Plougastel-Daoulas
Localisation
Plougastel-Daoulas : descriptif
- Plougastel-Daoulas
Plougastel-Daoulas (/plu.gas.tɛl da.u.las/) est une ville du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France
Ses habitants sont appelés les Plougastels et pour les femmes, on utilise le mot breton Plougastellenn.
Géographie
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Un littoral très découpé
Plougastel-Daoulas est une ville de la rade de Brest, située sur une presqu'île au sud-est du chef-lieu d'arrondissement dont elle est séparée par l'embouchure de l'Élorn. La commune fait partie de l'ancien évêché de Cornouaille.
La longueur de son littoral atteint 37 caps (pointe Marloux, pointe du Corbeau, pointe du Caro, pointe de l'Armorique, pointe Doubidy) et anses (anse du Caro, anse de Lauberlac'h, anse du Moulin Neuf, anse de Penfoul) et quatre ports (Tinduff, Caro, Passage, Four-à-Chaux-Lauberlac'h) y sont implantés. Une île de la rade de Brest dépend aussi administrativement de Plougastel : l'île Ronde. L'étang du Caro, site naturel protégé, est un lieu de nidification pour les oiseaux migrateurs. Le poulier de l'anse de Lauberlac'h, pointe libre longue de 370 mètres, barre presque complètement le fond de cette anse, l'eau de mer y accédant seulement par un grau étroit.
Dominique Cap, alors premier édile de Plougastel-Daoulas, décida de remettre en cause la « loi littoral » de 1986, qui régit l'urbanisation de la côte. Celle-ci autorise des constructions dans les zones urbaines existantes, pas dans les hameaux. Or le bourg compte près de 9 000 habitants répartis dans 162 hameaux. Le maire réclama un assouplissement de la loi. L'Association des maires de France lui demanda de faire l'état des lieux.
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L'étang de l'anse du Caro.
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La grève de Porsmeur.
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Le poulier de l'anse de Lauberlac'h.
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L'aber du ruisseau de Saint-Guénolé (à marée basse).
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L'aber de l'anse du Moulin-Neuf à Pont-Kalleg.
Cadre géologique
La presqu'île de Plougastel correspond, comme celle de Crozon, à la terminaison occidentale du synclinorium médian armoricain.
Géologiquement, les quartzites de Plougastel, le granite et les schistes sont les affleurements prédominant. Les schistes et quartzites de Plougastel datent du gédinnien ; ils sont caractérisés par une alternance des bancs épais de dizaines de mètres de quartzites et de schistes et forment des points hauts du relief, d'aspect déchiqueté ; ils sont aussi fréquents dans la presqu'île de Crozon.
Quelques petits gisements de calcaire existent, par exemple à l'île Ronde, ce qui explique la présence d'anciens fours à chaux. Un ancien récif corallien datant du Praguien (Dévonien inférieur), situé à la pointe de l'Armorique, montre des bancs de calcaire bleu, riches en fossiles marins (le prélèvement de fossiles y est interdit par arrêté municipal).
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Deux types de calcaire du Dévonien trouvés à Plougastel-Daoulas.
Y. Plusquellec a décrit la Géologie de la presqu'île de Plougastel dans un article publié dans la revue Penn ar Bed.
Presque une île
Plougastel-Daoulas est restée longtemps très isolée, l'Élorn étant un obstacle à ses relations avec l'évêché de Léon et particulièrement avec Brest : avant la construction du pont Albert-Louppe en 1930, seul un bac permettait de franchir l'estuaire (partant du lieu-dit « Le Passage » pour aboutir à un lieu-dit du même nom situé sur l'actuelle commune du Relecq-Kerhuon). La voie terrestre la plus directe vers le Léon demandait alors un long détour par le pont de Rohan à Landerneau. Côté terre, vers l'est, Plougastel-Daoulas n'est limitrophe que d'une seule autre commune : Loperhet. De plus, écrit Le Petit Parisien en 1934 : « La route départementale va jusqu'à Plougastel-Daoulas. À partir de là, on ne trouve plus que des chemins vicinaux si étroits que la petite charrette doit reculer, l'âne ou le veau s'écraser contre la haie, pour que l'auto passe ». De cet isolement séculaire, la commune a conservé de forts particularismes et traditions. Elle a aussi constitué longtemps un isolat démographique (« C'est un fait rare de voir un habitant de Plougastel se marier en dehors de la commune ; si l'un transgresse cette coutume, il est mal vu des autres » écrit le même journal en 1895), d'où la prédominance de certains noms de famille comme Le Gall, Lagathu et Kervella particulièrement (en 1836 la fréquence de certains patronymes était grande : 20 % de "Le Gall", 12 % de "Kervella"), bien décrit dans cet article de 1928 :
« Les habitants de Plougastel, les Plougastel, vivent fort repliés sur eux-mêmes et ne se mêlent guère à ceux des environs. Ils se marient entre eux et les mariages se célèbrent par groupes à des dates traditionnelles. Il en résulte que certains noms, comme par exemple [sic] Lagathu ou Kervella, sont extrêmement fréquents, et que le nom, le prénom et l'identification du village sont parfois insuffisants pour identifier une personne. Les femmes ne se placent guère en dehors de la presqu'île et il est très rare de voir une domestique porter, en ville, la coiffe de Plougastel. C'est une population riche, ingénieuse, ardente au travail. La culture des primeurs, des fraises surtout, dont le commerce s'étend avec l'Angleterre, constitue sa principale occupation. »
Bien que située en Cornouaille, les Plougastell parlent comme variante de la langue bretonne le dialecte du Léon alors que ceux de Daoulas par exemple parlent le dialecte cornouaillais.
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Passage Saint-Jean et bac de Plougastel
En 1399, les droits du Passage sont cédés par l'abbaye de Daoulas, qui les détenait précédemment, à M. Le Heuc, cette donation étant confirmée en 1407 par Olivier du Chastel.
Un aveu du indique que l'abbaye Notre-Dame-de-Daoulas disposait du tiers des revenus du passage de Treisguinec « servant pour passer et repasser entre les paroisses de Daoulas, Plougastel et Guipavas sur la rivière et bras de mer qui dévalle de la ville et port de Landerneau à Mulgun, le dit passage estant indivis o messire Robert du Louet, seigneur de Coët-Junval, Guillaume de Penencoët, seigneur de Keroual et Jean de la Marre, seigneur de Kereraut, sous la charge de 18 sols de chevrente solidaire due à la seigneurie du Chastel sur le total du dit passage par chacun an ». Le passage était alors affermé « par Alain Piriou, du village de Lesquivit, Guillaume Calvez et Béatrice Kerdoncuff, veuve Hiérome Cavez, demeurant au village du passage de Plougastel, pour en payer par an 27 livres tournois ».
