Kergloff

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Kergloff : descriptif

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Kergloff

Kergloff [kɛʁɡlɔf] (en breton : Kerglof) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Carte simplifiée de la commune de Kergloff.

Située dans l'arrondissement de Châteaulin, proche de Carhaix distante seulement de 4 kilomètres, Kergloff est située à 37 kilomètres au sud-est de Morlaix, à 55 kilomètres au sud-ouest de Guingamp et 85 kilomètres au sud-est de Brest. La commune, située historiquement dans le Poher, se trouve à une dizaine de kilomètres au sud du parc naturel régional d'Armorique et des monts d'Arrée. L'altitude moyenne de la commune est de 120 mètres (le bourg est vers 107 mètres), le finage communal s'échelonnant entre 172 mètres et 67 mètres d'altitude. La commune est limitée à l'est par l'Hyères, affluent de rive gauche du fleuve côtier Aulne et au nord-est par le ruisseau de Dourcan, affluent de rive droite de l'Hyères. La partie sud du finage communal est drainée par le ruisseau de Pont Guennou, autre affluent de rive droite de l'Hyères ; le territoire communal est limité à l'ouest par l'Aulne lui-même (partie amont non canalisée), au sud-ouest le ruisseau de Lostanlen et au nord-ouest par le ruisseau de Kerglien, deux de ses petits affluents de rive droite.

Les altitudes s'échelonnent entre 172 mètres pour le point le plus haut, situé entre Néveït et Garzangroaz, et 66 mètres, à l'endroit où l'Aulne quitte le territoire communal. Le bourg est vers 115 mètres d'altitude.

Traditionnellement le paysage agraire était celui du bocage et l'habitat rural est dispersé en écarts formés de hameaux et fermes isolées. La commune possède deux bois assez étendus : le Bois le Duc au nord et le Bois de Keryvon au centre-ouest du territoire communal. La commune est traversée dans sa partie nord par la D 764 (qui fut par le passé la RN 164 dans son ancien tracé) et dans sa partie orientale par deux tronçons de route départementale D 48 et D 148 (qui constituent une déviation routière de Carhaix), le tout étant un maillon de l'axe routier Lorient-Roscoff.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Kergloff
Plouyé Poullaouen Plounévézel
Collorec Kergloff Carhaix-Plouguer
Cléden-Poher Saint-Hernin

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 11,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Carhaix-Plouguer à 4 vol d'oiseau, est de 11,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire

Étymologie et origines

L'origine toponymique de Kergloff naît de la juxtaposition de l'élément ker et de gloff qui dérive d'une mutation adoucissante du mot kloff qui pourrait dériver du celtique clunia ou du gaulois clounia qui ont généré le vieux breton ch'lan, ch'lon, ch'leun, ou ch'loff signifiant prairie (références à Cluny, au Cleunay, etc.). Géographiquement, on peut vérifier que le bourg trévial de Kergloff est bâti en bordure d'une prairie. On prononçait Kerglo. Les 2 F ne se prononcent pas en breton, en effet le digramme -ff fut aussi introduit par les auteurs du Moyen Âge pour signaler une voyelle nasalisée. Par exemple, le nom Henaff (orthographe moderne Henañ) est prononcé //. Cependant klof signifie aussi boiteux en breton (cf. klof), dans ce cas le toponyme pourrait signifié un terrain en pente ou incliné. La première mention connue du nom date de 1535. Kergloff fit partie de la paroisse primitive de l'Armorique de Poullaouen avant de devenir ensuite une trève de Cléden-Poher mais « Kergloff a tous les attributs de l'autonomie dès avant la Révolution. Conscients de leur spécificité par rapport à la paroisse-mère, les habitants sous l'autorité de leurs dirigeants, n'auront aucune difficulté à se gérer par eux-mêmes en devenant une commune à part entière » même si Kergloff ne devint une paroisse que lors du Concordat, restant pour quelques années encore, ainsi que Landeleau, rattachée à Cléden-Poher par la loi du .

Préhistoire

Une allée couverte de 4 mètres de long sur 2,5 mètres de largeur existait dans le bois de Keryvon.

Moyen Âge

Kergloff dépendait de la baronnie de Kergorlay, puis du marquisat de Tymeur situé à Poullaouen. En 1500, le manoir de Kerligonan appartenait à « Jean de Cabournais, époux de Jeanne de Bouteville, fille de Jean seigneur du Faouët et de Marie de Kymerch (Quimerch) ».

Époque moderne

Kergloff : Pâmoison de la Vierge (vitrail de Gilles Le Sodec, vers 1540).
Le testament de Gilles de Kerampuil

En 1578 Gilles de Kerampuil, né vers 1530, qui fut recteur de Cléden-Poher et de Motreff, dans son testament, prévoit à sa mort de donner« troys mullons de bled » (blé) déjà battu « aux croyement pauvres et mandians de la dicte paroisse de Cletguen (Cléden-Poher), Kerahès (Carhaix) et Kergloff, scavoyr de la moictyé à Kerahes, et l'aultre moictyé aux deux aultres, et leur estre renduz en leurs maisons ».

