Villard-de-Lans
Localisation
Villard-de-Lans : descriptif
- Villard-de-Lans
Villard-de-Lans [vilaʁ.də.lɑ̃s] est une commune française située, géographiquement, dans le massif du Vercors, administrativement, dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et, autrefois, rattachée à l'ancienne province du Dauphiné. En ce début de XXIe siècle, la commune est la principale ville du massif du Vercors septentrional et isérois, secteur également connu sous le vocable des « Quatre-Montagnes » ou du « Val de Lans »
C'est la zone du massif la plus développée économiquement et démographiquement, bien desservie par un réseau routier qui la relie à la vallée de l'Isère et aux grandes métropoles de la région, Grenoble, dont l'agglomération est très proche, et Valence qui la relie à la Vallée du Rhône. Villard-de-Lans fut, historiquement, depuis le Consulat, le chef-lieu de son canton jusqu'aux élections départementales de 2015, car à compter de ce scrutin, Villard-de-Lans et les communes de son ancien canton ont toutes été incorporées dans le nouveau canton de Fontaine-Vercors
Toutefois, la ville reste le siège de la communauté de communes du massif du Vercors (CCMV). Villard-de-Lans est aussi la commune qui offre le plus grand nombre de lits du secteur hôtelier du parc naturel régional du Vercors et malgré sa séparation d'avec la commune de Corrençon-en-Vercors, survenue en 1857, elle reste la commune ayant le territoire le plus étendu de la CCMV, avec une superficie légèrement supérieure à 67 km2 ; un territoire qui, par ses dimensions, présente aussi un potentiel forestier, montagnard (notamment en zone skiable), spéléologique et faunistique notable
Cette commune du Vercors est également la plus peuplée de son territoire avec une population supérieure à 4 000 habitants. En 1968, elle devient station olympique à la suite de la tenue des épreuves de Luge des Xèmes Jeux Olympiques d’Hiver- Grenoble 1968. Elle a obtenu le niveau « 2 fleurs » au concours des villes et villages fleuris, et son espace skiable dénommé Villard-Corrençon est doté du label « Famille Plus ». L'aire urbaine de Villard-de-Lans ne comprend que la commune
La mairie est située à 1 020 m d'altitude et ses habitants sont dénommés les Villardiens.
Géographie
Le centre du bourg de Villard-de-Lans (correspondant à la place de la Libération) est situé à environ 30 Fontaine, commune gérant le bureau centralisateur du canton, 35 Grenoble, préfecture de l'Isère, 126 Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi qu'à environ 440 Nice (par la route et l'autoroute), 597 Strasbourg et 593 Paris. La superficie de la commune est de 6 720 hectares et son altitude varie de 720 à 2 286 mètres. L'altitude moyenne du territoire est estimée à 1 503 Bourne en aval du hameau des Jarrands, à la sortie du territoire communal et son altitude maximale au sommet de la Grande Moucherolle.
Localisation et description
Localisation
L'ensemble du territoire villardien appartient au massif et au parc naturel régional du Vercors, situés dans les Préalpes françaises, elles-mêmes situées dans le sud-est de la France.
Ce territoire est plus précisément positionné au pied des plus hauts sommets du Massif du Vercors septentrional, bien visibles de la plupart des rues du bourg central, dont notamment la Grande Moucherolle, Roc Cornafion (2 049 arêtes du Gerbier (2 109 escalade. La commune se positionne également à l'extrémité méridionale d'un val jurassien typique, le Val de Lans, qui forme la moitié est de cette partie du massif du Vercors. La Bourne, principal torrent de la commune, draine ce val en évacuant l'ensemble des eaux d'écoulement vers l'ouest et le bassin du Rhône. Ce torrent forme ensuite de grandes gorges très encaissées, vers l'ouest, en aval du bourg.
Le territoire communal fait intégralement partie de la circonscription territoriale du département de l'Isère, même si cette commune se localise essentiellement sur la bordure occidentale de ce département, à la frontière avec le département voisin de la Drôme. Le Château-Bernard et de Corrençon-en-Vercors.
Le sol karstique de Villard-de-Lans favorise l’infiltration de l’eau, d’où l’absence de grands lacs naturels. Toutefois, la commune possède, sur son territoire, des étangs saisonniers qui se remplissent par capillarité à la fonte des neiges.
Description
Fondé au Moyen Âge en une paroisse distincte de celle de sa voisine, Lans et se situant sur la bordure linguistique qui sépare le francoprovençal et le provençal ou occitan, langue également utilisée sur territoire de l'ancien canton, sans que cette limite soit parfaitement définie, le village du « Villard » dit « de Lans » et tout le secteur des « Quatre-Montagnes » resteront très longtemps isolés des voies de communications principales qui sillonnaient alors le royaume de France.
Il faudra attendre le milieu du Tramway Grenoble - Villard-de-Lans), aujourd'hui disparue et remplacée depuis par une ligne régulière d'autocars administrée sous régie départementale.
Principale commune du parc naturel régional du Vercors avec ses 4 143 habitants en 2014, répartis dans le bourg central et dans de nombreux hameaux ou lieux-dits, pour une superficie totale de 67,2 station de sports d'hiver dont l'équipement principal est établi dans un secteur de moyenne montagne désigné sous le vocable de « Domaine skiable de Villard-de-Lans Corrençon-en-Vercors ». Ce domaine présentait en 2015 un nombre de 50 pistes praticables dont seize rouges et dix noires se partageant entre les secteurs de « La Côte 2000 », des « Glovettes », de « la Grande Moucherolle » et du « clos de la Balme » (ce dernier étant situé sur le territoire de Corrençon-en-Vercors), ce qui permet aux amateurs de ces pistes de ski alpin de s'approcher à une altitude très proche des plus hauts sommets de ce secteur du massif du Vercors et de la communauté de communes.
Le domaine de ski nordique s'étend, quant à lui, dans la partie sud-ouest du territoire communal et sa porte d'entrée principale se situe près de l'ancienne ferme du hameau de « Bois-Barbu », transformée en hôtel-auberge-restaurant de montagne et située à 1 100 . Un grand parking attenant permet le stationnement des véhicules de particuliers et des cars de tourisme. Cet espace nordique s'enrichit, depuis 2013, au niveau de la porte même de Bois-Barbu, de nouveaux aménagements, tels que « le Nordic Park » et un stade de biathlon comprenant un pas de tir.
