Combourg
Localisation
Combourg : descriptif
- Combourg
Combourg [kɔ̃.buʁ] est une commune française, chef-lieu du canton homonyme, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. En 2021, avec 6 203 habitants, elle est la 35e commune la plus peuplée d’Ille-et-Vilaine et la 106e de Bretagne. Ses habitants se nomment les Combourgeois et les Combourgeoises (ou plus rarement Combournais et Combournaises). Labellisée Petite Cité de caractère et Station Verte, Combourg possède une étoile au Guide vert Michelin.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Ville de Haute-Bretagne, Combourg est également sur la route des Portes de Bretagne. Elle est située entre Rennes et Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, à 386 Paris, 39 Rennes et 36 Saint-Malo.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 6 355 hectares ; son altitude varie de 29 à 120 mètres. Elle est ainsi la 9e ville la plus étendue du département.
Hydrographie
- Le Linon qui reçoit comme affluent la Dore.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 12,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Feins à 12 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
- « ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Combourg
Le nom de la localité est attesté sous les formes Comburn en 1030 - 1066, Combor en 1137, Comborn en 1151 et 1181, Comburno en 1183, Combor en 1192 et 1210, Combour en 1234.
L'hypothèse d’Albert Dauzat et Charles Rostaing, sur la base des travaux de Schmittlein, suggère l'emploi d'un nom de femme germanique de manière absolue : Humburg[is], avec romanisation de l'initiale en *Chom- > Com-. Cependant, ils ne citent pas de formes anciennes, preuve qu'ils n'en connaissaient pas, formes d'ailleurs difficilement compatibles avec leur explication. En effet, les consonnes finales se prononçant encore au XIe - XIIe siècle, on écrit burc / borc [burk] « bourg », pas -burn / -born ou -bor comme c'est le cas pour les formes anciennes.
Ernest Nègre rejette implicitement cette hypothèse, en proposant un étymon roman *combour « brûlis, incendie », substantif des termes attestés en ancien français comburir, combourir « brûler » / combustible. Cependant la plupart des formes les plus anciennes sont terminées par un -n (qui s'est régulièrement amuï par la suite cf. ancien français *forn > four; jorn > jour), à savoir Comborn-, Comburn- souvent avec une désinence latine fictive, ce qu'Ernest Nègre n'explique pas.
Il existe un Camborne, localité de Cornouaille britannique, région dont la toponymie ressemble à celle de la Bretagne en général. Elle est attestée sous les formes Camberon en 1182, Cambron en 1291, Camberoun, Cambron en 1309 qu’Ekwall et à sa suite A. D. Mills expliquent par le brittonique (cornique) *cam ou *camm « courbé, tortueux » ou *camm (cf. gaulois cambo- « courbe, méandre »; vieil irlandais camb, camm; gallois camm et vieux breton camm « courbé, de travers » > breton kamm) et possiblement bronn (breton bronn « sein, poitrine »),, mot brittonique qui désigne le sein, la poitrine, d'où son sens topographique de « protubérance arrondie ». Le sens global serait celui de « pente, protubérance arrondie dans une courbe de terrain » ou « côte tortueuse ».
On note également dans le Limousin une famille de Comborn et une vicomté de Comborn, ainsi que le nom de commune Cambronne (Oise, Camberona vers 1020) qu’Albert Dauzat considère comme composé des éléments gaulois *cambo- « courbe », un suffixe -ar et onna « rivière ». Xavier Delamarre ajoute à cambo- la signification de « méandre » (voir ci-dessus). Cependant, il distingue bien cet élément de Com- préfixe gaulois qui dénote la communauté, la relation, etc. Il reconnaît com- dans le composé comberos « barrage de rivière » identique au composés insulaires : vieil irlandais commar, gallois cymer et breton kemper (> Quimper), mot à l'origine du latin médiéval combrus « abattis d'arbres », de l'ancien français combre « barrage sur une rivière », ainsi que ses dérivés en français moderne encombrer, décombres, etc..
