Merlevenez

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Merlevenez : descriptif

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Merlevenez

Merlevenez [mɛʁləvəne] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie

Cette commune se situe entre Plouhinec et Nostang. Elle borde la ria d'Étel sur 3,2 km allant du village de Kergo à l'étang de Rhodes.

Communes limitrophes

Carte de la commune de Merlevenez et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes de Merlevenez
Kervignac
Locmiquélic
Kervignac Nostang
Riantec Merlevenez Nostang
Rivière d'Étel
Riantec Plouhinec Sainte-Hélène

Les communes en italique sont membres de Blavet Bellevue Océan Communauté.

Relief et hydrographie

Le finage de Merlevenez présente une forme allongée d´est en ouest allant de la Rivière d´Étel (dont Merlevenez est en partie séparé par la commune de Sainte-Hélène) et l'estuaire du Blavet (dont Merlevenez est séparé par Locmiquélic ) ; côté sud, la commune est séparée de la Petite mer de Gâvres par Riantec et de l'Océan Atlantique par Plouhinec.

Le relief est de faible altitude et peu accidenté : le point le plus haut, situé près de Lesteno, culmine à 30 mètres, le point le plus bas étant le niveau de la mer en bordure de la ria d'Étel ; c'est au pourtour de la pointe de Mané er Hoët, entourée sur trois de ses côtés par les sinuosités de la Rivière d'Étel et située dans l'angle nord-est du territoire communal, tout près du bourg de Nostang, que les pentes sont les plus fortes : le hameau est vers 18 mètres d'altitude à peu de distance du littoral. Le hameau de Kernalan, dans la partie ouest de la commune est aussi situés ur une butte qui atteint 24 mètres d'altitude, mais la majeure partie du territoire communal, y compris le bourg, est vers 15 à 20 mètres d'altitude. . Plusieurs petits cours d'eau concernent Merlevenez : au nord-est le Ruisseau du Moulin de Saint-Georges limite la commune, la séparant de Nostang, et alimente l'étang de Rodes, totalement en Merlevenez, bien que limitrophe de Nostang ; le Ruisseau de Lézévry se jette dans le fond de la branche nord-ouest de la ria d'Étel, juste en aval de l'étang de Rodés et forme un temps la limite orientale de la commune avec Plouhinec ; son petit affluent de rive gauche, le Ruisseau de Pont Coët, sert un temps, côté nord, de limite communale avec Kervignac ; la partie sud-ouest du finage est draînée par quelques petits affluents du Riant, lequel forme un temps la limite avec Riantec ; enfin quelques cours d'eau à écoulement intermittent traversent la partie sud-est de la commune avant d'aller se jeter dans la vasière et l'étang du Bisconte (situé en Plouhinec).

Le sous-sol de la commune est granitique ("granite de Crach" selon l'appellation qui lui a été donnée par Louis Chauris) ; il a été exploité pour la construction dans les deux anciennes carrières situées à Maneheslan et à Manerisse.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 11,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Quéven à 15 vol d'oiseau, est de 12,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Transports

La commune est traversée par deux axes routiers fréquentés qui se croisent près du bourg de Merle enez : la D 9 (prolongée en birection du nord-ouest par la D 194) vient de l'agglomération lorientaise via le Pont du Bonhomme et qui, vers le sud-est, va vers Belz en traversant la Ria d'Étel grâce au Pont Lorois, d'une part ; et la D 33 qui vient côté nord-est de Landévant et Nostang et continue, côté sud-ouest, en direction de Riantec et Port-Louis.

Paysages et habitat

Merle venez avait un paysage agraire de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (appelés localement "villages") et fermes isolées ; le bourg, situé au centre-nord du finage, était de faible importance.

Des bois de pins ont été plantés à la place des landes préexistantes à la fin du .

Le remembrement a considérablement modifié ce paysage de bocage, détruisant aussi les nombreuses fontaines et lavoirs qui jalonnaient l´espace rural. Le bourg a beaucoup grossi depuis la Seconde Guerre mondiale avec la construction de nombreux lotissements, en raison de la relative proximité avec plusieurs agglomérations dont celles de Lorient , Hennebont et Port-Louis ainsi que de la façade littorale.


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Toponymie

Attestée sous les formes Bre Levenez en 1370, Brellevenez en 1372, Brelevenez en 1385, Meurlevenez en 1498.

En breton Brelevenez, de bre (mont, colline) et levenez  (joie). En 1859, Benjamin Jollivet écrit : « Brélévenez est composé des deux mots celtiques bre [et] levenez, dont la signification littérale est « mont joie » ou « colline de la joie ».

En breton vannetais le nom de la commune est Berleuïne.

