Des carrières de graviers et de sables rouges (coloration due aux oxydes de fer) ont été exploitées dans la partie sud-ouest de la commune entre les années 1950 et les années 1970, servant notamment à la construction de nombreux bâtiments de Rennes.
Ces gravières désormais fermées ont donné naissance aux nombreux étangs qui parsèment le lit majeur de la Vilaine.
Une partie de la commune est classée en zone inondable (la zone située à l'ouest de la D 434 d'une part et la vallée du Blosne d'autre part).
Transports
La commune est desservie par les bus du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole, ainsi que par la ligne b du métro rennais, via les stations Saint-Jacques - Gaîté, terminus de la ligne, et La Courrouze.
Le quartier de la Morinais est desservi par les lignes C6, C7, 13 et 37. Celui de la Gautrais est desservi par les lignes C6 et 13 et enfin la rue de Nantes est desservie par les lignes C5 et 13.
La gare de Saint-Jacques-de-la-Lande est desservie par le TER Bretagne de la ligne de Rennes à Redon.
La passerelle sur la D 177.
La gare de Saint-Jacques-de-la-Lande vue de la passerelle de la D 177.
L'aéroport de Rennes-Saint-Jacques vu du ciel.
Aéroport de Rennes-Saint-Jacques : l'aérogare.
L'aéroport de Rennes-Bretagne, anciennement dénommé aéroport de Rennes-Saint-Jacques, se trouve dans le territoire communal.
Article détaillé : Aéroport de Rennes-Bretagne.
La commune est traversée par des axes routiers importants : la partie sud de la Rocade de Rennes (Route nationale 136) et la D 177, axe routier Rennes-Redon (aménagée en voie express).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
Amplitude thermique annuelle : 12,9 °C
Cumuls annuels de précipitation : 704 mm
Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1945 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
La température moyenne annuelle évolue de 11,7 , à 12,1 , puis à 12,4 .
Statistiques 1981-2010 et records RENNES-ST JACQUES (35) - 48° 04′ 06″ N, 1° 44′ 00″ O Records établis sur la période du 01-01-1945 au 04-01-2022
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
3
2,6
4,5
5,9
9,3
11,9
13,8
13,7
11,4
9,1
5,5
3,3
7,9
Température moyenne (°C)
5,8
6,1
8,6
10,5
14,1
17,1
19,1
19
16,5
13,1
8,8
6,2
12,1
Température maximale moyenne (°C)
8,7
9,6
12,7
15,2
18,9
22,2
24,5
24,3
21,6
17
12,1
9,1
16,4
Record de froid (°C) date du record
−14,7 17.01.1985
−11,2 22.02.1948
−7,3 01.03.05
−3,2 03.04.1984
−1,2 01.05.1945
2,2 02.06.1962
5,5 11.07.1972
4 30.08.1956
1,9 30.09.1972
−4,6 29.10.1947
−7,5 28.11.1955
−12,6 29.12.1964
−14,7 1985
Record de chaleur (°C) date du record
16,8 27.01.03
20,9 27.02.19
24,1 30.03.21
28,7 17.04.1945
30,8 25.05.1953
36,3 30.06.1976
40,1 23.07.19
39,5 05.08.03
34,8 01.09.1961
30 02.10.11
21,4 07.11.15
17,8 19.12.15
40,1 2019
Ensoleillement (h)
69,1
87,2
128,4
162,7
191,2
217,3
210,7
205,5
177,8
117,5
81,3
68,6
1 717,1
Précipitations (mm)
67,6
49,1
51,6
50,9
67,2
46,7
49,1
37,8
59
74,8
67,5
72,7
694
Source : « » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
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Toponymie
Le premier nom de la commune est donné par le pape Alexandre III en 1164 : Notre-Dame de la Forêt. Quelques années plus tard, la localité est renommée Saint-Jacques de la Forêt, en l'honneur du premier évêque de Rennes, Jacques Innocent II en 1208.
Les formes anciennes sont : S. Iames (, Sancti Jacobi de Landis.
Durant le Révolution française, et pendant une courte période, les appellations religieuses sont retirées, et Saint-Jacques de la Lande devient Jacques de la Lande.
En gallo, le nom s’écrit Sènt Jaq (écriture Moga) ou Saent-Jaq. La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Sant-Jakez-al-Lann.