Historiquement, le site de Villard-de-Lans, fut, à l'instar d'autres communes de son ancien canton, considérée comme une station climatique notable. À ce titre, la commune a accueilli de nombreux enfants venus de grandes zones urbaines françaises, entre les années 1930 et les années 1950, en raison de la qualité de son air (voir le sous chapitre consacré aux « Bâtiments d'architecture climatique »), comme l'indique, encore aujourd'hui, le site web de l'office de tourisme, la principale station-village du Vercors isérois reste toujours tournée vers la famille et les enfants grâce à l'aménagement dans le bourg-centre même, d'une patinoire, d'un centre nautique et d'un parc de glisse consacré essentiellement aux enfants, et dénommé « La Colline des bains » : ce parc comprend des pistes de ski et six pistes de luges particulièrement adaptées aux jeunes enfants.
La commune abrite au niveau du bourg central un petit espace commerçant piétonnier. Il existe également une petite zone artisanale et commerciale située dans la périphérie immédiate du bourg. La commune possède également de nombreuses aires de stationnement pour tous les types de véhicules généralement situées à proximité immédiate du centre du bourg (la plus grande étant située devant la maison de la communauté de communes du massif du Vercors), mais également une gare routière la reliant avec l'agglomération grenobloise et en complément local, une offre de transport comprenant un certain nombre de navettes la reliant directement à la station de ski et au domaine skiable. En outre, la commune propose aux touristes itinérants un espace réservé aux camping-cars près du hameau des pierres, et, au moins, un camping ouvert en été et en hiver sur le site dit de « l'Oursière ».
Sur le plan sportif international, la commune Villard-de-Lans a accueilli sur son territoire les compétitions de luge dans le cadre des Jeux olympiques d'hiver de 1968 et fut, durant six éditions, une ville étape du Tour de France, et fut également un site d'accueil dans le cadre de nombreuses autres manifestations dans de nombreux domaines sportifs.
Le village, ainsi que sa station restent, encore aujourd'hui (en 2018), un espace accueillant de nombreuses animations sportives, et abritent le siège du club des Ours de Villard-de-Lans, une équipe française majeure de hockey sur glace, fondée en 1931 et qui a évolué durant de nombreuses saisons en première division, ainsi qu'un club de ski alpin et un club de ski nordique.
Un plan de l'ensemble du territoire de la commune est publié sur la carte de l'IGN intitulée « Villard-Mont Aiguille/PNR du Vercors » et éditée au 1/25000. Un plan de la ville est également disponible et remis gratuitement aux visiteurs de l'office de tourisme de Villard-de-Lans, sur simple demande.
-
Le téléski des Oursons du secteur de la Grande Moucherolle.
-
Le télesiège du secteur des Glovettes.
-
La gare aval du télésiège débrayable des Crêtes.
-
La résidence les Glovettes depuis le secteur du Clot.
-
Pistes Bouquetin
(secteur de la Gde Moucherolle). -
La piste cerf rouge
(secteur de la Côte 2000). -
La piste Bourgon
(secteur des Glovettes). -
La piste Violette des Clots
(secteur des Glovettes).
Communes limitrophes
Autrans-Méaudre en Vercors | Autrans-Méaudre en Vercors Lans-en-Vercors |
Lans-en-Vercors/Varces | ||
Rencurel Saint-Julien-en-Vercors |
N | Saint-Paul-de-Varces/Le Gua (Isère) | ||
O Villard-de-Lans E | ||||
S | ||||
Saint-Martin-en-Vercors | Corrençon-en-Vercors | Château-Bernard |
La commune d'Autrans-Méaudre en Vercors est une commune nouvelle, créée le
Géologie et relief
Le massif du Vercors, dans lequel se situe l'intégralité du territoire de la commune de Villard-de-Lans et son ancien canton, est un massif préalpin qui s'est soulevé lors de la surrection des Grandes Alpes.
Histoire géologique
Ce massif est composé de roches sédimentaires qui se sont successivement déposées dans un océan formé durant l'ère secondaire. Les calcaires durs formés au fond de ces mers, à l'origine peu profondes, font alternance avec des marnes et des sédiments marno-calcaires tendres qui, eux, ont été formés dans des mers nettement plus profondes (l'origine marine de ces roches est attestée par la présence de nombreux fossiles). Il en résulte, à l'image d'un mille-feuille, un empilement de plusieurs kilomètres d'épaisseur de roches au sein même du massif.
Sous l'effet de la dérive des continents (dénommée également tectonique des plaques), le massif s'est ensuite plissé de façon progressive durant plusieurs millions d'années. Puis, la succession de différents glaciers et l'eau des torrents a profondément modifié l'aspect du paysage environnant la commune. En effet, l'érosion karstique a dissous et modifié les calcaires et l'érosion torrentielle a creusé les gorges (telles que les gorges de la Bourne situées à l'ouest du bourg).
Le Muséum d’histoire naturelle de Grenoble situé 1, rue Dolomieu à Grenoble, présente de belles collections de roches et de minéraux, issus des Préalpes et du Vercors, représentant différentes périodes géologiques.
Composition et aspect
Le massif du Vercors est essentiellement composé de trois bancs de nature calcaire.
- Le niveau inférieur dénommé l'Hauterivien est la base imperméable du massif sur laquelle repose l’ensemble des réseaux d'eau souterraine, de type karstique, composé de marne ne subissant pas ou très peu la corrosion de l'eau.
- L'étage au-dessus, ou niveau intermédiaire dénommé l’Urgonien est issu d’une mer tropicale, peu profonde et riche en traces coralliennes. Cet étage est décrit comme la partie la plus karstifiable du massif.
- Le dernier étage, ou niveau supérieur, se dénomme le Sénonien, de composition plus variée dans le massif en raison de sa sédimentation de type lacustre. Au nord, cet étage sénonien est de type calcaire, à l'origine de la lauze, cette pierre plate utilisée par les artisans locaux qui fabriquent ainsi pour les paysans du Vercors de petites dalles plates qui permettent d'élaborer des constructions de toit typique dans le plateau. Au sud, l’étage Sénonien présente un aspect essentiellement gréseux.
Extérieurement, le massif du Vercors, dans sa partie septentrionale, et dans lequel se situe l'ensemble du territoire villardien, présente de grandes falaises de calcaire à l'aspect très spectaculaire, depuis le bassin grenoblois et la vallée du Grésivaudan. Cette apparence donne au visiteur une forte impression de citadelle naturelle, description souvent reprise dans de nombreux plaquettes touristiques locales de présentation du massif, ou dans les guides de tourisme régionaux ou nationaux.