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Histoire

Une légende présente l'origine du nom Merlevenez. Elle parle d'un seigneur marié depuis longtemps et toujours sans enfant qui promit une chapelle à la Vierge s'il en obtenait un. Il obtint une fille ce qui le remplit de joie et bâtit alors l'église de Merlevenez ou de la fille de la joie.

Préhistoire

L'éperon de Mané-er-Hoët est un oppidum datant de l'Âge du fer. Des stèles datant de cette époque se trouvent à Trévelzun, à Lézévarc'h et au bourg.

Antiquité

La voie romaine venant de Landévant, où elle s'embranchait sur celle allant de Darioritum (Vannes) à Civitas Aquilonia (Quimper), et se dirigeant vers Port-Louis passsait par le bourg actuel de Merlevenez (elle correspond au tracé de l'actuel D 33).

Moyen-Âge

Merlevenez est issue d'un démembrement des paroisses de l'Armorique primitive de Plouhinec et Plou-Vénéac (aujourd'hui Kervignac). Au Moyen Âge, la commune est sous la juridiction directe des ducs de Bretagne. Au  siècle, les Templiers ont construit un monastère et une chapelle dédiée à sainte Marie-Madeleine.

C'est la commune héritière de la paroisse de Trévalzur (en breton trev signifie section paroissiale et alezon veut dire aumône). Le centre de la paroisse était alors situé dans le village de Trévalzur (aujourd'hui Trévelzun). Le nom de la paroisse changea progressivement pour prendre celui de Merlevenez qui était à l'origine un simple village de la paroisse de Trévalzur.

Selon Joseph-Marie Le Mené, « les Templiers eurent en ce lieu un établissement considérable, qui leur fut conné par le seigneur de Kermado en Pluvigner, avec le concours du duc de Bretagne. L'église, construite par les Chevaliers ou par leurs bienfaiteurs, subsiste encoe en partie et porte les caractères de l'architecture de la fin du .

Le nom de la commune s'est écrit successivement : Breullenevez (en 1367), Berlevenez (en 1427), Brelevenez (en 1446, en 1464, en 1477, en 1481), Brelevnez (en 1448), Merleveneuc (en 1536).

Époque moderne

Carte de Cassini de la paroisse de Merlevenez et des paroisses avoisinantes (1789).

Merlevenez appartenait à la châtellenie de Nostang, au doyenné de Pou-Belz ainsi qu'à la sénéchaussée d'Hennebont.

En 1759 une ordonnance du roi Louis XV impose à la paroisse de Merlevenez de fournir 17 hommes et de payer 111 livres pour la défense de la côte et pourvoir aux besoins des garde-côtes.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Merlevenez en 1778 :

« Merlevenez ; à 8 lieues de Vannes, son évêché, sur la route de Landévan au Port-Louis ; à 16 lieues un quart de Rennes et à 1 lieue trois-quarts de Hennebon, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse, dont la cure est à l'Ordinaire, relève du Roi et compte 1 000 communiants. Son territoire est exactement cultivé, et fertile en grains et foins. »

Révolution française

En 1790, Merlevenez devient une commune et dépend alors du canton de Kervignac et du district d'Hennebont. En 1800, elle est englobée dans l'arrondissement de Lorient et, en 1801, elle rejoint le canton de Port-Louis.

Mathurin Le Corvic est recteur de 1774 à 1791 ; il refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre réfractaire ; il fut remplacé par un prêtre constitutionnel Jean-Claude Pécard, mais celui-ci démissionna dès le et Merlevenez se retrouva sans prêtre apparemment jusqu'au Concordat de 1801.

Autour de l'arbre de la liberté planté sur la place de l'église de Merlevenez « se réunissaient les rares patriotes du pays. Mais la foule était nécessaire, et, pour la grossir, tous les moyens ëtaient bons. Les hommes faisant défaut, c'était aux enfants qu'on s'adressait et qu'on distribuait de l'argent pour danser devant l'emblème de la République ».

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En 1821 François-Joseph Grille écrit que la flèche de l'église est souvent frappée par la foudre et est pour cette raison à tout moment menacée de destruction, mais « les habitants ont demandé qu'on y mît un paratonnerre. Certes ils ne l'eussent osé faire il y a quelques dizaines d'années ; leur superstition y aurait vu une sorte de résistance faite au Ciel et une leçon donnée à Dieu.

Le docteur J.-C. Voisin relate en 1831 un fait survenu à Merlevenez qui illustre l'ignorance et le fatalisme des paysans à l'époque : un paysan, malgré les instances pressantes du médecin ainsi que du recteur et de son vicaire, car seule une prompte opération d'amputation pouvait sauver son fils, préféra s'en remettre à un rebouteux ; le fils décéda 2 jours plus tard.

En 1851 la brigade de gendarmerie jusque-là implantée à Merlevenez est transférée à Port-Louis.

