Évry

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Évry : descriptif

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Évry

Évry (/e.vʁi/ ) est une ancienne commune française située à vingt-six kilomètres au sud-est de Paris. Ses habitants sont appelés les Évryens. Du village agricole en bord de Seine parsemé de châteaux qu’elle était jusqu’au sortir des années 1950, furent créés en trente ans une ville nouvelle de cinquante mille habitants, une préfecture, un évêché, un pôle économique, éducatif et de recherche, conjuguant les atouts de plus de deux mille entreprises et administrations et les faiblesses d’une banlieue trop rapidement urbanisée, aujourd’hui symbole d’insécurité, d’où émerge une diversité culturelle, cultuelle et urbanistique, où se mêlent barres HLM et meulières, Art nouveau, rap français et scène nationale, presbytère du XVIIe siècle et unique cathédrale française du XXe siècle

Évry, qui a perdu son statut de ville nouvelle en 2001, est aujourd’hui en quête de renouvellement urbain, pour valoriser ses qualités environnementales, économiques, scientifiques, sportives et sortir de son statut de « cité sensible », en s’appuyant notamment sur les 40 % d’Évryens âgés de moins de vingt-cinq ans. Le 1er janvier 2019, elle fusionne avec Courcouronnes pour former la commune nouvelle d'Évry-Courcouronnes.

Géographie

Situation

Position d’Évry en Essonne.
Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 61,4 % 526,65
Espace urbain non construit 27,6 % 236,73
Espace rural 11,0 % 94,46
Source : Iaurif

Évry est située dans la région d’Île-de-France, au sud de l’agglomération parisienne et au nord-est du département français de l’Essonne, en limite entre les régions naturelles du Hurepoix, du Gâtinais et de la Brie française. La commune occupe un territoire approximativement rectangulaire de trois kilomètres et trois kilomètres cinq cents mètres de côtés pour une superficie de huit cent trente-trois hectares. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48°41'56" N et 02°11'18" E au point central de ce territoire. Près de neuf dixièmes sont urbanisés mais seulement 60 % sont effectivement construits. Il subsistait en 2003 près de cent hectares d’espaces dits "ruraux" mais en réalité, seul un peu plus d’un hectare était encore cultivé, la majeure partie de cet espace (50,56 boisés. Située sur un plateau et une pente vers les rives du fleuve, à une altitude échelonnée entre quatre-vingt-quinze et trente-deux mètres, elle est bordée sur toute sa frontière est par la Seine. Évry est aussi la source du ru de l’Écoute-s’il-pleut, seul point d’eau naturel. Forgée durant trente-cinq ans dans le cadre d’un projet de ville nouvelle, elle est fortement liée à ses voisines Ris-Orangis au nord, Courcouronnes à l’ouest, Lisses au sud-ouest, mais aussi à sa "rivale" Corbeil-Essonnes au sud. Placée sur deux axes majeurs de communication que sont le fleuve et la route nationale 7, son accessibilité fut par la suite complétée par l’arrivée de l’autoroute A6 et de la Francilienne, complétées par un réseau important de routes départementales, deux branches du RER D et de nombreuses lignes d’autobus. Ville morcelée en quatorze quartiers bien distincts, elle est, après une urbanisation trop rapide, en mutation dans le cadre de divers projets de renouvellement urbain et de reconquête de l’espace public.

La commune est située à vingt-six kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France. Préfecture du département, elle en est pourtant excentrée, à dix-sept kilomètres au sud-est et trente et un kilomètres au nord-est des sous-préfectures de Palaiseau et Étampes, quatre kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, treize kilomètres au sud-est de Montlhéry, quinze kilomètres au nord-est d’Arpajon, dix-huit kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais, vingt-six kilomètres au nord de Milly-la-Forêt et trente-quatre kilomètres de Dourdan. Elle est paradoxalement située à seulement dix-neuf kilomètres au nord-ouest de Melun et dix-huit kilomètres au sud de Créteil, préfectures des départements voisins. Évry est aussi située à quatorze kilomètres au sud-ouest de son homonyme Évry-Grégy-sur-Yerres et soixante-treize kilomètres au nord-ouest d’Évry dans l’Yonne.

Hydrographie

L’écluse d’Évry sur la Seine.

