Langolen
Localisation
Langolen : descriptif
- Langolen
Langolen [lɑ̃gɔlɛ̃], située dans la vallée de l'Odet, est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
La commune fait partie du Pays Glazik.
Situation
Langolen est situé à l'est-nord-est de Quimper et au sud du massif des Montagnes noires, la commune a une superficie de 16,9 finage communal se présente comme un plan incliné vers le sud, les altitudes variant de 206 mètres près de Ménez Braz à 70 mètres (à l'extrême sud-ouest de la commune, dans la vallée de l'Odet au sud de Kergariou), le bourg, en position relativement centrale, se situant vers 140 mètres d'altitude. Le relief est dans le détail très vallonné, en raison des vallées assez encaissées formées par le réseau hydrographique composé principalement de l'Odet, qui longe la limite sud du territoire communal et de plusieurs de ses affluents de rive droite : le ruisseau Ar Guip qui limite la commune à son extrême-est, le ruisseau du Pont-Neuf, qui forme lui aussi sur une partie de son cours la limite orientale de la commune et l'affluent du ruisseau de Langelin qui alimente l'étang de Trohanet, à l'ouest du finage communal. Ces ruisseaux ont par le passé alimenté en eau plusieurs moulins comme le moulin de l'Abbé, le moulin de Kerguz, le moulin de Kernévez pour le ruisseau du Pont-Neuf (et le moulin de La Motte pour un des affluents) et le moulin du Stang pour l'Odet lui-même.
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Langolen a su conserver son paysage bocager et présente un habitat dispersé en de nombreux hameaux qui parsèment le territoire communal. La commune est à l'écart des grandes voies de communication, desservie principalement par les deux routes départementales n° 50 allant d'Edern à Coray, et 51, qui débute au carrefour de Saint-André en Ergué-Gabéric (quand on vient de Quimper par la route départementale n° 15) et se dirige vers Trégourez, les deux routes ne se croisant pas dans le bourg, mais à Croaz Hent.
Géologie
Le sous-sol de Langolen est composé dans la partie orientale de la commune de schistes briovériens ; un affleurement de quartz, visible principalement entre Kermadoret et Kerléonec, marque le contact avec le massif de Langolen situé au nord de la commune et composé de granite à mica noir dominant (en particulier près de la carrière de Toull Sabl), de granulite riche en mica blanc (exploité par plusieurs carrières (Kerpanz, Le Lochou, Mesmeur, Kerspern, etc. au nord-ouest de la commune), de diorite quartzique à sphène dans la région du hameau de La Motte (partie nord de la commune)
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 11 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coray à 6 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Louis Chauris et François Le Bail, Le massif de granulite du Menez Gouaillou en Coray (Finistère), Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, octobre 1959, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6564977z/f39.image.r=Langolen.langFR
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Langolen dès 1426.
Langolen signifie le « lan de Collen », c'est-à -dire l'ermitage de Collen (Colen ou Kolen), saint gallois, évêque de Kildare en Irlande au , qui a donné son nom également à la localité de Llangollen, située dans le comté du Denbighshire au Pays de Galles.
- « », sur cef.fr (consulté le ).
- Hervé Abalain, « » (ISBN , consulté le ).
Histoire
Préhistoire
Un menhir datant du néolithique se trouve à Stang Lévénez.
origines
La vie de saint Collen a fait l'objet d'une Vita rédigée en gallois au .
Il est probable qu'une immigration galloise se soit produite dans la région entre le Elliant et Tourch, qui rappellent les noms de deux localités galloises voisines de Llangollen, Lan-Ellian et Twrch.
La première mention du nom de Langolen se trouve dans un chant du Barzaz Breiz recueilli par Théodore Hersart de La Villemarqué, qui daterait du breton :
La peste d'Elliant
Entre Langolen et Le Faouët
Habite un saint barde
Qu'on appelle père Raslan
Moyen Âge
Le Haut Moyen-Âge
Selon Arthur de la Borderie, citant le cartulaire de Landévennec, vers le saint Guénolé « nommé Ratian ou Ratian, à la fois barde et prêtre (...) semble avoir évangélisé toute la région comprise de Langolen au Faouët, et notamment les paroisses de Tourch, de Corai et de Scaër ; il habitait, sur le territoire de cette dernière, un petit monastère appelé de son nom Lan-Ratian [Larragen de nos jours], et avait pour compagnon, au moins pour voisin, le pieux Tanvoud, émule de ses vertus et de ses travaux ».