Le relief karstique, si typique de l'environnement villardien et vercussien, est un ensemble calcaire dont les formes autant extérieures qu'intérieures sont le résultat de la dissolution du calcaire par l'écoulement de l'eau pluviale et nivale, ce qui entraîne un nombre important de cavités naturelles, de grottes et de résurgences. En effet, L’eau des intempéries chargée de gaz carbonique, s’insinue dans les fissures de cet environnement calcaire formant ainsi des rivières souterraines, agrandissant et modifiant de façon constante le réseau souterrain dont elle a contribué à la formation. En surface, l’eau ayant dissous le calcaire crée ces reliefs à l'aspect de roches déchiquetées dénommés les lapiaz, ces petits bassins circulaires dénommés les dolines, et ces gouffres rocheux souterrains dénommés localement « scialets ».
Sismicité
L'ensemble du territoire de la commune de Villard-de-Lans est situé dans une zone de sismicité moyenne. En terminologie spécialisée, on évoque une zone de « sismicité 4 » (sur une échelle de 1 à 5).
La cité scolaire Jean Prévost, inaugurée en 2012, est le dernier bâtiment public local de grande dimension à avoir été construit sur le territoire villardien selon des normes intégrant le risque sismique.
Le principal séisme survenu dans le secteur immédiat de Villard-de-Lans, durant l'époque contemporaine, s'est déroulé le . Avec une magnitude de 5,3, considérée comme modérée sur l'échelle ouverte de Richter, le tremblement de terre dit de Corrençon-en-Vercors, du nom de la commune du canton de Villard où il a effectué le plus de dégâts visibles est l'un des plus importants séismes destructeurs de la seconde moitié du français métropolitain.
Hydrographie
Les cours d'eau
Le territoire communal de Villard-de-Lans est sillonné par de nombreux cours d'eau dont une rivière principale et quinze rus ou ruisseaux, la plupart des torrents montagnards qui sont tous ses affluents.
Le principal cours d'eau de la commune est la Bourne, affluent de l'Isère.
Les quinze ruisseaux sont :
- le ruisseau Plènouse ;
- le ruisseau de Ville-Vieille ;
- le ruisseau de Font Noire ;
- le ruisseau des Charbonniers ;
- le ruisseau des Rioux ;
- le ruisseau de Font Belin ;
- le ruisseau de Pourouse ;
- le ruisseau des Rochettes ;
- le ruisseau de Corrençon ;
- la source du Font le renard ;
- le ruisseau des platis;
- le ruisseau du Frier ;
- la Fauge ;
- le ruisseau du Brochet ;
- le Méaudret;
- le vallon du Riou (au sud de la forêt de Malaterre).
La Bourne et les gorges de la Bourne
La Bourne, principale rivière, passant au pied du village, prend sa source sur le plateau entre les bourgs de Villard-de-Lans et de Lans-en-Vercors. Ce cours d'eau présente des fluctuations saisonnières de type pluvial, fortement accentuées à la fin du printemps en raison de la fonte nivale. Cette rivière longe la station d'épuration de la CCMV dans le petit hameau de « Fenat » (voir la sous-section « Eau et assainissement »). Au niveau halieutique, sur le territoire de la commune, le bassin de la Bourne est géré par l'AAPMA de Villard-de-Lans,.
Au-delà du hameau des Jarrands, peu après avoir reçu les eaux du ruisseau du Méaudret, puis passé sous le pont des « Olivets », près du hameau du même nom, la pente s'accentuant, la petite rivière de la Bourne se transforme dès lors en un véritable torrent et creuse de très profondes gorges situées en aval du bourg et qui portent son nom.
Villard-de-Lans n'héberge les pittoresques gorges de la Bourne que sur une petite partie, entièrement située du côté de la rive gauche du torrent, la rive droite étant dépendante du territoire de la commune de Rencurel. Ces gorges, très encaissées sous d'importantes masses rocheuses, font l'objet d'une surveillance constante de la part du conseil départemental de l'Isère. La route départementale 531, ouverte en 1872 pour relier Villard-de-Lans à Pont-en-Royans, peut donc faire l'objet de travaux importants de consolidation des parois rocheuses et entraîner régulièrement, et de façon provisoire, soit une circulation alternée, soit une interdiction de circuler pour certains types de véhicules (en fonction de leur hauteur), soit même, quelquefois, une coupure totale de la route y compris pour les cycles et les piétons. Une déviation est, alors, mise en place à la sortie du village.
La Fauge et le Vallon de la Fauge
Situé au pied des plus hauts sommets du massif du Vercors qui délimitent sa frange orientale, le secteur dénommé « vallon de la Fauge » est parcouru par le ruisseau du même nom. Sa forme particulière, et notable dans le paysage, vient du fait qu'il a été occupé par un glacier durant une période estimée entre 300 000 et 200 000 années avant notre ère. À cette époque, les températures moyennes étaient inférieures de 5 .
Ce glacier qui atteignait ce qui sera plus tard les limites méridionales du bourg central, a laissé, petit à petit, sa place à ce vallon apprécié pour sa fraîcheur, son aspect bucolique, et son silence.
Des rochers, transportés par la glace et déposés de chaque côté du petit ruisseau de la Fauge, sont les derniers indices encore visibles de la présence d'anciennes moraines glaciaires. Ces rochers calcaires ont donné leurs noms au « hameau des Pierres », situé juste en contrebas de la cité scolaire Jean-Prévost, aux limites méridionales du bourg central.
Dans la partie supérieure du vallon situé au sud-est du bourg, on peut observer que la roche calcaire est affleurante et que l’eau s’infiltre sous terre. Les lapiaz offrent, d'ailleurs, un bel exemple de cette infiltration. Des zones légèrement argileuses existent cependant, et on peut y découvrir, çà et là, quelques plants de Pinguicula alpina, dite Grassette des Alpes, une plante carnivore.
De nombreux sentiers agrémentent le vallon de la Fauge. Certains de ses chemins empruntés par les randonneurs et les cavaliers du centre équestre voisin permettent notamment de découvrir « le pont de l'amour », un petit pont en bois sur la Fauge installée par le génie à l'époque où le secteur était un terrain militaire, ainsi qu'une des rares cascades de ce secteur du Vercors, et enfin une modeste bergerie située à plus de 1 350 mètres d'altitude. Une « course nature » (ou trail), organisée par l'association « Cap Nature », s'est déroulée dans ce secteur en 2013.