La limite située à l'est d’Évry est en totalité située sur la rive gauche de la Seine, qui la baigne sur trois kilomètres et cinq cents mètres. Le ru de l’Écoute-s’il-pleut prend sa source à l’extrême nord-ouest de la commune, dans le parc du Bois-Sauvage, avant de poursuivre son cours sur la commune voisine de Ris-Orangis. Un bassin artificiel d’un hectare a été creusé dans le parc du siège du conseil général de l'Essonne, un autre de sept cents mètres carrés sur la place des Miroirs dans le quartier des Pyramides, il s’agit des seuls points d’eau subsistant sur la commune fortement urbanisée. Un port de plus de quatre hectares est implanté sur les berges de la Seine au sud-est de la commune, prolongement de celui de Corbeil-Essonnes. Un barrage complété d’une écluse de cent-quatre-vingts mètres de long et seize mètres de large, jumelé d’une seconde écluse, permet la régulation des flots et de la navigation fluviale.

Relief et géologie

Le terrain occupé par la commune, placé dans la large vallée de la Seine, s’étage en pente relativement forte entre le point bas à trente-deux mètres d’altitude sur les berges et le plateau surplombant à quatre-vingt-quinze mètres relevés en bordure de l’autoroute A6, trois kilomètres plus à l’ouest. Dans cette vallée, une vaste étendue sur un coteau relativement pentu occupe une bande d’approximativement un kilomètre entre le fleuve et la route nationale 7, il y subsiste l’implantation historique de Petit-Bourg et les nouveaux quartiers de Champs-Élysées, le Bras-de-Fer, Aguado et le Mousseau. Au-delà de la route nationale, le plateau se dessine vers l’ouest augmenté par endroits de points plus élevés malgré les travaux d’aplanissement à la construction de la ville nouvelle. Situé dans le Bassin parisien, le sous-sol de la commune est composé de couches successives de sable et de meulière, de marne, gypse et calcaire.

Communes limitrophes

Évry, commune au territoire relativement vaste, est entourée de diverses villes, dont Ris-Orangis au nord et nord-ouest séparée en partie par la route départementale 91 et la route nationale 7, Courcouronnes à l’ouest dont la ligne D du RER, les routes départementales 91 et 92 et l’autoroute A6 matérialisent en parties la frontière, Lisses au sud-ouest sur une petite frontière de deux cents mètres matérialisée par la route départementale 446, Corbeil-Essonnes au sud et sud-est en partie limitée par la Francilienne, Étiolles à l’est et Soisy-sur-Seine au nord-est, toutes deux séparées de la ville nouvelle par la Seine.

Rose des vents Ris-Orangis Ris-Orangis Soisy-sur-Seine Rose des vents
Courcouronnes N Étiolles
O    Évry    E
S
Lisses Corbeil-Essonnes Corbeil-Essonnes

Climat

Évry est située en Île-de-France, elle bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, en étant régulièrement arrosée sur l’ensemble de l’année. En moyenne brute annuelle, la température s’établit à 10,8 juillet au maximum et 0,7 janvier au minimum, mais les records enregistrés s’établissent à 38,2 densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir, surtout en début de journée. L’ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute à deux cent quarante heures en juillet et basse à cinquante-trois heures en décembre. Les précipitations sont également réparties sur l’année, avec un total annuel de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.

Données climatiques à Évry.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002,.


Voies de communication et transports

La gare d’Évry-Courcouronnes.

Historiquement, le site d’Évry est situé sur deux axes de communication majeurs, la Seine et la via Agrippa. La Seine est toujours aujourd’hui un axe fluvial important de transport de marchandises et le port d’Évry y permet l’accès. La via Agrippa est aujourd’hui remplacée par l’ancienne route nationale 7, transformée en voie rapide dans sa partie évryenne vers 1978, qui traverse la commune en son centre du nord au sud en suivant le fleuve, situé un kilomètre plus à l’est. S’ajoutent, deux kilomètres à l’ouest de la route nationale, l’autoroute A6 et la route nationale 104 marquant la limite avec Lisses, l’autoroute poursuivant vers le sud et la nationale faisant une boucle vers l’est en matérialisant une autre limite avec Corbeil-Essonnes. Trois routes départementales traversent la commune, la route départementale 91 qui fait office de rocade nord à la limite avec Ris-Orangis et pénètre ensuite le cœur de ville jusqu’au quartier du Bras-de-Fer, la route départementale 92 qui assure la liaison entre la nationale 7 au niveau des Champs-Élysées et l’autoroute A6 à proximité de l’université et la route départementale 93 qui traverse la commune d’ouest en est depuis Courcouronnes vers Étiolles et enjambe la Seine par le seul pont routier évryen pour rejoindre la route départementale 448.