Plan du bourg de Merlevenez en 1864 (dressé lors du projet de construction de l'école des garçons).

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Merlevenez en 1853 :

« Merlevenez : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Kermorgant, Kerviarne, Kernourd, Lestano, le Resto, Trevelen, Kerguelenne, Kervenaut, Saint-Sauveur, Kerplevert, Kergatorne, Lezevarch, Lézé, Luzerne, Kerzarch, Persuel, Penhoet, Portanguen. Superficie totale 1 759 hectares 64 ares dont (...) terres labouables 504 ha, prés et pâturages 213 ha, bois 69 ha, vergers et jardins 37 ha, landes et incultes 852 ha, étangs 30 ha, châtaigneraies 36 ha (...). Moulins de Rodes, à eau ; du Rodes, Neuf, de Hazéno, de Kerguehouat, à vent. La route du Port-Louis à Vannes traverse cette commune de l'Ouest au nord-est. Géologie : constitution granitique. On parle le français et le breton. »

Une école des garçons est construite en 1869 selon les plans de l´architecte d´Hennebont Charton par l'entrepreneur Poullat.

Benjamin Girard écrit en 1889 que le bourg de Merlevenez a une population agglomérée de 521 habitants alors que la population communale totale à cette même date est de 1 358 habitants.

Le pont Er Mor, sur un bras de la Ria d'Étel, à la limite des communes de Nostang et de Merlevenez, qui faisait seulement 2 mètres de large et menaçait ruine, fut reconstruit en 1896.

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La Belle Époque

En 1902 les religieuses de Merlevenez, qui avaient dans un premier temps quitté de bonne volonté leur école pour obéir à la Loi sur les congrégations, y revinrent pour rouvrir leur école, ce qui nécessita leur expulsion.

Lors d'un concours de tir organisé en 1904 à la limite des deux communes, la vieille rivalité de village entre les jeunes gens de Plouhinec et de Merlevenez, suscita, au moment du palmarès, une bataille rangée au cours de laquelle un jeune homme de Merlevenez fit feu avec un fusil de chasse à plusieurs reprises sur le groupe adverse, faisant plusieurs blessés et un mort, Jean Uzel.

Un décret du Président de la République en date du autorise la création d'un bureau de bienfaisance dans la commune de Merlevenez.

Une école des filles est construite d'office (imposée par l'administration contre la volonté du conseil municipal pour remplacer l'école privée préexistante) en 1913 selon un style influencé par l'architecture régionaliste de style néobreton par l´architecte lorientais Dutartre (transformée depuis en bureau de poste).

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Merlevenez porte les noms de 53 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux Joseph Cougoulat, tué à l'ennemi dès le lors des combats de Maissin (Belgique) ; Julien Guillemoto, mort en mer lors du naufrage du cuirassé Suffren torpillé par un sous-marin allemand U52 le au large de Lisbonne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont Jean Evano, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.

L'Entre-deux-guerres

En 1921 le Conseil municipal décide la translation du cimetière, situé jusque-là dans le placître entourant l'église, à l’extérieur du bourg, à son emplacement actuel.

En décembre 1922 l'école publique des garçons de Merlevenez avait 52 élèves et un seul maître ; la création d'un second poste était envisagée.

Une ligne de chemin de fer d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer du Morbihan, reliant Port-Louis à Hennebont est mise en service en 1921 et ferme dès 1934 ; elle desservait Merlevenez qui a donc possédé une gare.

Le monument aux morts de Merlevenez, construit en granite de Scaër par René Guillaume et orné d'une statue de poilu, est inauguré le sous la présidence d'Alphonse Rio, sous-secrétaire d'État à la marine marchande et aux pêches.

Une conserverie, dénommée "Conserverie de Kerguelen", située au sud-ouest du bourg, existait dans la décennie 1930. Déjà en 1906 Léon Vassillière et en 1920 Antonin Rolet, signalent tous les deux une importante culture de pois à Merlevenez et dans des communes voisines comme Riantec.

Le club sportif "Étoile sportive de Merlevenez" est créé en 1935 par François Le Loir et l’abbé Ubi, alors vicaire de la paroisse.

Merlevenez est ainsi décrit en 1938 :

« Merlevenez possède une remarquable église romane des flamboyant du croisée du transept se dresse une belle tour octogonale datée de 1533 avec flèche en pierre du style ogival. La place de l'église et les ues avoisinantes sont le siège, en septembre, d'un Pardon des Chevaux fort pittoresque. Montés sans selle par leurs cavaliers, la croupe et le poitrail recouverts de dentelles blanches posées sur des transparents de couleur voyante, les chevaux défilent au pas derrière une lourde croix dorée portée par un robuste gars. La foule des paysans suit chantant le cantique de saint Éloi. Hommes et animaux sont parés de fleurs d'automne : dalhias multicolores, asters violets et roses et marguerites blanches. »

La Seconde Guerre mondiale

En février 1941 les Conseils municipaux de Merlevenez et de plusieurs autres communes adressent « au maréchal Pétain l'hommage de leur admiration, de leur loyalisme et de leur gratitude pour l'œuvre de redressement qu'il a entreprise ».