↑ a et b« », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
↑ Noms de lieudits et de personnes à Rennes (35), Bèrtran Ôbrée et Mathieu Guitton, Chubri, p. 17.
↑ « », sur Geobreizh (consulté le ).
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Un dépôt monétaire constitué principalement de statères riedones a été mis au jour en 1941 sur le territoire de la commune au lieu-dit "La Perelle".
Moyen-Âge
En 1084, le comte de Rennes Geoffroy Grenonat donne la seigneurie de Bruz à l'évêque de Rennes, à l'époque Sylvestre de La Guerche ; elle restera une seigneurie ecclésiastique jusqu'à la Révolution française. Le siège de la seigneurie fut d'abord le manoir ecclésiastique, dit le manère ou le mené ; plusieurs fois remanié, cet édifice se trouvait au milieu du terroir cultivé de Saint-Jacques et ses douves étaient alimentées en eau par le ruisseau de Risnel [Reynel] ; il était entouré de marais et de bois ; sa chapelle était située à une centaine de mètres au nord (c'est à son emplacement qu'a été construute plus tard l'église paroissiale) ; il fut par la suite transféré au manoir de Bruz.
Le fief de Bruz donnait à l’évêque de Rennes « droit de pêche en la rivière de Seiche, propriété et disposition des espaves, galois et communs, droits de garenne et refuge à pigeons, et droit de jouir pendant le mois d’août, chaque année, du revenu du colombier de la seigneurie de Lestrillet(...). Les vassaux du fief devaient en outre la chevauchée, le lundi suivant la fête de Saint Armel. Et ce devoir consistait, tant à Rennes qu'à Bruz et Saint-Jacques, dans l'obligation de comparaître à cheval devant les officiers de la juridiction épiscopale».
La paroisse de Saint-Jacques-de-la-Lande dépendait de l'abbesse de Saint-Georges et du Chapitre de la cathédrale de Rennes.
Les Templiers possédaient plusieurs biens dans la paroisse, notamment le village du Temple du Cerisier ; leurs vassaux étaient obligés sous peine d'amende de placer une croix sur leurs maisons.
Temps modernes
L'église paroissiale fut gravement endommagée pendant les Guerres de religion.
4000 hommes d’infanterie et de cavalerie furent passés en revue en 1675 par le duc de Chaulnes dans le cadre de la Révolte des Bonnets rouges sur la lande de la Courrouze et un camp y fut dressé en 1692.
De nombreux manoirs existaient alors dans la paroisse, pour partie en raison de la proximité de la ville de Rennes : le manoir de la Piblais (il appartint à la fin du .
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Jacques-de-la-Lande en 1778 :
« Saint-Jacques-de-la-Lande : à 1 lieue un tiers au Sud-Sud-Ouest de Rennes, son évêché, sa subdélégation et son ressort. On y compte 600 communiants : la cure est présentée par l'Abbesse de Saint-Georges. Le territoire offre à la vue des terres abondantes en grains, des prairies, des landes, et beaucoup d'arbres à fruits. Les Templiers y avaient jadis des possessions. »
Révolution française
La réunion du général de la paroisse en vue de la préparation des États généraux de 1789 est organisée le sous la présidence de Guillaume-Joseph Le Graverend, sénéchal de la juridiction des régaires de l'évêché de Rennes, en présence de 27 paroissiens ; deux députés sont élus pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée : Bernardin Béziel de la Rousselière et François Verger ; la rédaction du cahier de doléances est confiée aux deux députés chargés de représenter la paroisse : son contenu s'inspire de celui rédigé par les paroisses de Toussaints et de Saint-Sauveur de Rennes.
En 1790, Saint-Jacques-de-la-Lande est officiellement reconnue comme une commune.
Le | ]
La première pierre de l'arsenal de Rennes est posée par le général baron de Tournemine en octobre 1844. En 1856, l’arsenal se dédouble: un vaste terrain est acquis au lieu-dit la Courrouze, à cheval sur les communes de Rennes et de Saint-Jacques-de-la-Lande ; il est choisi assez éloigné de la ville pour abriter des magasins à poudre.
Bâtiment servant à fabriquer les cartouches à l'Arsenal de Rennes (quartier de la Courrouze) jusqu'au XXe siècle.
Anciens bâtiments utilisés pour les munitions.
