Ollans

Localisation

Carte du monde

Ollans : descriptif

Informations de Wikipedia
Ollans

Ollans est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Ollans se trouve dans le département du Doubs, à la limite de la Haute-Saône, dans le canton de Marchaux et à 30 Besançon. La la relie à Besançon (Les Marnières) - Thise - Marchaux - Chaudefontaine et Rougemont.

Le premier cadastre de la commune d’Ollans date de 1807, la superficie totale est de 231 ha, dont 30 ha de forêts.

Situées en bordure de l’Ognon, sensiblement au milieu de deux grands méandres, les maisons d’Ollans s’étalent sur le flanc d’une colline qui descend vers la rivière. La mairie se trouve à 241 Cendrey à 297 m.

Communes limitrophes

Rose des vents Maussans
(Haute-Saône)
Avilley Rose des vents
Larians-et-Munans
(Haute-Saône)
N
O    Ollans    E
S
Cendrey

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Jura ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 17,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pouligney », sur la commune de Pouligney-Lusans à 10 vol d'oiseau, est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 214,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Histoire

Ollans, si l’on en croit les anciens[Qui ?], viendrait du celte « ol » (courbure) et « an » (rivière) ; le nom signifierait : dans une courbure de la rivière. Durant les siècles, l’orthographe s’est modifiée : Guide de Oslans en (1218), Osllans en (1239), Oyllans en (1243), Ollans en (1259), Olans en (1421).

Ollans fait son apparition dans l’histoire en 1243 quand Étienne d’Avilley donne à l’abbaye de Saint-Vincent deux parts de la moitié des grosses et menues dîmes qu’il a à Ollans.

Le , Aimé de Faucogney, chevalier et seigneur de Villersexel, donne à l’abbaye Saint-Paul de Besançon le meix Milet à Ollans ainsi que diverses pièces de terre et des droits de pêche.

Le , il déclare tenir de l'empereur Othon IV un fief situé à Larians et à Ollans :« Je Haymes de Faucoigney, sires de Vilers (Villersexel), fais savoir à tous cex qui verront et orront ces présentes lettres : que je et mi hoir doy et doivent tenir en fief tout cou que je ay puis et doy avoir à Larriens et à Ollans et es finaiges et es apartenances des dis leux dou très haut prince et noble mon très chier seignour Othe, conte palatin de Bourgoigne et seignour de Salins et des suens, en quelques chouse que cou soit… »

En 1368, Guy de Montbozon vend à L'abbaye de Saint-Vincent de Besançon, pour 200 livres, tout ce qu'il possédait ici. En 1407, les archives font mention d'un certain Henri de la Roche, seigneur d'Ollans.

On sait aussi que la grande abbaye bisontine de Saint-Paul a des biens et des droits à Ollans relevant de sa mairie de Cendrey.

Quant à la seigneurie acquise en 1564 par la famille d'Andelot, elle sera revendue en 1666 à Philippe-Guillaume de Belot. Ce seraient donc ses descendants qui firent construire le château actuel au milieu du  siècle, sur l'emplacement d'une ancienne forteresse.

En 1768, Étienne Chabenat de la Malmaison, conseiller au parlement de Paris, s'empare du bâtiment et du marquisat. Le décret d'autorité du bailliage de Besançon fait mention de l'état neuf du château.

Le marquis se serait-il ruiné en construction pour mettre en vente et sa terre et ses droits aristocratiques ? Toujours est-il que la famille de la Malmaison possède cette demeure pendant la période fort mouvementée de la Révolution à la fin de l'Empire et c'est sans doute grâce à Ange-Étienne, conseiller au parlement de Paris, que le château a pu traverser sans dommage la tourmente. Ce notable était en relation avec le frère de Robespierre et l'y avait reçu pendant la terreur.