Un texte de 1748 indique que l'abbaye Notre-Dame-de-Daoulas percevait les revenus des dimanche, lundi et mercredi de chaque semaine, mais que le dimanche et le mercredi, peu de monde fréquente le Passage alors que « tous les mardis, il passe beaucoup de monde avec chevaux et charges pour le marché de Brest, le jeudi pour le marché de Gouesnou, le vendredi et samedi pour le marché de Brest-Recouvrance ».
En 1865 est demandée l'amélioration de la route menant du bourg de Plougastel au Passage Saint-Jean en raison « de la complète insuffisance de cette voie, par suite du grand nombre de voitures et de charrettes qui viennent apporter à Kerhuon les produits agricoles de tout le canton ». En 1880, un quai, ainsi que des travaux de déroctage, sont financés par le département. En 1886, le prix du passage est alors de 10 centimes pour les piétons et de 50 centimes pour les voitures : on ne peut passer que deux voitures à la fois.
Le franchissement de l'Élorn était souvent périlleux :
« Comme la rivière est orientée à l'ouest, dans la direction du goulet, la mer y est grosse dans les tempêtes de l'ouest et du sud-ouest, et le passage du bac souvent impossible : les grands vents d'est produisent aussi un ressac assez violent pour empêcher parfois l'accostage des cales et compromettre la sécurité des bateaux dans la crique, qui a 100 m de longueur sur 50 m de largeur. Cette crique sert d'abri aux bateaux dits de Plougastel qui font exclusivement, dans la rade de Brest, le service des transports. [...] Ce batelage [...] emploie une centaine de bateaux. »
Le , jour du pardon de la Saint-Jean, un dramatique accident survint : la foule des pèlerins vers 5 .
Albert Clouard décrit comme suit la traversée en 1892 :
« Débarqués à la station de Kerhuon, nous gagnons les bords de l'Élorn et montons dans un bac près de quitter le bord. Des femmes de retour du marché, fortes, épanouies, rieuses, empoignent les gigantesques avirons et s'amusent à ramer en chantant une chanson, tandis que les bateliers, heureux de ce repos momentané, rient des provocantes poses qu'elles prennent en se rejetant en arrière avec effort. Elles portent des coëffes aux ailes recourbées, aux rubans flottants, des ceintures de couleur et quelques-unes de courtes pèlerines à capuchon. Les mariniers sont coiffés d'un bonnet de laine rouge pareil à celui des forçats, sanglés d'une large ceinture de même teinte et vêtus d'un gilet blanc ou bleu garni de boutons d'os. »
Le Passage Saint-Jean ou Passage de Kerhuon était vital pour l'économie locale comme en témoigne ce texte de 1886 :
« La rive [de l'Élorn, côté Plougastel] très verdoyante est surmontée de rochers bizarres qui affectent la forme de ruines. Le chemin monte au milieu de vergers et de champs à la végétation assez riche : c'est ici en effet que l'on récolte le plus de fruits de toute la campagne environnante, la culture de la fraise surtout s'y fait sur une grande échelle et rien, paraît-il, n'est plus curieux, au moment de la saison, que les longues théories de voitures alignées le long de la route, attendant leur tour, pour passer à l'aide du bac sur l'autre rive et conduire leur chargement à la gare [de Kerhuon] : la plus grande partie de ces fruits se vend pour l'Angleterre. »
En 1897, Tancrède Martel fait cette description du Passage Saint-Jean :
« Le passeur est là, qui m'attend. Une figure de vieux pêcheur, tannée et cuite sous le béret. [...] Moyennant la modique somme de deux sous, j'embarque, le vieux allume sa pipe et se met à la voile, et trois minutes après, me voici devant le minuscule port du Passage, un vrai port-joujou avec un quai en miniature, borne cerclée de fer, hutte de douanier et, se balançant sur les flots, trois ou quatre barques de pêcheurs. »
Une curiosité naturelle distrayait les voyageurs : le puits du Cosquer, près du Passage Saint-Jean, bien que constitué d'eau douce, voyait son niveau baisser à marée descendante et monter à marée montante.
Le bac à vapeur, mis en service en juin 1907, ne fonctionnait qu'à certaines heures du jour, ce qui souleva des protestations des habitants, mécontents de la raréfaction du service et de l'augmentation du coût du passage, réclamant même la remise en service du bac à rames ou à voiles antérieur, qui assurait un passage toutes les demi-heures dans la journée. En dehors des périodes de fonctionnement, il fallait faire le détour par Landerneau pour gagner Brest ou tout autre endroit du Léon.
La mise en service du pont de Plougastel (pont Albert-Louppe) en 1930 provoqua l'arrêt du bac entre les deux Passages, mais une reprise momentanée du trafic se produisit pendant la Seconde Guerre mondiale en raison de la destruction de l'une des arches du pont.
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Roch Koad Pehen, rocher d'escalade à Plougastel-Daoulas.
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Plougastel-Daoulas : un des rochers dominant l'Élorn.
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Le Passage côté Plougastel et à l'arrière-plan le Passage côté Le Relecq-Kerhuon.
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La cale du Passage au Relecq-Kerhuon et à l'arrière-plan, le Passage côté Plougastel-Daoulas.
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Le port du Passage côté Plougastel-Daoulas.
Des liaisons maritimes reliaient aussi Plougastel à la presqu'île de Crozon. Par exemple, le , une barque de pèlerins, le Notre-Dame-de-Rumengol, qui se rendaient au pardon de Sainte-Anne-la-Palud, chavire dans le port du Tinduff, l'accident faisant deux noyés parmi la douzaine de personnes qui l'occupaient.
Tradition de la construction navale
Jusqu'au grèves de la presqu'île, le plus important étant celui de Lauberlac'h, d'autres existant au Caro, au Squiffiec, au Cap, à Larmor, à Penn ar Ster, à Illien-ar-Guen, etc. disparaissant progressivement les uns après les autres dans le courant des XIXe et XXe siècles ; ces chantiers construisent essentiellement deux types de bateaux :
- des gabares, d'une longueur moyenne de 9,50 mètres et d'une largeur moyenne de 3,30 mètres, jaugeant en moyenne 14 à 15 tonneaux, portant une voile carrée accrochée à un mât unique et destinées au transport du fret et des personnes. Au début du XIXe siècle, une vingtaine de gabares étaient armées à Plougastel et 14 encore à la fin du même siècle, desservant Brest et les ports de la rade de Brest ;
- des chaloupes, d'une longueur de 7 mètres environ, non pontées, mais gréées de deux mâts fixes, sont également construites et utilisées, servant à divers usages comme le dragage des huîtres, du maërl et du goémon, ainsi que la pêche, mais utilisées aussi pour le transport des personnes.
« Villages »
Sa population est répartie, outre le bourg, dans 157 villages, ce qui en fait un casse-tête remarquable en ce qui concerne l'assainissement, la desserte routière et l'application de la loi littoral.
Certains de ces villages abritent depuis longtemps une population nombreuse : par exemple en 1890 Keralliou avait 118 habitants, Lesquivit avait 73 habitants, Lauberlac'h 36 habitants. Plusieurs « villages » possédaient une école : par exemple Sainte-Christine ou encore Saint-Adrien qui a compté un moment trois écoles : deux écoles privées catholiques et une école publique.