Atelier de construction à Rennes (probablement à l'arsenal) en 1889.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Jacques-de-la-Lande en 1853 :
« Saint-Jacques-de-la-Lande (sous l'invocation de Saint-Jacques-le-Majeur, fêté le 25 juillet) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : la Piblais, la Grande et la Petite-Maltière, le Temple de Blosne, la Haute et la Basse-Teillais, la Gautrais, le Temple-du-Cerisier. Maison importante : château du Haut-Bois. Superficie totale : 1 181 hectares 51 ares, dont (...) terres labourables 765 ha, prés et pâturages 244 ha, bois 3 ha, vergers et jardins 18 ha, canaux de navigation 2 ha, landes et incultes 67 ha (...). La commune de Saint-Jacques s'étend jusque dans le faubourg de Rennes. Une partie de celui dit de la Madelaide est même comprise en Saint-Jacques, et la commune participe pour cette partie aux produits de l'octroi de Rennes. Jadis le territoire de Saint-Jacques était presque entièrement couvert de landes : la culture les a envahies et les a presque fait disparaître. Les botanistes vont chercher à Saint-Jacques plusieurs plantes spéciales à ce terroir, entre autres des orchidées assez rares, et spécialement l' orchis pyramidalis, l' orchis apifera et l' orchis hireina. Le nom de "Temple" qu'ont retenu quelques fermes de cette paroisse ne prouve peut-être pas ce qu'avance [Jean-Baptiste Ogée] au sujet des Templiers. Il est plus probable que ces fermes ont été jadis possédées par des protestants. Géologie : terrain tertiaire et terrain moyen, à la séparation des étages inférieur et moyen des terrains tertiaires (...). On parle le français (en fait le gallo). »
Le | ]
La Belle Époque
Le Journal officiel de la République française du indique qu'une pétition signée par 244 habitants de la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande et protestant contre la Loi de 1901 a été remise par Louis Félix Ollivier, député des Côtes-du-Nord, sur le bureau de la Chambre des députés.
L'église paroissiale Saint-Jacques, entourée du cimetière, au début du XXe siècle (carte postale E. Mary-Rousselière).
Saint-Jacques-de-la-Lande : la Grande route de Rennes (carte postale E. Mary-Rousselière, vers 1910).
Le château du Haut-Bois et sa chapelle au début du XXe siècle (carte postale).
Saint-Jacques-de-la-Lande ː les douves du château du Haut-Bois (carte postale E. Mary-Rousselière), vers 1910).
Saint-Jacques-de-la-Lande ː le château du Pèlerinage (carte postale, vers 1910).
La Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, pour agrandir l'arsenal de Rennes, 11 hectares sont acquis (portant sa superficie totale sur le site de la Courrouze à 55 hectares) à la Basse-Maltière sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande pour aménager 13 magasins à poudre afin d'y stocker armes et munitions. L'emprise militaire dens la commune comprend alors la Courrouze, le Polygone, le Camp de Verdun et celui de la Marne). Un camp de prisonniers de guerre allemands est aussi ouvert.
Le monument aux morts de Saint-Jacques-de-la-Lande porte les noms de 54 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 (Victor Bidan, Julien Dodier et Joseph Lejas) sont
morts en Belgique dès 1914 ; François Limeul le et Armand Cognard le sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; tous les autres sont morts sur le sol français.
L'Entre-deux-guerres
Le monument aux morts est érigé en 1921 près de l'église paroissiale (à l'époque dans le cimetière entourant l'église) par l'architecte départemental Pierre-Jack Laloy ; en granite, il est entouré de quatre obus reliés entre eux par une chaîne.
Le retour de la paix entraînant une moindre activité, une quarantaine d'hectares du site occupé par l'arsenal deviennent inoccupés dans la décennie 1930 notamment à la Maltière et sont loués pour d'autres activités ; des réfugiés espagnols sont accueillis au camp de Verdun.
Saint-Jacques-de-la-Lande ː l'Avenue de l'Église (carte postale, vers 1920)
Saint-Jacques-de-la-Lande ː la route venant de Pont-Réan (carte postale, vers 1925).
L'aéroport de Rennes-Saint-Jacques est construit en 1932 et inauguré le en présence du ministre de l'Air, Pierre Cot ; la fête dure trois jours.
