Plouay [pluɛ] est une commune française située en Bretagne, dans le département du département du Morbihan
La commune de Plouay est une destination de renom pour les amateurs de cyclisme
Elle fait partie historiquement du Kemenet-Héboé et du Pays de Lorient
Plouay est surnommée la « Ville du Vélo », en raison de son engagement dans ce sport et de son accueil de nombreux événements de cyclisme
Chaque année, le dernier week-end d'août, la commune accueille la Bretagne Classic qui était autrefois connue sous le nom de Grand Prix de Plouay
Cet événement de cyclisme est très important pour la ville et attire de nombreux cyclistes professionnels chaque année
En 2000, elle a organisé les Championnats du monde de cyclisme sur route.
Géographie
Localisation
La commune de Plouay appartient à la communauté d'agglomération de Lorient Agglomération. Elle appartient par ses traditions au Pays de Lorient et à la Basse Bretagne.
Le bourg de Plouay, qui sert de chef-lieu de commune, est situé à vol d'oiseau à 13 km au nord-ouest de Hennebont et à 18,5 km au nord de la ville de Lorient.
Plouay (en rouge) à l'ouest du département du Morbihan (en gris).
Plouay dans son environnement géographique.
Communes limitrophes de Plouay
Guilligomarc'h Finistère
Berné
Inguiniel
Arzano Finistère
Cléguer, Calan
Lanvaudan
Géologie et relief
La commune est vallonnée comme l'atteste la côte de Ty Marrec qui constituait autrefois la principale difficulté du circuit du Grand Prix de Plouay. Le territoire communal s'étage entre 13 mètres ( point le plus bas de la vallée du Scorff) et 164 mètres d'altitude. La forêt, qui couvre une surface de 1 679 Massif Armoricain allant de Nantes à la Pointe du Raz.
Carte topographique de la commune de Plouay.
Hydrographie
Le Scorff est le principal cours d'eau de la commune. Il coule au fond d'une vallée encaissée et matérialise au nord et à l'ouest la limite avec les communes limitrophes de Berné, Guilligomarc'h et Arzano. Des cours d'eau de taille plus modeste drainent le territoire communal et matérialisent pour certains la limite communale : le ruisseau de Pont er Bellec dont le cours matérialise la frontière au nord avec la commune d'Inguiniel, le ruisseau Saint-Sauveur qui traverse le bourg, le ruisseau du Crano dont le cours matérialise en partie la frontière au sud avec les communes de Cléguer et Calan. Une station hydrométrique est située à Plouay au lieu-dit Pont Kerlo. La station est référencée J510221001 par le SANDRE.
La vallée du Scorff
Le Scorff au niveau du moulin de Coët Cren en Plouay (la rive droite, à gauche sur la photographie, se trouve en Berné).
Le Scorff au pont du Stang.
Le Scorff et l'ancien moulin à papier du Paou.
Le Scorff à la station hydrométrique de Pont Kerlo.
Le Scorff au niveau du site du Roc'h : vue vers l'amont (limite Arzano-Plouay).
Passerelle franchissant le Scorff juste en aval du site de la motte castrale du Roc'h (en Arzano).
Le Scorff en aval du site du Roc'h : à gauche de la photographie, la rive gauche en Plouay, à droite la rive droite en Arzano.
Passerelle sur le Scorff entre Arzano et Plouay, à hauteur du sentier piétonnier menant à la chapelle Notre-Dame de Grâces (située en Plouay).