La quasi-totalité des villages porte des toponymes bretons dont l'évolution graphologique et la signification a fait l'objet d'une étude approfondie.
Plougastel, un « jardin »
Plougastel est depuis longtemps renommé pour son agriculture maraîchère, caractéristique de la Ceinture dorée bretonne dont la presqu'île est un prolongement, comme le décrit Victor-Eugène Dumazet en 1893 :
« Les gens de Plougastel sont d'infatigables jardiniers et de vaillants marins, des jardiniers surtout. La partie de leur péninsule qui regarde vers le sud, abritée des vents du nord et de l'ouest par les rochers riverains de l'Élorn, baignée par les flots tièdes, jouit d'un climat fort doux ; aussi bien des cultures qui semblent impossibles en Bretagne, y prospèrent-elles. Déjà il y a cent ans, quand ce pays était sans route et, naturellement, sans chemin de fer, alors qu'il était difficile d'expédier les produits du sol, Cambry signalait avec étonnement la culture des melons de plein champ ; on les préservait des gelées blanches avec des débris de verre. On cultivait aussi les petits pois à l'abri de plants de genets pour les préserver du vent du nord. “Vous n'êtes plus dans la Bretagne, s'écriait le voyageur : les fraises, la framboise, la rose, la jonquille, la violette et l'églantier couvrent les champs chargés d'arbres fruitiers ; le cerisier, le prunier, le pommier descendent jusqu'au rivage.” Les légumes devançaient de six semaines la végétation, même à deux lieues de là. »
Désormais ville-dortoir
La construction du pont Albert-Louppe (dit aussi « pont de Plougastel ») en 1930, puis celle du pont de l'Iroise (qui a permis de mettre fin aux embouteillages liés aux migrations pendulaires que provoquait l'ancien pont à deux voies), ont mis fin à l'isolement de la commune, traversée par la voie express venant de Brest et la reliant à Quimper et Nantes. Malgré des réticences, la commune a adhéré dès sa création à la communauté urbaine de Brest, devenue Brest métropole océane (BMO). Incorporée désormais dans l'agglomération brestoise, la commune a connu un essor démographique remarquable ces dernières décennies, devenant une banlieue-dortoir aisée de Brest, particulièrement sur son littoral nord, face au port de Brest (« villages » de Keraliou et ses voisins) ainsi qu'à la périphérie du bourg traditionnel qui a considérablement grossi. Des zones commerciales se sont développées aux alentours des deux échangeurs routiers qui desservent la commune.
Un certain particularisme demeure toutefois : lors de la constitution en 1974 de la communauté urbaine de Brest, ancêtre de Brest métropole océane, parmi les huit communes fondatrices, Plougastel-Daoulas fut la commune où la majorité approuvant sa création fut la plus faible.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 . Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 10,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guipavas à 7 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Martine de Brest, « », sur Blog.com, Un clin d'oeil de Bretagne, (consulté le ).
- « », sur mairie-plougastel.fr via Wikiwix (consulté le ).
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 98.
- Y. Plusquellec, Géologie de la presqu'île de Plougastel, revue Penn Ar Bed, numéro 144-145, mars-juin 1992
- Le Petit Parisien Gallica
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- « À Plougastel-Daoulas, cinq ou six noms reviennent, toujours les mêmes : on se maria entre cousins et cousines, fraisiéristes et fraisiéristes ; cela fait une tribu de deux ou trois mille jardiniers » écrit Le Petit Parisien le .
- La Croix Gallica
- Paul Sébillot, « La langue bretonne, limites et statistiques », in Revue d'ethnographie, Ernest-Théodore Hamy, 1886, Gallica
- C'est-à-dire l'Élorn maritime
- Coëtjunval est situé dans la paroisse de Ploudaniel
- Paroisse de Guilers
- Actuellement écrit Kererot, village de Plougastel-Daoulas
- La seigneurie du Chastel dominait une bonne partie du Bas Léon (le pays compris entre Landunvez, la pointe Saint-Mathieu et Brest), leur château principal étant le château de Trémazan
- Chanoine Peyron, « L'abbaye de Daoulas », in Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1897, Gallica
- Chanoine Peyron, « L'abbaye de Daoulas », in Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1897, Gallica
- Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1865, Gallica
- Paul de Jaeghere, « Excursion sur les côtes de Bretagne », in Bulletin de la Société de géographie de Lille 1886, Gallica
- Benjamin Girard, La Bretagne maritime, 1889, Gallica
- La Presse Gallica
- Albert Clouard, Tro-Breiz (Tour de Bretague), 1892, Gallica
- Le prix du passage est alors de 0,10 centime pour les piétons et de 0,50 centime pour les voitures : on ne peut passer que deux voitures à la fois
- Le Figaro Gallica
- Sans doute la marée montante bloque-t-elle le flux naturel de la source qui alimente le puits, le contraire se produisant à marée basse, voir [[Valentine Vattier d'Ambroyse]], Le littoral de la France, tome 2, 1890, Gallica
- Journal L'Ouest-Éclair, Gallica
- Le Matin, Gallica
- Le terme village en Finistère est utilisé en lieu et place de celui de hameau. La commune (ou paroisse) comprend son bourg et ses villages.
- Paul Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, tome 4, L-M, 1890, Gallica
- Commune de Plougastel-Daoulas, Étude normative des lieux habités, janvier 2006, Mairie de Plougastel
- Vicor-Eugène Ardouin-Dumazet, Voyage en France, Îles françaises de la Manche et Bretagne péninsulaire, tome 5, 1893, Gallica
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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- « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
Toponymie
Son nom Plougastel signifie « Paroisse du château ». Le nom vient de plou, paroisse, commune, et gastel (sans la mutation, kastell), qui veut dire château.
La paroisse s'est d'abord appelée Gwikastell, nom que porta aussi une famille noble de la paroisse, dont un des représentants, Hervé de Guicastel, mourut abbé de Daoulas en 1281.
Son nom a varié dans le temps : Plebs Castelli ou Plebe Castello (au .
Paroisse fondée vers le Loperhet, Dirinon, Saint-Urbain, Saint-Thomas de Landerneau et le nord de Daoulas), Plougastel est née dans la forêt de Thalamon qui couvrait à l'époque toute la rive gauche de l'Élorn.
Le nom de « Plougastel » est mentionné pour la première fois au cartulaire de Landévennec.
Le nom de la commune en breton moderne est Plougastell-Daoulaz.
- Histoire de la paroisse de Plougastel sur le site Plougastel.com
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur site officiel de Plougastel Daoulas.