En sus, deux branches de la ligne D du RER parcourent la commune, avec la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis en bordure de Seine et la ligne Grigny - Corbeil-Essonnes sur le plateau, quatre gares assurent la desserte locale :

  • sur la première ligne : Grand Bourg, à la limite avec Ris-Orangis et Évry plus au sud
  • sur la seconde : Évry-Courcouronnes, au centre-ville
  • Bras de Fer-Évry-Génopole, à l’extrême sud
  • Evry-Val-de-Seine, près des quartiers les plus anciens

Préfecture du département, la commune est le point de départ des lignes 91.01 (vers Brunoy) et 91.09 (vers Yerres) du réseau de bus Val d'Yerres Val de Seine, 91.04 (vers Arpajon) du réseau de bus Cœur d'Essonne, 91.05 (vers Massy) du réseau de bus Paris-Saclay, de la ligne 50 du réseau de bus de Sénart à destination de Savigny-le-Temple et le centre des lignes 401, 402, 403, 404, 405, 407, 408, 414, 414D, 415 et 453 du réseau de bus Évry Centre Essonne. Le trafic nocturne est assuré par le réseau de bus Noctilien avec les lignes N135 vers la gare de Villeneuve-Saint-Georges et N144 vers la gare de Paris-Est, en complément du RER.

Ville nouvelle jusqu’en 2001, la commune a été construite en intégrant dans les plans les moyens de circulations raisonnées, incluant un réseau de voies réservées aux autobus, des allées et mails permettant la circulation piétonne mais en faisant largement abstraction des pistes cyclables. Un projet de vélos en libre service similaire au Vélib' fut envisagé par la mairie mais abandonné face à ce manque.

L’aéroport de Paris-Orly est situé à treize kilomètres au nord-ouest, accessible directement par la route nationale 7, l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est lui à quarante-quatre kilomètres au nord-est, accessible de nuit par le noctilien N120 spécialement dédié. L’aéroport de Melun-Villaroche, situé à dix-huit kilomètres à l’est, devrait à terme voir son activité évoluer vers l’aviation d'affaires pour les centres urbains de Melun, Sénart et Évry,, l’héliport d'Évry situé sur la commune voisine de Lisses pourrait compléter cette offre d’accès aériens.

Deux lignes de transports en commun en site propre, inscrites dans le contrat de plan État-Région 2007-2013, dont l'une encore en projet, complètent le réseau de site propre existant.

Le ligne 12 du tramway d'Île-de-France est mise en service en décembre 2023 (d’abord annoncé pour 2017, puis 2018), reliant la gare d’Évry-Courcouronnes à la gare de Massy - Palaiseau en environ quarante minutes. L’enquête publique pour ce tronçon se tint du 7 janvier au 11 février 2013. Son prolongement, depuis Massy jusqu’à la gare de Versailles-Chantiers est envisagé en seconde phase.

La ligne 402 devrait également faire l’objet de travaux d’amélioration d’ici à 2025 (annoncée d'abord pour 2017, la crise du COVID-19 créea un retard conséquent, les travaux d'aménagement comme le Bras de Fer, ont commencée en Juillet 2022) , devenant alors la ligne 4 du T Zen entre Viry-Châtillon et Corbeil-Essonnes (terminus à la gare RER), soit une longueur de quatorze kilomètres. Le site propre bus ainsi réalisé sera compatible avec une conversion future en ligne de tramway. Le tracé a été soumis à concertation préalable fin 2011.

Lieux-dits, écarts et quartiers

Le Parc aux Lièvres.

Du village d’Évry originellement placé sur la rive gauche de la Seine au sud de l’écluse ne subsiste plus que le nom du quartier, en partie remanié. Il s’ajoute aux quatorze quartiers récents, sortis de terres avec la création de la ville nouvelle entre 1969 et 2001. Entre la Seine et la route nationale 7, au nord se trouvent Grand-Bourg (partagé avec Ris-Orangis) et Champs-Élysées, à l’ouest le Champtier-du-Coq, au sud Aguado, le Mousseau, le Parc-aux-Lièvres et le Bras-de-Fer, ce dernier limitrophe de Corbeil-Essonnes. À l’ouest de la nationale se succèdent du nord au sud le Bois-Guillaume, Bois-Sauvage et les Pyramides, le nouveau centre-ville, les Aunettes, limitrophe de Lisses, et les Épinettes, limitrophe de Corbeil-Essonnes. L’Insee divise elle la commune en vingt-deux îlots regroupés pour l'information statistique soit : Bois Guillaume et Bois Sauvage, Loges, Pyramides Centre, Pyramide Sud, Centre urbain Nord, Centre urbain Coquibus, Aunettes Ouest, Aunettes Est, Épinettes Ouest, Épinettes Est, Épinettes Sud, Bras de Fer et Tourelles, Parc aux Lièvres, Mousseau et Bonhomme en Pierre, Aguado, Village, Champtier du Coq, Grand Bourg, Champs-Élysées, Centre commercial Évry II, Centre administratif et enfin Snecma. Les Pyramides et le Parc aux Lièvres sont classés zone urbaine sensible. Les Pyramides sont aussi une zone franche, conjointement aux Tarterêts sur la commune de Corbeil-Essonnes. Cinq autres quartiers sont classés prioritaires au titre du renouvellement urbain : Bois-Sauvage, le Centre Urbain Nord, le Champtier du Coq, les Aunettes et les Épinettes.

