Villeneuve-de-Berg
Localisation
Villeneuve-de-Berg : descriptif
- Villeneuve-de-Berg
Villeneuve-de-Berg [vilnœv də bɛʁ] est une ville française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, à environ 15 kilomètres à l’est d’Aubenas et 25 kilomètres à l’ouest de Montélimar
Elle compte quelque 3 000 habitants appelés les Villeneuvois.
Géographie
Situation et description
Villeneuve-de-Berg est située à 325 Viviers et Le Teil) au Puy-en-Velay via Aubenas.
Villeneuve-de-Berg est entourée au nord et à l'ouest par la vallée de la Claduègne qui coule depuis le plateau du Coiron basaltique qui domine au nord, à l'est par la montagne de Berg calcaire, et au sud par la vallée de l'Ibie qui naît sur son territoire.
Communes limitrophes
Villeneuve-de-Berg est limitrophe de sept communes, toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Géologie et relief
La commune se situe dans la partie méridionale du plateau du Coiron, lequel forme un plateau basaltique s'étendant au Sud du Moyen-Vivarais.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 amplitude thermique annuelle de 17,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirabel Sa », sur la commune de Mirabel à 6 vol d'oiseau, est de 13,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par l'Ibie, rivière qui prend sa source dans la commune voisine de Saint-Jean-le-Centenier et parcourt 32,9 avant de rejoindre l'Ardèche à Vallon-Pont-d'Arc.
Voies de communication
Le territoire communal est traversé par la route nationale 102 (RN 102) qui relie l'autoroute A75 à la RN 7 et l'A7, à Montélimar et de l'ancien route nationale 107 devenue RD 107 et qui relie Florac à Nîmes.
- Carte de Villeneuve-de-Berg sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le ). Couches « Photographies aériennes », « Carte IGN » et « Admin Express » activées.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Sandre, « » (consulté le )
Toponymie
Histoire
La fondation de la bastide royale de Villeneuve-de-Berg
La fondation de la bastide royale de Villeneuve-de-Berg résulte d’un accord de paréage, conclu en 1284 entre le roi Philippe III le Hardi et Foulques, abbé du monastère cistercien de Mazan, dans la montagne vivaroise. C’est l’une des quatre bastides de la sénéchaussée de Beaucaire avec :
- Villeneuve-lès-Avignon, sur un village fortifié du monastère de Saint-André (1226) ;
- Aigues-Mortes (1240) ;
- Boucieu-le-Roi, dans le Haut-Vivarais (1292).
Sur ces quatre fondations, seule Villeneuve-de-Berg a pour origine un accord de paréage entre le roi et une abbaye cistercienne. On sait que le Languedoc oriental, ou méditerranéen, est passé dès l'époque du traité de Meaux-Paris (1229) sous la domination capétienne. Il était divisé en deux sénéchaussées, Carcassonne et Beaucaire.
Le pays de Berg est formé du bassin de la rivière Ibie et de ses affluents. Son confluent avec l’Ardèche se trouve en amont du pont d'Arc. Son peuplement est très ancien mais sa densité est restée très faible jusqu'au milieu du Moyen Âge. Il commença à se développer à partir du Saint-Maurice-d'Ibie et Tournon-lès-Villeneuve, dit « le petit Tournon ». Saint-Andéol-de-Berg doit probablement son origine, vers l’époque où les cisterciens occupaient la région, à un donjon et à sa chapelle castrale, dépendances des seigneurs d'Alba.
Les abbayes cisterciennes possédaient généralement des exploitations éloignées de leur monastère et connues sous le nom de « granges ». La grange dite « de Berg » est mentionnée pour la première fois dans une bulle du pape Honorius III datée du et intitulée Religiosam vitam eligentibus, dite en français « privilège d’Honorius » (cartulaire de Mazan, Viviers et de l’étendue de son domaine, il est permis de penser que son implantation remonte à 1210, par transaction entre Raymond de Vogüè et l'abbè de Mazan.
En 1280, les habitants de Saint-Andéol-de-Berg pillèrent la grange cistercienne de Berg et tuèrent l'un de ses moines. Pour Marius Ribon, « ce drame accéléra la fondation de la Bastide de Villeneuve-de-Berg, en 1284 ».
Pour Jean Moulin, « il faut chercher la cause de cette fondation dans l'évolution interne des cisterciens et dans la politique expansionniste des Capétiens, à la suite de leur mainmise sur le Languedoc oriental », mais « il reste vrai cependant que l'événement de 1280 contribua largement à précipiter le processus déjà engagé ».
