Ploubazlanec
Localisation
Ploubazlanec : descriptif
- Ploubazlanec
Ploubazlanec [plubazlanɛk], Plaeraneg en breton, est une commune située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne
Ploubazlanec appartient au pays historique du Goëlo. Ses habitants sont appelés les Ploubazlanecains et les Ploubazlanecaines.
Géographie
Localisation
Ploubazlanec est une ville au nord du département des Côtes-d'Armor, bordée par la Manche sur environ 19 kilomètres de côtes et qui s'étend sur 15,04 Goëlo au nord-ouest de la baie de Saint-Brieuc et de la réserve naturelle nationale de la baie de Saint-Brieuc.
Son altitude varie de 0 à 72 m et est en moyenne de 36 m.
Elle est longée par le Trieux, petit fleuve côtier dont l'embouchure est encadrée d'amont en aval par Pleudaniel puis Lézardrieux à l'ouest, et Plourivo puis Paimpol puis Ploubazlanec à l'est.
La commune est bordée au nord-ouest par l'entrée de l'estuaire du Trieux, avec Lézardrieux de l'autre côté de l'estuaire. Or l'estuaire qui les sépare est considéré comme un bras de mer et donc « hors territoire » à proprement parler. Techniquement, l'estuaire du Trieux commence vers le moulin à marée près de Porz Lec'h sur Pleudaniel, avec en face Toull ar Huiled sur Plourivo. Il en va de même pour la contigüité avec l'île de Bréhat, qui est une commune hors intercommunalité séparée de Ploubazlanec par une étendue de mer. La seule commune effectivement contigüe à Ploubazlanec est Paimpol au sud.
Cadre géologique
Située à l'extrémité orientale du plateau du Trégor, Ploubazlanec est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Ploubazlanec se situe plus précisément dans le batholite du Trégor, pluton qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien,.
L'histoire géologique du plateau du Trégor est marquée par le cycle icartien (de ca. -2 200 Ma à -1 800 Ma) dont la géodynamique est mal connue, et le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW. Cette tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens issus de l’érosion rapide de la chaîne cadomienne sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassin ordovicien de Plouézec-Plourivo, hémi-graben limité au nord par la faille de Trégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l’action du vent (lœss, limons sur les coteaux).
La région de Ploubazlanec est ainsi formée d'un plateau granitique (750-650 Ma) recoupé par un champ filonien extrêmement dense de dolérite du Trieux, roche massive noire, à cristallisation très fine, ayant une composition de basalte tholéïtique. Elle correspond à la subduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous la marge nord du Gondwana, entraînant un métamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant un bassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues).
Pétrographiquement, le granite représente une microgranite monzonitique de Launay (hameau de Ploubazlanec). « Cette formation dessine une bande que l'on observe depuis les·falaises de la pointe de l'Arcouest à l'est, jusque dans les rives du Jaudy à l'ouest, où elle ne forme plus que des affleurements limités au sein de la micro-granodiorite. Cette roche a des aspects souvent variables. Le type le plus caractéristique peut être cependant examiné le long de la côte, entre l'Arcouest et Loguivy-de-la-Mer. Il s'agit d'une roche de teinte rose lorsqu'elle s'altère. Au sein d'une mésostase dont les éléments sont indiscernables à l'œil nu, on reconnaît des phénocristaux automorphes de feldspaths blancs, très nombreux, et de minéraux ferro-magnésiens noirs (amphibole, biotite) ».
Touristiquement, les principaux aspects de la géologie dans cette région peuvent être abordés au cours de balades naturalistes et géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit du territoire, des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…). La pointe de l'Arcouest permet notamment d'observer les filons de dolérite et de microgranites de Loguivy-de-la-Mer (réseau dense à orientation générale N 60°) qui recoupent le batholite du Trégor.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 . Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 9,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Île-de-Bréhat à 6 vol d'oiseau, est de 12,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Ploubazlanec est reliée à Paimpol grâce à la ligne 24 du réseau de bus Axéobus.
