Confort-Meilars [kɔ̃fɔʁ mεlaʁ] (en breton : Koñforzh-Meilar) est une commune française du Cap Sizun dans le département du Finistère, en région Bretagne.
La localité doit sa notoriété à un remarquable patrimoine religieux du XVIe siècle, comprenant l'église Notre-Dame de Confort (vitraux, sablières, roue à carillons) et un imposant calvaire.
Géographie
Situation
Communes limitrophes de Confort-Meilars
Beuzec-Cap-Sizun
Poullan-sur-Mer
Pont-Croix
Mahalon
Relief et hydrographie
Le relief de la commune de Confort-Meilars est assez accidenté : la principale ligne de hauteurs est au nord du finage communal, atteignant 96 mètres au nord-est du hameau de Lestreux, à l'ouest du château d'eau ; une seconde atteint 80 mètres entre les deux hameaux aux toponymes révélateurs de Ménez Braz et Ménez Tromillou, juste au nord du bourg de Confort et une troisième se trouve, aussi étirée est-ouest, dans la partie sud du territoire communal : elle atteint 72 mètres au sud-est du hameau de Kervoad et 69 mètres près de celui de Cosquériou. Le bourg de Confort est vers 62 mètres d'altitude et celui de Meilars, sur une petite colline, atteint une cinquantaine de mètres d'altitude.
Ces lignes de crêtes sont séparées par des vallées assez encaissées : la principale est celle du fleuve côtier Goyen, qui coule est-ouest, et forme la limite sud de la commune avec Mahalon ; ce cours d'eau entre dans la commune vers une vingtaine de mètres d'altitude et en ressort à 5 mètres d'altitude ; sa vallée est enciassée d'une trentaine de mètres par rapport au plateau avoisinant, notamment au sud du bourg de Meilars. La partie centrale de la commune est parcourue par le Ruisseau de Lochrist, affluent de rive droite du Goyen, qui entre dans la commune vers une trentaine de mètres d'altitude près du hameau de Tromillou et sert un temps de limite communale avec successivement Beuzec-Cap-Sizun, puis Pont-Croix, avant sa confluence avec le Goyen à la pointe extrême sud-ouest de la commune ; ce Ruisseau de Lochrist a pour affluent principal, sur sa rive droite, le Ruisseau du Yun, lequel parcourt le paertie nord de la commune avant de confluer avec le Ruisseau de Lochrist à l'ouest du hameau de Castellien. Un autre affluent de rive droite du Goyen parcourt la partie sud-est du territoire communal, confluant avec celui-ci au niveau du moulin de Lesvoyen.
Cinq anciens moulins à eau ont été identifiés sur le territoire communal : celui de Lesvoyen (sur le Goyen) et ceux de Poulbleis, Kerstrad, Castellien et Guizec sur le Ruisseau de Lochrist.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bretagne et Climat du Finistère.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 amplitude thermique annuelle de 10,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pluguffan à 20 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages et habitat
Le paysage agraire traditionnel est le bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. La commune a conservé pour l'essentiel son caractère rural : l'ancien bourg de Meilars semble figé, avec pu de constructions récentes dans ses alentours, à la différence du bourg de Confort, qui a vu se construite depuis la Seconde Guerre mondiale plusieurs lotissements à l'ouest et au sud-ouest du bourg ancien. La commune est peu concernée par la rurbanisation, sauf sur les pentes exposées au sud situées entre Ménez Braz et Ménez Tromillou.
Transports
La route principale est la D 765 (ancienne Route nationale 165) qui vient de Quimper, via Douarnenez, et va jusqu'à Audierne, via Pont-Croix, traversant dans le sens est-ouest la partie centrale de la commune, et notamment le bourg de Confort, ce qui explique pour partie que celui-ci ait supplanté l'ancien bourg de Meilars, beaucoup plus isolé et desservi seulement par une route secondaire.