Les guerres de la Ligue

Entre 1589 et 1598, comme tout le Poher, Kergloff fut concernée par les guerres de la Ligue : en Bretagne à l'époque, les Ligueurs sont dirigés par Philippe Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur et gouverneur de la province. Carhaix et les paroisses voisines dont la trève de Kergloff, sont alors sous l'influence des Ligueurs. En représailles, le procureur du Roi Jan de Kerampuil décide de lever un impôt aux paroisses de la juridiction de Carhaix qui auront adhéré « aux ennemis de Sa Majesté et émancipées de son obéissance, du nombre desquelles il a présentement nommez estre ladite ville de Carhaix avec ses faubourgs, la paroisse de Plouguer, Moustoir, Trébrivan, Plévin, Motreff, Quelen (Locarn), Duault, & Landugen, Le Loc’h, Tréogant, Spézet, Mael-Pestivien, Botmel & Callac, Plusquellec, Calanhel, Plourach, Carnoët, Scrignac & Bolazec, Poulaouen, Plounévézel & Kergloff », entre autres pour « le payement de la garnison de Quintin » . Sur les 3000 écus exigés, Kergloff fut condamnée à payer 100 écus. On ne sait pas si ces sommes furent effectivement versées.

Sébastien Le Balp et la Révolte des Bonnets rouges

Du au , la Révolte des Bonnets rouges autour de Carhaix est menée par Sébastien Le Balp, né à Moulin Meur en Kergloff, fils de meuniers. Précédemment, il avait été remarqué par le marquis de Tymeur qui l'avait envoyé faire des études de droit à Nantes. Il se marie avec Anne Riou et achète une étude de notaire à Carhaix et devient le notaire de Renée-Mauricette de Plœuc, marquise du Tymeur en Poullaouen qui roule les paysans avec sa complicité, ce qui lui vaut des ennuis judiciaires et il est envoyé en prison de 1673 à 1675. Après sa libération, révolté contre l'injustice, il prend la tête de la rébellion qui pille manoirs et châteaux ; 9 manoirs furent détruits à Poullaouen, six à Kergloff (dont le manoir de Kerligonan, qui fut saccagé, pillé, puis incendié en 1675 et le manoir de Stanger construit au début du Poher, la révolte s'étendant aussi en Cornouaille. Sébastien Le Balp est finalement tué par la marquis de Montgaillard au château de Tymeur en Poullaouen, son cadavre fut enterré hâtivement avant d'être déterré, décapité et placé sur une roue à l'entrée du village pour servir d'exemple.

Le château de Quimilferm est construit vers 1760.

Révolution française

La loi du donne Kergloff et Landeleau comme succursales à la paroisse de Cléden.

Le | ]

Le , le conseil de fabrique décide la construction d'une chapelle dédiée à la Sainte Vierge, sous l'invocation de Notre-Dame-du-Bon-Secours. Elle est achevée en 1817.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Kergloff en 1853 :

« Kergloff (sous l'invocation de saint Trémeur) : commune formée de l'ancienne trève de Cléden-Poher,; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Kerboutin, Guimilfern, le Névéit, Keryvon, Magoarem, Kerminguy, Rozanguéon. Superficie totale : 2 493 hectares, dont (...) terres labourables 1 436 ha, prés et pâturages 231 ha, bois 147 ha, vergers et jardins 41 ha, landes et incultes 277 ha (...). Moulins : 3 (Miliumeur, du Roi, d'Aulne). L'église de Kergloff semble être du bas-côtés de la nef. Il y a, outre cette église, six chapelles qui sont : Saint-Candie, la Trinité, Notre-Dame-du-Bon-Secours, Saint-Nicodème, Saint-Nicolas, Sainte-Philomène ; toutes ont leur pardon, mais aucun n'est fréquenté. Quoique Kergloff passe pour être une commune riche, cependant la terre ne peut supporter la culture du blé. L'élevage des bestiaux est la principale industrie ; à cela viennent se joindre le commerce du miel, de la cire et des chanvres. M. A. de Cillari nous écrit qu'il a trouvé dans le bois de Keryvon un monument celtique (sic) qu'il regarde comme un dolmen, et qui peut avoir en longueur 4 mètres environ, sur 2 mètres 50 centimètres de largeur. La route royale n°164, dite d'Angers à Brest, et la route départementale n°3 du Finistère, traversent la commune. Géologie : la grauwacke domine. On parle le breton. »

Selon le témoignage du comte Charles de Saint-Prix, louvetier, rapporté par Frank Davies, vers 1854, « un loup infestait les fourrés de Kergloff, attaquait les troupeaux des pauvres paysans et avait même, en plein jour, enlevé plus d'un chien (...) sous les yeux de son propriétaire ».

En 1869, le chemin départemental .

Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Kergloff n'a pas encore d'école des filles.

Le | ]

La Belle Époque

Le , le parti libéral catholique remporte à nouveau les élections municipales.

En , une épidémie de dysenterie (laquelle avait déjà fait des victimes l'année précédente) réapparaît à Carhaix, Cléden-Poher et Kergloff ; « on compte plusieurs décès et de nombreux malades ».