Remarque : la graphie actuelle, sur laquelle repose le gentilé des habitants, est certainement liée à l'attraction du mot français bourg, facilitée par la chûte régulière du [n] de -burn / -born en finale absolue après consonne (cf. forn > four, jorn> jour) : -bour et bourg sont devenus homophones, d'où l'ajout d'un g final dans la graphie officielle du toponyme Combour originel.
Microtoponymie : hameaux, lieux-dits, écarts
La plupart des microtoponymes sur le territoire de la commune sont d'origine romane, mais quelques-uns, plus anciens remontent au brittonique ou sont influencés par le brittonique, preuve que l'on y a parlé breton.
Brittoniques ou influencés par le brittonique
- Tragonoux
- Quelmé
- Hélan
- Trémoir
- Riniac
- Trémorin
- Trémouard
- Trémigon
- Tréheuc
- Trémaudan, etc.
Romans
- La Gentière
- La Rouérie
- Le Loup Pendu (au Moyen Âge, on pendait le loup qui venait d’être abattu à un arbre, ceci avec un certain cérémonial).
- La ville Tierce
- Le Soudrais
- La Madelaine
- La Morandière « domaine de(s) Morand »
- La Ville Guillaume « domaine rural de Guillaume »
- Le Rocher Aoustin (d’Agustin, forme populaire d’Augustin)
- Le Buet
- La Boissière aux Lizions
- Le Hautes Touches
- Les Hauts Rochers, etc.
- KerOfis : office de la langue bretonne : toponyme Combourg, générique + (lire en ligne)[1]
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN ).p. 204 - 135.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. ..., Volume 2., Librairie Droz 1991. p. 1116.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Arles/impr. en Lituanie, Éditions Errance, , 440 p., p. 99-100-122
- Eilert Ekwall, Concise Oxford Dictionary of English Place-Names, fourth edition, Oxford University Press, Oxford, 1960
- A. D. Mills, A Dictionary of British Place Names, Oxford University Press, 2011, p. 137 [2]
Histoire
Antiquité et Moyen Âge
Dès l'époque gallo-romaine, Combourg occupa une position stratégique et fut un village à l'activité artisanale intense, de nombreuses tuiles, des amphores, des traces de fourres à tuiles, furent retrouvées ainsi que des céramiques communes et sigillées. Un édifice gallo-romain a été détecté par prospection aérienne. Sur le terrain, des tegulae, des céramiques communes et sigillées avaient été recueillies. À ce lieu s'attache une légende de vieux monastère. Grâce à des datations archéomagnétiques effectuées sur des matériaux, la date de construction a pu être située entre 10 et 50 ap. J.-C. Les céramiques sigillées, expertisées, ont été datées entre le début du Vikings.
La paroisse primitive de Combourg appartient originellement au diocèse de Saint-Malo. Son territoire était plus grand que celui de la commune actuelle : entre les finages de Trémeheuc (attestée en 1053), de Lanrigan (attestée en 1070) et de Lourmais (attestée en 1319).
La seigneurie de Combourg
La seigneurie de Combourg fut créée par l'archevêque de Dol, Ginguéné ou Junkéné, en faveur de son frère cadet Riwallon de Dol. L'archevêque qui souhaitait donner à son église un protecteur laïque tout en dotant sa famille, comme c'était alors l'usage, fit bâtir à quatre lieues de Dol le château de Combourg qu'il confia à son frère avec de vastes domaines sous sa mouvance, soit une quinzaine de paroisses et douze fiefs de chevalerie.
En revanche, il lui imposa, ainsi qu'à ses successeurs, l'obligation de défendre les terres et sujets de l'église de Dol et de commander son ost. C'est pour cette raison que le sire de Combourg prit dans ses chartes le titre de signifer Sancti Samsonis (porte-enseigne de saint Samson).
La seigneurie de Combourg resta en possession des descendants de Riwallon jusqu'à la mort d'Yseult de Dol en 1197. Toutefois le fils qu'elle avait eu de son union avec Harsculf de Soligné (mort également en 1197) releva le nom de sa mère en devenant Jean III de Dol.
