Vaulx-en-Velin (prononcé /vo.ɑ̃.vlɛ̃/ ou /vo.ɑ̃.və.lɛ̃/) est une commune française située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes
Située dans la banlieue est de Lyon, elle fait partie des communes dites de l'Est lyonnais, tout comme Bron ou Décines-Charpieu
Ses habitants sont appelés les Vaudais.
Géographie
Les communes limitrophes sont Miribel, Neyron, Bron, Villeurbanne, Décines-Charpieu et Rillieux-la-Pape.
Les limites communales de Vaulx-en-Velin et celles de ses communes adjacentes.
Localisation
La commune est située sur la rive gauche du Rhône, à 7,6 Lyon et appartient à la première couronne de l'« Est lyonnais », ensemble de communes situées en banlieue est de Lyon.
Le territoire est réparti entre espace urbain (résidentiel et industriel) principalement à l'ouest et au sud, espaces verts notamment au nord-ouest (Grand parc de Miribel-Jonage) et espaces agricoles encore importants (maraîchage au nord : le cardon est le symbole de la ville).
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Vaulx-en-Velin
Rillieux-la-Pape Caluire-et-Cuire
Neyron (Ain)
Miribel (Ain)
Villeurbanne
Décines-Charpieu
Villeurbanne
Bron
Chassieu
Géologie et relief
Vaulx-en-Velin est située dans la plaine alluviale du Rhône, sur sa rive gauche. Le territoire communal se divise en deux parties bien distinctes : au nord la partie la plus proche du fleuve est aussi la plus basse (172 Brotteaux et la Guillotière. Au sud, et séparée de la partie nord par le canal de Jonage, s'étend une partie plus haute d'une dizaine de mètres (184 . Il s'agit de la « balme viennoise » ou coteau qui s'étend en direction est - ouest de Décines-Charpieu aux quartiers de Maisons Neuves et Cusset à Villeurbanne, et domine l'ancien cours du Rhône : la voie ferrée du Chemin de fer de l'Est de Lyon, ainsi que la route départementale 517 de Villeurbanne vers Décines-Charpieu empruntent ce passage à l'abri des inondations.
Hydrographie
La ville de Vaulx-en-Velin est entourée d'eau : le canal de Miribel longe la limite communale au nord, le Vieux Rhône et le plan d'eau des Eaux Bleues, anciens bras du Rhône, occupent le nord et le nord-est du territoire, tandis qu'au sud et à l'ouest le canal de Jonage (dans lequel se jette le Vieux Rhône), longé par la Rize, petit affluent de rive gauche du Rhône, coupe le territoire vaudais en deux et le sépare des communes voisines de Villeurbanne et Décines-Charpieu,.
Le Rhône a toujours joué un grand rôle dans l'histoire de Vaulx-en-Velin, comme de tous les villages situés sur ses rives en amont de Lyon. Le fleuve se divisait autrefois en multiples bras ou « tresses » qui se déplaçaient au gré d'inondations fréquentes et dévastatrices. Il s'ensuivait d'innombrables querelles et procès entre les communes riveraines sur la propriété des « broteaux »,. Ces inondations et la présence fréquente de brouillard (la « niôle ») rendaient les conditions de vie difficiles : les récoltes étaient emportées par les crues ou abîmées par les pluies, le climat malsain des marais entraînait une mortalité infantile très élevée.
Les hommes ont longtemps essayé d'endiguer le cours du Rhône, mais ce n'est qu'au XIXe siècle que le fleuve sera finalement domestiqué.
Le canal de Miribel, au nord de Vaulx, est construit entre 1850 et 1860 avec un double objectif : réguler les crues du Rhône à l'aide de digues submersibles et faciliter la navigation sur le Rhône.