Un article publié en 1903 indique qu'un citoyen de Kergloff, Louis-Michel Briand, « lutte toujours avec ardeur contre les préjugés de ses concitoyens qui regardent encore l'alcool comme le remède le plus efficace contre un grand nombre de maladies ».

Un pardon était organisé tous les ans. Le journal L'Ouest-Éclair écrit à propos de celui de 1911 : « Cette année, le pardon de la petite commune de Kergloff a été très animé. M. le recteur de Plouguer avait réussi à grouper quelques musiciens de Carhaix et, grâce à leur précieux concours, l'éclat de la fête en a été rehaussé ». Un autre pardon était organisé à la chapelle de la Trinité, mais il était peu fréquenté.

En 1911 les biens ayant appartenu à la fabrique de Kergloff et qui étaient placés sous séquestre sont attribués à la commune de Kergloff « sous la condition par la commune d'attribuer tous les revenus ou produits desdits biens au service des secours de bienfaisance ». Un bureau de bienfaisance est créé dans la commune par un décret du .

Un double mariage à Kergloff est ainsi décrit en  : « Après la messe, le cortège se forma pour aller à Kergron. Selon la coutume, une vingtaine de jeunes gens à cheval escortaient les voitures des mariés. À Kergron de longues tables avaient été dressées et vers une heure de l'après-midi elles se trouvaient garnies et cinq cents convives prirent part au festin après avoir dansé, pour se donner de l'appétit, la traditionnelle gavotte. Malgré un temps maussade, la fête fut très gaie et parfaitement réussie ».

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Kergloff porte les noms de 66 soldats mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois sont morts en Belgique dont deux (Yves Cotton, François Yvinec) dans les combats de Maissin le et le troisième (Yves Le Guillou) à Ypres le  ; un (Yves Le Morellec) est mort en captivité en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français (parmi eux, François Cozic et Yves Le Cam ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Pierre Alaouret, Yves Cotton, Olivier Guéguen et Trémeur Le Cam de la Croix de guerre) ; deux sont décédés après la guerre, mais des suites d'une maladie contractée en service (Pierre Pastor le et Jean Le Gac le ). François Cozic n'est officiellement déclaré mort par le tribunal de Châteaulin qu'en 1920.

Un agriculteur de Kergloff, Jean-Louis Calonnec, eût 5 de ses enfants qui partirent au front en 1914 : deux au de ligne et trois au de ligne. Les cinq (Pierre, Auguste, François, Jean et Yves Calonnec) survécurent à la guerre.

L'Entre-deux-guerres

En 1926, L'Académie française attribue un prix de 10 000 francs de la fondation Étienne Lamy pour les familles nombreuses à Pierre-Marie Conan de Kerligonan en Kergloff, qui a 15 enfants vivants , plus 1 mort pour la France (Étienne Marie Conan).

La Seconde Guerre mondiale

En est créée l' "Union sportive de Kergloff" dont le but est de « favoriser parmi la jeunesse le goût et la pratique des exercices en plein air ».

Le monument aux morts de Kergloff porte les noms de sept personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale, dont Yves Le Jeune, résistant fusillé le à Penguily.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Kergloff, D. Coroller, est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie.

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  15. Charles Tixier Damas de Saint-Prix, né le à Tréguier (fils de Charles-Jean-André Tixier Damas, comte de Saint-Prix, qui fut maire de Ploujean, et d'Émilie Barbe Guiton), décédé le à Ploujean, avocat, lieutenant de louveterie entre 1855 et 1883, grand chasseur de loup dans le centre de la Bretagne (il séjournait pendant la saison de chasse à Kerbournet en Saint-Servais).
  16. Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs en anglais que vingt ans plus tard en 1875.
  17. Frank Davies, "Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne", éditions des Montagnes Noires, 2012, (ISBN ).
  18. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f292.image.r=Kergloff?rk=64378;0
  19. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Kergloff
  20. Journal L'Ouest-Éclair n° du 10 mai 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k638886n/f3.image.r=motreff?rk=686698;4
  21. Journal Le Rappel, n° du 18 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7549010w/f3.image.r=Kergloff?rk=64378;0
  22. "L'Alcool : journal mensuel : organe des sociétés fédérées contre l'usage des boissons spiritueuses...", 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97428586/f227.image.r=Kergloff
  23. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 12 septembre 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6430157/f4.image.r=Kergloff?rk=493564;4
  24. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 mai 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642539q/f4.image.r=Kergloff?rk=364808;4
  25. "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 21 janvier 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6522503j/f4.image.r=Kergloff?rk=407727;2
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  29. "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 6 juin 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63678119/f36.image.r=Kergloff?rk=343349;2
  30. Journal Le Figaro, n° du 24 septembre 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2904486/f3.image.r=Kergloff?rk=21459;2
  31. Journal Le Matin, n° du 24 décembre 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5756511/f2.image.r=Kergloff?rk=21459;2
  32. "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 20 décembre 1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9695700q/f31.image.r=Kergloff?rk=107296;4
  33. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=41468


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