Des vedettes sont également disponibles à la Pointe de l'Arcouest pour aller sur l'île de Bréhat.
Ploubazlanec est traversée par la route départementale 789. La petite D 15 mène de Kerpalud à Loguivy.
Hameaux et lieux-dits
L'île Saint-Riom fait partie du territoire de Ploubazlanec - mais non l'île de Bréhat qui est une commune à part entière.
Ploubazlanec inclut de nombreux lieux-dits et écarts, dont certains remarquables.
Pors-Even
Pors-Even ([pɔʁzevɛn]) est le second port de pêche de la commune, qui donne sur l'anse de Paimpol. Il est renommé pour ses viviers accessibles à tous. On peut y acheter des coquillages (coquilles Saint-Jacques, praires...) et des crustacés (homards, crabes...). C'est cet endroit qui, avec la ville voisine de Paimpol, a inspiré Pierre Loti pour son roman Pêcheur d'Islande.
La Croix des Veuves (à la Pointe de la Trinité, début du siècle) et le Pilier de la Vierge, sont deux endroits remarquables. Les femmes de pêcheurs se rendaient à la Croix des Veuves pour guetter le retour des navires, partis en longues et difficiles campagnes de pèche sur les bancs de Terre Neuve.
Loguivy-de-la-Mer
Le port de pêche de Loguivy se situe à l'entrée du Trieux. Ce port est réputé pour ses coquilles Saint-Jacques qui font l'objet d'une fête annuelle en alternance avec Saint-Quay-Portrieux et Erquy. Le port est géré par la Chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor.
Le port de Loguivy est également réputé pour son championnat du monde de Loguivy-de-la-Mer des bateaux à moteur pop-pop dont le premier champion fut Louis Valier.
À noter la présence d'un poisson et non d'un coq sur le clocher de l'église. Le village est majoritairement constitué de maisons de pêcheurs transformées en coquettes résidences secondaires. Lénine séjourna à Loguivy durant l'été 1902. Tristan Bernard y établit sa maison secondaire au début du XXe siècle.
Une chanson célèbre de François Budet (Loguivy-de-la-Mer) évoque ce petit port.
Au début du viviers Saint-Suliac, inutilisés depuis une douzaine d'années, en le transformant en 26 petits viviers à vocation ikejime, vise à insuffler à Loguivy un nouveau dynamisme.
L'Arcouest
L'Arcouest est une pointe fermant au nord-ouest l'anse de Launay. Elle abrite le port d'embarquement pour l'île de Bréhat, desservi depuis Paimpol par la ligne 24 de l'Axéobus, le service de transports en commun de Guingamp-Paimpol Agglomération.
L'Arcouest a aussi servi à baptiser l'un des premiers et plus grands prototypes d'hydrolienne construit et testé en France par OpenHydro. Une hydrolienne sera d'ailleurs testée au large de l’île de Bréhat, sur le plateau de la Horaine.
Sur la façade de cette pointe donnant sur l'anse, se trouvent un certain nombre de maisons appartenant (ou ayant appartenu) à des scientifiques ou intellectuels français qui s'y installèrent à partir du début du Louis Lapicque, Charles Seignobos, Jean Perrin,,, Marie Curie, Irène Joliot-Curie, Jean Zay, Victor Auger, Pierre Auger ou Georges Pagès. Dans un reportage de Paris Match en 1939, les journalistes baptisèrent le lieu du nom ironique de « Sorbonne-Plage » car plusieurs de ces personnalités étaient professeurs à la Sorbonne.
