Piré-sur-Seiche
Localisation
Piré-sur-Seiche : descriptif
- Piré-sur-Seiche
Piré-sur-Seiche est une ancienne commune française rurale, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne
Depuis le 1er janvier 2012, elle fait partie du Pays de Châteaugiron Communauté. Le 1er janvier 2019, elle forme avec Chancé la commune nouvelle de Piré-Chancé.
Géographie
Piré-sur-Seiche est située au sud-est de Rennes et à 8 kilomètres de Janzé.
C'est une commune rurale traversée par la Seiche.
Communes limitrophes
Châteaugiron | Domagné | Chancé | ||
Amanlis | N | Moulins | ||
O Piré-sur-Seiche E | ||||
S | ||||
Janzé | Essé | Boistrudan |
Transports
La commune est desservie par le réseau de cars régional BreizhGo :
- Ligne 3a : Rennes - Châteaugiron - La Guerche-de-Bretagne
- Ligne 3b : Boistrudan - Rennes
- Ligne 19 : Bain - Janzé - Vitré
Description du bourg
« Au bourg de Piré-sur-Seiche (...), les maisons ont étroitement enserré l'enclos religieux. Elles sont à deux niveaux, couvertes de toitures « à coyaux » avec de grandes lucarnes « gerbières » débordantes, comme dans maints autres endroits du bassin de Rennes (...). À la hauteur du second niveau de ces demeures modestes, le cimetière forme une plate-forme artificielle sur laquelle fut fondée l'église des années 1540-1550. La reconstruction de sa façade occidentale [au clocher néogothique], l'aménagement (...) devant celle-ci à la place des halles d'un parking et d'un petit jardin ne font pas oublier la disposition d'origine qui tend à clore un espace dominé par la masse des lieux sacrés »
Toponymie et étymologie
Du latin Piriacum (lieu planté de poiriers) en 1030 et 1040[réf. nécessaire], Plebe Pire en 1052, puis Pireium en 1197. La commune prend le nom de Piré en 1516 ; il est modifié en Piré-sur-Seiche en 1920.
La forme reconstituée Pereg a été proposée comme nom breton de la commune. En gallo, le nom s’écrit Pirae.
Les habitants sont appelés les Piréens et Piréennes.
- Chevron rapporté à la base d'un versant pour adoucir la pente de l'égout.
- Ouvertures dans le mur d'un grenier ou d'une grange pour passer les gerbes ou le foin
- André Mussat, Arts et cultures de Bretagne : un millénaire, Rennes, Editions Ouest-France, , 380 ISBN , OCLC 34611255)
- « », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
- Fiche descriptive de la ville de Piré-sur-Seiche sur Geobreizh.
Histoire
Moyen Âge
Propriété de Brient (ou Briant), fondateur de Châteaubriant au Béré et aux moines de Marmoutier. Conan II de Bretagne, duc de Bretagne approuva et d'autres propriétés furent transmises par la suite par Geoffroi évêque de Rennes en 1197. Le seigneur de Châteaubriant, Geoffroy III, confirma les mêmes religieux dans la possession de leurs terres en Piré en 1217, ce qui devint le prieuré de la Franceule. Les terres appartenant aux abbés de Marmoutier étaient très étendues et la paroisse de Piré très importante.
Époque moderne
Le fief de la famille de Rosnyvinen
Piré fut le fief des seigneurs de la famille de Rosnyvinen à partir du Révolution française.
La devise des Rosnyvinen est : Non ferit nisi læsus ("Il ne frappe que s’il est blessé"), adopté par la commune ainsi que leur cri : « Défends-toi ! »
Autres faits de l'époque moderne
En 1683, les Filles de la Charité s'installèrent à Piré.
Révolution française
Pierre Bouthemy, chapelain de Fouesnel (en Louvigné-de-Bais), recteur de La Valette en 1783, de Piré en 1787, fut prêtre insermenté en 1791, incarcéré à la prison Saint-Melaine de Rennes en 1792, s'exila à Jersey, puis fut nommé en 1803 recteur de Vergeal.
Pendant la Révolution française, la population de la commune était paraît-il, selon une publication parue dans une revue de 1905 (l'année de la promulgation de la Loi de séparation des Églises et de l'État), favorable aux changements apportés par la Révolution, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire était celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté, fêtée à partir de 1795.
En , sur le territoire de la commune, se déroula la Bataille de Piré entre les chouans et les républicains.
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La production de "noyales" (toiles à voiles), concentrée dans une quarantaine de paroisses situées par la plupart au sud-ouest de Rennes, les principales étant Châteaugiron, Piré et Noyal (paroisse qui leur a donné leur nom), double, passant de 9 500 à 20 000 pièces, pendant la seconde moitié du .
Le , une tornade d'une extrême violence traversa notamment les communes de Piré-sur-Seiche et Domagné : elle « ravagea en quelques minutes une zone longue de 16 kilomètres et large de 600 à 800 mètres, dirigée du sud-ouest au nord-est. (...) Avec cela un roulement continu de tonnerre, mais sans coups violents. Dix hommes qui travaillaient dans un champ voisin ont vu aussi des éclairs rasant le sol et ont été violemment roulés à terre. (...) Sur tout le parcours de la tornade, une multitude d'arbres ont été brisés d'une manière qui ne peut être attribuée qu'à l'action du vent. ».
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La Belle Époque
Piré-sur-Seiche fut desservi, grâce à la station de Piré-Chaumeré, entre 1904 et 1947 par la ligne de tramways allant de Rennes à La Guerche, qui empruntait le tracé de l'actuelle RD 463.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Piré-sur-Seiche porte les noms de 98 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux René Guéin du Grandlaunay, né le à Andard (Maine-et-Loire), capitaine au régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Liévin, fut décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre et Jean-Marie Mellier, né le à Piré-sur-Seiche, sous-lieutenant au régiment d'infanterie, mort dans l'ambulance le à Pierry (Marne), décoré de la Croix de guerre.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Piré-sur-Seiche porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'après Seconde Guerre mondiale
Clément Dechepy, né le à Piré-sur-Seiche, marsouin au 23e régiment d'infanterie coloniale, est mort de ses blessures le à Haïphong (Tonkin) pendant la Guerre d'Indochine.
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Le
- Jean-Martial Besse et Charles Beaunier, "Abbayes et prieurés de l'ancienne France", tome 8 "Province ecclésiastique de Tours", 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5859266j/f216.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1630909;2
- René Kerliver, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", ivre premier, Les Bretons, 6, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816057v/f95.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=107296;4
- Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399
- "Histoire de la Bretagne et des pays celtiques", tome 3, "La Bretagne Province", Skol Vreiz, 1986
- "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 31 décembre 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6437986s/f40.image.r=Domagn%C3%A9?rk=493564;4
- "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 3 mai 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6233979x/f4.image.r=Chaumer%C3%A9?rk=407727;2 et journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640371w/f3.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4828350;0
- « », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- ACAM-MEMORIAL, « », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- Michèle Kirry, « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Piré-Chancé à compter du 1er janvier 2019 », Recueil des actes administratifs d'Ille-et-Vilaine n°608, , lire en ligne [PDF])
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Piré-sur-Seiche dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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