Urbanisme

En 1960 fut créé l’institut d'aménagement et d'urbanisme de la région d'Île-de-France, qui adopta en 1965 le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région parisienne. Il lança les projets de cinq villes nouvelles autour de Paris dont l’un comportait Évry et les quatre communes voisines de Lisses, Courcouronnes et Bondoufle. Sur la commune d’Évry s’implantèrent la majorité des grands ensembles, des bureaux et des équipements collectifs, laissant les industries et quartiers pavillonnaires au communes voisines. Après l’inauguration de la préfecture en 1971, premier immeuble construit au milieu des champs de betteraves, suivirent la création des quartiers du Parc-aux-Lièvres et du Champtier-du-Coq en 1972, à proximité du village historique entre Seine et nationale 7, puis Champs-Élysées, Aguado en 1974 et les Pyramides la même année, premier quartier à traverser l’axe routier. En 1975 fut inauguré le quartier commercial et culturel de l’Agora, avec la création du centre commercial Évry 2, suivi en 1978 par les gares d’Évry-Courcouronnes et du Bras-de-Fer.

Devant la montée de l’urbanisation et les premières difficultés de circulation, une ébauche de centre-ville fut développée en 1978, accompagnée du percement de « passages » entre les quartiers, permettant un accès piétonnier ou réservé aux transports en commun et services de secours. Ce modèle fut à nouveau suivi lors de la création, en 1980, du quartier des Épinettes, piétonnier, véritable ville dans la ville avec son centre commercial, ses écoles, son collège, son centre de santé, puis le quartier des Aunettes, sur le même modèle et disposant des mêmes équipements. En 1983 fut achevé le Bois-Sauvage et en 1989 le Bois-Guillaume, marquant la fin de l’urbanisation d’habitat sur la commune. Les années 1990 virent l’achèvement des travaux avec l’implantation au cœur de la ville de l’université d'Évry-Val d'Essonne en 1990, l’inauguration de l’hôtel de ville en 1991 et de la cathédrale en 1995.

Aujourd’hui, l’ancienne ville nouvelle doit mettre en place un programme de renouvellement urbain face aux difficultés rencontrées dans ces quartiers disparates et séparés les uns des autres. Cette succession de constructions sur trente années, entamées dans le contexte florissant des Trente Glorieuses, entraîne aujourd’hui des difficultés d’intégration, des problèmes d’insécurité justifiant la signature d’un contrat local de sécurité et à la mise en place de travaux pour corriger les erreurs urbanistiques passées.

Un quartier stigmatise cet état de fait, les Pyramides. Projet lancé en 1971, construit sur un plan approximativement carré, autour d’un plan d’eau artificiel cerné par une place, et entouré par le vaste parc des Loges, avec une terrasse par appartement et des allées piétonnes, il devait permettre de renouer avec l’esprit village. Le quartier est aujourd’hui classé zone urbaine sensible et zone franche urbaine.