Cette vague d'installations commence en 1901, sur l'initiative de Louis Lapicque, Charles Seignobos et d'Anatole Le Braz, qui souhaite quitter Port-Blanc après la disparition de plusieurs membres de sa famille noyés lors d'un naufrage dans l'estuaire du Jaudy (dont sa sœur, mariée à Léon Marillier, professeur de Religion des peuples primitifs, dont Lapicque suivait les cours à l’École pratique des hautes études et dont la mère était l’épouse de Seignobos), Il "découvrent" la pointe de l'Arcouest ; il n'y a à l'époque qu'une chaumière en ruine sur le plateau. En 1904 le physiologiste Louis Lapicque est le premier à faire bâtir sa maison, Roc'h Ar Had, sur un large terrain dont il revend progressivement des parcelles à ses amis. Charles Seignobos, dit le Capitaine, le suit avec sa maison Taschen Bihan construite en 1910. Cette maison sera entièrement détruite par les Allemands, à la fin de la guerre, et reconstruite quasiment à l'identique. Finalement, une trentaine de familles de scientifiques et d'intellectuels s'installent dans le secteur ; certaines des demeures qu'ils s'y firent construire appartiennent encore aux descendants. De nombreux noms de rue et chemins témoignent de leur présence. L'ambiance de cette période est retransmise dans les films réalisés par Irène Joliot-Curie et Hélène Langevin.
En 1923, une pétition de 26 marins pêcheurs de Launay amène la construction d'une cale de 50 mètres de long ; elle permet de débarquer la pêche d'une dizaine de bateaux.
Assistant-préparateur du professeur Victor Auger à la Sorbonne, Eugène Schueller s'installe à l'Arcouest en 1926, le premier à faire poser une clôture - qui coupe le chemin du GR36 ou chemin des douaniers, obligeant celui-ci à quitter le haut des falaises. Dans sa maison à colonnades à la pointe de la baie, sa fille et son gendre Liliane et André Bettencourt reçoivent le président Georges Pompidou et son épouse lors du voyage de ces derniers en Bretagne en .
De nos jours, les abords du port de l'Arcouest sont très urbanisés, en contraste avec le reste de la commune dont l'habitat est resté en majorité traditionnel dans son aspect ; dans les zones rurales les maisons restent plutôt discrètes.
En 1973, une sculpture de granite pour Frédéric et Irène Joliot-Curie, sur le thème de l'énergie nucléaire est installée à la pointe de l'Arcouest.
Launay
Launay (dit Launay - mal nommé, pour le différencier de Launay, village voisin sur la presqu’île de Pleubian, au pieds du sillon de Talbert) est un ancien village de pêcheurs devenu un lieu de villégiature recherché. C'est dans son anse que « Sorbonne-Plage » est née et s'est développée. L'anse contient des réservoirs de pêcheries, datant d'avant que cette pratique soit interdite. On y trouve une plage et un petit port de plaisance.
La réserve Paule Lapicque borde la baie de Launay. En 2003, Paule Lapicque (1909-2001), militante dès les années 1970 de l'agriculture biologique, lègue à l'association Bretagne vivante 11 milieux naturels variés et trois bâtiments. L'association a mis en place trois sentiers de découverte, la maison « Notéric » (villa datant de 1904) devenue la maison d'accueil du public, et un écolo-gîte géré par des bénévoles.
- Ploubazlanec et les communes voisines, carte IGN. Couches « Cartes IGN » et « Limites administratives » activées. Sur geoportail.gouv.fr.
- Le Trieux et les communes voisines, carte IGN. Couches « Cartes IGN » et « Limites administratives » activées. Sur geoportail.gouv.fr.
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- OpenHydro a été racheté par DCNS en mars 2014.
- Jean Perrin fait construire sa maison Ty Yann avec l'argent de son Prix Nobel de physique 1926.
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- Jean-Yves Jalaber, « Paule Lapicque et la baie de Launay », Penn ar Bed, lire en ligne).
