Bréhan

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Bréhan : descriptif

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Bréhan

Bréhan [bʁeɑ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie

Situation

Bréhan est dans le nord du département du Morbihan, et limitrophe de celui des Côtes-d'Armor. Après avoir fait partie pendant deux siècles du canton de Rohan, Bréhan appartient depuis la réforme administrative de 2015 au canton de Grand-Champ. La commune fait partie de l'intercommunalité Pontivy Communauté et de l'arrondissement de Pontivy.

Carte de Bréhan et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes de Bréhan
Saint-Barnabé
(Côtes-d'Armor)
La Chèze
(Côtes-d'Armor)
La Ferrière
(Côtes-d'Armor)
Plumieux
(Côtes-d'Armor)
Rohan Bréhan Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle
(Côtes-d'Armor)
Le Cambout
(Côtes-d'Armor)
Crédin Pleugriffet Forges de Lanouée

Relief et hydrographie

L'Oust au sud et son affluent de rive gauche le Lié à l'est servent de limites au finage communal (l'Oust avec Crédin et Pleugriffet ; le Lié avec La Chèze, Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle et Forges de Lanouée). Leur confluence est dans l'angle sud-est du territoire communal et est l'endroit le plus bas de la commune : 45 mètres. Dans cette commune dont le territoire est étiré en longueur dans le sens nord-sud, le point le plus élevé est dans sa partie nord : 154 mètres près de Quillien. Le bourg, en position relativement centrale dans la commune, est vers 100 mètres d'altitude.

La partie nord de la commune est traversée par le Ruisseau d'Estuer, un affluent de rive droite du Lié qui, dans sa partie amont sert de limite communale avec l'ancienne commune de Saint-Samson, désormais annexée par celle de Rohan. Le modeste ruisseau du Quengo, affluent de rive gauche de l'Oust, sert aussi de limite communale avec Rohan

Le Canal de Nantes à Brest emprunte pour partie le cours de l'Oust, mais a un tracé distinct et rectiligne de la rivière, dont il courcircuite les méandres) (canal latéral), dans la partie centrale de sa traversée de la commune.

Les écluses du Canal de Nantes à Brest

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Finistère nord » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée ». Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 12,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Loudéac à 14 vol d'oiseau, est de 11,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Transports

Bréhan est traversé par la D 2 qui, côté ouest, vient de Rohan et, côté est, devient la D 66 dans les Côtes-d'Armor et se dirige vers Plumieux ; la D 12 s'embranche sur la route précédente au sud-ouest du bourg de Bréhan et se dirige vers le sud-est en direction des Forges de Lanouée ; mais la commune est à l'écart des grands axes de circulation.

Le Canal de Nantes à Brest sert uniquement désormais à une navigation de plaisance.

Paysages et habitat

Bréhan présentait avant le remembrement effectué dans la décennie 1950 un paysage de bocage et conserve un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées. La commune a conservé son caractère rural ; toutefois le bourg, traditionnellement de modeste importance, a beaucoup grossi depuis la Seconde Guerre mondiale, essaimant une notable rurbanisation à ses alentours, principalement côtés ouest et sud.

Plusieurs bois de modeste dimension parsèment la commune, les principaux étant le bois d'Estuer, aux confins nord-ouest de la commune, et le bois qui entoure l'abbaye de Timadeuc.

  1. «  », sur patrimine.bzh (consulté le ).
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Brehant Lodoiac en 1269 et Brechant Loudeac en 1330.

Il s'agit d'un formation toponymique courante fondée sur un anthroponyme breton qui proviendrait du clan Brec'han, des immigrés venus du sud de la Grande-Bretagne, dont ils étaient chassés par les pirates saxons.

Le nom en gallo de la commune est Berhaund-Lódeyac et Brehant-Loudieg en breton, Loudieg car proche de Loudéac et pour le différencier des autres Brehan de Bretagne.

  1. a et b Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN ), p. 250; 333
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Histoire

Préhistoire

Un dolmen existait près de Pengamp, lais il a disparu, ayant probablement été détruit pour empierrer des chemins ; une partie d'un autre subsiste dans la lande de Saint-Yves.

Antiquité

Un retranchement (une enceinte rectangulaire d'environ 50 mètres de long et 40 mètres de large), appelé par les habitants "Camp de César" se trouve, dominant l'Oust, dans l'angle sud-est du territoire communal (selon Joseph-Marie Le Mené, des pots remplis de cendres, donc des urnes funéraires, ont été trouvés à proximité vers 1860, mais non conservés). Des traces de deux autres camps romains se trouvent pour l'un entre Touches et Forville, et pour l'autre entre Beauval et Coetquelan.