En 1813, le domaine fut achevé par la famille Baudot dont les chroniqueurs disent quelle l'avait plus ou moins transformé en bâtiment agricole, faisant disparaitre le mobilier Louis XV du grand salon sous la paille et le blé. Puis en 1836, il passa à la famille Derosne dont les descendants l'occupèrent jusqu'en 1976.

En 1847, le village compte 31 maisons et la population s'élève à 130 habitants (maximum 146 en 1831) qui se répartissent ainsi : 47 garçons, 21 hommes mariés, 3 veufs, 39 filles, 19 femmes mariées, et une veuve. Depuis, elle ne cessa de diminuer pour atteindre son chiffre le plus bas en 1968 avec 45 habitants (48 au dernier recensement 2009).

L'agriculture a toujours été et reste toujours l'unique activité d'Ollans. Au milieu du  siècle, le territoire est divisé en 746 parcelles partagées entre 45 propriétaires, dont 7 ha de vignes. Depuis 2015, il ne reste plus qu'une exploitation agricole.

Les besoins de la population sont en partie satisfaits par des marchands ambulants. L'école, fermée en 1966, rouvrira ses portes en 1986 pour accueillir une classe du RPI Avilley-Cendrey-Larians jusqu'en 1988.

Les élèves poursuivent ensuite leurs études secondaires au collège de Rougemont.

Ollans est un village sans église ni cimetière. Seule existe une chapelle privée sous le vocable des saints Claude et Sébastien au château.

Au moment de la séparation de l'Église et de l'État, la commune d'Ollans relevait de la paroisse de Cendrey, et le conseil Municipal refusa de devenir copropriétaire des biens de fabrique ne voulant pas être complice d'un vol. Depuis un décret du Ministère de l'intérieur de 1922, Ollans n'appartenait plus à aucune paroisse jusqu'à sa réintégration en 1983.

Ollans, bien que situé aux confins du canton de Marchaux, a une position centrale et stratégique au carrefour de trois cantons et de trois communautés de communes (Communauté de Communes du Doubs Baumois, Communauté de Communes du Pays de Montbozon et du Chanois et Communauté de Communes des deux Vallées Vertes).

Commune attractivité, elle bénéficie d'une activité culturelle intense sous l'impulsion du Comité d'Action Musicales et Artistiques qui chaque année organise des concerts trimestriels dans tout le secteur et une Académie musicale la deuxième semaine de juillet.

Le comité des fêtes se charge de l'animation, prépare chaque année le repas de Noël offert aux anciens et s'occupe du fleurissement du village.

Archéologie

À l'intérieur de ce vaste méandre décrit par l'Ognon au nord du village, diverses pièces de silex ont été trouvées mais aucune n'est assez nette pour permettre une attribution préhistorique suffisamment précise. Leur rareté témoigne plus en faveur d'une zone de passage que d'une implantation durable.

Au lieu-dit Les Pommeraies, on peut voir encore très nettement une voie antique, vraisemblablement gallo-romaine, empierrée sur une faible profondeur et sur une largeur de 4 mètres environ. Ce chemin conduisait à la très importante villa d'Avilley à quelques centaines de mètres de là.

De la période barbare, peu de trace, sinon deux sarcophages en pierre trouvés à Cendrey au  siècle.

Héraldique

Blason
Écartelé : au 1er d'or à trois bandes de gueules, au 2e de sinople à la plume d'argent posée en pal et accompagnée de quatre équerres affrontées du même (deux en chef et deux renversées en pointe), au 3e de sinople à la tour d'argent ouverte et ajourée du champ et maçonnée de sable, au 4e d'or à la tierce ondée d'azur.
Détails
Les trois bandes de gueules sur fond d'or représentent le blason des De Faucogney, la plume symbolise l'écrivain Sully Prudhomme, les quatre équerres symbolisent l'architecte Marcel Boutterin, la tour symbolise le château (ancien ou nouveau) et l’onde symbolise l’Ognon.
Blason adopté par délibération municipale du 29 mai 2009.