Transports
L'axe Lorient-Roscoff (D 769, ancienne route nationale 169) traverse la commune suivant un axe NNO/SSE. La départementale a été partiellement aménagée en 2x2 voies entre le bourg de Plouay et Lorient. La distance par la route entre le bourg de Plouay et Hennebont est de 17 km et entre le bourg de Plouay et Lorient de 20 km.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bretagne et Climat du Morbihan.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 11,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Statistiques 1991-2020 et records PLOUAY-SA (56) - alt : 75m, lat : 47°54'58"N, lon : 3°20'40"O Records établis sur la période du 01-10-2007 au 03-12-2023
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
2,8
2,6
3,8
5,5
8,2
11,3
12,7
12,3
10,5
8,5
5,4
3,4
7,3
Température moyenne (°C)
6,3
6,6
8,3
10,8
13,6
16,4
18
17,5
15,7
12,8
9,2
7
11,8
Température maximale moyenne (°C)
9,8
10,6
12,7
16,1
19
21,5
23,3
22,8
21
17,1
13,1
10,5
16,5
Record de froid (°C) date du record
−9,6 07.01.09
−7,6 27.02.18
−4,9 02.03.23
−4,5 04.04.22
−1,8 02.05.21
1,5 01.06.11
4,9 29.07.15
4 20.08.14
0,2 27.09.10
−1,9 30.10.18
−5,8 17.11.07
−7,3 19.12.09
−9,6 2009
Record de chaleur (°C) date du record
15 22.01.16
20,5 27.02.19
22,3 24.03.12
27,3 20.04.18
29,9 25.05.12
34,7 17.06.22
39,3 18.07.22
35,9 13.08.22
32,5 04.09.23
29 08.10.23
20 01.11.15
16,5 19.12.15
39,3 2022
Précipitations (mm)
150,7
114,6
80,4
81,3
67,9
71,2
55,9
66,1
54,6
114
136,3
156
1 149
Source : « », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Plozoe en 1308 ; Plozoc en 1368 ; Plouzay en 1387 ; Plouay en 1448, en 1536 ; Ploay en 1464[source insuffisante].
Son nom breton est Ploue, prononcé localement [ploˈe].
Plouay est une paroisse de la Bretagne du haut Moyen-Âge comme l'indique son nom qui associe le mot breton plou signifiant « paroisse » au nom d'un saint évangélisateur. Par contre, l'identité du saint évangélisateur fait débat. Il pourrait s'agir de saint Douë (comme le pensait Joseph Loth, mais Pierre Trépos en doute), un moine gallois qui débarqua entre le Bélon et la Laïta et fonda sur la côte l'ermitage de Doëlan avant de devenir missionnaire itinérant et de franchir l'Ellé ou de saint Zay, un missionnaire originaire de Cornouailles disciple de saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec. Les formes anciennes du nom de la paroisse ne permettent pas de trancher. Toujours est-il que l'église catholique ne tarda pas à substituer à ce saint non officiel un autre saint reconnu celui-ci par le pape, saint Ouen.
↑ a et b« », sur infobretagne.com (consulté le ).
↑ Joseph Loth, Les noms des Saints Bretons, (lire en ligne)
↑ Pierre Trépos, « », sur Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, (consulté le ).
↑ « », sur infobretagne.com (consulté le ).
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Histoire
Préhistoire et Antiquité
62 sites archéologiques sont recensés à Plouay, certains datant de l'Âge du bronze (tumulus de Malachap, sites funéraires à Moustervad, Kergussec et Kerscoulan, ..), d'autres de l'Âge du fer (tumulus de Kerman, sites funéraires de Maniero et de la Lande de Kerlucas, ..), d'autres de l'époque gallo-romaine (enceinte fortifiée de Kernonene, traces d'habitat à Kerman, Zandec et Keroman,..), du Moyen Âge (Sainte-Anne, Le Haras, .. ou de l'époque moderne (espace fortifié de Stang Nivinen, habitat de Mane Costy).
Un bûcher de crémation gaulois datant de l'Âge du fer a été découvert au nord de Plouay par une équipe de 8 archéologues en 2023.
Un retranchement romain a occupé le site du promontoire formé par la rive convexe d'un méandre du Scorff, occupé plus tard par une maison forte au Moyen Âge et désormais par la chapelle Sainte-Anne du Scorff ; ce camp romain était défendu par une fortification de forme circulaire ayant 150 mètres de longueur, haute de 8 mètres et bordée de douves de 10 mètres, côté plateau. Le camp proprement dit était entouré d'un fossé de 5 m de largeur, encadré par deux parapets de 5 m de hauteur, écrit François-Marie Cayot-Délandre en 1847.