  1. Données d’occupation des sols des communes d’Île-de-France en 2008 sur le site du l’Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
  2. Fiche d’Évry sur le site de l’IGN. Consulté le 06/09/2008.
  3. Orthodromie entre Évry et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  4. Orthodromie entre Évry et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  5. Orthodromie entre Évry et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  6. Orthodromie entre Évry et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  7. Orthodromie entre Évry et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  8. Orthodromie entre Évry et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  9. Orthodromie entre Évry et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  10. Orthodromie entre Évry et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  11. Orthodromie entre Évry et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  12. Orthodromie entre Évry et Melun sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  13. Orthodromie entre Évry et Créteil sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  14. Orthodromie entre Évry et Évry-Grégy-sur-Yerres sur le site lion1906.com Consulté le 12/08/2012.
  15. Orthodromie entre Évry et Évry sur le site lion1906.co Consulté le 12/08/2012.
  16. « Données géographiques » sur Géoportail (consulté le 21/02/2013.).
  17. %2FEV0017 Fiche géologique d’Évry sur le site du BRGM. Consulté le 12/08/2012.
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  19.  », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  20. Philippe Oulmont, L’Essonne traversée : Des voies romaines aux voies rapides, Évry, CDDP de l’Essonne, , 142 ISBN ), p. 114 Consulté le 30/07/2010.
  21. Vélib’ à Évry sur le site d’informations en ligne leparisien.fr Consulté le 06/09/2008.
  22. Évolution de l’aéroport de Melun-Villaroche sur le site d’information en ligne larepublique.com Consulté le 06/09/2008.
  23. Rapport sur le transport des personnes sur le site de la région Île-de-France. Consulté le 06/09/2008.
  24. STIF, «  », Communiqué de presse, (consulté le ).
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  27. STIF, «  », Site web du projet (consulté le ).
  28. Carte du zonage en îlots d’Évry sur le site de l’Insee. Consulté le 25/02/2011.
  29. Fiche du quartier des Pyramides sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  30. Fiche du quartier du Parc aux Lièvres sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  31. Fiche de la zone franche urbaine Les Tarterêts, Les Pyramides sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  32. Fiche du quartier de Bois-Sauvage sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  33. Fiche du quartier Centre-Urbain Nord sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  34. Fiche du quartier Champtier-du-Coq sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  35. Fiche du quartier des Aunettes sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  36. Fiche du quartier des Épinettes sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  37. Chronologie de la ville nouvelle sur le site officiel de la mairie. Consulté le 06/09/2008.
  38. L’évolution architecturale d’Évry aux actualités régionales de FR3 le 28/12/1982. Consulté le 20/09/2008.
  39. Présentation du contrat local de sécurité Évry-Courcouronnes sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 06/09/2008.
  40. Évry, première ville nouvelle touchée par la délinquance cherche le renouvellement sur le site d’information en ligne humanite.fr Consulté le 06/09/2008.
  41. Le quartier des Pyramides sur le site officiel de la mairie. Consulté le 06/09/2008.
  42. Fiche de la ZUS Les Pyramides sur le site de la délégation interministérielle à la ville. Consulté le 06/09/2008.
  43. Fiche de la ZFU Les Tarterêts-Les Pyramides sur le site de la délégation interministérielle à la ville. Consulté le 06/09/2008.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Aperacum à l’époque gauloise. Une mention en fait apparaître Apriacum ou parfois Avriacum. Au 1196 Aivriacum, parfois Evriacum. En 1326 Esvry ou Aisvry, puis à partir de 1376, le « s » fut remplacé par l’accent aigu et la mention du fleuve ajoutée pour distinguer d’Évry-les-Châteaux, donnant Évry-sur-Seine. Ce nom ne fut toutefois pas repris à la création de la commune le mais a réapparu dans le Bulletin des lois de 1801. En 1881, à la demande de l’industriel Paul Decauville lors de son mandat de maire, la commune prit le nom d’Évry-Petit-Bourg, bourg étant une altération du mot « bois » et non une référence à la taille de ce qui n’était alors qu’un village. En 1965, le lancement du projet de ville nouvelle impliqua le remplacement du déterminant complémentaire Petit-Bourg au profit de Ville-Nouvelle, jamais officialisée mais couramment utilisée.

La carte établie au César-François Cassini laisse apparaître déjà à cette époque les lieux-dits Grand-Bourg, Petit-Bourg, Neuf-Bourg, Mousseau, Bras-de-Fer et Bois-Briard entre la Seine et la route de Paris.

Le nom de la commune a vraisemblablement la même origine que les autres Évry, dont il existe deux possibles interprétations, du nom de personne gaulois ou gallo-roman Eburius, suivi du suffixe gallo-roman « propriété de » ou du composé gaulois *Eburiacon « lieu (où se trouvent) des ifs », de eburo- « if » + suffixe *-āko(n)> *-ACU.

Selon Michel Roblin, le radical latin aper (sanglier), courant au Bas-Empire, est à l’origine du toponyme.

  1. Hippolyte Cocheris-Entretiens sur la langue française: Origine et formation des noms de lieux, Volume 2, page 170.
  2. Histoire du nom sur le site officiel de la commune. Consulté le 10/09/2008.
  3. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 1, Librairie Droz 1990. p. 212.
  4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN ) Article Évry p. 278.
  5. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 159.
  6. Michel Roblin, Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque, Paris, Éditions A. et J. Picard, , page 62.

Histoire

Les origines

Une villa rustica fut installée en bord de Seine sur l’ancienne via Agrippa par un certain Aper souhaitée]. La première mention écrite du lieu remonte à l’an 998 lorsque le seigneur du lieu Ermenfred légua ses biens à l’abbaye de Saint-Maur. La commune fut appelée sous son nom actuel à partir de 1376 alors que la première église remontait au guerre de Cent Ans.

Évry et la noblesse de robe

Carte du pays d’Évry selon Cassini.
Schéma de la perspective des jardins du château de Mousseau, à Evry, début du XVIIIe siècle.