Disciple de saint Guénolé, saint Ratian aurait protégé Elliant, Tourc'h, Langolen et les localités avoisinantes lors d'une épidémie de peste. Un chant du Barzaz Breiz transcrit par Théodore Hersart de La Villemarqué, mais qui daterait du :
La peste d'Elliant
Entre Langolen et Le Faouët
Habite un saint barde
Qu'on appelle Père Raslan
La création de la trève de Langolen
Langolen était un simple trève de la paroisse de Briec sous l'Ancien Régime, au même titre que Landudal, Quilinen et Tréflez (désormais en Landrévarzec). Langolen se démarque des autres trèves par des velléités d'indépendance religieuse, l'Odet, franchissable seulement à gué, notamment en période hivernale, de même que certains de ses affluents, ainsi que la distance séparant Langolen de Briec, expliquant cette volonté. En 1492, les Trèviens réclament de ne plus être tenus de fréquenter l'église paroissiale, ce qui explique que l'église tréviale soit dotée d'un clocher imposant entre 1540 et 1560.
« (...) Au dit lieu [Langolen], il y a eu anciennement et par tant de temps que mémoire d'homme n'est du contraire, une belle et grande église treffviale ayant cimetière clos (...) et aultres ornements d'église et choses requises pour célébrer la messe et faire les autres offices et services divins en icelle, et que ledit lieu et treff est distant et séparé de l'église paroissiale de Briziac d'une lieue et demie vulgars et plus (...) La distance du chemin et les mauvais passages qui sont entre les deux et espécialement en temps d'hiver, ne pourraient les dits nommés fréquenter ladite église parochiale. »
Un acte de 1696 évoque aussi la création de la trève de Langolen :
« Les habitants de Langolen sont éloignés de plus de deux grandes lieues de l'église paroissiale de Briec, pourquoi ne pouvant sans beaucoup de péril et de danger dans la saison de passer les rivières et qui les séparent pour aller au Service Divin et pour porter leur enfant recevoir le baptême ; les malades sont aussi en danger de mourir sans Sacrement (...). Il dut être érigée audit Langolin laditte église tréviale il y a plus de trois cents ans. »
En 1694, après un procès qui dura quatre ans, les tréviens de Langolen obtinrent le droit de pas payer leur quote-part pour la construction du clocher de l'église paroissiale de Briec, ce qui confirme leur autonomie par rapport à la paroisse-mère.
Les seigneuries de Langolen
Langolen dépendait de la seigneurie de La Roche-Helgomarc'h, dont le siège se trouvait sur un piton rocheux situé à Saint-Thois et qui s'étendait aussi sur Trégourez, Edern, Saint-Thois et une partie de Briec. Les seigneurs de La Roche-Helgomarc'h avaient droit de prééminence dans l'église de Langolen et droit de haute justice sur les Langolinois.
Plusieurs autres seigneuries, de moindre importance, existaient à Langolen : la seigneurie de La Motte Kercos, tenue au famille de Penancoët ; la seigneurie de Kerautret, possédée au famille de Plœuc ; la seigneurie du Stang (qui s'étendait aussi sur les terres du Moustoir en Elliant), possédée par la famille de Lezaudévez au du Quélennec, du Disquay, de Saisy de Kerampuil, de Kersauzon et enfin de Montboucher, au fil des mariages et héritages ; la seigneurie de Trohanet enfin, à cheval sur Briec, Langolen et Landudal, dénommée à l'origine Tuoganet, propriété de la famille de Liziart depuis au moins le Joseph-Hyacinthe Tréouret de Kerstrat (1658-1718), auquel succède son fils Joseph-Louis Tréouret de Kerstrat, qui décède en 1754 (c'est lui qui fit reconstruire le château de Trohanet) ; le fils de ce dernier, Jean-Marie Tréouret de Kerstrat, en hérite à son tour. Marié le à Briec avec Julie du Bot de Grego, décédée en 1784, il fut le dernier seigneur de Trohanet avant la Révolution française pendant laquelle il émigra en Irlande.
Époque moderne
L'église paroissiale, initialement tréviale, est dédiée à saint Gunthiern, probablement depuis sa reconstruction partielle (la façade et le clocher) entre 1540 et 1560. De l'église antérieure sont conservés le porche nord et probablement les fonts baptismaux. L'existence d'une confrérie de saint Gunthiern à Langolen à cette époque explique sans doute pourquoi l'église reconstruite est alors dédiée à ce saint. Une autre confrérie existait aussi, la confrérie du Rosaire, attestée en 1657.
Trois frairies existaient alors à Langolen : la frairie de Trebursut, dans la partie orientale de la trève ; la frairie de Treffmenez, dans sa partie nord ; la frairie de Pontguénan, dite aussi de Poulganou, dans sa partie sud.