- InfoBretagne
Histoire
Préhistoire
Le site archéologique du Rocher de l'Impératrice à Plougastel-Daoulas, est un abri sous roche d'environ 10 mètres de long et deux à trois mètres de profondeur, installé au pied de la grande barre de grès armoricain qui affleure le long de la rive gauche de la basse vallée de l'Élorn qui se jette dans la rade de Brest. Découvert lors de la tempête de 1987 par Michel Le Goffic, archéologue départemental du Finistère, il est fouillé depuis 2013 par une équipe de l'Université de Nice Sophia Antipolis dirigée par Nicolas Naudinot. Ce site n'a livré aucun vestige osseux (dont la conservation est rare dans les sols acides) mais des outils en silex (dont des pièces à dos aziliennes à deux pointes opposées, probablement apportées par les chasseurs-cueilleurs car il n'existe pas de gisement de silex sur le Massif armoricain) ainsi que des plaquettes d'art mobilier de schiste gravées, datées d'environ 12 500 av. J.-C. selon plusieurs datations radiocarbones. Si la plupart de ces éléments sont fragmentaires, certains montrent des signes géométriques mais aussi quelques représentations très figuratives sous la forme d'aurochs (dont l'« aurochs rayonnant ») et de chevaux. Les archéologues estiment que cet abri sous roche pourrait avoir servi de camp de chasse pour des opérations menées dans l'actuelle rade de Brest qui était alors une grande étendue steppique. Ces gravures préhistoriques datent de l'Azilien ancien, une période comprise entre le Magdalénien et le Mésolithique. Les témoignages artistiques sont particulièrement rares pour cette période en Europe et les vestiges du Rocher de l'Impératrice constituent les plus anciennes traces d'art de Bretagne.
Des menhirs se trouvent près des villages de Lesquivit, de Lanvrizan et du Carn.
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Plaquette avec ornementation bifaciale : côté A) tête d'aurochs entourrée de rayons; côté B) tête d'aurochs (photos N. Naudinot; croquis C. Bourdier).
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Plaquette avec ornementation bifaciale : côté A) cheval complet ; côté B) composition spéciale de deux chevaux.
Antiquité
Plougastel aurait été à l'origine un oppidum (situé à Roc'h-Nivelen, le rocher des prêtres en français), un refuge habité dès le Néolithique. Naturellement protégé par sa configuration de presqu'île et son armature de rochers, aux confins de la Domnonée, peut-être le lieu dénommé Merthyr où, en 874, le roi Salaün, après avoir commis le meurtre d'Erispoë, aurait été tué par Gurwand et Paskweten (mais ce lieu est plus souvent identifié comme étant La Martyre, dans le même département actuel du Finistère).
Le site de Fontaine Blanche correspond à un ancien lieu de culte païen où les Celtes honoraient la déesse de la fécondité, dont la statue fut retrouvée sous le calvaire et se trouve désormais au musée de la fraise. Le nom du lieu-dit Feunteun Wenn peut se traduire en français par fontaine blanche, mais aussi par fontaine sacrée, gwenn (provenant du gaulois vindo) voulant aussi dire sacré,.
Un vase d'argile contenant des pièces de monnaie romaines fut découvert au XIXe siècle sur la grève de Porsguen (Porz Gwenn), port d'échouage à l'époque, et des médaillons romains à Fontaine-Blanche.
Une probable stèle de l’âge du fer, peut-être réutilisée en borne milliaire bien qu'anépigraphe, a été trouvée à Lanvrizan. Certains ont fait l'hypothèse qu'une voie antique passerait non loin du lieu de découverte.
Moyen Âge
Haut Moyen Âge
L'archidiaconé de Plougastel était l'un des deux archidiaconés du diocèse de Tréguier, correspondant au territoire situé entre les rivières de Lannion et de Morlaix, et n'avait rien à voir avec Plougastel-Daoulas.
Plougastel fit partie de la vicomté de Léon, dont le siège était à Landerneau. En 1186, le vicomte Hervé II de Léon, cède les dîmes de certains villages à l'abbaye de Daoulas, qui peu à peu contrôle la majeure partie de la paroisse. Comme cette abbaye dépendait de l'évêché de Cornouaille, Plougastel est donc désormais inclut dans la Cornouaille.
Au La Roche-Maurice, aurait existé à Kérérault. Le nom d'un seigneur y habitant est connu : Jehan III de Kererault, qui serait mort de la peste et dont le tombeau est signalé en 1780 dans une chapelle proche, désormais disparue. Un manoir lui a succédé, acheté en 1863 par l'amiral Joseph Romain-Desfossés.
Seigneuries de Plougastel
Les seigneuries étaient alors nombreuses à Plougastel :
- la seigneurie de la Villeneuve (Kernevez), aux mains de la famille L'Audren ;
- la seigneurie de Pen ar Hoat (ou Pencoat, ou Penancoët), aux mains de la famille Penancoët ;
- la seigneurie de Kerahelan, aux mains de la famille Huon (qui possédait aussi la seigneurie de Kerliezec en Dirinon) ;
- la seigneurie de Kerverny (ou Kervern), aux mains de la famille Gouzabatz ;
- la seigneurie de Kérérault (ou Kererot), aux mains de la famille Kérérault ;
- la seigneurie de Kernisi, aux mains de la famille Kerguern (qui possédait aussi la seigneurie de Kerguern en Dirinon) ;
- la seigneurie du Fresq, aux mains de la famille Kerret (dont la seigneurie éponyme se trouvait à Saint-Martin-des-Champs) ;
- la seigneurie du Rosier, aux mains d'un ramage de la famille des comtes de Léon ;
- la seigneurie de Lescouëdic (Le Scouidic), aux mains d'une autre famille de Léon ;
- la seigneurie de Lesnon, aux mains de la famille Rodellec ;
- la seigneurie de Roscerf (Rossermeur), aux mains de la famille de Roscerf, puis de la famille Dourguy. Elle possédait les chapelles Saint-Trémeur et Saint-Claude ;
- la seigneurie du Cosquer, aux mains de la famille Testard ;
- la seigneurie du Quilliou, aux mains de la famille Barbu ;
- une autre seigneurie du Quilliou, aux mains de la famille Guengat ;
- la seigneurie de Liorzinic (Lizourzinic) aux mains de la famille Du Louët.
Pour la famille du Louët, une présentation plus détaillée est disponible, voir :
Temps modernes
Atelier du « Maître de Plougastel »
L'atelier du "Maître de Plougastel" a fonctionné entre 1570 et 1621, sculptant en kersanton calvaires, croix, statues et décors d'église. Parmi ses œuvres connues, le calvaire de Plougastel-Daoulas, une partie du porche de l'église de Guimiliau, le calvaire de Locmélar, des sculptures du porche de l'église Saint-Tugen de Brasparts, des décors de l'église Saint-Salomon de La Martyre (bénitiers, Cariatide aux bandelettes, etc..) les statues du porche de l'église Notre-Dame de Bodilis, les statues des quatre Évangélistes, de saint Tugen et des apôtres de la chapelle Saint-Tugen à Primelin, la statue de la Vierge à l'Enfant dans l'église Notre-Dame de Tréguennec, des statues dont celle de saint Thégonnec dans l'église Saint-Thégonnec à Saint-Thégonnec, la statue de Notre-Dame du Folgoët dans la basilique Notre-Dame du Folgoët, celle de Jacques le Majeur dans l'église Saint-Houardon de Landerneau, celle de saint Guévroc dans le porche de l'église de Lanneuffret, les statues des douze apôtres sur la façade ouest de l'église Notre-Dame de Confort à Confort-Meilars, des statues dans les églises de Plogoff et Saint-Urbain ainsi qu'à l'ossuaire de Saint-Servais, l'autel de la Chapelle Notre-Dame de Lambader en Plouvorn , .