Au Renaissance, la localité d’Évry-sur-Seine devint un lieu de villégiature pour les courtisans et surtout la noblesse de robe qui construisit sur les hauteurs de la rive gauche du fleuve des « maisons de campagne ». Ce fut l’âge d’or des châteaux de Beauvoir, Bataille, Petit-Bourg, Grand-Bourg, Mousseau, Neufbourg, et des Tourelles.

  • Ainsi, ce fut la marquise de Montespan qui acquit vers 1695 Petit-Bourg où elle accueillit son amant le roi Louis XIV ; elle fut suivie en 1707 par son fils le duc d’Antin qui donna à l’église paroissiale des fonts baptismaux en marbre rouge. Démoli en 1750, il fut remplacé par un nouveau château construit par l'architecte Jean-Michel Chevotet vers 1756 ; il appartenait à la duchesse de Bourbon à la veille de la Révolution.
  • En 1674 fut construit le château de Neubourg, en 1688 ; il fut racheté par le vicomte Jean-Baptiste de Rosta. Racheté en 1713 par le marquis de Raies, il fut détruit en 1775.
  • Le château du Mousseau fut construit par Louise Renée de Penancoët de Keroual, puis occupé successivement par la famille de Cossé-Brissac, par la famille de Maupeou et enfin par la famille de Noailles avant d’être détruit en 1860.

En 1741, l’église fut doublement consacrée à Saint-Pierre et Saint-Paul. Le se tint en l’église la réunion de doléances. À partir de cette époque commença l’exploitation de carrières de meulière.

Les grands industriels

Après la Révolution française, la noblesse fut remplacée par de grands industriels qui dominèrent la vie de la commune. Le richissime Alexandre Aguado en fut maire de 1831 à 1840, il apparut comme un mécène et accueillait des hôtes illustres dont le général argentin José de San Martín. Au début du prêtre catholique converti Théodore Ratisbonne reçut en don le château de Grand-Bourg, à charge pour lui de créer une structure d’accueil pour les jeunes filles juives voulant se convertir au christianisme. Ce fut la création de l’école Notre-Dame de Sion. Entre 1828 et 1830 fut construite la mairie-école au village et en 1830 le château de la Grange-Feu-Louis. En 1832, le cimetière, jusqu’alors situé autour de l’église, fut déplacé lors de la deuxième pandémie de choléra (1826-1841). Le fut inaugurée la ligne Paris-Corbeil et la nouvelle gare d’Évry-Petit-Bourg en présence des ministres des Travaux Publics, de la Justice et du Commerce. En 1850, un lavoir fut construit, mais les lavandières continuèrent d’utiliser le fleuve voisin.

Ouvrier déplaçant un aiguillage système Decauville.

Peu après, le fils d’un agriculteur spécialisé dans la betterave distillée, Paul Decauville, inventa un nouveau mode de transport, la voie ferrée mobile qu’il breveta. Il installa alors les usines Decauville à Évry et plus tard Corbeil. En 1860, le riche banquier Ravenaz fit construire le château de Grand-Bourg. En 1862, il fit construire le château des Tourelles, vendu ensuite à la famille Pastré. Devenu maire en 1881, il obtint la modification du nom vers Évry-Petit-Bourg, du nom du château qu’il possédait. En 1906 fut construite l’écluse sur la Seine. En janvier 1910, le bas du village fut inondé lors de la crue de la Seine.

Seconde Guerre mondiale

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la Gestapo s’installa dans le château de Petit-Bourg. Plus tard, le , les militants communistes et résistants Missak Manouchian et Joseph Epstein furent arrêtés au sortir de la gare par la police de Vichy et exécutés les 21 février et 11 avril 1944 au Mont-Valérien. Le , la troisième Armée des États-Unis commandée par le général George Patton franchit la Seine par le pont reconstruit entre Étiolles et Évry. Bien qu’une plaque située à l'endroit où l’armée américaine a franchi la Seine à Évry-Petit-Bourg affirme que le Genéral Patton était responsable de cette opération, cette affirmation est erronée. En effet, les unités de la 3e Armée des États-Unis commandée par Patton ont traversé la Seine au sud de Paris à Sens et à Troyes, quelque 30-40 km au sud d’Évry. Le pont flottant à Évry-Petit-Bourg a été construit le 26 août 1944 par le 238 Engineer Combat Battalion, qui faisait partie du VIIme Corps (Gen. J. Lawton Collins), 1re Armée des États-Unis (Gen Courtney Hodges). Les chars qui ont franchi la Seine à Évry faisaient partie de la 3e Division Blindée de la 1re Armée des États-Unis, et non pas de la 3e Armée commandée par Patton.