Au XIVème siècle, au cours de la guerre de Cent Ans, Arnoul d'Audrehem, qui réside à Pontorson, effectue une chevauchée jusqu'à Bécherel, alors occupé par les Anglais. Sur le chemin du retour, il est discrètement suivi par la garnison de Bécherel. Les troupes françaises font une halte à Combourg, et alors qu'ils se reposent, les troupiers anglais entrent dans la ville par surprise, tuent quelques hommes et font de nombreux prisonniers. Arnoul parvient à s'enfuir. Quelques jours plus tard, il est de retour à Combourg. La garnison de Bécherel l'apprend et s'avance, espérant renouveler le haut fait d'armes précédent, mais elle tombe dans une embuscade tendue par Bertrand du Guesclin, qui reçoit rapidement l'aide d'Arnoul. Une grande partie des Anglais sont massacrés et leur capitaine, Hugues de Calverly, est fait prisonnier.
Le , Jacques de Montjean, seigneur de Combourg confirme les privilèges de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet, au cours d'une assemblée du chapitre présidée par Tristan de Vendel.
La seigneurie de Combourg fut ensuite transmise par héritage aux familles de Châteaugiron, dit de Malestroit de Rieux, du Châtel, de Montjean, d'Acigné et enfin de Coëtquen. Ces derniers obtinrent que la seigneurie soit érigée en comté en 1575.
L'ultime héritière de cette famille, duchesse de Duras, vendit le comté et son château aux parents de Chateaubriand par contrat du .
La foire de l'Angevine et les autres foires
La foire de l'Angevine, qui a lieu sur la prairie du même nom le premier lundi de septembre, fut créée en 1547.
La foire de la mi-mai, qui vit le jour en 1623, perdure encore de nos jours.
La foire de La Queue-en-haut, qui se tenait le troisième lundi de décembre, a quant à elle disparue.
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Chateaubriand et Combourg
Le riche armateur malouin René-Auguste de Chateaubriand et son épouse Apolline de Bedée, parents de l'écrivain, acquirent le comté de Combourg, « fief féodal, avec droits, vassaux, et coutumes » du duc de Duras le , et s'y installèrent en mai 1777 avec leurs six enfants survivants (sur dix).
Leur fils cadet François-René de Chateaubriand (1768-1848) alors âgé de huit ans, y passa douze ans de sa jeunesse : « C'est dans les bois de Combourg que je suis devenu ce que je suis » écrira-t-il dans ses Mémoires d'outre-tombe.
Révolution française
La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur[réf. nécessaire]. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795. La fondation de la Première République est aussi fêtée tous les ans.
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Jusqu'au début du XXe siècle, les activités principales de Combourg étaient la beurrerie, la fromagerie, la fabrication de toiles à voiles en chanvre, de toiles de lin, la taille et le polissage du granit, la tannerie et la briqueterie.
Au mois de septembre 1815, à la suite de la chute du Premier Empire, Combourg est occupé par le 6ème corps de l'armée prussienne.
Un plan d'alignement, conduisant à la destruction de nombreuses maisons à pignon de la place centrale (actuelle place Albert Parent), est établi en 1845 et de nouvelles halles sont construites trois ans plus tard.
En 1857, le chemin de fer parvient à Combourg. En , la ville reçoit l'électricité. Le maire, Gervais Parent, avait donné le coup d'envoi de sa célébration au cours de la fête de la Bienfaisance le .
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Première Guerre mondiale
Au cours de la Première Guerre mondiale, le château fut transformé en hôpital militaire et celui-ci fonctionna entre le
Plus de 200 Combourgeois perdirent la vie au cours de la Grande Guerre.
L'entre-deux-guerres
Le est inauguré le Monument à François-René de Chateaubriand par le sous-secrétaire d'État à l'Économie nationale André François-Poncet et le maire, Émile Bohuon.
Seconde Guerre mondiale
Les troupes allemandes entrent dans Combourg, qui n'est pas défendu, le .