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Aux lin et du chanvre et le commerce des toiles (en particulier des toiles fines dénommées « Plougastel blanches ») enrichit Plougastel, elles s'exportent jusqu'en Angleterre et en Hollande et dans la péninsule Ibérique, mais les manufactures créées par Colbert à partir de 1675 entraînent le déclin de cette activité toilière. Cette activité persiste toutefois aux berlingue.
Le calvaire est érigé de 1602 à 1604 dans l'atelier du "Maître de Plougastel" par deux personnages dénommés Corr, architecte et Perrious Baod, curé, en actions de grâces après l'épidémie de peste de 1598, laquelle provoqua le décès d'un tiers des habitants ; il était désigné sous le vocable de Croaz ar Vossen ; il fut restauré dans la seconde moitié du XIXe siècle.
En 1644, Julien Maunoir, célèbre prédicateur, prêche une mission à Plougastel au cours de laquelle, si on en croit les récits hagiographiques, plusieurs interventions miraculeuses de la Vierge Marie auraient eu lieu. Lors d'une autre mission prêchée en 1660, parce qu'il s'opposait fermement aux distractions profanes pendant les fêtes religieuses, le prédicateur Julien Maunoir failli être tué par des paroissiens mécontents.
Nicolas Le Forestier (1617 - 1677), né et décédé à Landerneau, était seigneur de Keroumen en Plougastel, et descendant d'une vieille famille noble de Cornouaille, Le Forestier de Quilien, qui figure aux réformations et montres de la paroisse de Plonévez-du-Faou entre 1481 et 1531.
Le
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En 1741, une épidémie de dysenterie, qui ravagea une bonne partie de la Bretagne, fit environ 700 morts dans la région de Plougastel.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plougastel de fournir 60 hommes et de payer 393 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».
Alors que l'activité agricole était semble-t-il principalement céréalière au maraîchage et l'arboriculture en raison de la douceur du climat de la Ceinture dorée bretonne et de la proximité du débouché brestois, la culture des fraisiers étant signalée à partir de 1766.
Révolution française
Yves Julien, Testart de la Roche, Roshuel, Louis Kervella, Yves Gourmelon, Jean Vergas, Jean Le Bot et François Le Billant sont les 8 délégués représentant les 800 feux de Plougastel lors de l'élection des députés du tiers état de la sénéchaussée de Quimper aux États généraux de 1789.
En 1791, les paroissiens soutiennent leurs trois prêtres qui refusent de prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Lors de la plantation d'un arbre de la liberté, un hymne en breton fut composé et chanté pour la circonstance.
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Création de l'hospice de Plougastel
En 1855, Christian Mazé-Launay, fonde l'hospice de Plougastel, qui reçoit des vieillards mais fait aussi fonction d'hôpital, et en confie la direction à la Congrégation des sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve, qui y ouvrent également en 1861 une école pour les orphelines. L'ensemble est traditionnellement dénommé « Le couvent » par les habitants de Plougastel. Les bâtiments, agrandis en 1962, et rénovés depuis avec la création en 1980 d'un accueil « Long séjour » ainsi que d'un établissement de cure médicale, abritent l'actuelle Maison de retraite Saint-Thomas de Villeneuve de Plougastel, gérée depuis 2010 par l'Hospitalité Saint-Thomas de Villeneuve dont le siège se trouve à Lamballe ; l'établissement de Plougastel reçoit 315 résidents et emploie près de 200 personnes.
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Le cimetière de Plougastel [en fait le calvaire] (1856, photographie de Geneviève Élisabeth Disdéri).
Affaire Marie-Anne Laviec
Le , la Cour de cassation casse un jugement du tribunal de simple police de Daoulas qui avait exonéré de poursuites une cabaretière du bourg de Plougastel, Marie-Anne Laviec, qui n'avait pas respecté un arrêté municipal prohibant la vente de boissons pendant l'office divin.
L'essor de la production des fraises
Jusqu'au milieu du Morlaix à l'initiative d'une commerçante de Landerneau, suivie ensuite en 1865 par un négociant gascon, puis en 1867 par un commerçant de Roscoff ; ceux-ci venaient acheter les fraises directement chez les producteurs pour les revendre à Paris et à Londres. À partir de 1865, la mise en service de la ligne ferroviaire Paris-Montparnasse - Brest facilite l'acheminement des fraises vers le marché parisien, le nord de la France et la Belgique (10 wagons chargés de 500 cageots chaque jour en saison à la fin du XIXe siècle). Quelques Plougastels commencent à exporter eux-mêmes vers le marché anglais à partir de 1879.
À partir de 1876 quatre coopératives de producteurs locaux des bateaux à vapeur approvisionnent directement le marché anglais à partir des ports de Lauberlac'h et du Passage et envoient des délégués sur place dans les ports de Bristol et Plymouth pour organiser les ventes dans ce pays.
En 1882, le journal La Presse, après avoir fait remarquer que la culture des fraisiers a commencé à Plougastel au XVIIIe siècle, mais ne concernait jusqu'au milieu du XIXe siècle que quelques hameaux, écrit : « Les fraisiers sont en plein champ sur les collines ou les falaises qui avoisinent la mer. Pour les préserver des coups de vent, les champs sont entourés de haies ou de petits murs de pierres sèches, ce qui retient en même temps la chaleur solaire. […] La récolte commence vers le 20 mai à Lauberlach, parcourt tout le mois de juin et se termine par le fraisier du Chili, dans la deuxième quinzaine de juillet ; la récolte de celles qui doivent être exportées se termine le 24 juin. […] C'est un total de 3 500 000 kilogrammes de fraises qui est récolté à Plougastel sur 200 . La première variété cultivée à grande échelle fut le « Fraisier du Chili », supplanté par la suite par de nouvelles variétés comme le « Fraisier Ananas », puis la « Princesse Royale », dite aussi « Fraise d'Angers », puis par la « Fraise de la Mayenne ». « 1 100 .