Le monument aux morts de Merlevenez porte les noms de 3 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : Jean Denis, soldat au 17e Groupe de Reconnaissance de Corps d'Armée, décédé le à Sens (Yonne) pendant la bataille de France ; Eugène Le Guludec et Pierre Leloir.

Le monument commémoratif de Mané-er-Houet porte une inscription d'origine : « À la Mémoire des Combattants F.F.I., d'une Infirmière Française et des Soldats Américains tombés au combat pour la Libération de la France - 25e anniversaire 8.5.1970 » et trois plaques ajoutées, la première « En hommage aux [3] matelots fusiliers-marins [...] engagés volontaires du 28 août 1944. Tous de la 1ère Cie du Bataillon de fusiliers-marins de Lorient, Morts pour la France, le 30 octobre 1944 dans les combats pour notre liberté », la seconde « Front de Nostang - Le 2ème bataillon F.F.I. du 4ème R.I.A. venu du Loir-et-Cher, a combattu à Nostang du 1er au 18 décembre 1944 pour la Libération de la Bretagne. Ici [4] [...] sont morts pour la France » - « Novembre 1944 - Juin 1945 - C.F.A.V.V. Corps Franc de l'Air Valin de la Vaissière » et la troisième porte les noms de personnes tuées en octobre 1944 à Nostang et Sainte-Hélène.

Lors des combats de la poche de Lorient, le front allait approximativement d'Auray au Pouldu, suivant approximativement, à une distance variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres le tracé de la Route nationale 165 (ancien tracé), passant au sud de Landévant, de Brandérion, d'Hennebont et de Pont-Scorff, longeant la Laïta au sud de Quimperlé jusqu'à la mer. « Il n'y a pas de durs combats, mais des duels d'artillerie et des escarmouches. Ce sont les villages de Nostang, Kervignac, Merlevenez et Sainte-Hélène qui sont l'enjeu des plus violentes attaques. Chaque jour des hommes tombent.. (...) ». Le bombardement du bourg en 1944 a détruit la mairie-école de garçons construite en 1869, ainsi que la flèche (elle servait de poste d'observation pour les Allemands, raison pour laquelle elle fut bombardée) et la porte d'entrée de l'église paroissiale, laquelle fut globalement très abîmée.

Gildas Le Roux, qui avait tué à Merlevenez un vieillard de 77 ans et sa belle-fille, dont le mari était prisonnier en Allemagne, sous les yeux d'une fillette de 7 ans, fut exécuté à la prison de Vannes le . Ce fut la dernière exécution de la peine capitale dans le département du Morbihan.

L'après-Seconde Guerre mondiale

Le journal L'Espoir du Morbihan écrit le qu'à Merlevenez « la population n'est pas encore rentrée en entier » et qu'« avant d'entreprendre des travaux de réparation, certains alignements [de maisons] seraient à préciser ».

La réparation de l'église, financée par les dommages de guerre, dura 4 ans, de 1956 à 1960. Dans l'attente, les cérémonies religieuses étaient célébrées dans une baraque. Des habitants du bourg ont aussi été pendant plusieurs années logés dans des baraques, l'une d'entre elles subsiste.

Jean-Marc Scourzic, né le à Merlevenez, maître mécanicien, fit partie des 51 victimes lors du naufrage de la frégate météorologique Laplace qui heurta une mine datant de la Seconde Guerre mondiale et coula en dix minutes le en baie de La Fresnaye.

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Elle est partie prenante dans la création de la communauté de communes de Bellevue en 1993. Aujourd'hui, elle constitue Blavet Bellevue Océan Communauté, avec Kervignac, Nostang, Plouhinec et Sainte-Hélène. C'est d'ailleurs sur sa commune qu'est situé le siège.

Blasonnement

Les armoiries de Merlevenez se blasonnent ainsi :

Coupé, au un parti d’or au cheval gai monté par deux templiers portant lances et boucliers, le tout de sable, de gueules au moulin à vent d’argent maçonné de sable, au deux d’azur à un porche roman fermé d’argent, à la burelle ondée d’argent brochante sur la ligne du coupé.

Le sceau des Templiers rappelle que cet ordre a été à l'origine de la commune. Le moulin à vent rappelle l'activité agricole et le portail symbolise l'église, monument classé. La burelle ondée présente une particularité de la commune : elle est étendue de la rivière d'Étel à la proximité du Blavet.

  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Présentation de la commune de Merlevenez
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Merlevenez dans la littérature

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