Albert Le Grand évoque en ces termes la construction de la chapelle Saint-Magloire en 1640 :
« L'an 1640 a estée bâtie une belle chapelle en la paroisse de Briziac au diocèse de Cornouaille, en l'honneur de S. Magloire, où Dieu a concédé plusieurs graces par l'intercession de ce Saint aux pèlerins qui y sont venus de la pluspart des Eveschez de Bretagne. »
En 1670, une mission est prêchée à Langolen par le père Maunoir, célèbre prédicateur, accompagné de plusieurs missionnaires. En 1756, les délibérants de Langolen écrivent que l'église menace ruine, et en 1796 qu'elle est « couverte d'ardoises, toute percée à jour dans la couverture ».
Selon les estimations, Langolen aurait eu entre 700 et 750 habitants au début du carte de Cassini) et plus dense dans la partie nord de la trève que dans sa partie sud.
La quasi-totalité des terres et fermes de Langolen appartenaient sous l'Ancien Régime, juste avant que ne se déclenche la Révolution française, à trois seigneurs : Jean-Baptiste de Kergus de Kerstang, châtelain du Kergus ; à Marie Renée de Kerampuil, marquise de Kersauzon, châtelaine de La Villeneuve ; à Jean-Marie Tréouret de Kerstrat, châtelain de Trohanet. Tous les trois émigrèrent pendant la Révolution française.
Révolution française
Le , les délibérants de Langolen (le marguillier, le notaire et vingt villageois inscrits au rôle des contributions) approuvent par acclamations un modèle-type de cahier de doléances rédigé en fait précédemment par les députés du tiers-état des villes bretonnes, sans rien y changer. Deux langolinois, Yves Boudéhen, du Pérenté, et Nicolas Le Guével, du Leuré, sont élus députés pour représenter Langolen à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper.
Jérôme Cariou, curé de Langolen en 1790, refusa de prêter serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, devenant prêtre réfractaire. Il fut remplacé en par Germain Meunier, prêtre assermenté, mais la majeure partie ds paroissiens soutint Jérôme Cariou, resté caché à Langolen et y célébrant des messes clandestines, par exemple au vieux manoir de Stang Bras, jusqu'à l'été 1792, avant d'être déporté en Espagne. Il revint à Langolen en 1802. Un autre prêtre insermenté, Michel Jacq, curé de Gourin, originaire de Langolen, vint se cacher dans sa paroisse natale avant d'être emprisonné en 1793 au Château du Taureau, puis, lui aussi, déporté.
Langolen fut un haut lieu de la Chouannerie pendant la Révolution française : la famille Tréouret de Kerstrat fit du château de Trohanet un repaire chouan, sous l'impulsion de Celeste de Kerstrat, sœur célibataire de Jean Marie de Kerstrat qui avait émigré emmenant avec lui son fils aîné , Jean Hyacinthe. Céleste de Kerstrat à laquelle son frère avait laissé la garde de ses cinq autres enfants (4 filles et un garçon, Thomas) prétendit que Trohanet lui appartenait et c est ainsi que Trohanet échappa à la confiscation au titre de la loi concernant les biens des émigrés. Jean-Hyacinthe Tréouret de Kerstrat qui ayant participé au débarquement de Quiberon , réussit à échapper à la nasse mise en place par Hoche , revient se cacher dans les environs de Trohanet, avec mission de recruter des volontaires pour l Armée royale conduite par le général Puisaye. Trahi par deux soldats républicains qui se sont fait passer pour chouan, il est arrêté , à Trohanet dans la nuit du 7 au 8 vendémiaire an IV (), traîné au tribunal criminel de Quimper, puis au tribunal militaire de Brest qui le condamné à mort et où il est fusillé. Sa tante, Céleste Tréouret de Kerstrat, fut également arrêtée à plusieurs reprises pendant la Révolution française en raison de ses activités contre-révolutionnaires, mais à chaque fois libérée sous la pression de la population qui la surnommait " la mère des pauvres" ; soupçonnée par exemple en 1796 de cacher le chef chouan De Bar. Ce dernier, au printemps 1796, tente « de rallier des mécontents du côté de Carhaix et d'étendre l'insurrection dans le Finistère, des racoleurs parcoururent les campagnes de Langolen, Coray, Trégourez, Leuhan, Laz, prenant le nom des déserteurs, des conscrits et même des hommes mariés, et les avertissant, avec des menaces, de se tenir prêts quand on viendrait les réunir ».