En 1878, le responsable du Jardin botanique de Brest, Blanchard, écrit : « Il n'y a pas de pays en Europe où il ne soit plus consommé de fraises qu'à Brest. Il en vient tellement, dans la saison, que les marchés, les coins de rue, les portes des casernes et des arsenaux sont encombrés de marchands de fraises ». En 1889 selon Benjamin Girard, la culture des fraises se fait en grand sur tout le versant sud de la presqu'île, la légèreté du terrain et l'exposition y rendant les fraises plus précoces ; les ventes vers Brest et Paris principalement se chiffraient chaque année à plusieurs centaines de milliers de francs de l'époque. En 1894, des producteurs de fraises de Plougastel s'associent pour créer la Shippers Union, concurrencée à partir de 1898 par la Farmers Union, puis en 1900 par la New Union, chaque société ayant ses bateaux, ses locaux et ses agents dont certains séjournaient à Plymouth, Manchester et Londres pendant la saison des fraises.
L'essor de la culture de la fraise a été aussi permis par l'apport de maërl, dragué en rade de Brest et dans l'océan Atlantique, et qui correspondait à une nécessité agronomique en permettant de réduire l'acidité des sols. Plus d'une quarantaine de navires travaillaient alors au dragage du maërl.
Difficultés de la modernisation
La création d'un service télégraphique dans la commune en 1873 est ajournée par décision du conseil municipal car « ses ressources ne lui permettaient pas actuellement de subvenir à la dépense ».
Naufrage dramatique
Le journal Le Temps écrit en 1878 : « Un effroyable sinistre est arrivé dans la nuit de mercredi [le ] sur les côtes de Brest. Le bateau Marie-Joseph sur lequel se trouvaient trente-cinq passagers des villages voisins, Saint-Adrien, Plougastel, Daoulas, etc., a sombré entre la pointe de l'Armorique et l'île Ronde. Ni un passager, ni un homme de l'équipage n'ont survécu. Dimanche encore, on n'avait retrouvé qu'un cadavre, celui d'une femme, qui a été inhumé à Plougastel ».
Épidémies du | ]
En 1885-1886, Plougastel-Daoulas est atteint par l'épidémie de choléra partie de Brest qui frappe 95 habitants du village du Tinduff, l'épidémie ne provoquant toutefois que quatre décès.
Description de Plougastel en 1897
Tancrède Martel fait en 1897 cette description de Plougastel-Daoulas et de son pardon :
« Le bourg est précédé d'une grappe de maisons. Sur la route, pas une âme. Tout le monde est à la procession. Devant un humble débit de cidre, deux enfants, gardiens de la maison, lutinent un gros chien. Cependant la sonnerie de cloches redouble. [...] Une longue file d'hommes, de femmes et d'enfants, un millier d'êtres ondulent entre les deux ornières, viennent à moi. Au-dessus des têtes, se montrent la croix de l'église paroissiale, les bannières des confréries. De loin cela rappelle à s'y méprendre les saisissants cortèges du Moyen Âge quand toute une ville allait, en un pèlerinage fameux, supplier le saint d'intercéder en faveur de la cité. [...]. On ne m'a point trompé : les riches vêtements de fête, aux couleurs éclatantes, aux broderies originales et laborieusement ouvrées, passent sous mes yeux, comme la plus extraordinaire débauche de couleurs, le plus bariolé des rêves. [...] En tête, portant les plus belles bannières, ou tenant dévotement les glands et les cordonnets, marchent les anciens, les patriarches du village, groupe inoubliable et superbe. Vingt ou trente vieillards, presque tous octogénaires, et dont les cheveux flottants, telles les chevelures dénuées des aïeules, blanches comme l'argent ou la neige, cachent le dos et les épaules et ne s'arrêtent qu'au bragou-bras, ou large braie du pays. [...] Des costumes vénérables [...] assemblage exquis de vestes bleu de ciel ou brunes, de culottes bouffantes en velours rouge ou vert, de vastes chapeaux enjolivés de rubans noirs, d'épais ceinturons en cuir blanc, sur la large plaque desquels apparaît la croix, le double cœur ou la face d'un saint local [...] À ce fouillis surprenant de nuances masculines, vient bientôt s'ajouter celui des costumes de femmes : les jupes jaunes ou écarlates s'étageant sous l'ample robe de coupe surannée mais encore élégante ; les tabliers de laine ou de soie, les mouchoirs brodés en batiste ou en mousseline, et les blanches coiffes ornées de dentelles, et dont les barbes tombent sur les épaules, avec une incomparable majesté. [...] La cloche maintenant s'arrête. Avec un bruissement de chapelets et de crucifix de cuivre, un exquis bourdonnement de voix enfantines, la procession s'éloigne, dévale la lande et disparaît à l'horizon. Elle s'en va vers Roc'hquilliou et s'en reviendra par Roc'hquérézen. Elle fera ainsi le tour de la presqu'île et la ferveur de chaque hameau l'accompagnera de ses regards. Plougastel-Daoulas se compose de trois ou quatre rues toujours désertes, ourlées de pauvres maisons, blanches ou grises comme la pierre de Kersanton ; ce granit est à la Bretagne ce que la pierre de Volvic est à l'Auvergne : la pierre d'angle des moindres maisons. Au fond d'une ruelle, une sorte d'enclos m'attire. C'était là l'ancien cimetière. L'église est au milieu et, faisant face au porche de l'édifice, on aperçoit les panonceaux de cuivre du notaire. Trois ou quatre bonnes vieilles, vêtues de noir, coiffées de blanc, regardent passer l'étranger. [...] Derrière les murs nus, verdis, suintant l'humidité, envahis par les pariétaires, s'élève, s'appuyant presque à l'église, ce monument unique au monde qu'on appelle le calvaire de Plougastel. »
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Un minotier de Kergoff en Plougastel-Daoulas, Joseph Billant, constitue une société pour fournir l'énergie électrique à la commune : l'éclairage communal, celui de l'église, d'un grand nombre des commerces et des maisons du bourg commence en juillet 1904.
Écoles et querelles liées à la religion fin | ]
Les deux premières écoles de garçons de Plougastel ouvrirent en 1830 au bourg et en 1843 à Saint-Adrien. En 1883-1884, à la suite des lois Jules Ferry, trois groupes scolaires comprenant chacun une école de garçons et une école de filles sont construits au bourg, à Pont-Callec et à Sainte-Christine ainsi qu'une école de filles à Saint-Adrien,.
En 1891, le journal La Croix indique que Plougastel-Daoulas compte quatre écoles publiques (dont une dans le hameau de Pont-Callec compte une douzaine d'élèves) et une école privée qui vient d'ouvrir et qui compte plus de 200 élèves.
En 1896, les religieuses de la congrégation hospitalière des Sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, qui tenaient un hospice à Plougastel et s'occupaient des malades, vieillards, infirmes et des orphelins (l'orphelinat comptait par exemple 35 enfants en 1902), sont menacées de saisie. Une manifestation, animée par le député local, également conseiller général du canton de Daoulas, François-Émile Villiers, qui soutient les Sœurs, parlant dans son discours de « persécution fiscale ». Le journal La Bretagne écrit : « Notre commune, si calme d'ordinaire, est sous le coup d'une émotion vive », la population crie des slogans comme « Vive les Sœurs de l'hospice ».
