Dol-de-Bretagne
Localisation
Dol-de-Bretagne : descriptif
- Dol-de-Bretagne
Dol-de-Bretagne est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne. Ses habitants, qui étaient 5 767 habitants au recensement de 2021, sont appelés les Dolois et Doloises.
Géographie
Dol-de-Bretagne est situé à mi-distance entre Saint-Malo et Le Mont-Saint-Michel en Bretagne dans le département d'Ille-et-Vilaine, au sud de Cherrueix et du Vivier-sur-Mer, communes en bord de mer. Rennes se trouve à 55 km au sud de Dol-de-Bretagne.
Dol-de-Bretagne est située sur le bord de la falaise, haute d'une vingtaine de mètres, que le flot venait encore battre au Pontorson-Saint-Malo.
Hydrographie
Dol-de-Bretagne est sur un coude du fleuve côtier le Guyoult, avec une ville implantée au nord-est de ce coude. Plusieurs ruisseaux présents sur le territoire de la commune confluent dans le Guyoult.
Hameaux, écarts, lieux-dits
- Faubourg de l'Abbaye-sous-Dol. La paroisse de L'Abbaye a été érigée en commune en 1790 avant d'être absorbée par la commune de Dol aux environs de l'an II.
- Carfantain (ou Carfantin) est une ancienne paroisse rattachée à Dol pendant la Révolution française.
Voies de communication et transports
Dol-de-Bretagne est desservie par la route nationale 176. La commune est labellisée Village étape depuis 2012.
La ville possède une gare desservie par les TER BreizhGo et par le TGV pour Saint-Malo (15 min), Rennes (30 min) et Paris (2 h 30).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 12 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontorson à 18 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Dolum au Modèle:S-XI, Doli en 1158, Doul au XIIIe siècle.
Dol est un mot gaulois pour indiquer un « méandre », ou du breton Dol « lieu bas, voire inondable et fertile qui peut se situer dans un méandre ». Le noyau primitif de Dol est effectivement situé dans un méandre du Guyoult.
Albert Dauzat rapproche Dol-de-Bretagne de Dole (Jura, Dola) ; Déols (Indre, Dolensis vicus Dolus-le-Sec (Indre-et-Loire, Dolos , car les formes anciennes sont identiques.
En 1924, Dol prend le nom de Dol-de-Bretagne. Le terme Dol sans suffixe est toujours utilisé, par exemple dans le TER.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 243b.
- A. Meynier, Noms de lieux et continuité de la langue celtique en Gaule, Norois, Année 1966, Volume 52, Numéro 52, p. 611-612
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, 2000, p. 66.
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Histoire
Préhistoire et Antiquité
La région de Dol-de-Bretagne a été habitée depuis bien longtemps comme en témoigne le menhir de Champ-Dolent (mesurant 9,30 Combourg.
Le territoire de Dol appartenait il y a plus de deux mille ans au peuple gaulois des Redones, puis à celui des Coriosolites.
À l'époque gallo-romaine, il fait partie de la Gaule lyonnaise où l'on trouve aussi le peuple des Diablintes.
Moyen Âge
Dol-de-Bretagne devient au premiers évêchés de Bretagne. Samson de Dol, premier évêque de la ville, est l'un des sept saints fondateurs de Bretagne (mort à Dol vers 565). Il fonde l'abbaye de Dol et il est le patron du diocèse. À l'époque carolingienne, la ville, devenu chef-lieu, est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne continentale appelé Tro Breiz (Tour de Bretagne).
En 848, Dol-de-Bretagne est érigé par Nominoë en archevêché (breton, non reconnu par Rome) et métropole, concurrent direct de Tours. Le souverain des Bretons, Nominoë, est sacré à Dol en 848.
La ville est pillée par les Vikings au vassal breton de la Manche, de rendre hommage au suzerain de de Normandie, le roi des Francs Raoul, Guillaume pénètre en Bretagne jusqu'au fleuve du Couesnon, frontière avec la Bretagne[réf. nécessaire]. Alors qu'il regagnait Rouen, les Bretons, après l'avoir suivi, sur ses arrières ravagèrent le Bessin entraînant la même année la riposte de Guillaume qui pénétra en Bretagne jusqu'à Saint-Brieuc et s'installa sur ces terres, obligeant le comte de Dol et de Rennes à lui faire hommage.
Cependant, les Normands sont délogés la même année lorsqu'Alain Barbetorte, un chef breton, fils de Mathuedoï de Poher, comte de Poher, réfugié avec son père en Angleterre auprès du roi Adelstan, qui fournit des vaisseaux pour une expédition punitive, débarque avec ses frères à Dol, bat les Normands avant d'être élu duc des Bretons en 937. La menace viking continue néanmoins à peser sur la ville tandis que des Vikings de l'actuelle Normandie, les Normands, menacent également la ville et la prennent en 944. En 996, c'est un roi viking qui s'en empare, Olaf Lagman, un Norvégien qui règne sur les Hébrides et sur une partie de l'Irlande : Dol est une nouvelle fois pillée, saccagée et incendiée. En 1014, Olaf Haraldsson, futur roi de Norvège, débarque à la demande de Richard l'Irascible, duc de Normandie, pour combattre d'autres bandes vikings païennes retranchées dans Dol. Il a été baptisé à Rouen, peu avant ou peu après, par le propre frère du duc de Normandie, Robert le Danois.