Sur le fronton de la maison dite « du gardien », annexe du château, on peut apercevoir des armoiries datées de 1671. Elles portent les armes du capitaine Philibert François Belot de Villette, seigneur d’Ollans, Larians et Roset. Ses quatre quartiers d’ascendance et de noblesse sont écartelées ainsi :

  • en 1 de Belot : d’azur à trois losanges d’or, alias d’argent, au chef d’or bastillé de trois pièces ;
  • en 2 de Seyturier : d’azur à deux faux d'argent emmanchées d'or, passées en sautoir ;
  • en 3 de Moustier : de gueules au chevron d'argent, accompagné de trois aigles d'or ;
  • en 4 de La Roche : d'argent à trois fasces d'azur.

La couronne comtale est usurpée ! En 1716, Jean-François-Daniel Belot sera fait marquis par Louis XV. La comète qui surmonte la pierre, d’une autre facture, ne fait pas partie des armoiries. Elle pourrait avoir été ajoutée au  siècle pour évoquer Balthazar Belot, de Nozeroy, écuyer, seigneur de Châteauneuf, anobli en 1531 par l’Empereur Charles Quint. C’est de lui que descendaient les Belot, seigneurs d’Ollans, et l’étoile filante pourrait rappeler celle du Roi venu d’orient adorer l’Enfant Dieu à Bethléem, son saint patron.

Héraldique

Blason
Écartelé : au 1er d'or à trois bandes de gueules, au 2e de sinople à la plume d'argent posée en pal et accompagnée de quatre équerres affrontées du même (deux en chef et deux renversées en pointe), au 3e de sinople à la tour d'argent ouverte et ajourée du champ et maçonnée de sable, au 4e d'or à la tierce ondée d'azur.
Détails
Les trois bandes de gueules sur fond d'or représentent le blason des De Faucogney, la plume symbolise l'écrivain Sully Prudhomme, les quatre équerres symbolisent l'architecte Marcel Boutterin, la tour symbolise le château (ancien ou nouveau) et l’onde symbolise l’Ognon.
Blason adopté par délibération municipale du 29 mai 2009.

Sur le fronton de la maison dite « du gardien », annexe du château, on peut apercevoir des armoiries datées de 1671. Elles portent les armes du capitaine Philibert François Belot de Villette, seigneur d’Ollans, Larians et Roset. Ses quatre quartiers d’ascendance et de noblesse sont écartelées ainsi :

  • en 1 de Belot : d’azur à trois losanges d’or, alias d’argent, au chef d’or bastillé de trois pièces ;
  • en 2 de Seyturier : d’azur à deux faux d'argent emmanchées d'or, passées en sautoir ;
  • en 3 de Moustier : de gueules au chevron d'argent, accompagné de trois aigles d'or ;
  • en 4 de La Roche : d'argent à trois fasces d'azur.

La couronne comtale est usurpée ! En 1716, Jean-François-Daniel Belot sera fait marquis par Louis XV. La comète qui surmonte la pierre, d’une autre facture, ne fait pas partie des armoiries. Elle pourrait avoir été ajoutée au  siècle pour évoquer Balthazar Belot, de Nozeroy, écuyer, seigneur de Châteauneuf, anobli en 1531 par l’Empereur Charles Quint. C’est de lui que descendaient les Belot, seigneurs d’Ollans, et l’étoile filante pourrait rappeler celle du Roi venu d’orient adorer l’Enfant Dieu à Bethléem, son saint patron.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Ollans dans la littérature

Découvrez les informations sur Ollans dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3751 autres localités pour Bourgogne-Franche-Comte

Vous pouvez consulter la liste des 3751 autres localités pour Bourgogne-Franche-Comte sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-bfc/villes.html.

Deutsche Übersetzung

Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.

Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.

Vielen Dank im Voraus.

Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-bfc/258745.html

Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.