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Plougastel écrit : « Les neuf-dixièmes de la population ne comprendraient quasi rien aux instructions [religieuses] françaises. Tout le monde du reste, à Plougastel, comprend bien le breton, à part une dizaine de personnes tout au plus ». Mais ce n'est pas l'avis du préfet du Finistère qui indique en 1903 dans un rapport : « Quoi que très fermée, la population de Plougastel est en rapports fréquents avec Brest qu'elle approvisionne en fruits et légumes (...). Elle comprend suffisamment le français pour entendre des sermons en notre langue nationale ».
Le Journal des débats relate ainsi les faits liés à la querelle des inventaires à Plougastel en novembre 1906:
« Malgré la quantité des forces envoyées pour les inventaires et la rapidité des opérations, une vive résistance s'est produite dans plusieurs communes. Le commissaire de police Daligand s'est rendu à Plougastel-Daoulas avec 25 cuirassiers. Dès leur présence signalée, le tocsin se met à sonner. Devant l'église, cinq à six cents fidèles, tous en habits de fête, sont massés. Des cris de « Vive la liberté ! Vive le Christ ! » éclatent. Le recteur refuse d'ouvrir les portes de l'église. Aux sommations, les fidèles répliquent par des cantiques. Les cuirassiers veulent déblayer le terrain, les fidèles répondent qu'ils se laisseront plutôt écraser. Malgré cela, les sapeurs du génie arrivent près de la porte, l'attaquent à coups de hache, et l'inventaire peut avoir lieu, pendant que de toutes parts éclatent les cris de : « À bas les crocheteurs ! ». »
Le , le bruit s'étant répandu à Plougastel que l'inspecteur d'académie allait venir enlever le crucifix dans les écoles, 5 000 paysans bretons accourus des environs se réunirent à l'église puis processionnèrent : « Six hommes à cheval ouvrirent la marche, et la longue théorie des catholiques où l'on remarquait le clergé, le maire, les conseillers, les enfants des écoles libres, et M. Villiers, député monarchiste, s'en fut à travers le bourg en chantant des cantiques ».
L'âge d'or de la fraise de Plougastel
En 1907, la culture des fraises couvre dans la commune environ 250 hectares ; elle s'étend sur 570 ) en Angleterre :
« À Plougastel-Daoulas, on cultive la fraise et les petits pois de temps immémorial, mais la vente en Angleterre, pourtant très indiquée, était très difficile. En 1906, les agriculteurs, groupés en syndicat coopératif, lancèrent deux vapeurs pour transporter régulièrement leurs produits à Plymouth. La fraise était prise au point de livraison par les commis du Syndicat, transportée à ses frais aux magasins où se fait l'emballage, et embarquée sur les vapeurs. [...] Cette coopérative regroupe 215 fraisiculteurs, soit le tiers des producteurs de la région. »
En 1912, 300 000 . En mai 1914, la revue L'Agriculture nouvelle précise : « le transport des fraises en provenance de la région de Plougastel-Daoulas, à destination des ports de Roscoff, Saint-Malo, Cherbourg, Rouen, Dieppe, Le Havre, a donné lieu au tracé d'itinéraires spéciaux au départ de la gare de Kerhuon […]. Ces itinéraires permettent de diriger rapidement cette denrée particulièrement fragile sur les ports d'embarquement pour l'Angleterre, pays de grande consommation ». En 1928 2 856 tonnes de fraises sont exportées en Angleterre ; on raconte que certaines familles gagnèrent suffisamment d'argent en une seule saison pour s'offrir une maison payé rubis sur l'ongle, et que, l'année suivante, elles pouvaient payer comptant leur mobilier. La crise économique de 1929 et le protectionnisme qu'elle engendra provoqua le déclin de ces exportations.
« La culture des fraises était un travail extrêmement pénible. Il fallait rester à genoux pendant des heures pour les ramasser ».
Une confiserie parisienne possédait une usine à vapeur à Plougastel, achetant - par exemple en 1911 - 100 000 . Pour écouler le surplus de la production, la Shippers Union fonde en 1912 une usine de transformation qui conditionne aussi les petits pois, les pommes, les haricots, alors cultivés également en grande quantité. Le syndicat EE ouvre un peu plus tard à la Fontaine-Blanche une usine destinée à produire de la pulpe de fraise ; en 1925 cinq usines existaient à Plougastel pour la transformation de la fraise, d'autres conditionnant les paniers et cageots destinés au conditionnement de ce fruit fragile. La Seconde Guerre mondiale met temporairement fin à ces activités, qui renaissent à partir de 1947 (création du Syndicat de producteurs vendeurs) ; en 1962 est créée la coopérative La Loperhetoise, puis en 1960 La Presqu'île, en 1965 la SICA devenue en 1994 la coopérative Sivi Ruz. Les exportations vers l'Angleterre ont perduré jusqu'à la décennie 1960, un avion transportant les cagettes de fraises depuis l'aéroport de Guipavas (la production de fraises en Angleterre a fait ensuite cesser ces exportations). Dans la décennie 1980, la presqu'île de Plougastel ne produit plus que 300 tonnes de fraises par an, concurrencée par des productions venant de régions françaises plus méridionales et d'Espagne et la culture des fraisiers est supplantée de nos jours par celle des tomates.
Catastrophe du Liberté et la Première Guerre mondiale
Le , l'explosion du Liberté dans le port de Toulon fait environ 300 morts dont 31 morts originaires de Plougastel.
La Première Guerre mondiale frappe douloureusement Plougastel qui comptabilise 212 morts pendant ce conflit. De nombreuses familles seront touchées, les femmes adopteront alors le costume de deuil, laissant aux seuls enfants le vêtement aux couleurs vives. Le monument aux morts de Plougastel, édifié en 1920 par l'architecte Charles Chaussepied, porte leurs noms.
Entre-deux-guerres
Jean Le Lann, originaire de Plougastel-Daoulas, a rédigé un récit des mutineries de la mer Noire survenus dans la flotte française le .
Le cuirassé garde-côtes Furieux coule, probablement par manque d'entretien, le alors qu'il se trouve au mouillage dans la Rade de Brest, au sud-ouest de la presqu'île de Plougastel, à l'entrée de l'anse de Lauberlac'h.
Le , l'inauguration du pont de Plougastel par le président de la République Gaston Doumergue est l'occasion d'une courte visite présidentielle au bourg de Plougastel :
« M. Doumergue s'arrête devant le plus ancien calvaire breton [...]. Là, M. Thomas, maire de la commune, lui souhaite la bienvenue : “En dehors de la visite que nous fit l'impératrice Eugénie dit-il, aucun chef d'État n'était venu jusqu'à nous depuis le rattachement de la Bretagne à la France.” [...] Puis un groupe d'enfants en costume de Plougastel offre au président un beau tableau de l'excellente artiste Marie Piriou [...], ainsi qu'une caissette refermant une dizaine de paniers de fraises du pays. »
Du 21 au se tint à Plougastel-Daoulas le Bleun-Brug, la cérémonie de clôture se tenant en présence de Duparc, évêque de Quimper et de Tréhiou, évêque de Vannes.