En l'an VIII (1799-1800), une résurgence de la chouannerie se produit à Langolen ; un signalement au préfet précise en l'an VIII qu'un « rassemblement de chouans et de brigands se fait à Edern et à Briec ; ils couchent dans les champs environnant le château de Trohanet (...) Cornouaille et Kerstrat en sont les chefs (...). Ils menacent de mort toute personne qui viendrait les découvrir » et rançonnent les paysans des environs. « Langolen est la commune qui a fourni le plus de chauffeurs et de brigands » écrit le 6 prairial an IX () le général Bernardin à Fouché, alors ministre de la police. Le maire de l'époque, René Péron, est accusé par un officier de « protéger les brigands » et demande sa révocation, mais le préfet du Finistère intervient en sa faveur, arguant : « Un maire qui n'aurait pas l'air d'être du parti des chouans serait de suite leur victime ». Ce fut d'ailleurs le cas par exemple de Pierre Briand, député de Quimper à l'Assemblée législative, puis juge de paix et administrateur du canton de Briec, marié avec une femme originaire de Langolen, qui, après plusieurs tentatives qui échouent, finit par être assassiné le 17 brumaire an VIII () à Landudal par une bande de chouans dirigés par Michel-Armand de Cornouaille. Certains langolinois rejoignirent la chouannerie comme Vincent Jacq, Yves Le Berre ou Hervé Pennanéach, d'autres furent des révolutionnaires convaincus comme François Le Pétillon, fondateur en l'an II de "La Société populaire et montagnarde de Langolen" ou Jean Le Ster, qui acquit l'église paroissiale et le cimetière. L'épouse de ce dernier, Marie Littré, fut assassinée par des chouans le 5 germinal an IX ().
Jean Marie de Kerstrat revient habiter Trohanet à son retour d ' émigration en 1804 . Lors de la chute de Charles X en 1830, son petit fils, Ludovic, prend bruyamment partie des légitimistes contre les " philippards" (les partisans du roi Louis Philippe dont le père avait voté la mort de Louis XVI). C est Ludovic qui vendra Trohanet au futur Amiral de La Grandiere en 1851. L' église paroissiale est vendue comme bien national en 1796, ainsi que les chapelles de Saint-Duel et de Saint-Magloire; les biens des seigneurs émigrés sont également vendus comme biens nationaux, les acheteurs étant principalement des bourgeois de Quimper, même si quelques langolinois achètent aussi des terres, certaines étant même rachetées en sous-main au profit de la famille de Kersauzon. Langolen s illustrera en 1905 lors des inventaires d églises consécutifs à la loi sur la séparation de l'Etat et de l Églises. Son recteur sera condamné à Quimper mais en reviendra porte en triomphe par les langolinois
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Le déclin de la noblesse
Les seigneurs de Kergus ont perdu tous leurs biens à Langolen pendant la Révolution française, vendus comme biens nationaux. La famille de Kersauzon, châtelaine de La Villeneuve, reste propriétaire de onze fermes (247 ha de terres), qui passent aux mains de René-François de Montboucher, époux de Marie-Josèphe de Kersauzon, puis de leurs enfants. Ils demeurent à Rennes et ne fréquentent guère Langolen. Au fil des mariages successifs, La Villeneuve passe aux mains de la famille Hay des Nétumières, puis de la famille Le Cardinal de Kernier, le dernier châtelain de La Villeneuve étant Jacques Le Cardinal de Kernier (1862-1932), qui fut maire du Val d'Izé, député d'Ille-et-Vilaine et membre de l'Action française.
Pendant la première moitié du Pierre-Paul de La Grandière.
Les familles nobles gardèrent toutefois une grande influence politique à Langolen dans la vie municipale pendant la seconde moitié du Entre-deux-guerres.
La persistance de l'isolement
Un texte anonyme daté de 1820 décrit ainsi l'isolement de Langolen : « des chemins intransitables (...) pendant deux mois de l'année Langolen ne peut communiquer avec aucune paroisse voisine sans danger, attendu qu'elle est entourée de rivières de toutes parts qui débordent de manière effrayante et qu'on ne peut passer que sur des poutres longues et très élevées ». En 1882 encore, le préfet du Finistère écrit : « Depuis l'origine des temps jusqu'à ce jour, les trois quarts des habitants de la commune ont été astreints pour se rendre aux foires de Coray et Roudouallec à passer l'Odet sur des poutrelles ». Des hommes et des animaux se noyaient régulièrement aux différents ponts rudimentaires ou gués, comme à Pont Quéo, Pont Guennou ou Pont Nevez (près de Saint-Duel).
En 1879, le conseil général du Finistère classe le chemin de grande communication .
Les difficultés de communication ont longtemps persisté : au début de la décennie 1950, la plupart des chemins creux, souvent boueux, menant aux divers hameaux et fermes éparpillés sur le territoire communal étaient encore inaccessibles la plupart du temps à une automobile.