L'autre route d'importance notable est la D 7, au tracé ausi est-ouest, qui longe quasiment la limite nord de la commune, qui vient de Douarnenez via Poullan-sur-Mer, et poursuit en direction de Beuzec-Cap-Sizun et de la Pointe du Van.
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Histoire
Toponymie
Le nom de la localité est attestée sous la forme Meliar en 1330. Dérivé de l'anthroponyme vieux-breton Maglorio, qui deviendra Magloire en français. Mais, selon une autre source, c'est saint Mélar qui serait le saint éponyme de Meilars.
Par décret du
Ce nom est parfois orthographié Confors dans les documents anciens.
Préhistoire
Le tumulus de Penguilly se trouve dans un bois de pins au sud de la route menant de Poullan-sur-Mer à Beuzec-Cap-Sizun. Il est haut de 2 mètres, avec un diamètre d'une vingtaine de mètres et possède un dolmen à l'intérieur et a été décrit et fouillé pour la première fois par Paul du Châtellier en 1889, qui y trouva des débris de poteries, et fouillé à nouveau en 1971 ; il date de l'âge du bronze. Un autre tumulus, détruit, est cité en 1875 à Kerhéos, à l'ouest de Confort.
Des camps fortifiés avec retranchements ont été identifiés, l'un à Castellien (« double enceinte avec douves profondes »), un autre à 400 mètres au sud-est du bourg de Meilars au-dessus du moulin de Lesvoyen (« les tuiles et les débris de poterie y abondent »).
Une autre enceinte fortifiée de forme quadrangulaire et d'environ 1 ha a été identifiée à Lestreux (dans le nord de la commune) au sommet d'une colline ; le mobilier qui y a été découvert permet de dater l'occupation du second âge du fer, avec une réutilisation à l'époque gallo-romaine ; des urnes cinéraires, non datées, y ont été trouvées. Le site a été depuis totalement arasé lors d'un remembrement.
Moyen Âge
Meilars-Confort est un découpage de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Ploelan. Au Templiers fondent un lazaret à Lochrist, situé à la frontière des paroisses de Beuzec, de Pont-Croix et de Meilars, ce lazaret étant ensuite tenu par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. La paroisse de Meilars est constituée, avant le Poullan, jadis Ploelan. La paroisse de Meilars-Confort dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille.
Plusieurs manoirs existaient à Meilars : le manoir de Meilars, habité par les seigneurs du même nom (situé à l'emplacement du presbytère) ; les manoirs de Kernonen, de Guizec, de Castellien, de Kervénargant, de Lesmeilars.
Temps modernes
La chapelle Notre-Dame-de-Confort est édifiée entre 1528 et 1544 par Alain III de Rosmadec, seigneur de Pont-Croix, et son épouse Jeanne du Chastel (représentée sur l'Arbre de Jessé de la maîtresse-vitre) ; elle est ornée de nombreuses carvelles sculptées (car ce seigneur était aussi maître de barques et armateur), ainsi que d'une roue à carillons.
Le manoir de Kervenargant appartient en 1446 à
Guillaume Louyt, en 1536 à Marguerite de Saint-Juzel, en 1572 à Tanguy de Rosmadec, marquis de Pont-Croix ; en 1735 il est possédé par la famille Le Bahezre, puis, vers 1770, par Joseph Beaussier, seigneur de l'Isle et, lors de la Révolution, par Xavier du Rocheret.
En 1736 un incendiaire, Allain Le Fur, âgé de 29 ans, sans domicile fixe, qui avait mis le feu, de nuit, à plusieurs maisons des paroisses de Meilars et Poullan, fut condamné par la prévôté de Quimper « à la question ordinaire et extraordinaire, puis à être pendu et étranglé sur une place publique de la ville, portant un écriteau avec la mention : incendiaire » et son cadavre sera exposé aux environs du bourg de Poullan à l'endroit le plus éminent ».
En 1751 la paroisse de Meilars comptait 34 métiers de tisserands ; on y cultivait principalement comme céréales le seigle et l'avoine.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Meillard [Meilars] de fournir 18 hommes et de payer 118 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».
