Saint-Aubin-du-Pavail
Localisation
Saint-Aubin-du-Pavail : descriptif
- Saint-Aubin-du-Pavail
Saint-Aubin-du-Pavail est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, devenue le 1er janvier 2017 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Châteaugiron, avec Ossé. Elle est peuplée de 822 habitants.
Géographie
Saint-Aubin-du-Pavail est à une altitude de 59 mètres. La commune est située dans le Pays de Rennes, à 20 km au sud-est de la capitale bretonne. Elle est bordée par plusieurs communes : Ossé au nord (à 1,2 Châteaugiron à l'ouest (à 2,4 Piré-sur-Seiche au sud (à 6,0 Domagné à l'est (à 7,2 km). Elle appartient au canton de Châteaugiron.
Communes limitrophes
Ossé | Domagné | |||
Châteaugiron | N | |||
O Saint-Aubin-du-Pavail E | ||||
S | ||||
Piré-sur-Seiche |
Hameaux et lieux-dits
- L'Aubriais, La Cour Verte, Le Gacel, La Guinais, Piolaine, Tayée, Tèbry. La Hazais
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia Sancti Albani (en 1050), Sanctus Albinus de Pavello (en 1516). Saint-Aubin-du-Pavail vient de saint Aubin, évêque d'Angers au siècle. Amedée Guillotin de Corson, il est "formellement question de Saint-Aubin-du-Pavail" dans un acte daté de 1245.
Le terme « Pavail » désigne éventuellement le pavé de la voie gallo-romaine qui traversait la commune,,. Son tracé prit plus tard le nom de "Chemin des Saulniers" (à cause des contrebandiers de sel) et constituait probablement la limite entre les (futures) communes de Chaumeré et Saint-Aubin-du-Pavail.
En gallo, langue locale, la commune se nomme S-t-Aobin. L'Office public de la langue bretonne propose Sant-Albin-ar-Pavez en breton, bien que la localité se situe hors de la zone d'expansion maximum de la pratique traditionnelle du breton.
- Amedée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. [Volume 5], Rennes, 1880 à 1886 (lire en ligne), p. 749
- Louis Pape, La Bretagne romaine, Rennes, Editions Ouest France, , 309 ISBN ), p. 95
- Paul Banéat, Le Département d'Ille-et-Vilaine. Histoire - Archéologie - Monuments.Tome III, Rennes, Larcher, , 601 p., p. 328/329
- Paul Banéat, « Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine », Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine. Tome LIV, , lire en ligne)
Histoire
Préhistoire
En 2011, un important trésor monétaire est mis au jour sur le territoire de la commune. Contenant plus de 1 000 statères gauloises, le dépôt est daté du et attribué au peuple des Riedones.
Moyen Âge
Lorsqu'au milieu du Châteaubriant, fonde près de son château le prieuré de Béré en faveur des moines de Marmoutier, il donne entre autres choses à ces religieux deux métairies en Piré et la dîme de l'église de Saint-Aubin, située dans ce même Piré, « duas mediaterias apud villam quoe nuncupatur Piriacus, decimam quoque ecclesioe Sancti Albani quoe est in ipsa villa ». Cette donation est confirmée en 1217 par Geoffroy, baron de Châteaubriant. Néanmoins, Saint-Aubin ne semble pas in parochia (dans la paroisse), mais in villa. Ce mot villa doit être pris dans le sens de « fief », et indique simplement la position de Saint-Aubin-du-Pavail dans le fief de Piré, appartenant au seigneur de Châteaubriant.
Quoi qu'il en soit, il est formellement question de la paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail dans la charte suivante, datée du mois de mars 1245 : à cette époque, Mathieu du Teil, sénéchal de Bonabes, seigneur de Rougé, constate que Geffroy Lainé renonce en faveur des moines de Béré au huitième de la dîme de la Gillerie, levée par ces religieux dans la paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail. Geffroy ne fait cet abandon qu'à la condition, toutefois, qu'il jouisse de ce huitième de dîme tant qu'il vivra, et que les moines lui fournissent chaque année trois miches de pain, « tres panes qui miche vocantur », et une demi-bouteille de vin. Après sa mort, ces religieux jouiraient de toute la dîme et ne devraient plus ni pain, ni vin. L'abbaye de Marmoutier unit ce qu'elle possède en Saint-Aubin-du-Pavail à son prieuré de la Franceule en Amanlis), annexe du prieuré de Béré. Aussi est-il dit en 1681 que le prieur de Béré et de la Franceule perçoit seul en Saint-Aubin le trait de dîme dit « trait de Béré », mais ne lève que deux tiers des autres traits, nommés la Guinais, Mardeau et le Bourg ; le dernier tiers de ces dîmes appartient au recteur, qui lève, comme les moines, la onzième gerbe. En 1790, le recteur de Saint-Aubin déclare que son tiers de dîmes est estimé 760 livres, et qu'il jouit en outre du presbytère et de son pourpris, contenant sept journaux de terre labourable et trois journaux de prairies, valant 300 livres. C'est donc un revenu total de 1 060 livres de rente, dont il faut vraisemblablement déduire les charges.
La seigneurie de Saint-Aubin-du-Pavail relevait de la baronnie de Châteaugiron. Elle passe par alliance à la fin du siècle aux seigneurs du Boisorcan, qui l'unissent à leur châtellenie en 1583.
Époque moderne
Le chemin des Saulniers
Un chemin des Saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle), passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine. Son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales 93, 104, 35, à nouveau 104 et enfin 3.
Le | ]
Saint-Aubin-du-Pavail en 1851
Lors du recensement de 1851 la commune a 566 habitants répartis en fermes isolées et en une dizaine de hameaux dont deux (La Guinais et La Hazais) sont plus peuplés que le bourg, qui compte seulement une vingtaine d'habitants ; ceux-ci vivent pour l'essentiel en autarcie, chaque famille ou presque fabriquant par exemple son beurre et son cidre. L'été est consacré à l'agriculture et aux récoltes ; l'hiver on émonde les arbres, on fait des fagots et on ramasse les feuilles mortes dont on fait de la litière pour le bétail.
Les hommes travaillent surtout dans l'agriculture : c'est le cas de 127 d'entre eux (7 propriétaires, 44 fermiers, 2 métayers, 29 journaliers (dont 10 ont aussi une autre profession) et 45 domestiques). Les chiffres sont analogues pour les femmes, la seule différence étant la présence de 55 domestiques parmi elles.
Les 62 hommes ne travaillant pas dans l'agriculture étaient tisserands ou travailleurs du textile pour 60 d'entre eux ; 9 étaient rentiers, 5 charrons, 6 mendiants, 1 prêtre et 1 transporteur ; les chiffres sont voisins pour les femmes : 63 travaillant dans le textile, 3 seulement étant rentières. La commune comptait par ailleurs 162 enfants
- « », sur ouest-france.fr, Ouest France, .
- Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 401.
- Archives départementales de la Loire-Inférieure, fonds de Béré.
- Archives nationales, p. 1708 - Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 25.
- Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9
- Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", 2005, Presses Universitaires de Rennes, (ISBN )
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Saint-Aubin-du-Pavail dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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