Les châteaux ne résistèrent pas au conflit, et ce qui n’était alors qu’un village de villégiature avec 1 274 habitants en 1946, commença à croître et devenir une ville de banlieue,. À cette époque Georges Delbard acheta la ferme de Petit-Bourg pour y installer cinq hectares de serres à rosier. En 1949, le dernier château d’Évry (château de Beauvoir) fut vendu à la Sécurité sociale pour en faire un centre de réadaptation. En 1960, la commune fut reliée à la capitale par l’autoroute A6 et le fut inauguré par le premier ministre Michel Debré le nouvel hôtel de ville de la commune, préfigurant de grands bouleversements.

Évry, ville nouvelle

À la suite de la création du nouveau département français de l’Essonne par la loi du , la commune devint son chef-lieu le . C’est ensuite le que fut décidée par l’institut d'aménagement et d'urbanisme de la région d'Île-de-France de construire cinq villes nouvelles autour de Paris (Évry-Ville-Nouvelle, Cergy-Pontoise, Marne-la-Vallée, Saint-Quentin-en-Yvelines et Melun-Sénart). Le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme confié à Paul Delouvrier comportait la création d’une nouvelle agglomération au sud de la capitale sur le territoire de quatre communes, Évry-Petit-Bourg (qui perdit son qualificatif), Bondoufle, Courcouronnes et Lisses. Le fut effectivement constitué l’établissement public d'aménagement de la ville d’Évry, chargé d’acquérir des terrains, de les viabiliser, de les revendre avec un droit de construire à des promoteurs ou des industriels et de constituer des réserves foncières. Puis en application de la loi du , un cadre juridique fut donné aux villes-nouvelles. En 1971, le président de la République Georges Pompidou inaugura la nouvelle préfecture, permettant ainsi aux services de déménager de Corbeil-Essonnes, ancienne sous-préfecture de Seine-et-Oise.

La construction de la ville s’enchaîna ensuite, avec l’emménagement des habitants des quartiers du Parc-aux-Lièvres et du Champtier-du-Coq en 1972, accompagnés de la nouvelle église Notre-Dame-de-l’Espérance et en 1973 du relais Saint-Jean, suivis par les quartiers Champs-Élysées, Aguado et les Pyramides en 1974, visité le par le ministre de l’équipement Olivier Guichard.

Cette même année, la commune vit l’installation du CNES après la fermeture du centre de Brétigny-sur-Orge. Le fut constitué le syndicat communautaire d’aménagement. Le eu lieu l’inauguration du centre commercial de l’Agora avec notamment l’enseigne des Nouvelles Galeries, futur Évry 2, suivi en décembre par l’ouverture des gares d’Évry-Courcouronnes et du Bras-de-Fer sur ce qui allait devenir la ligne D du RER d'Île-de-France. En 1976 les nouvelles arènes furent le théâtre de l’élection Miss France. En 1977, l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul fut restaurée. En 1978 furent percés les passages permettant la constitution d’une ébauche de centre-ville et le cardinal François Marty vint célébrer une messe chrismale dans l’église du Parc-aux-Lièvres, puis entre 1979 et 1980 sorti de terre le quartier des Épinettes, suivi entre 1981et 1982 de celui des Aunettes. À partir de 1980 commencèrent les travaux de la synagogue communautaire. En 1978, la commune accueillit les locaux de l’École supérieure des géomètres et topographes puis en 1979 ceux de Télécom et management SudParis et en 1980 le groupement Arianespace.

Le , le candidat François Mitterrand tint un meeting à l’Agora. En novembre 1982, Jack Ralite, ministre de la Santé inaugura l’hôpital Louise-Michel sur la commune voisine alors associée de Courcouronnes. À la suite de la loi Rocard de 1983, le syndicat communautaire devint le syndicat d'agglomération nouvelle en 1985], l’année de commencement des travaux de la mosquée d'Évry-Courcouronnes. En 1983 fut aussi achevé le quartier de Bois-Sauvage et s’installa le deuxième magasin Ikea de France. En 1989, l’achèvement de l’ensemble de Bois-Guillaume, permit à la commune de dépasser le cap des trente mille habitants. En 1987 s’installèrent en centre-ville les sœurs moniales dominicaines et la commune reçut le titre de « ville championne d’entreprises » par le magazine , juste avant l’implantation de la nouvelle Université d'Évry-Val d'Essonne et de la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne, dans des locaux inaugurés le par le président de la République François Mitterrand en même temps que le nouvel hôtel de ville. Le fut ouverte au culte l’église adventiste du septième jour dans le quartier des Aunettes. À partir de 1992 commença le projet de construction de la pagode et la construction de la cathédrale de la Résurrection, achevée en 1995 et inaugurée lors de la visite du pape Jean-Paul II le alors que ne commençaient seulement les travaux de la pagode. Le , cinquante étrangers en situation irrégulière occupèrent la cathédrale pour ne la quitter que le 11 juin. Cette même année fut créé le Génopole avec les fonds du Généthon.

