Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec

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Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec : descriptif

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Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec

Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec (lɔk eginɛʁ sɛ̃ tegonɛk), ou Logeginer-Sant-Tegoneg en Breton, est une ancienne commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France, fusionnée le 1er janvier 2016 avec Saint-Thégonnec pour former la commune de Saint-Thégonnec Loc-Eguiner.

Géographie

Le fleuve côtier Penzé à hauteur du bourg de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec.

Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec ne doit pas être confondue avec Loc-Eguiner qui est une autre commune du département du Finistère située dans le canton de Ploudiry. Les habitants se nomment les Éguinériens. Le maire de la commune, Françoise Raoult a déclaré en  : « Le petit village de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec souffre de la ressemblance de nom avec les communes de Saint-Thégonnec et de Loc-Eguiner. Courriers qui n'arrivent pas, livraisons effectuées dans la mauvaise commune et touristes égarés. « On en a au moins deux par semaine », assure-t-elle. ».

Longée par le fleuve côtier la Penzé, qui sert de limite communale avec Saint-Sauveur, la commune de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec a une altitude comprise entre 83 et 181 mètres d'altitude, le bourg se trouvant vers 110 mètres.

  1. Ouest-France, 27 avril 2010

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Logueguiner en 1652.

Le nom de la commune provient du mot breton lok (« lieu consacré ») et de saint Éguiner, un saint breton du Irlande croit-on sur une barque de pierre pour évangéliser la région.

L'ajout Saint-Thégonnec sert à le différencier de Loc-Eguiner-Ploudiry, bien qu'il soit un démembrement de Plounéour-Ménez et non de Saint-Thégonnec. Localement on dit Log tout court.

  1. a et b infobretagne.com, «  » (consulté le )

Histoire

Panneau bilingue français-breton d'entrée du bourg.

Origines

Stèle de l'âge du fer appelée lec'h, réutilisée comme borne milliaire puis christianisée, aujourd'hui replacée dans l'enclos paroissial.

Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec a été depuis l'Antiquité un lieu de passage obligé dans la traversée de la Bretagne intérieure. Une stèle datant de l'âge du fer, replacée comme borne milliaire le long de la voie romaine menant de Vorgium à Tolente (des fragments de tuiles romaines ont été trouvés dans le placître), et christianisée au cours du Moyen Âge, a été placée à l'intérieur de l'enclos paroissial. La première trace du nom date seulement de 1652 (Logueguiner).

Une motte féodale, datée entre le douves profondes, d'une circonférence de 120 mètres et haute de 12 mètres, surveillait le franchissement de la Penzé par la route qui avait succédé à la voie romaine. Par décret en date du la commune portera désormais le nom de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec.

Les Hospitaliers

Longtemps Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec n'a été qu'une simple trève de la paroisse de Plounéour-Ménez. L'église est traditionnellement consacrée au saint éponyme, saint Éguiner mais aussi à saint Jean, car un établissement de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dont une commanderie se trouvait non loin de là à La Feuillée a dû y exister.

L'activité toilière

L'activité toilière liée au lin et au chanvre s'était très développée entre le abbaye du Relec, les moines encourageant le développement de cette activité économique, ce qui facilita l'ascension sociale des Juloded, y compris dans la partie de cette paroisse devenue par la suite la commune de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec : par exemple en 1765 François Croguennec, se fait construire une imposante demeure à Kergaradec-Bihan (depuis 1857 en Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, auparavant paroisse de Plounéour-Ménez), le fil et la toile représentent 62 % de la valeur totale des biens inventoriés sur l'exploitation [...] qui porte sur plus de 10 000 livres.

L'indépendance paroissiale, puis communale

L'église Saint-Éguiner au sein de l'enclos paroissial.
Façade de l'église paroissiale (XVIe siècle).

« La chapelle, et non l'église, de Loc-Eguiner n'a jamais été qu'une chapelle de secours, dans et pour la paroisse de Plonéour-Ménez, sans fabrique, ni possession ni titre avant la Révolution » écrit M. Kernéis, recteur de Plounéour-Ménez, au vicaire général de Quimper en 1864. Dès le 28 frimaire an XII (), les habitants font la demande d'un prêtre à Claude André, évêque de Quimper. Ils exposent qu'ils sont à une lieue et demie de l'église paroissiale de Plonéour-Ménez, et à des distances analogues de toutes les localités voisines : Saint-Sauveur, Guimiliau, Commana, Saint-Thégonnec. M. Berthou, desservant de Plonéour-Ménez, appuie leur requête, le , mais sa séparation de Plounéour-Ménez a déclenché de violentes protestations de la part des riches paysans qui pensaient avoir été rattachés à une paroisse de rang inférieur.

Loc-Eguiner devient une commune indépendante le .

Le | ]

La Belle Époque

En 1903, le curé de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec écrit qu'il ne pourrait prêcher en français « sans faire déserter l'église et la messe par les paroissiens ».

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec porte les noms de 23 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux deux au moins sont morts sur le front belge dès  (Christophe Lammer le et Pierre Péron le , tous deux à Maissin) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi eux, Guillaume Broustail a été décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec porte les noms de 3 personnes (J.-P. Le Mer, J. Meudec et J.-M. Paugam) mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Célestin Seité est mort pour la France en 1946.

  1. « Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec », Topic-Topos,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur Topic Topos.
  3. «  », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  4. Wikisource
  5. Sébastien Carney, Les riches maisons paysannes du Léon aux Persée
  6. Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron, « Notices sur les paroisses Loc-Eguiner (Saint-Thégonnec) », Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, Quimper, vol. 21,‎ , p. 321-324.
  7. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 ISBN )
  8. Guillaume Broustail, soldat au 77e régiment d'infanterie, mort ds suites d ses blessures le à Barly (Pas-de-Calais).
  9. a b et c «  », sur MemorialGenWeb (consulté le ).

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Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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