Moyen Âge
La paroisse de Plouay dépend de la seigneurie de Kemenet-Héboé, laquelle était soumise à la sénéchaussée d'Hennebont, ville qui était aussi son ressort ; cela subsista jusqu'à la Révolution française.
En l'an 1281, le duc de Bretagne Jean Ier et Hervé IV de Léon firent un accord entre eux, qui portait que puisque le duc avait acheté de la dame de Ty Henry (Adelice Henry épouse du baron de Lanvaux) et de Geoffroy, son fils aîné, ce qu'ils possédaient dans la paroisse de Plouay et à Bécherel, ce prince, par cet acquêt, devait avoir la moitié du marché de Plouay. En conséquence, ils y firent à frais communs, une halle ou une cohue, qui coûta la somme de 178 livres, y compris le fonds de la terre où elle fut construite et la place qui l'environne.
Époque moderne
Plusieurs seigneuries se partageaient les terres dont celles de Kerdrého et de Cunffio. Les seigneurs de Cunffio étaient des vassaux des seigneurs de Pontcallec dont les terres furent érigées en marquisat en 1667 en faveur d'Alain de Guer (1628-1702). Les seigneurs de Pontcallec disposaient du droit de haute, moyenne et basse justice et l'auditoire de justice était situé au bourg de Plouay (Il était anciennement au-dessus de la Halle ). Le chef-lieu de Plouay s'apparentait à un gros bourg ou à une petite ville selon les dires de Jean Baptiste Ogée et la paroisse comptait 5000 communiants à la veille de la Révolution Française. Toujours selon Jean-Baptiste Ogée le territoire fournissait une quantité prodigieuse de fougères et des landes ; les terres cultivées produisaient du grain, du cidre et du lin et il précise que c'est un pays assez plat et couvert.
Pierre Caudan, originaire de Plouay, un complice de Marion du Faouët, fut pendu en octobre 1752.
Révolution française
Plouay est attaqué par les Chouans le . La petite ville tombe sous l'assaut des troupes de Louis Calan. Le détachement républicain de 100 hommes qui s'y trouve s'enfuit à Hennebont après avoir eu deux tués et deux blessés. Louis Calan,de Pluméliau, surnommé Salomon, étendait son autorité des rives du Blavet à celle de l'Ellé. Ses hommes avaient l'habitude des coups de main. La nuit ils entraient en maître dans les petites localités. Ils déracinaient les arbres de la liberté, détruisaient les ateliers de salpêtre et dispersaient les documents administratifs. Le chef chouan fut arrêté 2 jours plus tard le au château de Kerdrého où il se laissa surprendre par un détachement de la garnison d'Hennebont après que ses hommes aient essuyés un échec lors de l'attaque la veille de la ville du Faouët.
Le | ]
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouay en 1853 :
« Plouay : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de 2e classe ; chef-lieu de perception b brigade de gendarmerie à pied ; bureau d'enregistrement. Il y a foire à Plouay les troisièmes lundis de janvier et de mars, le troième lundi de mai (à Notre-Dame-des-Fleurs), les troisièmes lundis de juillet, août, septembre, novembre et décembre. Marché le lundi de chaque semaine. Géologie : constitution granitique. On parle le breton. »
Une épidémie de variole sévit à Plouay en 1869 : elle fit 250 malades, dont 97 moururent. En 1896 une épidémie de fièvre typhoïde frappe 32 personnes dans 5 hameaux de Plouay (« on accumule les déjections sur le fumier voisin du puits »). En 1901 c'est une épidémie de dysenterie qui frappe Plouay et Langonnet, entraînant de nombreux malades et des décès.
En 1885 Auguste de Pluvié, maire, fut révoqué « pour avoir refusé de laisser afficher la profession de foi des candidats Républicains ; mais il fut réélu. En 1882, candidat légitimiste, il avait été élu, sans concurrent, conseiller général du canton de Plouay.