Le Méaudret
Ce petit torrent s'écoulant du nord vers le sud, bien que de longueur et de débit modestes, reste un des principaux affluents de la Bourne, en provenance du nord du massif du Vercors. Le nom de ce modeste ruisseau provient du village et ancienne commune de Méaudre, qu'il traverse durant son cours. Un hameau portant son nom surplombe son cours depuis sa rive droite avant sa confluence avec la Bourne.
Prenant sa source au niveau du territoire de l'ancienne commune d'Autrans, ce torrent typique du plateau des « Quatre-Montagnes » draine le vallon de la nouvelle commune d'Autrans-Méaudre en Vercors, puis il traverse de courtes gorges encaissées au pied de la montagne du Gros Martel, avant de rejoindre la Bourne sur sa rive droite en aval de Villard. La confluence entre la Bourne et le Méaudret se situe au niveau du hameau des Jarrands.
Le Méaudret est formé par la réunion de nombreux ruisseaux dont celui des Griats, le ruisseau Achard ou le ruisseau de Naves. En raison de la présence de terrains calcaires présentant de nombreuses failles, ce ruisseau subit de nombreuses pertes tout au long de son parcours.
Le ruisseau de Font-Noire et l'« œil de la Dhuine » ou « de la Dhuie »
Dénommée également « Œil de la Dhuie » par la conteuse locale Lydia Chabert-Dalix, l’œil de la Dhuine (dénommé également « œil de la Dhuie », ou œil de la Dhuis selon les cartes de l'IGN) est une source dite « vauclusienne », c'est-à-dire une exsurgence créée à la suite d'une perte de divers cours d'eau de montagne dans des cavités karstiques et désormais détournée par un captage en béton aujourd'hui laissé à l'abandon.
Cette source est située, en pleine forêt, entre le « hameau des Cochettes » et le « hameau des Mourets ». Un mince filet d'eau continue à alimenter le ruisseau de Font noire qui s'écoule vers le pied septentrional de la colline du bourg, traversant le camping de l'oursière.
Ce phénomène géologique, encore exploré dernièrement par des équipes de plongeurs spéléologues, est à l'origine d'une belle légende locale dite de la « déesse de la Dhuie » relatée dans un ouvrage dénommé Entre Diables et fées, Contes et légendes du Vercors, et relatée par la conteuse citée précédemment.
Les Lacs
La commune de Villard-de-Lans abrite deux petits lacs d'origine artificielle sur son territoire. Il s'agit donc techniquement de retenues collinaires. De dimensions assez modestes, et situés en zone de moyenne montagne, à plus de 1 500 m d'altitude, ces deux lacs sont accessibles à pied, afin d'éventuellement pouvoir y pratiquer la pêche (sous licence).
- Le lac du Pré
- Ce petit lac, situé à une altitude de 1 536 télécabine de la Cote 2000. On y pratique la pêche à la mouche sèche ou noyée, voire au simple bouchon. Ses habitants, au niveau piscicole, sont la truite arc-en-ciel et le fario.
- Le lac de la Moucherolle
- Ce petit lac est situé à une altitude de 1 916 Grande Moucherolle, en limite de territoire communal. Le type de pêche est identique à celui qui est pratiqué au Lac du Pré. On peut y découvrir de nombreux poissons, tels la truite arc-en-ciel, le saumon fontaine et l'omble chevalier.
- L'association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique villardoise, dite « AAPMA de la truite du plateau », assure des lâchers annuels de poissons de la famille des salmonidés, au niveau de ces deux lacs. Elle est habilitée à remettre des licences.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 8,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −4,8 | −4,9 | −1,9 | 1,1 | 4,9 | 8,1 | 9,7 | 9,5 | 6,3 | 3,7 | −0,6 | −3,8 | 2,3 |
Température moyenne (°C) | −0,3 | 0,3 | 3,8 | 6,8 | 10,8 | 14,5 | 16,7 | 16,5 | 12,6 | 9,3 | 4 | 0,5 | 8 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,3 | 5,4 | 9,5 | 12,6 | 16,8 | 20,9 | 23,7 | 23,4 | 18,8 | 15 | 8,6 | 4,7 | 13,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−28 07.01.1985 |
−22 05.02.12 |
−22 07.03.1971 |
−14,9 06.04.1970 |
−6 05.05.1991 |
−5,5 01.06.1963 |
0,2 06.07.1965 |
−0,3 31.08.1995 |
−4 29.09.1993 |
−9,7 30.10.12 |
−17 23.11.1988 |
−21,7 25.12.1962 |
−28 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,6 06.01.1999 |
21 28.02.1960 |
22,7 17.03.04 |
24 21.04.1968 |
29,7 22.05.22 |
33,6 26.06.19 |
35 31.07.1983 |
34,7 12.08.03 |
31,2 14.09.1987 |
26,9 07.10.09 |
22 03.11.1981 |
18,7 25.12.1983 |
35 1983 |
Précipitations (mm) | 100,6 | 76,6 | 90,8 | 109,6 | 117,2 | 95 | 93,5 | 95,4 | 121,3 | 120,1 | 138,1 | 111,8 | 1 270 |
L'effet de Fœhn dans le secteur de Villard-de-Lans
Lorsqu'un vent souffle fortement depuis le sud, l'ensemble du Massif du Vercors (particulièrement dans le secteur de Villard-Corrençon et dans la région voisine du Trièves, située au sud-est du massif), est soumis, de façon subite, à un phénomène de réchauffement rapide qui se dénomme « l'effet de fœhn ».
Il faut savoir que ces deux secteurs de moyenne montagne du département de l'Isère se situent au niveau de la partie septentrionale du col de la Croix-Haute, défini géographiquement comme une des frontières entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud. C'est également dans ce secteur que se situe la partie la plus haute des falaises du Vercors marquées par le Grand Veymont et l'ensemble des hauts plateaux du Vercors.
Dans le cadre de ce phénomène météorologique amplifié par ce positionnement géographique, la température peut, dès lors, grimper rapidement et le secteur peut facilement passer d'une température de 0 Grenoble et dans cette partie du département de l'Isère à une température de +15 .