Le creusement du canal de Jonage est entrepris par la Société Lyonnaise des Forces Motrices du Rhône en 1894, dans le double but de réguler les crues du Rhône, grâce notamment au réservoir du Grand Large, et d'alimenter la centrale hydroélectrique de Cusset. Le canal de Jonage est mis en service en 1897. Il coupe la ville de Vaulx-en-Velin en deux parties nord et sud et est franchi par quatre ponts à Vaulx-en-Velin : au sud les ponts de la Sucrerie et de la Soie qui relient les quartiers nord et sud de Vaulx-en-Velin, et à l'ouest les ponts de Cusset et de Croix-Luizet vers Villeurbanne.
Le « syndicat mixte pour l'aménagement du Grand parc de Miribel-Jonage » créé en 1968 aménage pour les loisirs la zone de 3 000 hectares de plans d'eau et de zones humides située entre les canaux de Miribel et de Jonage. Le « lac des Eaux Bleues » occupe la partie nord-est du territoire vaudais.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes et Climat du Rhône.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 18 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 5 vol d'oiseau, est de 13,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Statistiques 1991-2020 et records LYON-BRON (69) - alt : 202m, lat : 45°43'16"N, lon : 4°56'57"E Records établis sur la période du 01-09-1920 au 04-01-2024
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
1,1
1,4
4,2
7,2
11,2
15
17
16,6
12,8
9,6
4,9
2
8,6
Température moyenne (°C)
4,1
5,2
9
12,3
16,3
20,3
22,6
22,3
17,9
13,7
8,1
4,8
13
Température maximale moyenne (°C)
7,1
9
13,8
17,4
21,5
25,6
28,2
28
23,1
17,7
11,4
7,7
17,5
Record de froid (°C) date du record
−23 23.01.1963
−22,5 14.02.1929
−10,5 07.03.1971
−4,4 10.04.1949
−3,8 01.05.1938
2,3 01.06.1959
6,1 07.07.1962
4,6 25.08.1940
0,2 24.09.1928
−4,5 31.10.1950
−9,4 30.11.1925
−24,6 22.12.1938
−24,6 1938
Record de chaleur (°C) date du record
19,1 10.01.15
21,9 25.02.21
26 31.03.21
30,1 16.04.1949
34,2 16.05.1945
38,4 27.06.19
40,4 24.07.19
41,4 24.08.23
35,8 05.09.1949
30,6 09.10.23
23 02.11.1924
20,2 18.12.1989
41,4 2023
Ensoleillement (h)
711
1 024
1 737
1 977
2 238
2 565
2 881
2 631
2 041
1 314
789
587
20 495
Précipitations (mm)
49,8
41,6
49,4
68,9
80,9
74,1
67,4
65,5
82,5
99,8
87,2
53,7
820,8
Source : « », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
Voies routières
Le territoire de la commune est traversé par l'autoroute A42 au nord, la rocade est de Lyon (section de l'autoroute A46 classée en route nationale 346) à l'est, et la route départementale 317 (Lyon - Décines-Charpieu) au sud.
La commune est desservie par la sortie 1a sur l'autoroute A42 et la sortie 5 sur la rocade est.
Transports en commun
La commune est desservie par le réseau de transports en commun lyonnais.
Le quartier sud est desservi notamment, depuis 2006, par la ligne T3 qui relie la Part-Dieu à la zone industrielle de Meyzieu à l'est, et depuis 2007, par la ligne A de Perrache jusqu'à la station « Vaulx-en-Velin - La Soie » dont elle est l'un des terminus depuis son prolongement. Enfin depuis est venue s'y ajouter la liaison Rhônexpress qui relie l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry à la gare de Lyon-Part-Dieu.