Moyen Âge

Bréhan serait une paroisse primitive qui englobait aussi Saint-Samson et dépendait alors de l'évêché de Saint-Brieuc.

L'an 1080, la seigneurie de Bréhand-Loudeac appartenoit à Brehand-Levieux.

Le | ]

En 1484, la première imprimerie de Bretagne fut installée à Bréhan-Loudéac, par vouloir de Jean Rohan-du-Gué-de-l'Isle. Deux imprimeurs la mirent en place, Robin Foucquet et Jean Crès. Douze livres imprimés à Bréhan nous sont parvenus.

Temps modernes

Carte de Cassini de la partie nord de la paroisse de Bréhan-Loudéac (1787).

En 1520, les manoirs de la Touche et celui de la Ville-Morvan appartenaient à Alain Aguesse ; et celui de Marn à Olivier de Barlagat.

Carte de Cassini de la partie sud de la paroisse de Bréhan-Loudéac (1789).

Il existait à Bréhan une chapellenie à Doxtuel.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bréhan-Loudéac en 1778 :

« Bréhand-Loudéac : dans un fond, entre les rivières d'Oust et du Lié ; à 11 lieues un quart au Sud de Saint-Brieuc, son Évêché ; à 15 lieues trois quarts de Rennes ; et à 3 lieues un quart de Josselin, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploërmel. On y compte 3 000 communiants. La Cure est à l'alternative. M. le Duc de Rohan en est le seigneur. Ce territoire, arrosé des rivières d'Oust et du Lié, et coupé d'une infinité de ruisseaux, renferme beaucoup de prairies. Les terres labourables sont fertiles en grains de toute espèce ; les landes y font en grand nombre. »

Le même auteur écrit aussi que la maison de Bréhan, comte de Plélo (ses membres les plus connus sont Louis de Bréhan de Plélo et sa fille Louise-Félicité de Brehan, duchesse d'Aiguillon), et autres lieux, dispose des haute, moyenne et basse justice ; elle habitait le château de Coëthuan.

Révolution française

Bréhan devient temporairement chef-lieu d'un canton comprenant Saint-Gouvry, Saint-Samson, Crédin et Rohan avant d'être inclus dans le canton de Rohan.

Prêtre réfractaire, Pierre Le Verger, chapelain des Forges, se réfugia à Bréhan-Loudéac, alors privé de prêtre, lors de la Terreur ; à partir du printemps 1795 i, y exerça de fait les fonctions de recteur, mais il fut arrêté le et fut emprisonné le , condamné à mort, guillotiné le sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Vannes.

Le 5 chouans (Pierre Rouxel, 34 ans, de Bréhan ; Marc Barclé, 21 ans, de Plumieux ; Cyprien Raulo, 21 ans, de Bréhan ; Joseph Hautin, 21 ans, de Loudéac et Guillaume Huet, 22 ans, de Plessala) sont arrêtés à la Touche-d'en-Haut en Bréhan par des soldats bleus et conduits le surlendemain de Josselin à Vannes via Ploërmel. Lors d'un arrêt à Mi-Voie en Guillac, l'escorte des soldats (15 hommes de la blé noir lorsqu'il fut arrêté et ayant plutôt des sympathies républicaines. Selon Jules Falher, en 1909 une croix en ruine marquait l'endroit des crimes. De nos jours une croix monolithe s'y trouve toujours, au carrefour de la D 169 et de la D 724, près du lieu-dit "Les Cours Hello" en Guillac ; elle porte l'inscription gravée en façade : « A Rouxel de Bréhand ses 4 compagnons ici fusillés 11 octobre 1799 ».

Le | ]

En 1841 un groupe de religieux cisterciens trappistes arrive à Bréhan et y fonde un monastère, à l’emplacement de l’antique manoir des seigneurs de Timadeuc.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Bréhan en 1843 :

« Bréhand-Loudéac : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale (..) Foires à Saint-Yves-des-Landes, le 19 mai ; le 14 août à Bréhand ; le lendemain, si ce jour est férié. Géologie : schiste talqueux ; quelques minerais de fer. On parle le français [en fait le gallo]. »

En novembre 1880 l'expulsion des moines de l'abbaye de Timadeuc en vertu des provoqua de vives réactions à Bréhan : « il a fallu toute l'indulgence des Pères, toute l'influence de nos excellents prêtres bretons, pour empêcher les hommes de Bréhan-Loudéac et des environs d'accourir avec leurs fusils pour défendre leurs bienfaiteurs, ces moines que le peuple aime et vénère, parce qu'ils aiment le peuple » écrit le Courrier de Rennes qui indique aussi que le maire de Bréhan, Louis Coquantif, ceint de son écharpe, déclare : « Je viens (...) protester contre l'acte de violence qui va s'accomplir (...) ». Le maire fut suspendu pour deux mois par le préfet du Morbihan.