Conséquences du réchauffement climatique à Villard-de-Lans
Selon de nombreux experts, le réchauffement global de notre planète entre 1990 et 2100 doit être estimé entre 1,1 Massif du Vercors, des suivis sont en cours d'estimation, afin de mieux préciser les évolutions possibles et les changements prévisibles de ce phénomène climatique à l'échelle locale.
À l'échelle du Massif alpin et des Préalpes françaises, l’élévation de température est estimée entre 1 Europe occidentale que pour la moyenne annoncée au niveau mondial. Dans ce modèle de prédiction élaboré par l'observatoire écoclimatique des hauts plateaux du Vercors, il serait question d'une augmentation de 1 atmosphère normalisée, il est scientifiquement admis qu'une augmentation de 1 végétation, la faune et sur les activités humaines, notamment dans les zones agricoles, forestières et sur les domaines skiables des stations de sports d'hiver.
La municipalité de Villard-de-Lans et les principaux intervenants liés à l'activité touristique hivernale prévoient, déjà depuis quelques saisons, des alternatives ludiques et sportives pour les familles en villégiature, en cas de pénurie de neige au niveau local.
La prise de conscience de ce réchauffement ne se limite pas uniquement aux domaines économique et touristique, mais aussi écologique. Pour preuve de cet engagement, le parc naturel régional du Vercors, dans lequel se situe la totalité du territoire de Villard-de-Lans, est titulaire du trophée « Adaptation au changement climatique et territoires » pour l'année 2016. Ce prix, décerné par l’ADEME récompense des actions exemplaires d’adaptation au changement climatique portées par les territoires, et il a été remis au vice-président du Parc régional, lors des « Assises Européennes de la Transition énergétique » qui se sont déroulées du 24 au 26 janvier 2017 à Bordeaux.
Voies de communication
Le réseau routier
Accès par l'autoroute
L'automobiliste provenant des grandes métropoles françaises et européennes peut accéder au territoire de Villard-de-Lans en utilisant deux grandes autoroutes françaises, toutes deux dépendantes du réseau AREA :
L'autoroute A48 permet la liaison autoroutière entre les agglomérations de Lyon et de Grenoble. Elle se connecte à l'A43 au niveau de Bourgoin-Jallieu, puis s'achève sur le territoire de la commune de Saint-Égrève à l'entrée de l'agglomération grenobloise au niveau de l'échangeur avec l'A480. Pour se rendre à Villard-de-Lans, il faut emprunter la sortie Saint-Égrève, Fontanil-Cornillon, Autrans, Villard-de-Lans. Quelques kilomètres après la barrière de péage de Voreppe, la première sortie, en direction de Grenoble, au niveau de la commune de Saint-Egrève indique la direction de Villard-de-Lans, d'Autrans et du Parc Naturel Régional du Vercors. Cette sortie se raccorde sous la forme d'une bretelle à la route départementale 1532 (ancienne route nationale 532), importante voie routière qui relie Grenoble à Valence et qui traverse Sassenage. La route départementale 1532 se raccorde ensuite au niveau de la commune de Sassenage, par un rond-point, à la route départementale 531, route principale menant à l'ensemble des communes du plateau du Vercors ;
L'autoroute A49 relie Romans (Valence) à Grenoble. Elle a été mise en service définitivement en 1992. Pour se rendre à Villard-de-Lans, il faut emprunter la sortie Saint-Nazaire-en-Royans, La Baume-d'Hostun, Villard-de-Lans. Au-delà de la barrière de péage de Chatuzange-le-Goubet et quelques kilomètres après l'aire de service de Royans-en-Vercors, dans le sens Valence-Grenoble, la sortie suivante indique la direction de Villard-de-Lans, par le Royans. La bretelle rejoint ensuite la route départementale 1532, qui se raccorde à son tour à la même route départementale 531 à l'instar de l'A48.
Accès par la route
Le territoire communal est traversé par la route départementale 531, ancienne route nationale 531, déclassée en 1972, qui débute non loin du centre-ville de Sassenage, au rond-Point de la place Jean-Prévost, depuis la route départementale 1532 et se termine à Saint-Just-de-Claix, dans le hameau de Clairivaux, au carrefour de cette même RD 1532.
La route départementale 531 relie ainsi directement Villard-de-Lans à Lans-en-Vercors, Engins et Sassenage vers le nord, et Choranche (et ses grottes) vers le sud-ouest. La route départementale 103, qui commence à l'extrémité ouest de la commune par détachement de la RD 531, relie quant à elle, le bourg de Villard-de-Lans aux villages de Saint-Martin-en-Vercors, La Chapelle-en-Vercors et à la ville de Die, communes toutes situées dans la Drôme voisine. Cette route permet de relier le bourg de Villard-de-Lans à 32 Grenoble (Pont du Vercors), 27 Sassenage (Mairie) et 7 Lans-en-Vercors.
Le territoire de Villard est aussi desservi par la route départementale 215c qui relie le lieu-dit « Le Clos de la Balme » (Corrençon-en-Vercors) au lieu-dit « Les Sables » (Villard-de-Lans), par la route départementale 215b, qui relie la RD 215c à la station de sports d'hiver du Balcon de Villard.
Le territoire de Villard-de-Lans est également une des extrémités de la route touristique des Gorges de la Bourne qui le relie avec les communes des autres secteurs touristiques dont, notamment, le Royans, le Bas-Grésivaudan et la vallée du Rhône.
Transports publics
Transport routier
La gare routière de Villard-de-Lans est située face à l'entrée de l'espace loisir et du bâtiment de l'ancien office de Tourisme. La petite structure abritant la billetterie fut jusqu'en 1938, la gare de terminus du tramway Grenoble - Villard-de-Lans.
Depuis cette gare routière, la commune est desservie par quatre lignes régulières de cars qui fonctionnent tous les jours, samedis, dimanches et jours fériés, compris. Il s'agit de trois lignes du réseau « Cars Région Isère » :
- la ligne relie Villard à Grenoble (gare et polygone scientifique) par Engins et Lans (Office de tourisme) ;
- la ligne relie Lans à Grenoble avec correspondance avec le 5100 à Lans en Vercors à l'office de tourisme ;
- la ligne relie Villard à Lans par Autrans (le village) et Méaudre (la place) ;
- la ligne relie Villard à Corrençon (office de tourisme et Clos de la Balme).