Les dégâts et transformations de l'église paroissiale
Entre 1811 et 1821, Langolen n'eut pas de prêtres en raison de la pénurie de membres du clergé à cette époque, le clergé de Briec étant alors chargé de la paroisse.
Vers 1820, un ouragan décapite la flèche du clocher et un autre endommage à nouveau l'église en 1830. À chaque fois, elle est restaurée, la restauration principale étant effectuée par l'architecte diocésain Joseph Bigot en 1843-1844 : l'ossuaire est alors détruit et la maîtresse-vitre démontée ; elle se trouve désormais au musée départemental breton de Quimper.
Le , jour du pardon à Langolen, une bagarre opposa à la porte d'un cabaret un ivrogne et deux gendarmes. Les marchands ambulants présents, à qui la maréchaussée venait d'interdire d'étaler leurs « jeux de hazard » à la sortie des vêpres, rameutèrent les paroissiens et la procession religieuse se transforma en rixe, la foule criant : « Frappez, frappez les gendarmes" » et il fallut l'intervention de l'adjoint au maire pour les calmer.
Un habitant de 28 ans sans état-civil
En 1890, les gendarmes secourent à Langolen un ivrogne dont ils contrôlent l'identité et s'aperçoivent que le dénommé « Allanic », employé à la garde d'un troupeau dans une ferme du hameau de Kerautret où il avait été recueilli, amaigri et déguenillé, en 1862, alors qu'il avait cinq ou six ans, n'avait en fait aucun état civil, et avait entre autres, pour cette raison, échappé jusque-là au service militaire.
Les épidémies
En novembre 1900, le journal La Croix indique (à tort) qu'une épidémie de cholérine a éclaté à Langolen, mais le même journal indique quelques semaines plus tard que « l'épidémie de fièvre typhoïde et de dysenterie, qui sévissait dans les communes de Locquénolé, d'Edern et de Langolen est terminée ».
Une société paysanne, bretonnante et en majeure partie analphabète
Selon le recensement de 1866, sur les 944 habitants de Langolen à cette date, 719 sont agriculteurs ou membres de familles d'agriculteurs (dont une trentaine de journaliers agricoles). C'est peu après cette date que l'exode rural commence, la population agricole n'étant plus que de 390 personnes en 1970 et 14 en 1988.
Parmi les professions non agricoles, on recense en 1866 six moulins à eau (la meunerie faisant alors vivre 93 personnes), 4 tailleurs, 3 tisserands, des sabotiers, menuisiers, charpentiers, etc. et de nombreux commerces dont 5 cabaretiers. Douze mendiants sont également recensés cette année-là . La congrégation des Filles du Saint-Esprit crée en 1875 un bureau de bienfaisance à Langolen.
En 1855, les cultures du seigle, de l'avoine et du sarrasin occupent chacune 118 ha de terres labourables (la culture du blé est alors inexistante), celle du chanvre 6 ha, celle du lin moins encore et en train de disparaître, la culture des pommes de terre commençant à peine. L'ajonc est cultivé dans les landes qui occupent encore plus d'une centaine d'ha, la jachère et l'écobuage étant encore couramment pratiqués.
Les Langolinois ont longtemps parlé exclusivement le breton, à l'exception des châtelains et de quelques rares personnes comme les instituteurs. Selon une enquête, en 1831, sur 882 habitants, 34 personnes et 6 femmes seulement savent écrire, et uniquement en breton. En 1896, l'inspecteur écrit que sur 145 garçons langolinois d'âge scolaire, 60 ne fréquentent pas l'école (en dépit des lois Jules Ferry), 75 vont à l'école communale et 10 sont placés dans des écoles congréganistes à l'extérieur de la commune. En 1902 encore, « sur 30 enfants de 9-10 ans qui suivent les cours de catéchisme de première communion, un seul, le fils de l'instituteur laïque, est capable d'entendre [comprendre] le catéchisme français ».
Les écoles
La première école de garçons de Langolen ouvre à la Croix-Rouge en 1852 ; la maison d'école construite n'a qu'une seule pièce de 26 m² et l'école ne dispose ni d'eau, ni de toilettes. En 1895 79 garçons s'entassent dans cette pièce unique, de plus quasiment en ruine (le pignon ouest s'écroule en 1897 et il pleut dans la salle de classe, mais le conseil municipal refuse de débourser le moindre centime pour l'école laïque. Une école publique de filles a ouvert à proximité mais a très peu d'élèves : deux fillettes seulement sont inscrites à la rentrée 1904. Les deux écoles ont fusionné en école mixte en 1917 et cette école publique a fermé en 1966. Les instituteurs laïques ont longtemps eu le sentiment d'être des parias dans la commune.