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Toponymie
Son nom vient de l’ancien breton ploe qui signifie paroisse et, semble-t-il, de banadl qui désigne le genêt. Le toponyme associe au breton balan (en vieux breton banadl et en moyen breton banazl) le suffixe ek. Bannalec signifie « l'endroit où pousse le genêt ». Le lieu doit probablement son nom du fait que le genêt à balais y poussait en abondance souhaitée]. Le z est muet dans le nom complet ([plubalanɛk]) mais se prononce dans le raccourci familier Ploubaz ([plubaz]).
La commune de Ploubazlanec a été nommée de différentes façons au cours du temps : Ploibanazlech (en 1224), Ploibanazlec (en 1230), Ploubanelec (en 1232), Plobanalec (en 1239, en 1250, en 1255), Plobalanech (en 1252), Ploebanalec (en 1267), Plebanalec (en 1274), Ploebalannec (en 1421), Ploubalaneuc (en 1427), Pleubalneuc (en 1428), Pleublannec ou Pleubalannec (en 1480), Ploeballanec (en 1514), Ploebazlannec (en 1543), Ploubalanec (en 1569), 'Ploubazlannec (1627) et Ploubazlanec dès 1684.
Histoire
Néolithique
Des vestiges préhistoriques sont présents sur Ploubazlanec, notamment l'allée couverte de Mélus qui date du Néolithique récent (-3000/-2500 B.C.) et le promontoire préhistorique barré de Roch'an Evned (rive droite du Trieux).
Moyen Âge
Entre 685 et 687, saint Ivy, venant d'Outre-Manche aurait débarqué à Ploubazlanec avant de fonder un ermitage (loc en breton) en un lieu qui a pris par la suite le nom de Loguivy-de-la-Mer.
Ploubazlanec est mentionnée pour la première fois en 1224 (Ploibanazlech) lors d'une donation faite à l'abbaye de Beauport, et est désignée comme une paroisse dès 1232. Les villages de Lannévez et de Perros-Hamon, annexés plus tard par Ploubazlanec, étaient avec Bréhat une enclave du diocèse de Dol.
Renaissance
Durant les guerres de la ligue, la commune de Ploubazlanec est occupée par un corps d'armée anglais envoyé par Elisabeth Paimpol pour soutenir Henri IV contre la menace espagnole en Bretagne et la Ligue.
L'ancienne paroisse de Ploubazlanec ressortissait avant la Révolution à Saint-Brieuc, son évêché, et avait pour subdélégation et pour siège de sa haute justice, Paimpol. Elle faisait partie de l'ancien comté de Goëlo.
Époque Moderne
Ploubazanec élit sa première municipalité au début de 1790. Le , Ploubazlanec annexe les communes de Lannévez et Perros-Hamon par décret royal. Cette annexion a pour effet de réunir à Ploubazlanec ses deux exclaves, dont l'une comprend notamment l'Arcouest.
Au siècle, l'activité économique est centrée sur la pêche, notamment en Islande à partir du Second Empire.
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Au cours de la première moitié du siècle, amenés par le biologiste Louis Lapicque et l'historien Charles Seignobos, la commune devient le lieu de villégiature de nombreux scientifiques : Les Curie (Marie Curie, puis Frédéric et Irène Joliot-Curie), les Perrin, les Langevin, l'historien Georges Pagès, Marcel Cachin, ou le fondateur de L'Oréal, Eugène Schueller.
Première Guerre mondiale
Le Monument aux Morts fait état de 113 soldats Morts pour la France. Parmi eux, 10 ont péri en mer.
Seconde Guerre mondiale
56 soldats sont Morts pour la France, dont 9 qui ont péri en mer.
Restructuration communale
L'actuel territoire de la commune de Loguivy-de-la-Mer est créé en 1945 au détriment de celui de la commune de Ploubazlanec. Par une ordonnance épiscopale du est fondée la paroisse de Loguivy, devenue d'abord Loguivy-Ploubazlanec puis Loguivy-de-la-Mer en 1949.
- « », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
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Ploubazlanec dans la littérature
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