Au niveau de la commune, ses hameaux et la station de ski, des navettes gratuites circulent en toutes saisons, celles-ci étant plus fréquentes durant les périodes de vacances scolaires françaises d'été, de Noël et d'hiver :
- Gare routière de Villard ↔ Le Balcon de Villard (ou/et) Les Glovettes (Domaine alpin). Fonctionne en saison estivale et hivernale ;
- Gare routière de Villard ↔ Bois Barbu (Domaine nordique). Fonctionne uniquement en saison hivernale ;
- Gare routière de Villard (ou/et) Côte 2000 (Domaine alpin) ↔ Corrençon centre ↔ Hauts Plateaux (Domaine nordique) ↔ Clos de la Balme (Domaine alpin). Fonctionne uniquement en saison hivernale.
Transport scolaire
Le territoire communal est également desservi par un réseau de transport scolaire au service des enfants scolarisés dans les différents établissements situés sur son territoire et principalement la cité scolaire Jean Prévost, située sur un plateau dominant la petite agglomération. Quatre navettes scolaires organisées et gérées par la mairie desservent les hameaux suivants : Bois Barbu, Ville Vieille, les Jarrands et La Côte 2000 (Balcon de Villard)
Transport ferroviaire
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Grenoble, située à environ 35 km du centre de la commune. Elle est desservie par un service d'autocar régulier depuis Villard-de-Lans.
Il était prévu que Villard-de-Lans puisse se doter d'une ligne de chemin de fer à crémaillère, surnommée « la Patache », à l'horizon 2008. Une ligne de 6 métro Ouchy à Lausanne. À la suite des élections municipales de 2008, le projet a été annulé par la nouvelle équipe élue, le jugeant trop coûteux, et n'a jamais été reproposé.
Transport aérien
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère, situé à environ 70 Transisère mais en transitant par la gare routière de Grenoble. L'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et son hub régional, quatrième aéroport français, situé à 110 conseil régional de Rhône-Alpes) avec la gare routière de Grenoble.
Le territoire villardien n'abrite aucun héliport, mais des liaisons entre les établissements hospitaliers de l'agglomération grenobloise sont possibles par hélicoptères, notamment par les équipements de la Gendarmerie nationale, le SAMU de Grenoble (Unité Mobile Héliporté) et le SDIS de l'Isère.
Transports par câble (téléphérique)
Il existe sur le territoire villardien un ensemble de transport par câble, de type télécabine : la télécabine de la Côte 2000 (depuis 1951) et la télécabine du Pré des Preys (depuis 1983).
La ligne de la Côte 2000 a été mise en service en mars 1951. Il s'agissait alors de la première télécabine de France. Le système installé par les établissements Câbles et Monorails Mancini recevait des véhicules ovoïdes biplaces. Le système fut remplacé par une télécabine (la première d'Europe) en 1973, puis 10 places en 2010.
Ce dispositif permet de transporter les skieurs et les touristes à l'altitude de 1 720 mètres et leur offre un accès direct au principales pistes de ski en hiver et à un grand nombre de sentiers de randonnée, en été. Le point de départ des cabines se situe devant les immeubles du Balcon de Villard et à quelques mètres du terminus des navettes gratuites en provenance du bourg de Villard-de-Lans et des autres hameaux.
Le télécabine de la Côte 2000
Il s’agissait, alors, du premier type de télécabines avec six places en Europe (avant leur réaménagement) et qui restera, avec sa future voisine, un système unique en son genre dans le massif du Vercors. Ce système permet de transporter les skieurs et les touristes et leurs équipements à l'altitude de 1 720 mètres afin d'accéder directement aux principales pistes de ski en hiver et à un grand nombre de sentiers de randonnée, en été. Le point de départ des cabines se situe devant les immeubles du Balcon de Villard et à quelques mètres du terminus des navettes gratuites en provenance du bourg de Villard-de-Lans et des autres hameaux.
Ce dispositif comprend une capacité maximum de dix personnes par cabine avec un temps de montée de six minutes de station à station pour un débit maximum de 2 300 passagers par heure avec 49 cabines. Cet ensemble bénéficie d'un système de secours électrique sur poulie. Cette ligne de transport par câble a nécessité également la pose d'un ensemble total de 14 pylônes.
La station d'arrivée du télécabine de la Côte 2000 (située en amont de la ligne) n'abrite qu'un seul restaurant-bar, dénommé Altitude 2000. Celui-ci présente une salle de restauration et de bar avec une vue panoramique sur l'ensemble du Val de Lans et du Vercors septentrional en direction de l'ouest et du nord-ouest.
Le télécabine du Pré des Preys
Ce second système de télécabine inauguré huit ans après celui de la Côte 2000 va augmenter le débit offert depuis la station pour rejoindre le domaine d’altitude et permet de transporter les skieurs et les touristes à l'altitude de 1 518 mètres.
Ce dispositif comprend une capacité maximum de six personnes par cabine avec un temps de montée de moins de 5 minutes de station à station pour un débit maximum de 1 200 passagers par heure avec 45 cabines. Cet ensemble bénéficie d'un système de secours électrique sur poulie. Cette ligne de transport par câble a nécessité également la pose d'un ensemble total de 13 pylônes.
-
Télécabine Pré des Preys, anciennes cabines
-
Télécabine Pré des Preys, Piste Carole Montillet
-
Télécabine de la Côte 2000, en action
-
Télécabines Côte 2000, gare aval
-
Télécabines Côte 2000, cabine en gare aval
Des webcams ont été installées sur le site, en amont des télécabines. Celles-ci permettent d'observer le niveau d'enneigement en direct et d'informer ainsi les éventuels pratiquants.
Voies vertes et partagées
La « Via Vercors »
Depuis septembre 2006, date de l'inauguration de son premier tronçon, ce type de voie de circulation consacrée aux modes de transport non motorisés continue de se développer sur le territoire de Villard-de-Lans ainsi que sur tout le territoire de la Communauté de communes du massif du Vercors et se dénomme la « Via Vercors ».
Celle-ci est présentée par le site de la collectivité comme une « voie éco-citoyenne » défendant la mixité des déplacements et permettant d'associer les usagers en vélo, à cheval, en poussette, à pied ou même les personnes handicapées moteurs, grâce à un revêtement considéré comme roulant et conforme aux déplacements en fauteuils roulants. L'objectif principal, selon le site consacré à cette voie verte, étant « de sensibiliser les habitants du Vercors à un nouveau mode de déplacement sans voiture tout en offrant aux vacanciers (familles, randonneurs et sportifs) un nouvel itinéraire de découverte sur 50 .