En 1942, la Résistance commence à s'organiser dans la région de Combourg, grâce à Louis Pétri, responsable départemental du réseau de résistance Front national. Plusieurs membres de ce réseau (les trois frères Ernest, Eugène et Jean Gautier, Michel Bouillon, Jules Guihard, François Touzé, Jean Quemerais) sont arrêtés par les Allemands à la fin de l'année 1943, emprisonnés et torturés à Rennes, avant d'être déportés au Camp de concentration de Dachau. Certains résistants combourgeois sont libérés par le groupe Piétri de la prison du château de Vitré le , mais d'autres sont déportés dans le "train de la mort" du .
Le , Combourg est libérée par les soldats américains appartenant au CCA de la ( division blindée US). Un odonyme local rappelle cette date : « ». Voici ce que le quotidien Ouest-France disait sur cette libération :
« Le , dans la matinée, les troupes américaines libéraient la ville de Combourg. Pendant que la population acclamait nos vaillantes troupes alliées, la Résistance s'occupait du nettoyage de la région. Le premier groupe, de son côté, partait à la recherche d'un train de prisonniers civils. […] La région de Combourg étant complètement libérée, le groupe de la Résistance combourgeoise se dirigea vers la cité malouine et contribua à sa libération.
Tandis que les Teutons fuyaient en hâte, les troupes américaines faisaient une entrée triomphale dans Combourg en liesse. Aux fleurs offertes par les enfants et les jeunes femmes, les soldats de la Grande Amérique, souriants et bons enfants, répondaient par un geste de la main, salut cordial et inlassable, et par des gâteries. Le dimanche suivant, le colonel de Chambron venait dire à la mairie, devant toute la petite ville assemblée, le programme de la France de demain et les applaudissements ne lui furent pas ménagés. Les jeunes de la Résistance et les gendarmes ont purgé le pays et capturé nombre de Boches qui se terraient aux alentours. »
L'après-guerre et la fin du | ]
Le , François Mitterrand alors président de la République et Robert Badinter, son garde des Sceaux, font un passage dans la commune.
Le , le président du RPR et futur chef de l'État Jacques Chirac rend une visite en soutien au candidat de l'UPF aux élections législatives de 1993, Yvon Jacob. À l'Espace Malouas, il prononce un discours où il expose son projet pour l'agriculture.
Le , un attentat revendiqué par les indépendantistes bretons de l'ARB est perpétré contre la Perception des Impôts.
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Le , l'actrice et chanteuse franco-philippine Solenn Heussaff épouse Nico Bolzico, homme d'affaires argentin, à l'église Notre-Dame, la réception ayant lieu au château du Grand-Val,.
- André Chédeville et Noël-Yves Tonnerre, La Bretagne féodale : éditions Ouest-France, ISBN ), p. 288.
- Mémoires à l'Académie des inscriptions et belles lettres. Étude sur la vie d'Arnoul d'Audrehem, maréchal de France, année 1883[réf. incomplète].
- Louis Caillet, « Documents inédits sur la Bretagne, XVe – XVIe siècles », in: Annales de Bretagne, Tome 26, Rennes, 1910-1911, p. 106.
- Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399.
- Les hôpitaux militaire de 1914 à 1918 dans l'Ille-et-Vilaine.
- Hôpitaux militaires de la [1].
- .
- https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=151038&dpt=35 ; http://www.ajpn.org/commune-Combourg-en-1939-1945-35085.html et Alain Lefort et Bernard Lucas, "Les hauts lieux de la Résistance en Bretagne", éditions Ouest-France, 1991.
- Martin Blumenson (ISBN ), p. 528.
- « Combourg : La libération », Ouest-France, .
- Morgan Kervella, « François Mitterrand. Il y a 20 ans, hommages et recueillement à Rennes », Ouest-France, (lire en ligne)
- », sur pep.ph,
“An intimate church wedding followed the next day. Solenn and Nico got married at Eglise Notre Dame de Combourg.” - Ouest-France, Solenn Heussaff, une Bretonne star aux Philippines, 3 mai 2016
- « Solenn Heussaff, Nico Bolzico marry in France », Rappler, (lire en ligne, consulté le )
Héraldique
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Blasonnement : Écartelé d'argent et de gueules. |
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Combourg dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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