Villeneuve-de-Berg naquit par conséquent de la convergence des intérêts d'un pouvoir royal soucieux de faire pénétrer l'influence capétienne dans les principautés du Midi, et d'une communauté de moines déterminés à sauvegarder leurs ressources, fût-ce au prix d'un partage de souveraineté. C’est ainsi que le 12 et le , l’abbé cistercien de Mazan et le Sénéchal de Beaucaire, représentant du roi, signèrent devant notaire une charte de paréage, concrétisant la fondation en pays de Berg d’une Ville Neuve, en co-seigneurie .
Villeneuve-de-Berg était située au Moyen Âge sur un itinéraire reliant Viviers à la moyenne vallée de l’Ardèche (avec Aubenas) et au Massif central (Le Puy). Ce site permettait donc de contrôler le trafic entre la façade rhodanienne du Bas-Vivarais et son arrière-pays. En prenant pied sur cet itinéraire, les Capétiens, par l’entremise de leur sénéchal de Beaucaire, exerçaient une pression sur les évêques de Viviers pour les forcer à reconnaître leur suzeraineté.
Les Temps modernes
Du début des persécutions contre les protestants sous jusqu'au siège de Privas (1629), Villeneuve-de-Berg eut à connaître des périodes difficiles, notamment en mars 1573 lors d'un massacre de catholiques, et en 1628-1629, lors du passage des troupes de Louis XIII. Ce sont les protestants qui sont majoritaires et gèrent la ville, du début des guerres de religion en 1561 à 1621.
Le château voisin de Mirabel servit de refuge aux protestants. Il contrôlait le passage vers Privas et vers la vallée du Rhône puis la Suisse.
En 1621, le maréchal de Montmorency fait le siège de Villeneuve-de-Berg et s'empare de la ville. Le temple est détruit, et après l'édit d'Alès, le culte protestant ne peut avoir lieu qu'au Pradel, fief des Serres. La communauté protestante, qui représentait environ un quart de la population, continue de prospérer. En 1685, peu avant la révocation de l'édit de Nantes, une troupe occupe tous les lieux protestants. En quelques jours, cette dragonnade tue 160 à 200 protestants.
Villeneuve n'a jamais joué un rôle majeur dans l’économie du Bas-Vivarais, rôle dévolu à Aubenas. Cependant la création d'un lieu de peuplement doté d'avantages fiscaux et la présence d'un tribunal (bailliage) royal, puis, au XVIIIe siècle, d'une sénéchaussée et d'une direction des eaux et forêts, contribua à créer une bourgeoisie et une noblesse qui prirent le relais des cisterciens dans la mise en valeur du pays de Berg.
Au XVIIIe siècle, l’administration royale entreprit de moderniser le réseau routier. Le tracé des itinéraires médiévaux fut largement remanié. La conséquence pour Villeneuve fut de bouleverser son schéma urbain. La voie principale, d'est en ouest, la Grand'rue, fut abandonnée au profit d'un axe nord-sud, qui fit disparaître ce qui restait de l’ancien fort.
Les agrandissements de l’église et la création des hôtels particuliers ont donné à la ville l’aspect qu'elle a conservé dans ses grandes lignes jusqu'à aujourd'hui.
Révolution française
À la Révolution, Villeneuve-de-Berg tenta de garder un rôle administratif, et devient chef-lieu de district, mais ne le resta que du au .
Époque contemporaine
Le , plus de 10 000 personnes sont venues y manifester leur opposition à l'exploitation possible du gaz de schiste en Ardèche,.
- Marius Ribon, Saint-Andéol-de-Berg - Notice historique, 1938.
- Jean Moulin, Habitat et communications dans le pays de Berg, 2000.
- Jean Régné: La première étape de la pénétration capètienne en Vivarais| Imprimerie Nationale|. 1914
- Maurice Boulle, « Antoine Court, Villeneuvois de naissance et restaurateur du protestantisme français au ISSN 0240-3994).
- « », sur medarus.org (consulté le ).
- Boulle, op. cit., p. 4.
- Recherches d'un gisement de gaz de schiste en Ardèche méridionale - Le Projet de GDF-Suez [PDF].
- Arthur Nazaret, « », JDD, (consulté le ).
Héraldique
Blason | Parti : au . |
|
---|---|---|
Détails | Conflit héraldique : le blasonnement mentionne trois fleurs de lys ; la représentation n’en montre que deux. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Villeneuve-de-Berg dans la littérature
Découvrez les informations sur Villeneuve-de-Berg dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
4140 autres localités pour Auvergne-Rhone-Alpes
Vous pouvez consulter la liste des 4140 autres localités pour Auvergne-Rhone-Alpes sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ara/villes.html.
Deutsche Übersetzung
Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.
Vielen Dank im Voraus.
Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-ara/33378.html
Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.