La saga de ce roi viking, le Heimskringla, raconte ses exploits dans l'épisode de Dol :
« La troisième année, le roi Ethelred mourut et ses fils Edmund et Edward prirent le pouvoir. Alors le roi Olaf tira au sud par la mer, combattit dans le Hringsfjörðr (nom norrois de la baie du mont Saint-Michel) et prit à Hollar (Dol) un fjord que les Vikings occupaient. Il brûla le fjord. Ainsi dit Sigvat le scalde. Dans le beau Hringsfjörðr le nombre de dix fut atteint par les batailles, l'armée s'y rendit à la voile comme le héros l'ordonna. La haute citadelle de Hol, où se tenaient les Vikings, il la força ; ils ne souhaitèrent pas recommencer un pareil combat à l'arme de jet. »
Après que le nouveau duc de Bretagne, , succédant à son père, ait refusé l'hommage féodal au duc de Normandie, Robert le Magnifique, ce dernier ravage alors la place de Dol et toute la région.
En 1064, Guillaume de Normandie mène une expédition contre la Bretagne à laquelle participe activement Harold Godwinson, qui sera ensuite son adversaire à la bataille d'Hastings. La tapisserie de Bayeux, scène 18 à 20, relate les prises successives des forteresses de Dol-de-Bretagne, Rennes (où de Bretagne s'est réfugié après avoir fui Dol-de-Bretagne) et Dinan (où Conan rend les clefs de la ville au bout d'une lance). En 1076, Guillaume lance une nouvelle campagne militaire en Bretagne et investit Dol, dont le siège est levé par l’ost conduit par le roi des Francs .
En 1167, Yseult de Dol héritière du vaste domaine des seigneurs de Dol et Combourg, épouse le Normand Hasculf de Subligny, arrière-arrière-petit-fils de Hugues d'Avranches. Hasculf fait ainsi tomber la ville de Dol entre les mains de l'une des plus anciennes familles de l'Avranchin. Ces seigneurs normands seront très actifs notamment dans la mise en valeur du marais de Dol et, surtout, ils seront les premiers artisans d'une poldérisation précoce de la baie du mont Saint-Michel à l'ouest du Couesnon, dès la fin du .
La ville, dépendant du duché de Bretagne, fut prise et reprise lors de l'affrontement qui opposa de Fougères, époux de Jeanne, fille ainée de Jean de Dol, qui dès 1173 avait mis la place en défense, ne voulant pas reconnaitre comme duc de Bretagne Geoffroy, fils d'. Les troupes royales, le ban et l'arrière-ban du Cotentin, ainsi que le connétable Richard Conan, comte de Richemont, allié du roi s'emparèrent de la place qui sera reprise par Raoul de Fougères et, en 1173, à nouveau par Henri .
La cathédrale de Dol reconstruite au début du chevet plat, notamment, la cathédrale de Dol présente un plan qui se rapproche de plusieurs édifices anglais contemporains.
Au Moyen Âge, en l'absence d’égouts, des rues étaient destinées à l'évacuation des déchets et eaux usées à l'air libre, les natais. Leurs flux se mêlaient à ceux des ruisseaux et rivières aussi appelés « merderons ».
À la fin de la guerre de Cent Ans, la bourgade est très appauvrie : en 1437, un tiers de la population se retrouve sans logis, à la suite d'un incendie provoqué par les Anglais.
Temps modernes
L'abbaye Notre-Dame du Tronchet possédait des biens dans la paroisse Notre-Dame de Dol. Dol participe à la révolte du papier timbré survenue en 1675.
La paroisse de Dol faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de Saint-Samson puis de Notre-Dame. En 1772, la paroisse de Dol absorbe la paroisse du Crucifix.
Révolution française
Dol est chef-lieu du district de Dol de 1790 à 1795.
L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne de l’accueil favorable de la population de Dol aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur :
- l’anniversaire de l’, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, est fêté (à partir de 1795) ;
- l’anniversaire de la fondation de la Première République, le ;
- la fête du 26 messidor () à partir de 1794 ;
- les autres fêtes républicaines sont peu suivies, notamment à cause du manque de succès du calendrier républicain, qui fait que les fêtes d’Ancien Régime et les nouvelles ne coïncident pas. On peut néanmoins citer les fêtes de la Jeunesse, de la Reconnaissance, de l’Agriculture.
La cathédrale, siège de l’évêché de Dol supprimé en 1790, est vendue comme bien national à un bourgeois qui la transforme en écuries.
La commune de Dol est fondée en 1790. Elle absorbe rapidement la commune éphémère de L'Abbaye, puis le 8 floréal an Carfantain.
Du au , Dol et ses environs sont le théâtre d'une sanglante bataille entre les Vendéens et l'armée du général Rossignol. Les Vendéens sont restés maîtres du terrain.