Le | ]

La Belle Époque
La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Bréhan porte les noms de 147 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 7 sont morts en Belgique, dont 6 (Victor Bougaud, Pierre Busson, Eugène Cadio, Léon Clément, François Marguet, Jean Michard) dans les combats de Maissin le et Joseph Querel à Beveren le  ; Prosper Noguès est mort à Salonique (Grèce) le des suites de ses blessures et Mathurin Jégo a été tué à l'ennemi le en Serbie ; Isidore Le Net et Jean Lorillé sont morts en captivité en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français dont Félix Gautier, décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre, 10 (François Boschet, Aristide Buchon, Joseph Cadin, Louis Cadoret, Eugène Deslandes, Isidore Fraval, Jean Lorand, Théophile Mariage, Alexandre Thétiot et Pierre Tual) décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et 5 (Prosper Busson, Auguste Cressan, Pierre Le Brazidec, Alphonse Le Cam et Pierre Pichot) de la Croix de guerre.

L'Entre-deux-guerres

Le monument aux morts de Brėhan est inauguré le

La Seconde Guerre mondiale

Paul Chenailler, dit "colonel Morice", responsable de la résistance dans le Morbihan, installa son PC à Bréhand-Loudéac, à la fin de l'année 1943.

Le monument aux morts de Bréhan porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles également Jean Thomas (père Gwenaël), moine à l'abbaye de Timadeuc, résistant (ainsi que plusieurs autres moines de l'abbaye), dénoncé et arrêté lors de la rafle au monastère le 14 juin 1943, interné et torturé par la Gestapo, puis déporté au camp de concentration de Neuengamme où il est mort le .

Des pilleurs de ferme, se prévalant à tort d'être des résistants, furent condamnés par la Cour d'assises du Morbihan en juin 1949 pour des actes commis en juin et juillet 1944 dans les communes de Bréhan-Loudéac et Crédin.

L'après Seconde Guerre mondiale

En 1945 le journal communiste L'Espoir du Morbihan reproche au propriétaire de l'"Hôtel du Centre" d'avoir refusé de donner à manger à deux déportés politiques de retour des camps de concentration et en 1946 à un cultivateur de la commune de mieux nourrir ses commis, des prisonniers de guerre allemands, en les gavant de soupe au lait, alors qu'ils refusent de donner du lait à des mères de famille ayant des enfants en bas âge.

L'enquête préalable aux opérations du remembrement est organisée en novembre 1950.

Le château de Coëthuan, ancien château des seigneurs de Bréhan, est détruit par un incendie en 1961.

Par décret en date du la commune de Bréhan-Loudéac porte désormais le nouveau nom de Bréhan.

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  2. a b et c Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nantes, Vatar fils aîné, (lire en ligne), p. 114.
  3. Malcolm Walsby, The printed book in Brittany, 1484-1600, Brill, , 408 ISBN , et , OCLC 741613180, lire en ligne), p. 21-25.
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  5. a et b A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Rennes, Molliex, (lire en ligne), p. 109.
  6. Articles du procès de l'Ordinaire des martyrs bretons, (lire en ligne), p. 214 à 218.
  7. Jules Le Falher, La croix des « Chouans de Bréhan » à Mi-Voie, Vannes, Impr. de Lafolye frères, (lire en ligne), p. 1 à 6.
  8. «  », sur croixbretagne.fr (consulté le ).
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  10. « Un brevet d'honneur », Courrier de Rennes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  15. « Bréhan-Loudéac. Un scandale », L'Espoir du Morbihan,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Alors qu'on fête la victoire.. », L'Espoir du Morbihan,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « Commune de Bréhan-Loudéac. Avis d'ouverture d'une enquête sur les opérations préalables du remembrement », La Liberté du Morbihan,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. JO du 4 octobre 1977 sur Légifrance


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Héraldique

Les armoiries de Bréhan se blasonnent ainsi :

De gueules à trois mâcles d’or.
(Armes d’une branche de la famille de Bréhand)

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Bréhan dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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