Cette voie cyclable et piétonne a été financée par la Communauté de communes du massif du Vercors avec le concours de l'Union européenne. Celle-ci a été réalisée avec un revêtement entièrement naturel en faisant appel à des filières d'approvisionnement écologique liées au recyclage de matériaux issus de la déconstruction, tels que des graviers compactés collectés dans la carrière voisine de Méaudre, pour composer sa surface de roulement et permettre ainsi un usage facile tout en préservant le mieux possible l'environnement.
Itinéraire de la Via Vercors dans Villard-de-Lans
Cette voie verte de 8,5 Lans-en-Vercors jusqu'au hameau des Geymonds. Elle s'interrompt au niveau du bourg, mais elle reprend son cours au pied de la colline des bains pour longer la cité scolaire Jean Prévost. La voie traverse ensuite les hameaux de « Tintaine » et du « Frier » pour ensuite passer en aval de Villard 2000 au hameau des « Pouteils » et prendre la direction de Corrençon-en-Vercors par le hameau des « Bouchards ».
Une autre partie de cette voie longe la vallée de la Bourne jusqu'à la confluence avec le Méaudret pour reprendre son cours dans le val Molière et fusionner avec la voie principale au hameau des Geymonds. Cet aménagement compte un total de 44 kilomètres de voies sur l'ensemble du secteur de la communauté des quatre-montagnes
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Site de cartes-2-france.com.
- site geo-alp sur Villard-de-Lans.
- Site vienne.educagri.fr sur le relief karstique du Vercors.
- Site de l'office de tourisme sur les lignes d'autocars
- Site de l'ESF Nordique de Villard de Lans.
- Site de l'office de tourisme sur le site nordique de Villard-de-Lans.
- Bienvenue dans une station familiale et festive !, sur le site villarddelans.com.
- Site de l'IGN.
- Balade en Vercors, sur le site de futura-sciences.
- Site du snpsc sur la grotte du four supérieur à Villard de Lans.
- La formation des paysages, ayant pour thème le site du Parc du Vercors.
- site de planséisme.fr.
- Site du Dauphiné libéré sur les risques sismiques à Villard de Lans.
- Site de Sismalp, page sur les séismes dans les Alpes
- Site du club halieutique de la Bourne.
- Fiche de débit caractéristique - la Bourne à Saint-Just-de-Claix [PDF].
- Site initiative-vercors sur les gorges de la Bourne.
- Site du Parc du Vercors sur le vallon de la Fauge.
- Site de Géol-alp sur le vallon de la Fauge.
- Site de Cap-Nature sur la course nature du vallon de la Fauge.
- André Bourgin, Le Réseau souterrain du Vercors, Revue Géographie Alpine, volume 40, p. 307.
- Site du Parisien, page sur Lydia Chabert-Dalix.
- Site des cartes IGN)
- Site de geckos, page sur l'œil de la Dhuis
- Site de l'OT de Villard-de-Lans, page sur les lacs
- Site de Pêche Vercors sur le lac des prés.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Site de Guilhem martin, page sur le Foehn
- site du Parc du Vercors, page sur le réchauffement climatique.
- Portail de Rhône-Alpes, page sur l'observatoire écoclimatique.
- Site de France 3, reportage sur la manque de neige.
- Site du Dauphiné-libéré, page sur le trophée ADEME reçu par le Parc du Vercors
- site weekisto, page sur l'Histoire de Villard-de-Lans
- Site de la mairie d Villard-de-Lans, page sur le transport scolaire
- Site des transports publics de Lausane, page sur « la ficelle »
- Site du CHU de Grenoble, sur le site de futura-sciences.
- « », sur Remontees-mecaniques.net (consulté le ).
- Site espace Villard-Corrençon sur les télécabines.
- Site remontées-mécaniques.net sur le télécabine du Pré des preys
- Site de l'office de tourisme sur l'emplacement des webcams installées sur les pistes.
- Site de "Via Vercors", page d'accueil
- Site de vercors-gtv sur la via vercors
- Site de Via Vercors, page sur l'itinéraire Villard-Corrençon
- Site place grenette, article sur l'aménagement du PNR du Vercors
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Toponymie
La paroisse de Villard-de-Lans s'est successivement dénommée Ecclesia del Vilar en 1115, puis Vilarium de Lans au .
Le nom de la commune comporte deux termes aux origines différentes :
1-« Villars puis Villard » est la forme méridionale du latin Villare dérivé de Villa qui, jusqu’au village ou un hameau.
Plus récemment, dans l'Histoire, l’article défini « le » précède « Villard-de-Lans » selon le grenoblois Stendhal – « du Villard-de-Lans » – et parfois cette appellation s'affiche sur le site même de l'office de tourisme de la commune.
2-« Lans » est dénommée successivement Lancium au celte est admise et correspond au mot lania qui désigne un plateau.
- Collectif, Les noms anciens des paroisses du diocèse de Grenoble et des communes du département de l'Isère : accompagnés de notes concernant l'origine et le sens de ces noms, Grenoble, Notre-Dame des bonnes lectures, (OCLC 460538497), p. 155.
- Collectif, Les noms anciens des paroisses du diocèse de Grenoble et des communes du département de l'Isère : accompagnés de notes concernant l'origine et le sens de ces noms, op. cit.,, p. 154.
- Stendhal (Henri Martineau), Vie de Henri Brulard, Le Divan, , XXIX-282, 323, 2 vol. ; 15 cm (lire en ligne), chap. 16, p. 223.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur offices de tourisme de Villard-de-Lans / Corrençon-en-Vercors (consulté le ).
- Collectif, Les noms anciens des paroisses du diocèse de Grenoble et des communes du département de l'Isère : accompagnés de notes concernant l'origine et le sens de ces noms, op. cit.,, p. 61.
Histoire
Selon l'ouvrage, non réédité et très bien documenté de Florent Camoin, écrit en 1955 et dénommé : « Villard-de-Lans, son histoire, son site », le territoire du Villard-de-Lans se structura en divers hameaux au gré des fronts de défrichements qui définirent, petit à petit, les terroirs cultivables. Le bourg actuel fut fondé au croisement de deux chemins existant depuis la République romaine, celui de « Cassenatico », l'actuelle Sassenage à « Dea Augusta », l'actuelle Die et celui qui reliait la petite région du Royans au col Vert.