Achèvement et renouveau

Le , un décret prononça l’achèvement des opérations de construction et d’aménagement de la ville nouvelle d’Évry. Le

Le , un arrêté préfectoral entérine la fusion entre Évry et Courcouronnes au sein de la commune nouvelle d'Évry-Courcouronnes qui prend effet le

  1. Arnold Blumberg, «  »
  2. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  3. Histoire d’Évry sur le site topic-topos.com Consulté le 20/09/2008.
  4. Histoire d’Évry sur le site de Bernard Lecomte. Consulté le 20/09/2008.
  5. Visite du premier ministre Michel Debré à Évry-Petit-Bourg au journal de 20h de l’ORTF sur le site de l’Ina. Consulté le 08/10/2008.
  6. Visite du ministre Olivier Guichard au journal de 20h de l’ORTF sur le site de l’Ina. Consulté le 08/10/2008.
  7. Allocution de François Mitterrand concernant le service public de l’éducation à l’Agora d’Évry au journal de 20h d’Antenne 2 sur le site de l’Ina. Consulté le 08/10/2008.
  8. Évry ville nouvelle dans les Trois premières de FR3 le 02/10/1989. Consulté le 20/09/2008.
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  10. Le pape en la cathédrale d’Évry au journal de 20h d’Antenne 2 le 22/08/1997. Consulté le 20/09/2008.
  11. Suppression du SAN au JT Midi Paris-Île-de-France-Centre de France 3 du 20/02/2001. Consulté le 20/09/2008.
  12. L’évêque d’Évry à la mosquée d’Évry-Courcouronnes dans l’édition nationale du 19.20 de France 3 du 21/03/2003. Consulté le 20/09/2008.
  13. «  » (consulté le ).

Culture

Le complexe du théâtre national de l’Agora.
Conservatoire à rayonnement départemental d'Évry
Entrée du Théâtre de l'Agora en 1990

Le principal lieu culturel de la commune est sa scène nationale de l’Agora disposant de deux salles où résident six compagnies de théâtre. Le premier spectacle du Théâtre de l’Agora/Centre d’Action Culturelle a lieu le 20 septembre 1986 sur la Place des Miroirs : « Mirages », spectacle-événement conçu et réalisé par le « Merveilleux urbain » de Ricardo Basualdo.

La commune dispose aussi en centre-ville des arènes de l’Agora construites en 1975 qui accueillent deux mille quatre cent spectateurs, du multiplexe de l’Agora géré par la CGR ouvert en 2001, au dix salles de cinéma dont trois de cinq cent vingt places chacune avec écrans géants et son numérique. S’ajoute la salle polyvalente boulevard Louise Michel et la salle des fêtes.

Inclus dans la cathédrale se trouve le musée Paul Delouvrier ouvert en 2007 qui présente sur trois niveaux, des expositions éphémères, des toiles d’art contemporain et des œuvres d’art sacré liturgique.

L’accès à la culture se fait aussi par la médiathèque de l’Agora, les bibliothèques du CLAE et des Aunettes, la discothèque la Lune Bleue, la MJC, la halle du rock, studio de répétition et d’enregistrement, le conservatoire municipal de musique, le conservatoire à rayonnement départemental de musique Iannis Xenakis et les ateliers d’arts plastiques.

La commune organise chaque année un salon du livre et la Semaine internationale des arts numériques et interactifs. Elle accueille aussi divers artistes en concert comme le groupe Noir Désir en 2002 à l’Agora où fut enregistré le DVD Noir Désir en images, Cedric Myton en 2006, Thomas Dutronc ou le groupe Tryo en 2008. La Fête de la musique est célébrée chaque année dans la commune.

Symbole de la culture urbaine développée à Évry, le film Yamakasi est largement inspiré des jeunes évryens et les rappeurs français Disiz, Al K-Pote, le duo Unité 2 feu ou Koba LaD en sont originaires.

  1. Liste des scènes nationales d’Île-de-France sur le site du ministère de la Culture. Consulté le 31/03/2009.
  2. Site officiel du Théâtre Agora. Consulté le 13/09/2008.
  3. Site officiel de la MJC d’Évry. Consulté le 13/09/2008.
  4. Site officiel du salon du livre. Consulté le 13/09/2008.
  5. Site officiel de la Siana. Consulté le 13/09/2008.

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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