Seconde Guerre mondiale
Le , une unité de parachutistes du régiment de chasseurs parachutistes, connue sous le nom de « Troy Middleton, chargé de prendre Brest, d'appuyer la résistance locale et d'éviter la destruction du pont de Plougastel.
L'attaque de Brest par la force opérationnelle Task Force "B", dirigée par le général américain Troy Middleton qui, après s'être concentrée près de Landerneau, lança son offensive le dans la presqu'île de Plougastel et s'empara le de la cote 154 située à l'extrémité sud-est de la crête médiane de cette presqu'île d'où l'on pouvait observer la ville de Brest ainsi que la partie est de la presqu'île de Crozon ; aussi la prise de cette hauteur se heurte-t-elle à la vive résistance allemande. Même après avoir perdu une position aussi dominante, les Allemands résistèrent pied à pied à la conquête du reste de la presqu'île. La force opérationnelle "B" continua son avance et montrant une très grande puissance d'attaque nettoya la presqu'île de Plougastel le .
En août 1944, ces combats de la Libération détruisent le centre-bourg, endommagent le calvaire, font des dizaines de victimes. La destruction d'une arche du pont de Plougastel isole à nouveau un temps la commune pour ses relations avec la région brestoise.
Six soldats originaires du Commonwealth (deux Anglais et quatre Australiens) sont enterrés dans le carré militaire du cimetière de Plougastel-Daoulas et une plaque commémorative placée dans la mairie honore la mémoire de quatre résistants (Joseph Autret, Anne Corre, René Le Bot, Jean Thomas) originaires de la commune morts en déportation.
Monument aux morts
Le monument aux morts de Plougastel-Daoulas porte les noms de 393 personnes mortes pour la France dont 212 pendant la Première Guerre mondiale, 181 pendant la Seconde Guerre mondiale, 12 pendant la guerre d'Indochine, 4 pendant la guerre d'Algérie, 14 autres personnes étant décédées à des dates autres (4 en 1919, une en 1920, une en 1922, une en 1923, une en 1926, une en 1946, 2 en 1947, une en 1953, une en 1954, une en 1955) sans que les circonstances de leur décès soit précisé. Plougastel-Daoulas fait partie des rares communes de France où les morts pour la France ont été presque aussi nombreux pendant la Seconde Guerre mondiale que pendant la Première Guerre mondiale en raison des tués lors des combats de la Libération en 1944 (43 victimes civiles recensées en 1944). L'importance de la Marine nationale explique aussi nombre important des disparus en mer (22 pendant le premier conflit mondial, 6 pendant le second).
L'après Seconde Guerre mondiale
En mars 1987 le maire divers droite André Kervella démissionne. La nouvelle municipalité, avec à sa tête l'UDF Joël Julien, annonce son projet pour dynamiser le commerce et le tourisme : construire des locaux commerciaux et des halles, hautes de 14 mètres, à proximité de l'église et du calvaire, en plein milieu de la place. Le projet suscite immédiatement un tollé et André Le Gac, pourtant ancien adhérent du Parti communiste (il en a démissionné en 1986), prend la tête de la croisade orchestrée au nom de la défense du patrimoine et de l'identité culturelle et spirituelle de la commune, et parvient à fédérer une coalition très diversifiée, y compris des personnalités de droite. Alors que les travaux de construction des halles sont largement entamés, le tribunal administratif ordonné en décembre 1988 de surseoir à l'exécution du permis de construire et en mars 1989 la liste emmenée par Didier Le Gac, fusionnée avec une liste du parti socialiste, l'emporte avec plus de 59 % des voix, battant la coalition de droite emmenée par le maire sortant Joël Julien. Un ancien communiste devient maire de Plougastel ! La partie déjà construite est démolie. « Mieux vaut Le Gac pour six ans que les halles pour 100 ans » déclare un élu de droite ; mais la liste André Le Gac fut réélue en 1995 avec plus de 60 % des voix et celui-ci resta maire jusqu'en 2001.
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Énigme de la pierre du Caro
Un texte énigmatique gravé sur une pierre et découvert dans la décennie 1970 au Caro en bord de mer date de 1786 ; ce texte fait suite à la mort tragique d'un homme et serait écrit en breton du .
- En 1858, le séjour à Brest de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie s'étant prolongé en raison des conditions météorologiques, elle grimpa, incognito, sur ce rocher et y aurait perdu une bague, depuis vainement quêtée par les romantiques. Cf. Alain Boulaire et René Le Bihan, Brest, Éditions Palantines, , p. 81.
- Reconstitution artistique du Rocher de l'Impératrice, Lionel Duigou, illustrateur Patrimoine pour ArMen.
- Présenté pour la première fois dans l'exposition : Arts et Préhistoire jusqu'au 22 mai 2023 au musée de l'Homme, 17 place du Trocadéro à Paris, Archéologia, no 615, décembre 2022, p. 22-27
- Nicolas Naudinot », sur Plos One.
- Topic-Topos
- Des silex, pierres calcinées, débris de poteries, y ont été trouvées qui se trouvent désormais au musée des antiquités nationales, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)
- Annales de Saint-Bertin : AD 857 Internet archive Hérispoé duc des Bretons, est tué par les bretons Salomon et Almar depuis longtemps en querelle avec lui, Léon Le Berre, « Coup d'œil sur Plougastel-Daoulas », Journal L'Ouest-Éclair, , page 5 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Yves cordier, « », sur lavieb-aile.com, (consulté le ).
- « LES NOMS DE LIEUX HABITÉS DE PLOUGASTEL-DAOULAS », Office de la Langue Bretonne, , lire en ligne [PDF])
- Mairie de Plougastel
- Voir une photographie de la stèle de l’âge du fer de Lanvrizan sur le site mapio.net.
- Patrick Galliou, avec la collab. d'Eric Philippe, Le Finistère, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, 2010 (ISBN ).
- « Musée. Louis Rolland raconte le Douar-Bihan », Télégramme de Brest, 23 juillet 2014 (en ligne). Ni Louis Pape, ni aucun inventaire ne fait mention.
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- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du Gallica
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- Les fraisiers ont été importés du Chili par Amédée François Frézier
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- La Presse Gallica
- Panneau d'information situé dans le "Musée de la Fraise et du Patrimoine" de Plougastel-Daoulas
- Jean-Luc Le Gall, cité dans http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/fete-du-maerl-histoire-d-une-presqu-ile-10-07-2013-2166949.php
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- René Le Bot, né le à Plougastel-Daoulas, pris dans une rafle, mort au camp de concentration de Dora le .
- Jean Thomas, né le à Plougastel-Daoulas, père Gwenaël à l'abbaye de Timadeuc qui cachait des résistants et des dépôts d'armes, arrêté et torturé, mort le au camp de concentration de Neuengamme
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Héraldique
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Blason de Plougastel-Daoulas : |
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