Moyen Âge et Temps Modernes
Historiquement, Le Villard-de-Lans fut cité pour la première fois en 1080 dans le cartulaire de saint Hugues sous le vocable de « Sancti Boniti di Vilar juxta Lanz ». Le terme « du Villard » désigne dès sa fondation un ensemble d'habitats, un bourg, « burgum » en latin, dépendant alors du château de Corrençon. Terre dauphinoise, sous domination des comtes d'Albon qui prirent au dauphins de Viennois. Le comté d'Albon prit alors le titre de Dauphiné. Cette partie du massif deviendra les « Quatre-montagnes » et, correspondant aujourd'hui au contour de l'actuelle communauté de communes, reste cependant sous la suzeraineté des seigneurs et barons de Sassenage.
Au fil du temps la communauté villardienne est devenue autonome du fait de son éloignement du siège de la baronnie. Celle-ci vit sa population augmenter de façon importante. L'exploitation forestière, relancée au cours du Pont-en-Royans, le bourg du Villard-de-Lans utilisa sa position au cœur des montagnes pour s'instaurer comme un carrefour marchand incontournable. Le « Breuil » ou champ de foire, issu du Moyen Âge, devint un marché référent pour l'ensemble des communautés du Vercors.
Époque contemporaine
La Révolution française, dont les prémices ont été ressenties très tôt dans la province royale du Dauphiné, comme en témoigne la célèbre journée des Tuiles, séries d'émeutes survenues à Grenoble le , puis la Réunion des états généraux du Dauphiné organisée le de la même année, est suivie avec enthousiasme par les Villardiens.
Avant le début du colporteurs, principaux liens entre le plateau et le reste du royaume de France, franchissaient le pas de l'Allier (à l'ouest), le col vert (à l'est) et le pas de la Balme (au sud) pour vendre leurs marchandises mais également apporter diverses nouvelles. Leurs mulets, souvent organisés en « coubles », c'est-à-dire des attelages de douze bêtes, transportaient les bulbes, graines et semences, du charbon de bois, du vin, des outils divers, utiles aux gens du plateau.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Villard-de-Lans accueille le seul lycée polonais de l'Europe occupée. Il est installé dans les bâtiments de l'hôtel du Parc et du château. En mars 1943, l'établissement est frappé une première fois par l'arrestation de son directeur, le professeur Zygmunt Lubicz-Zaleski, qui est également président du Groupement d'Assistance aux Polonais en France. Envoyé à Milan par la police italienne, il est livré à la Gestapo, torturé et déporté à Buchenwald. Il est remplacé par le professeur Wacław Jan Godlewski , qui, à son tour, est arrêté par la Gestapo, et déporté à Mathausen. Le lycée est alors dirigé par le professeur Ernest Berger, qui en assurera la direction jusqu'à la Libération. Elèves et professeurs s'engagent dans la lutte contre l'occupant. 70 à 80 jeunes prendront la route de l'Espagne, ils connaîtront ses prisons, le camp d'internement de Miranda de Ebro, pour aboutir à Gibraltar et rejoindre en Angleterre l'Armée polonaise de l'Ouest. Ils reviendront en 1944 pour prendre part à la Libération de la France dans les rangs de la Première Division Blindée polonaise, et combattront en Normandie, à Falaise, Chambois, Abbeville, en Belgique et en Hollande. D'autres combattront dans les rangs du 2° Corps d'Armée polonais, en Italie, ou encore dans les forces Aériennes ou la Marine polonaise en Grande-Bretagne. Entre 50 et 80, en plus de ceux qui, en 1944, sont encore au lycée et prendront part aux combats du Vercors.
Par ailleurs, la région des Alpes abrite plusieurs milliers de Polonais, clandestins, militaires évadés, résistants du réseau F2 et du POWN Monika.
Les Jeux olympiques d'hiver de 1968, dont le site principal (stade d'inauguration et village olympique) est fixé à Grenoble, seront, dès le début, organisés et voulus par le général de Gaulle.
Cette manifestation internationale renforcera, dès lors, la notoriété de Villard-de-Lans et du plateau des Quatre Montagnes qui accueilleront, au cours de ces jeux, certaines épreuves de sports d'hiver. L'autre conséquence directe de cette participation sera le développement et la modernisation des voies d'accès au plateau du Vercors, ainsi que de l'équipement au niveau sportif et touristique de la commune et de son canton.
Le , le crash d'un hélicoptère de la Sécurité civile transportant cinq personnes dont deux gendarmes du peloton de gendarmerie de haute montagne et un médecin du SAMU entraîne la mort d'un passager ainsi que trois blessés. Cet accident est survenu sur le secteur du Balcon de Villard dominant le village. Le parquet de Grenoble ouvre une enquête et saisit la section de recherches des transports aériens, ainsi que le groupement de gendarmerie de l'Isère.
- Site Histo.com, page sur le livre de Villard-de-Lans par F. Camoins
- livre "Le Vercors passe à table" d'Odile Senelonge et de Lydia Chabert-Dalix (ISBN ).
- Lycée polonais de Villard-de-Lans et la Résistance.
- Henri Gielec, « », sur docnum.univ-lorraine.fr, Université de Nancy 2, .
- Site francebleu.fr, article "Un mort et quatre blessés dans le crash d'un hélicoptère de la Sécurité Civile à Villard-de-Lans en Isère", consulté le 12 septembre 2021.
Héraldique
|
D'or à un ours en pied d'argent ombré de sable dans sa partie inférieure, chaussé d'azur chargé à dextre d'un sapin d'argent et à sénestre d'un sapin de sable. (Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont donc fautives). |
|
D’or à l’ours de sable, allumé et armé d’argent passant sur une montagne de sinople mouvante de la pointe et accompagné de deux sapins du même. |
- Dictionnaire encyclopédique Quillet, volume Ton-Z, édition de 1990, (ISBN ) (de la collection), page 7322, entrée « Villard-de-Lans ».
- Jean-Jacques Lartigue, Armorial général des communes de France, Paris, éditions Christian, , 421+XVI (ISBN ), p. 133 (entrée « Villard-de-Lans »).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Villard-de-Lans dans la littérature
Découvrez les informations sur Villard-de-Lans dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
4140 autres localités pour Auvergne-Rhone-Alpes
Vous pouvez consulter la liste des 4140 autres localités pour Auvergne-Rhone-Alpes sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ara/villes.html.
Deutsche Übersetzung
Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.
Vielen Dank im Voraus.
Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-ara/33365.html
Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.