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Le est mise en service la gare ferroviaire.
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Première Guerre mondiale
Le , la cloche de la cathédrale sonne à un rythme inhabituel, désignant l'entrée en guerre.
Le monument aux morts de Dol-de-Bretagne porte les noms de 153 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.
Entre-deux-guerres
En 1924, Dol prend le nom de Dol-de-Bretagne.
Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Dol-de-Bretagne porte les noms de dix-huit personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Un autre monument, situé square des Déportés, porte les noms de dix résistants morts en déportation, dont Francis Charpentier (mort le à Bergen-Belsen), Louis Guelet (mort en à Ellrich), Alphonse Leparoux (mort le à Mauthausen).
Fernand Derrien, né le à Dol-de-Bretagne, lieutenant FTPF dans le maquis de Vieux-Vy-sur-Couesnon est tué lors d'un combat le à La Selle-en-Coglès.
Le mercredi 2 août 1944, Un groupe de marins de l'US Navy venant du port de Cherbourg tombe dans une embuscade sur la route qui relie Baguer-Pican à Dol. Les marins résistent pendant trois heures à la pression allemande. Un avion de reconnaissance américain L4 est abattu alors qu'il survole le champ de bataille, l'un des deux occupants est tué, l'autre capturé est transféré à Jersey. Finalement, ils seront secourus par des éléments de la la 6ème division blindée après que deux des marins ait pu rejoindre et alerter le poste de commandement de cette division sité près de Pontorson.
Le jeudi 3 août 1944, n'ayant pas connaissance des évènements de la veille, une nouvelle unité se présente par la même route à l'est de Dol-de-Bretagne. Il s'agit de la Task Force A, une unité de circonstance composée de plusieurs unités distincts. Le 15ème groupe de cavalerie est en tête de la colonne, et arrive à 07h10 au lieu-dit Les Rolandières.La tête de colonne se retrouve sous un feu intense et une section est mise hors de combat, 3 hommes seulement de cette section sur une trentaine en ressortiront sain et sauf. Le commandant du 15ème groupe de Cavalerie est capturé avec d'autres soldats. Plusieurs ont été tués et d'autres faits prisonniers, ils seront également transféré à Jersey quelques jours plus tard.
Finalement, le vendredi , après quelques échanges de tirs avec des allemands isolés, Dol-de-Bretagne est libérée par le régiment d’infanterie US, de la division d’infanterie. Les allemands s'étaient retiré pendant la nuit vers la forteresse de Saint-Malo.
Les embuscades des 2 et 3 août 1944 ont coûtés la vie à 17 américains et à un nombre inconnu d'allemands. Un mémorial situé au lieu-dit Les Rolandières, rappelle les noms des victimes américaines.
L'après-guerre
Six soldats originaires de Dol-de-Bretagne sont morts pendant la guerre d'Indochine et deux pendant la guerre d'Algérie.
- Loïc Langouët, « Le marais occidental de Dol à l'époque gallo-romaine », Le Rouget de Dol n° 9 et 14, .
- Frédéric Dibout, « Dol à l’époque gallo-romaine », Le Rouget de Dol n° 124, .
- Davy 2014, p. 78.
- André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, ISBN ), p. 79.
- Jean-Christophe Cassard, Le siècle des Vikings en Bretagne, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1996, ISBN ).
- Davy 2014, p. 86.
- Stéphane William Gondoin, « Les châteaux forts au temps de Guillaume le Conquérant », Patrimoine normand, ISSN 1271-6006).
- Robert Favreau, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, , 334 ISBN , lire en ligne), p. 138.
- Marie Casset, « Les hommes contre la mer : la poldérisation de la baie du Mont-Saint-Michel au Moyen Âge », Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville, 2009, t. 86, p. 197-202.
- Davy 2014, p. 114.
- Anne-Claude Le Boulch, La cathédrale de Dol, Rennes, 1999, 35-Rennes, Impr. de l'Université de Rennes, 2 245 p.
- Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, ISBN et , OCLC 420152637)., p. 13.
- Leguay (2005), op. cit., p. 154.
- Déclaration de l'évêque de Dol en 1575;
- Dubreuil, Fêtes..., p. 398-399.
- Dubreuil, Fêtes..., p. 401.
- , p. 397.
- Dubreuil, Fêtes..., p. 397.
- Dubreuil, Fêtes..., p. 402.
- Dubreuil, Fêtes..., p. 405.
- Livre "J'étais médecin dans les tranchées" p. 27.
- Memorialgenweb.org - Dol-de-Bretagne : monument aux morts.
- Memorialgenweb.org - Dol-de-Bretagne : monument commémoratif des déportés.
- http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/tues-combat.htm
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Héraldique
Blasonnement :
D'or à trois losanges d'azur chargés chacun d'une billette d'argent surchargée d'une moucheture d'hermine de sable, au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or. L'ancien blason de la ville ne présentait que des mouchetures d'hermine.
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- Nouveau Larousse Illustré de Claude Augé aux éditions Larousse, 1900 sur Carto-mondo.fr.
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Dol-de-Bretagne dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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