En , le conseil général du Finistère accorde une subvention de 3 000 francs à la commune de Langolen « pour la construction d'une maison d'école de filles ». L'école privée de filles, tenue par les Filles du Saint-Esprit, ouvre en 1876 sur un terrain donné par Pierre-Paul de La Grandière et l'école est construite en bonne partie grâce à une donation faite en 1877 par son fils et héritier Augustin-Félix de La Grandière « à condition que l'école sera dirigée à perpétuité par des congréganistes ». En 1880, la commune de Langolen sollicite une aide de 2 191 francs pour l'aider à financer la somme qui reste encore due à l'entrepreneur qui a construit l'école des filles ; « la commune, qui vient de construire un presbytère et de réparer son église paroissiale, ne peut combler le déficit en présence duquel elle se trouve ». Le Conseil général accorde une aide de 1 191 francs. La laïcisation de cette école congréganiste, survenue en 1904 (elle devint alors l'école publique des filles), obligea la commune à rembourser Augustin-Félix de La Grandière en raison du non-respect de la clause particulière de la donation.
En 1897 à Langolen 79 élèves s'entassent dans un local de 27 m² ; « le pignon ouest (...) vient de s'écrouler, le reste [de l'école] ne vaut pas mieux, la cheminée menace de tomber, il pleut dans la classe », il n'y a pas de toilettes. Çà et là , « les portes et fenêtres se disloquent, les murs (...) se lézardent et les plafonds se détachent » écrit un inspecteur en 1902.
Une nouvelle école privée de filles, non tenue cette fois par des religieuses, l'école Saint-Augustin, fonctionna à Langolen dès 1904, construite également aux frais d'Augustin-Félix de La Grandière. Cette école devint mixte en 1963, après la fermeture pour manque d'effectifs de l'école privée de garçons de Saint-René, qui ouvrit en 1930, à l'initiative de l'abbé Bernard et du vicomte d'Espiès.
Les écoles privées eurent une telle influence, en particulier pour les filles, à Langolen que 60 religieuses vivantes originaires de la paroisse étaient dénombrées après la Seconde guerre mondiale et encore 30 en 1992. Par contre, seulement neuf prêtres seulement originaires de la paroisse sont recensés au cours des , auxquels il faut ajouter 5 prêtres missionnaires dont Hervé Legrand.
« Blancs » contre « Rouges »
Pendant les deux premiers tiers du fabriciens, comme si l'on était encore sous l'Ancien Régime, mêlant politique et religion. Les édiles communaux sont peu instruits (sur les 12 conseillers municipaux élus en 1862, cinq ne savent pas signer leur nom) et la gestion souvent approximative, de leur commune s'en ressent.
À partir de 1878 commencent les premiers affrontements entre « républicains » et « réactionnaires », cette année-là voyant l'élection d'un républicain, Yves Barré, pour la première fois comme maire ; les réactionnaires l'emportent à nouveau en 1892 jusqu'en 1902, le refus par l'équipe municipale de réparer l'école publique des garçons, dont l'insalubrité dépasse l'imagination, symbolise cette crispation. Augustin-Félix de La Grandière, qui ne fut jamais maire de Langolen, mais qui était un membre très influent du conseil municipal, ainsi que conseiller général du canton de Briec, joua alors un rôle important.
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Henry de Robien écrit en 1910 que les communes du canton de Briec, notamment Briec, Landrévarzec, Landudal et Langolen « constituent une zone merveilleuse pour la production du cheval de trait léger, du bidet compact ».
Les querelles liées à l'école et à la laïcité
En 1901, le préfet du Finistère met en demeure le conseil municipal de Langolen de voter une somme de 6 525 francs pour l'agrandissement et la rénovation de l'école des garçons, mais le Conseil d'État, saisi par le maire et les conseillers municipaux, donne tort au préfet. En octobre 1902, le maire de Langolen, Mahé, fut révoqué pour avoir participé « à des manifestations contre les décrets de fermeture des écoles » privées catholiques en vertu de la loi de 1901 sur les congrégations religieuses. Le conseil municipal de Langolen démissionna alors « pour protester contre la suspension du maire et la reconstruction de l'école des garçons », le préfet ayant imposé la reconstruction d'office de l'école des garçons qui tombait en ruine. En août 1904, un arrêté du préfet du Finistère laïcise l'école des filles de Langolen.