Vers la fin de l'Ancien Régime la chapelle Notre-Dame-de Confort était, avec 1000 livres de revenus annuels estimés, la sixième de l'évêché de Cornouaille pour le montant de ses revenus constitués essentiellement par les offrandes des pèlerins, donc probablement le sixième pèlerinage le plus fréquenté de l'évêché.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Meilars en 1778 :
« Meillans ; à cinq lieues un huitième à l'Ouest-Nord-Ouest de Quimper, son évêché et son ressort ; à 43 lieues un tiers de Rennes et à une lieue de Pont-Croix, sa subdélégation. On y compte 900 communiants ; la cure est à l'alternative. La rivière de Pont-Croix arrosé ce territoire, qui est très exactement cultivé. »
En septembre-octobre 1779 une épidémie de dysenterie fit 82 morts dans la paroisse de Meilars ; certains jours on porta en terre 7 ou 8 cadavres à la fois ; ordre fut donné de les enterrer sans cérémonie à l'église pour diminuer les risques de contamination.
Révolution française
La paroisse de Meylars [Meilars], qui comprenait alors 110 feux, tint son assemblée électorale le en la sacristie de l'église paroissiale, en présence de 55 paroissiens, sous la présidence de Pierre Cudennec, notaire à Pont-Croix ; cette assemblée rédigea son cahier de doléances fortement inspiré de celui de Mahalon et élit deux délégués, Jean Gloaguen et Guillaume Claquin, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789.
La nouvelle commune fut dénommée Meillars en 1793 (englobée dans le canton de Pont-Croix) et Meilars en 1801.
Alain Pennaneach [Pennanec'h], recteur de Meilars depuis le fut prêtre réfractaire ; il se réfugia à Briec dont il était originaire avant d'être arrêté ; il fut remplacé par Hervé Calvez, prêtre constitutionnel ; la chapelle de Confort fut vendue, de même que le presbytère, la chapelle Saint-Jean et divers biens appartenant aux deux fabriques de Confort et de Meilars, comme biens nationaux ; mais les paroissiens s'entendirent et, aidés d'un négociant de Brest, Jean-Maurice Pouliquen, parvinrent à racheter les deux chapelles, qui furent toutefois désaffectées pour le culte.
Le calvaire de Confort, qui était l'un des plus beaux calvaires bretons, fut vandalisé pendant la Révolution française. Les statues de apôtres disposées dans des niches, ont été détruites. Elles ont été remplacées en 1870 par des statues plus grandes signées du sculpteur Yan Larhantec.
Des députés girondins en fuite, dont Charles Jean Marie Barbaroux et Jean-Baptiste Louvet, hébergés un temps au presbytère de Locmaria, furent cachés ensuite en septembre 1793 au manoir de Kervénargant en Meilars avant de gagner Lanvéoc afin de fuir vers Bordeaux à bord du brick L'Industrie (Barbaroux fut pris et guillotiné, Louvet parvint à se sauver). Émile Souvestre, dans Le Finistère (1836) a écrit à propos du manoir de Kervénargan : « On y lisait encore, il y a une trentaine d'années, sur un panneau de cheminée, des vers de Barbaroux écrits au crayon par lui-même.
Jacques Cambry écrit que « le pont [sur le Goyen ] qu'on trouve ente Meilard [Meilars] et Mahalon est impraticable ».
Le | ]
Alain Pennaneach, l'ancien recteur de Meilars, reprit son ministère dans la paroisse en 1802 et entreprit de réparer les ruines provoquées par la Révolution dans les chapelles de Confort et de Saint-Jean ; il décéda âgé de 64 ans le à Confort en Meilars.