Le un important incendie détruisit quatre maisons d'habitation, cinq écuries et deux hangars, le tout couvert en chaume, dans le village de Brembenen
Le | ]
La Belle Époque
Une épidémie de dysenterie frappa Plouay en 1901. Le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest indique dans son édition du que « des épidémies de fièvre typhoïde ayant éclaté dans les communes de Cléguer, Pont-Scorff et Plouay, aucune permission ou congé ne sera accordé pour aller dans ce[s] commune[s] ».
La ligne de chemin de fer d'intérêt local des Chemins de fer du Morbihan (l'avant-projet date de 1885) allant de Lorient à Plouay via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) et Cléguer, ouvrit le pour le tronçon Plouay-Baud-Locminé et le ; la ligne fut prolongée jusqu'à Gourin en 1906, Plouay devenant alors un modeste carrefour ferroviaire. Ces deux lignes fermèrent le .
Le curé de Plouay vit son traitement suspendu en pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton.
Le un détachement de 120 gendarmes se rendit à Plouay pour maintenir l'ordre lors de l'inventaire des biens d'église ; quelques incidents se produisirent.
La fin de la mission organisée à Plouay en 1909 donna lieu, en présence d'une foule nombreuse de fidèles, à l'érection d'un calvaire commémoratif.
Danseurs à Plouay au début du XXe siècle.
Le bourg de Plouay au début du XXe siècle ː l'église paroissiale (son clocher a été reconstruit depuis, en 1923) et l'Hôtel du Commerce.
Plouay : la route de Guémené au début du XXe siècle.
Plouay : fête de la paroisse au début du XXe siècle.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plouay porte les noms de 235 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux 12 sont morts en Belgique (dont 9 dès l'année 1914, notamment à Maissin) ; Jean Carré est mort de maladie en 1916 au Cameroun ; Yves Tanguy en 1917, François Le Mouellic et Jean Leroux en 1918 dans l'actuelle Macédoine du Nord ainsi que Joseph Le Padan (en 1917) en Albanie, Louis Guennec (en 1918) en Serbie) et Joseph Jan ainsi que Louis Le Roux (en 1917) et Joseph Le Gloannec (en 1918) en Grèce (tous les huit faisaient partie de l'Armée française d'Orient) ; trois sont morts en mer : Joseph Hamon en 1914 à bord du navire anglais Newburn, Jean Daniel, matelot, en 1916 lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral Charner et Jean Raux en 1917 alors qu'il était à bord du vapeur Mont Viso attaqué par un sous-marin allemand en mer Méditerranée ; Jean Le Kernec est mort dans un accident d'hydravion au large de Saint-Raphaël en 1918 ; Mathurin Robic et Jacques Le Gorvo, alors en captivité en Allemagne, sont morts de maladie, tous les deux en 1918 ; la plupart des autres sont morts sur le sol français. Joseph Hello, Jean Le Bouar, Gildas Le Bourhis, Joseph Le Dréan, Louis Le Gallo, François Le Sciellour, François Morin, François Nicolas et Alphonse Philippe ont été décorés de la médaille militaire et de la croix de guerre.
Par ailleurs un soldat (Pierre Ledain) a été tué au Maroc le lors de la bataille d'Elhri.
L'entre-deux-guerres
Le monument aux morts de Plouay, édifié par l'architecte Charles Chaussepied, est inauguré en septembre 1922 par Alphonse Rio, alors ministre de la Marine marchande et des pêches, en présence de tous les députés et sénateurs du département ainsi que du préfet du Morbihan.
Plouay ː l'église paroissiale vers 1920 , avant la reconstruction du clocher (carte postale).
Le monument aux morts de Plouay vers 1925, peu après sa construction.
Plouay : un lavoir vers 1925.
Plouay ː l'église paroissiale avec son nouveau clocher vers 1925 (carte postale).
La lutte bretonne était fort pratiquée : « Depuis toujours on a aimé les luttes dans le beau pays de Plouay qui, il y a un peu plus de vingt ans, produisait des hommes comme les frères Flégeo, de Berné, les frères Lucas, de Calan, et surtout Pichon, de Lanvaudan, leur maître à tous » écrit le journal La Dépêche de Brest en 1934.