Le , la querelle des inventaires donne lieu à des incidents à Langolen :
« À Langolen (Finistère), des incidents violents se sont produits hier, à l'occasion de l'inventaire. Les habitants, conduits par le clergé, ont opposé une vive résistance. Les catholiques, rassemblés dans l'église, lançaient avec des seringues des produits corrosifs, et frappaient les gendarmes et les soldats avec des bâtons garnis de pointes. Le lieutenant de gendarmerie a été blessé au poignet. On a dû démolir un mur pour entrer dans la sacristie, où le vicaire, M. Piedoye, a été arrêté et conduit à la maison d'arrêt de Quimper. »
Le vicaire fut condamné par le tribunal de Quimper à quinze jours de prison et 100 francs d'amende sans sursis.
En 1912, le maire refusa d'inscrire le bébé des instituteurs laïques sur le registre de l'état-civil de la commune ; il fallut l'intervention du préfet.
En juillet 1914, le préfet du Finistère suspend de ses fonctions le maire de Langolen, Mahé, « parce qu'il ne répond à aucune des instructions qui lui sont adressées, tant dans l'intérêt de sa commune que dans celui de ses administrés, et qu'il apporte une négligence coupable dans l'exercice de ses fonctions ».
Les guerres du | ]
D'après les noms inscrits sur le monument aux morts de Langolen, 57 soldats de la commune sont morts pour la France pendant les guerres dont 50 pendant la Première Guerre mondiale, 5 pendant la Seconde Guerre mondiale et deux pendant la guerre d'Algérie dont le lieutenant-colonel François Fernand Marie De La Vallée de Rarecourt de Pimodan.
Parmi les soldats qui se sont distingués pendant la Première guerre mondiale, Jérome Allain, soldat brancardier au citations, dont une à l'ordre de l'armée, la Croix de guerre avec deux étoiles et une palme ainsi que la Médaille militaire
L'entre-deux-guerres
Le clivage "Blancs" contre "Rouges" s'est poursuivi pendant l'entre-deux-guerres : en 1919, Jean Bleuzen, républicain, est élu maire au troisième tour de scrutin par six voix contre six, au bénéfice de l'âge, battant le candidat blanc, le vicomte d'Espiès, mais c'est René Coroller, militant rouge et simple conseiller municipal, qui futt l'éminence grise de cette municipalité. Les « Blancs » prennent leur revanche le , mais les pressions de dernière minute sur les électeurs et les achats de vote (on a beaucoup servi à boire aux alentours du bureau de vote !) furent nombreux dans les deux camps, ce qui conduisit la préfecture à annuler les élections municipales, ce qui fut confirmé par le Conseil d'État le . De nouvelles élections municipales durent donc être organisées en , les « Blancs » l'emportant à nouveau.
Le , Joseph Quintin, 51 ans, père de 11 enfants, du village de Kerautret, meurt enseveli dans une carrière de sable située près du Croissant en Langolen.
La Seconde guerre mondiale
Laurent Pennec, né à Valenton le , boulanger à Langolen, membre du groupe Curie au sein des Francs-Tireurs et Partisans, arrêté au Faou le , fut fusillé à Fouesnant le en compagnie de 16 autres résistants.
Henri de Pimodan, né en 1911 à La Jumellière, lieutenant de vaisseau en 1940, s'engagea dans la Résistance et fut arrêté par la Gestapo le ; torturé, il fut déporté au camp de concentration de Ludwiglust où il décéda le .
Dans la nuit du 4 au , un parachutage d'armes eut lieu à Langolen dans des champs dégagés à cet effet et dénommés du nom de code "Terrain Camembert" au profit d'un groupe de résistants dirigé par le commandant FFI Philibert, installé là provisoirement avant d'aller libérer Quimper.
L'après-Seconde guerre mondiale
La modernisation n'a fait sentir ses effets que tardivement à Langolen : si le premier téléphone est installé le , il faut attendre l'après-Seconde guerre mondiale pour voir peu à peu les équipements modernes parvenir à Langolen : le bourg de Langolen est électrifié le (les hameaux de campagne le sont plus tardivement) et la décennie 1960 pour voir le bitumage des routes vicinales, puis des chemins ruraux menant aux fermes. Le réseau d'eau courante n'a commencé à être installé, d'abord dans le bourg, qu'à partir de 1967.
Le | ]
L'opposition aux barrages écréteurs de crue
Le SIVALODET, syndicat mixte chargé de la gestion du bassin versant de l'Odet, à la demande principalement de la ville de Quimper qui souffre d'inondations chroniques dues pour partie aux crues de l'Odet, projette la création de petits barrages écréteurs de crue en amont de Quimper et particulièrement à Langolen, Landudal et Coray, ce qui soulève des protestations de la part d'une partie des habitants et des municipalités concernées, et particulièrement à Langolen.
- « », sur topic-topos.com via Wikiwix (consulté le ).