L'abbé Victor Rochedreux, né en 1756 à Concarneau, vicaire réfractaire de Mahalon, fut déporté en Espagne ; il créa en 1807 une école au manoir de Tréfrest en Pont-Croix ; lorsqu'il devint en 1810 recteur de Meilars, il transforma son presbytère en véritable petit séminaire. L'établissement ferma en 1812 en raison du départ du prêtre, qui fut par la suite recteur de L'Île-Tudy ; il rouvrit un temps en 1819, mais trop exigu (en mars 1820, les 47 élèves (78 élèves en janvier 1821) dormaient à deux par lit) et très délabré, il fut remplacé en 1823 par celui créé alors à Pont-Croix,,.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Meillars en 1853 :
« Meillars (sous l'invocation de saint Mélar ou Meler) : cm une formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Lestreux, Kermeur, Castellien, Les-Meilar, Kerhoanton, Kervoal, Keryaouen. Superficie totale 1 467 ha, dont (...) terres labourables 553 ha, prés et pâturages 99 ha, bois 63 ha, vergers et jardins 25 ha, landes et incultes 677 ha (... ). Moulins 5 (Castellien, Poulbley, Buzec, Lezvoayen ; à eau). (...) Cette commune a appartenu d'abord au canton de Douarnenez ; elle appartient aujourd'hui à celui de Pont-Croix. Outre l'église, il y a les chapelles Saint-Jean et de Comfort. Cette dernière est un édifice très remarquable, ainsi que son calvaire triangulaire chargé de sculptures en granite. À chacune de ces églises il y a un pardon d'un jour. La route royale n° 165, dite de Nantes à Audierne, traverse cette commune de l'est à l'ouest. Il y a foire à Comfort le 15 mai ;
le premier lundi qui suit le premier dimanche de juillet ; le 7 septembre. Géologie : constitution granitique. On parle le breton. »
Le calvaire de Confort, vandalisé pendant la Révolution française, fut restauré en 1870 par le sculpteur Yan Larhantec.
Le pardon de Notre-Dame-de-Confort existait déjà en 1900, comme en témoigne une photographie.
Louis Caradec : Kermesse bretonne (1850).
Dominique-Marie Dupé : Les séminaristes de Pont-Croix en pèlerinage à Notre-Dame de Confort (évêché de Quimper, vers 1850).
Confort : le pardon des enfants, la procession (vers 1900).
L'école de hameau de Confort
Fin XIXe, la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :
le décret du qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties ;
le décret du qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont celle de Confort.
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La Belle Époque
L'école des filles de Meilars est laïcisée en vertu de la loi sur les congrégations par arrêté du préfet du Finistère en date du . Le projet de construction d'une nouvelle école communale de filles est mis en adjudication en 1905.
Le manoir de Kervénargant et son domaine d'une trentaine d'hectares, aini que la métairie de Kervénargant et ses 20 hectares, la tenue à domaine congéable de Lézourégan et Kervoal d'une superficie de 12 hectares (en Poullan) et deux autres tenues à domaine congéable de 9 et 6 ha respectivement, ainsi qu'une maison de ville située à Douarnenez, sont mises en vente par adjudication volontaire en 1906.
En 1912, l'église Saint-Mélar de Meilars, qui fut église paroissiale jusqu'en 1910, menaçait de s'écrouler ; des travaux importants permirent de la sauver. Mais la décision de faire les travaux n'alla pas sans polémiques :
« L'église de Meilars (...) est une des plus anciennes de Bretagne, celle peut-être où apparaît la première pensée de l'art roman breton. En décembre 1911 le terrible ouragan qui s'était abattu sur la région laissa l'église dans l'état le plus lamentable. Le conseil municipal se réunit d'urgence et décide (...) de voter une somme de trois mille francs pour la restauration de l'église ». Le préfet demande que le curé fasse une souscription pour financer les travaux. Il réunit péniblement 300 francs. La nouvelle municipalité élue dans l'intervalle (me maire étant toujours Guillaume Bariou) ne consentit qu'un budget de 300 francs également... crédit qui fut refusé par le préfet. Pendant ce temps « les murs de l'église sont lézardés de toutes parts, les pignons se déversent vers l'extérieur, entraînant les voûtes des ouvertures dont les meneaux disloqués menacent de tomber ; l'eau rentre à l'intérieur par les croisées béantes, par les appuis brisés et par les toitures complètement pourries et en grande partie privées d'ardoise (...). Dans trois mois, peut-être avant, au premier orage, il faudra jeter bas l'église de Meilars, où l'on priait depuis plus de huit cents ans ! ».