Des lignes de trolleybus et de bus complètent cette offre :
Ligne C3 : Direction Vaulx-en-Velin La Grappinière ou Gare Saint-Paul ;
Ligne C8 : Direction Grange Blanche ou Vaulx-en-Velin Résistance ;
Ligne C15 : Direction L.Bonnevay ou Bachut Mairie du 8e ;
Ligne 7 : Direction L.Bonnevay ou Vaulx Le Bourg ;
Ligne 16 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Décines Grand Large ;
Ligne 28 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Pusignan Gutenberg par Genas ;
Ligne 37 : Direction Vaulx-en-Velin Marcel Cachin ou Charpennes - Charles Hernu ;
Ligne 52 : Direction Vaulx-en-Velin la Grappinière ou Parilly université Hippodrome (dimanche seulement terminus aux Sept Chemins) ;
Ligne 57 : Direction Décines Grand Large ou L.Bonnevay ;
Ligne 67 : Direction L.Bonnevay ou Meyzieu Avenue de Crottay ;
Ligne 68 : Direction Chassieu Les Grandes Terres ou Vaulx-en-Velin La Soie ;
Ligne N80 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie, Grand Parc Le Morlet (direct, desserte saisonnière) ;
Ligne N83 : Direction L.Bonnevay-Vaulx-en-Velin La Soie, Grand Parc Miribel-Jonage (desserte saisonnière) ;
Ligne N84 : Direction Rillieux - Les Alagniers, Grand Parc Miribel-Jonage (desserte saisonnière) ;
Ligne 100 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Eurexpo (les jours de Salon) ;
Ligne Zi3 : Direction Z.I. Vaulx-en-Velin Est ou Z.I. Roosevelt ;
Ligne Zi4 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Caluire Chemin Petit ;
Ligne Zi5 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Genas - Rond-Point d'Italie.
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Toponymie
L'étymologie de Vaulx-en-Velin n'est pas certaine. Le terme latin Valles in Velleno signifiait vallée, ou « lieu bas », des brebis (du latin vellus, velleris) ; Velin évoquant alors une région d'élevage et par extension donnant son nom à l'immense forêt qui couvrait jusqu'au début du Moyen Âge, le Viennois : le pays du Velin. Cette hypothèse semble la plus probable d'autant plus que la carte de Cassini pour laquelle les levés ont eu lieu de 1756 à 1789 mentionne Veaux en Velin. Une autre explication serait que ce toponyme soit lié à quelques particularités de la végétation.
Histoire
Préhistoire et antiquité
Une présence humaine est attestée sommairement durant les périodes du Bronze final et au premier âge du fer.
Avant la conquête romaine, le territoire se serait trouvé sur le territoire des Ambarres, une tribu gauloise dont le nom signifie « vivant des deux (*amb) côtés de la Saône (Arar, la Saône) ». Toutefois, la limite territoriale entre les Ambarres et les Allobroges étant mal déterminée, le territoire n'aurait pas dépendu formellement de l'un ou l'autre de ces deux peuples gaulois du fait de sa situation sur le Rhône. À l'époque romaine, le territoire se situe à proximité de la capitale des Gaules Lugdunum, aujourd'hui Lyon. Une voie romaine reliant Lugdunum à Crémieu aurait traversé l'actuel territoire communal, et des vestiges antiques ont été repérés au lieu-dit le Ratier.
Après la disparition de l'Empire romain la région fut successivement sous le contrôle des Burgondes, puis des royaumes de Provence et de Bourgogne.
Moyen Âge
La première mention écrite de Vaulx-en-Velin date de 1225 dans le cartulaire de Lyon. Toutefois, il est possible que le village ait été fondé plus tôt. Alain Belmont situe la fondation des villages de Vaulx-en-Velin, Thil et Niévroz dans une période comprise entre l'an mille et 1300, lorsque le lit du Rhône formait un tressage moins étendu, étant donné qu'ils se situent dans des emplacements proches du fleuve, qui plus tard seront régulièrement menacés par les crues.
Selon une hypothèse, Pierre Valdo (ou Vaudès), fondateur du mouvement chrétien des Vaudois, pourrait être né à Vaulx vers 1140.
Jusqu’en 1320, Vaulx-en-Velin dépendait de la seigneurie de Montluel et appartenait à la Bresse.