En 1934 Saint-Jacques-de-la-Lande est encore une commune essentiellement rurale ( elle n'a encore que 1 812 habitants lors du recensement de 1931) ; sa partie urbaine entre la Route de Nantes et la Route de Redon est embryonnaire et le bourg traditionnel reste le noyau urbain principal. On recense alors 4 bouchers, 2 boulangers, 1 bourrelier, 3 charrons, 10 débitants de boisson, 6 épicerie-merceries, 3 maréchaux, 2 restaurateurs, 1 vendeur de sons et fourrages, 1 bureau de tabac et 1 tailleur, 36 agriculteurs et 2 châtelains au Haut Bois et à Le Maloré.
La Seconde Guerre mondiale
Les terrains et bâtiments militaires de la Maltière furent utilisés dès 1940 par les Allemands (qui agrandissent aussi l'emprise de l'aéroport et rasent pour cela une partie du bourg en 1941, détruisant aussi le clocher de l'église) et le stand de tir qui s'y trouvait devint un lieu d'exécution de résistants qui y sont fusillés : Marcel Brossier, dès le , Robert Barbé le , François Clavery, Marcel Boschet et, le 25 résistants ; puis 43 résistants pendant l'année 1943 y sont à leur tour fusillés. En tout la stèle en mémoire des fusillés de la Maltière comprend 83 noms.
La butte de la Maltière (en tout 110 personnes y ont été fusillées).
Plaque portant les noms des 83 fusillés.
Le monument aux morts de Saint-Jacques-de-la-Lande porte les noms de 7 personnes originaires de la commune mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Joseph Jubault est mort au printemps 1940, de même que Louis Talon, qui est mort des suites de ses blessures le à Raucourt et Flaba (Ardennes) pendant la Campagne de France ; Manuel de Souza est mort en 1944 alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; Frédéric Benoist, est mort en déportation le à Wilhelmshafen et Honoré Commeureuc, résistant, est mort en déportation en Allemagne le à Sandbostel ; Roger Dodin, arrêté pour diffusion de tracts de propagande communiste, est mort le
La commune de Saint-Jacques a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze et la citation suivante : « En dépit des incessants bombardements dus à la présence d’un camp d’aviation, a supporté ses deuils et ses ruines avec courage et a poursuivi sans faiblir sa résistance. A donné ainsi un réel exemple de foi dans sa destinée et dans celle de la France. ».
Les Allemands incendient de nombreux bâtiments et font sauter les dépôts de munitions lorsqu'ils sont contraints d'abandonner l'Arsenal dans la nuit du 3 au 4 août 1944 et le site est ensuite occupé par les troupes alliées.
La commune subit de nombreuses destructions pendant cette guerre : par exemple le château du Pèlerinage est totalement détruit.
Trois bunkers subsistent et sont des témoignages de l'occupation allemande : le bunker de Saint-Jacques Aéroport, celui du Haut-Bois (un grand bunker de 8 mètres de long et 15 mètres de large, qui abritait le poste de commandement de l’ensemble de la défense aérienne du secteur) et le blockhaus 502.
L'après Seconde Guerre mondiale
La commune était aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale tellement ravagée qu'il fut un temps envisagé de la faire supprimer, en partageant son territoire entre Rennes et les autres communes voisines.
Depuis les années cinquante, les habitants de Saint-Jacques de la Lande s'appellent les Jacquolandin(e)s.
Dans la décennie 1960 la totalité des activités de l'arsenal de Rennes est concentrée à la Courrouze, le site de Rennes-ville est fermé. Des efforts de diversification des fabrications vers des productions à usage civil (des batteuses, des semoirs, etc..) aboutissent partiellement, mais n'empêchent pas la fermeture complète de l'arsenal en l'an 2000. La décision d'implanter sur une partie du site le CELAR (Centre d'électronique de l'armement) est prise en 1964 ; le reste du site est par la suite en bonne partie urbanisé en raison de l'extension de l'agglomération rennaise (quartier de la Courrouze).
Le | ]
L’Église de l'Ananatasis
L’église de l'Anastasis (son nom signifie en grec « se lever, ressusciter de la mort ») est la première église bretonne construite au béton. Elle a été inaugurée le 11 février 2018 par Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et est située dans le nouveau quartier de la Morinais.
Cérémonie commémorative du 11 novembre 2015.
↑ Gilles Leroux et Alain Provost, Carte archéologique de la Gaule : L'Ille-et-Vilaine - 35, Académie des inscriptions et belles-lettres, 1990 (ISBN et , OCLC 463616145, lire en ligne), p. 275
↑ Isbled 2004, p. 87
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