Confort : l'église et le calvaire au début du Émile Hamonic).
Teilleurs de chanvre à Confort-Meilars au début du XXe siècle.
Le maire de Meillars en costume breton vers 1900.
Confort-Meilars : le pardon des enfants vers 1900.
La Place de l'église de Confort un jour de marché au début du ND Photo).
Paysans au marché de Confort vers 1910 (carte postale ND Photo).
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Confort-Meilars porte les noms de 50 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : 3 (Guillaume Bourhis, Jean Guillaume Claquin, Jean Helouët) sont des marins disparus en mer ; 3 sont morts en Belgique dont deux (Jean Guillou et Jean Marie Leildé) à Rossignol le et un (Guillaume Trévidic) à Dinant le , donc après l'armistice ; 2 sont morts dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique (Jean Pierre Leildé en Grèce en 1916 et Jean Yves Castrec en Serbie en 1917) ; Jean Savina a été tué à Achi-Baba (Turquie) lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr ; 2 (Jean Guillaume Le Bihan, Jean Marie Le Bihan) sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi ceux-ci, Jean Bariou et Jean Le Moan ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Albert Trividic de la Médaille militaire, Jean Boudigou et Jean Yves Castrec de la Croix de guerre ; Pierre Gloaguen, lieutenant au 118e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Cuperly (Marne), a été fait chevalier de la Légion d'honneur).
Le monument aux morts de Meilars, situé dans le placître de l'église paroissiale, est une ancienne stèle tronconique gauloise en granite dont la base est intégré dans un socle en kersantite ; sculpté par Brénéol, d'Audierne, il est surmonté d'une croix militaire. Il a été inauguré le .
L'Entre-deux-guerres
Confort vers 1920 (carte postale Villard).
Paysannes fileuses de lin (ou de chanvre) à Confort vers 1920.
Deux personnes âgées devant le calvaire de Confort vers 1920 (carte postale Villard).
Paul-François Berthoud : Femme de Confort-Meilars (sculpture, vers 1920, musée départemental breton).
La Seconde Guerre mondiale
Des coups de feu ayant été tirés dans la nuit du 3 au , la population de Meilars fut rassemblée le 4 mai au matin sur la place publique ; Jean Le Goff et son fils, boulangers, furent arrêtés et leur maison incendiée.
Le monument aux morts de Confort-Meilars porte les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Jean François Le Goff, Jean Guillaume Le Goff et Guillaume Savina, tous trois morts en déportation, le premier le à Melk (Autriche), le second le au camp de concentration de Neuengamme (Allemagne), le troisième à une date et en un lieu inconnus ; deux (Jean Marcel Claquin et Guillaume Gloaguen) sont des marins morts en mer ; Yves Bariou est décédé le en Allemagne.
L'après Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Confort-Meilars (Roger Celton) est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie.
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De Meilars à Confort-Meilars
À la suite d'une demande effectuée en 1995, par décret du
La transformation d'une ancienne décharge en biotope à vocation paysagère
L'ancienne carrière de Ker'Houanton, devenue ensuite une décharge à ciel ouvert, accueillant notamment des mâchefers, a été réhabilitée par la plantation d'arbres de diverses essences forestières, ainsi que des pommiers à cidre, afin d'y créer un biotope diversifié accueillant notamment des oiseaux.
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Toponymie
Le nom de la localité est attestée sous la forme Meliar en 1330. Dérivé de l'anthroponyme vieux-breton Maglorio, qui deviendra Magloire en français. Mais, selon une autre source, c'est saint Mélar qui serait le saint éponyme de Meilars.
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024 Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-bre/262112.html
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