Le comité des fêtes de Plouay organisait des manifestations sportives réputées ; par exemple le un « grand circuit routier international » ainsi qu'un « grand raid hippique sur route ». Sous le nom de "circuit Warrior" une grande course cycliste était déjà organisée antérieurement, par exemple en 1924. Ces courses cyclistes attiraient déjà des couruers réputés : par exemple dans celle organisée le on relève parmi les engagés les noms de Marcel Bidot, Sylvère Maes, Romain Maes, Ferdinand Le Drogo, etc.. Des tournois de lutte bretonne étaient aussi organisés : par exemple celui de juin 1932 rassembla 39 lutteurs devant plus de 2 500 spectateurs en dépit d'un temps incertain. Déjà en 1928 le journal La Dépêche de Brest avait écrit qu'à Plouay on assiste « à une véritable renaissance de ce sport ancestral ».
Le corps des sapeurs-pompiers de Plouay est créé en 1937.
La Seconde Guerre mondiale
Le les troupes allemandes occupent Plouay. Le 19 juin 1941 le conseil municipal de Plouay adresse le message suivant au maréchal Pétain : « Les membres du conseil municipal de Plouay, agissant au nom de leurs concitoyens, envoient au maréchal Pétain l'expression de leur sincère admiration pour l'œuvre de redressement que son gouvernement entend mener à bien »
Le monument aux morts de Plouay porte les noms de 34 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale dont Louis Courio, Marcel Le Gouic, Jean Le Mentec, Pierre Potier et François Yhuel, tués à l'ennemi dans le nord de la France et Jean Jaffré, victime d'un bombardement dans la Marne, lors de la Bataille de France au printemps 1940; Pierre Guillemoto est mort en 1941 et Louis Le Mouellic en 1942 alors qu'ils étaient prisonniers de guerre en Allemagne pour le premier et dans le Bas-Rhin, alors allemand, pour le second.
Le monument aux morts de la Résistance, situé dans le cimetière, porte les noms de 16 résistants de Plouay morts pour la France ; parmi eux Joseph Le Cam, responsable FFI ayant organisé notamment une filière d'évasion vers l'Espagne, déporté au camp de concentration de Neuengamme et mort le , et Jules Le Gal, chef d'une section du maquis des Montagnes Noires, membre du réseau Vengeance, déporté aussi à Neuengamme, mort le , tous les deux quelques jours après leur libération du camp de concentration ; Pierre Cotonnec, Raymond Hello, Joseph Le Gloannec en juin 1944 et François Valy en juillet 1944 ont été fusillés par les Allemands dans la citadelle de Port-Louis ; Marie Gourlay et Anne Mathel, agentes de liaison FFI, ont été fusillées à Bubry le ainsi que Vincent Hello, aussi résistant FFI, fusillé à Querrien le ; Émile Sturgeon a été tué lors des combats de la Poche de Lorient le à Inzinzac ; Albert Mahé, résistant FFI, a été tué à l'ennemi à Neaux (Loire) le ; Jean Daniel, soldat des Forces françaises libres, a été tué en Italie le dans la province de Sienne ; Piere Mouello est mort dans le Bas-Rhin le et Jean Le Pesquer est mort accidentellement en Allemagne le , tous les deux étaient aussi membres des Forces françaises libres.
L'après Seconde Guerre mondiale
9 soldats originaires de Plouay sont morts pendant la guerre d'Indochine (dont Émile Le Galloudec, mort des suites de ses blessures le à Saïgon, décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre, François Courtet, tué à l'ennemi au Viet-Nam le et Jean Le Gloannec, tué à l'ennemi le dans le Tonkin) et 3 (André Doussal, Francis Le Bigot et Louis Mentec) pendant la guerre d'Algérie.
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↑ Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, lire en ligne), page 405.
↑ Jean Lorédan, La grande misère et les voleurs au XVIIIe siècle : Marion du Faouët et ses associés, 1740-1770, d'après des documents inédits.., Paris, (lire en ligne), page 225.
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