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- Annick Le Douguet, Langolen, Chronique d'un village de Basse-Bretagne, 1998, [ (ISBN )]
- Allusion à saint Ratian, voir http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=Sant_Ratian ; Lan Ratian est un hameau de Coray ; voir aussi D'Arbois de Jubainville, Étude sur la première et la sixième édition des chants populaires de Bretagne, recueillis sous le nom de Barzas-Breiz, "Bibliothèque de l'École des Chartes", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k12402f/f284.image.r=Langolen.langFR
- Arthur de la Borderie, La Cornouaille au temps du roi Grallon, "Revue de Bretagne et de Vendée", janvier 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1102548/f89.image.r=Argol
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- Allusion à saint Ratian ; Lan Ratian est un hameau de Coray.
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- Le manoir du Disquay se trouve à Bourbriac
- « », sur infobretagne.com (consulté le ).
- Briziac est le nom porté alors par la paroisse de Briec, dont Langolen n'était à l'époque qu'une simple trève
- Albert Le Grand, Les Vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la pluspart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches..., https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f576.image.r=Langolen.langFR
- EDm. _M. P. du V., Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f189.image.r=Langolen.langFR
- Jean-Baptiste de Kergus de Kerstang demeurait au château du Vertou près de Nantes et émigra en 1793
- Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère, revue Annales de Bretagne, 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f112.image.r=Perguet.langFR
- Michel-Armand de Cornouaille
- Thomas-Paul Charles Tréouret de Kerstrat, fils cadet de Jean-Marie Tréouret de Kerstrat, né le à Briec, décédé le à Quimper
- Parmi les assassins, Jean-Baptiste Lignaroux, Le Goff et Charles Lecat qui avaient participé à l'assassinant de l'évêque de Quimper Yves Marie Audrein
- Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55621158/f241.image.r=Langolen.langFR
- Annick Le Douguet, "Violence au village. La société finistérienne face à la justice (1815-1914)", PURennes, 2014, [ (ISBN )]
- Journal La Lanterne https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7505386q/f3.image.r=Langolen.langFR
- Journal La Croix https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2192484/f3.image.r=Langolen.langFR
- Journal La Croix https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219272w/f2.image.r=Langolen.langFR
- Le plus connu fut Jean-Pierre Dalle, originaire de Lozère, qui fut directeur de cette école publique de 1888 à 1908
- Rapports et délibérations du conseil général du Finistère, 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f618.image.r=Langolen.langFR
- Rapports et délibérations du conseil général du Finistère, août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562053m/f264.image.r=Langolen.langFR
- Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [ (ISBN )]
- L'abbé François Bernard (né le à Scaër, décédé en 1940) fut recteur de Langolen de 1928 à 1940 ; forte personnalité, il parlait breton avec ses paroissiens et, membre de l'Action française, lutte activement contre les « Rouges », notamment René Coroller qualifié de « fils du diable » dans son journal local, le Kanadig Gwen, publié de 1927 à 1939. Il lutta aussi contre la coquetterie féminine, le cinéma, les salles de danses, etc. et soutint Franco et même Hitler, du moins avant la Seconde guerre mondiale
- Corentin Grill, inspecteur des écoles libres du diocèse de Quimper, auteur de méthodes d'enseignement comme "Apprenons à Lire ! Syllabaire", aumônier, y compris dans la Résistance, pendant la Seconde guerre mondiale
- Comte Henry de Robien, « », sur Le Sport universel illustré (Gallica), (consulté le ).
- Recueil des arrêts du conseil d'État, 1902, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57372879/f624.image.r=Langolen.langFR et journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6396924/f3.image.r=Langolen.langFR
- Journal La Lanterne https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7510520c/f2.image.r=Langolen.langFR
- Journal La Lanterne https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75105100/f2.image.r=Langolen.langFR
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- Journal La Croix https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220402v/f3.image.r=Langolen.langFR
- Un détachement du 118ème régiment d'infanterie a été envoyé sur place
- Journal La Lanterne n° 10555 du 17 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7505074g/f2.image.r=Langolen.langFR
- La semaine religieuse de Quimper et de Léon, n° du 17 mars 1906, consultable http://laicite-aujourdhui.fr/spip.php?article133
- Journal L'Homme libre, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7590167m/f2.image.r=Langolen.langFR
- Memorialgenweb.org - Langolen : monument aux morts
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k644787v/f4.image.r=Langolen.langFR
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660460z/f5.image.r=Langolen.langFR
- La guerre 1939-1945 Ã Fouesnant, 323 ISBN , lire en ligne), p. 259.
- http://www.likes.org/IMG/pdf/dossier_285.pdf
- http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=24239 et http://www.agencebretagnepresse.com/article.php?id=23819
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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