Cette année-là, un débordement exceptionnel du Rhône fit passer Vaulx de la rive droite à la rive gauche : le village se retrouva sur les terres du Dauphiné. En 1325 Jean de Montluel donna sa terre de Vaulx, qui comprenait également Villeurbanne, au Dauphin de Viennois. En 1349 le Dauphiné fut rattaché à la couronne de France. La terre de Vaulx, comprenant celle de Villeurbanne, fut érigée en marquisat.
Époque moderne
L'église de Vaulx fut saccagée par les troupes huguenotes du Baron des Adrets en 1562. Les réparations s'effectuèrent lentement, puisque lorsque l'archevêque de Lyon de Marquemont visita la paroisse en 1613, les travaux n'étaient pas terminés.
En 1628, la peste, peut-être apportée par des soldats revenant de Milan, frappa le village de Vaulx-en-Velin, qui fut mis en quarantaine. Cependant la peste se propagea vers Lyon, faisant 30 000 victimes. En , une crue extraordinaire du Rhône recouvrit presque entièrement le village.
À la fin du archiprêtré de Meyzieu, et de l'élection et bailliage de Vienne. À la veille de la Révolution, Vaulx et Villeurbanne partagent des «communaux» et forment une seule communauté fiscale, c'est-à-dire que les deux paroisses se répartissent entre elles les impôts, mais chaque paroisse a sa propre assemblée. Aucune des deux n'est riche, ayant toutes deux à souffrir des inondations du Rhône, mais les terres de Vaulx ont une valeur encore inférieure à celles de Villeurbanne. L'économie repose surtout sur la culture, notamment du chanvre, bien adapté à ces zones marécageuses, et sur l'élevage.
Avec le décret du 26 février 1790 portant créations de 83 départements, la commune de Vaulx-en-Velin est rattachée au département de l'Isère, district de Vienne, elle fait partie du canton de Villeurbanne (comme les communes de Bron, Chassieu, Décines, Meyzieu et Vénissieux).
C'est en 1797 que sera réglé la question des communaux, avec la répartition définitive des terrains entre Villeurbanne et Vaulx-en-Velin.
Époque contemporaine
Après une pétition des habitants en 1844, le conseil municipal réclame le rattachement de la commune au département du Rhône, en raison de la proximité de la ville de Lyon et pour faciliter les affaires. Par décret impérial du , la commune de Vaulx-en-Velin est rattachée en compagnie des autres communes iséroises de Bron, Vénissieux et Villeurbanne au département du Rhône.
Une des constantes de l'histoire de Vaulx-en-Velin est la lutte contre les inondations du Rhône et pour l'assainissement des marais. Des travaux furent entrepris au siècle et surtout dans la deuxième moitié du siècle (construction de la digue St-Jean Villeurbanne/Vaulx, assèchement des marais).
En 1894 sont entrepris les travaux de percement du canal de Jonage, destiné à la fois à alimenter en eau l'agglomération de Lyon et, grâce à la centrale hydroélectrique de Cusset, à fournir à l'industrie une énergie abondante et bon marché. Les premiers projets voient le jour dès 1874, mais en raison notamment de l'opposition de la Compagnie Générale des Eaux et de la Compagnie du Gaz de Lyon, ce n'est qu'en 1892 qu'une loi accorde une concession de 99 ans à la Société Lyonnaise des Forces Motrices du Rhône. Le chantier dure cinq ans et modifie profondément la géographie de Vaulx-en-Velin en isolant le secteur de la Côte, au sud, qui représente environ un quart du territoire, du vieux village au nord. Celui-ci devient une sorte de presqu’île communiquant avec les communes voisines par six ponts construits sur le canal. Le sud, traversé par le Chemin de fer de l'Est de Lyon et les routes de Crémieu et de Genas, verra s'installer dans les décennies suivantes divers établissements industriels. La centrale de Cusset est mise en service en 1899 : il s'agit alors de la plus puissante centrale hydroélectrique du monde. Bien que l'essentiel de la production de l'usine soit réservé à la distribution de force motrice, Vaulx-en-Velin bénéficie comme les communes voisines de l'éclairage des particuliers.
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La ville est desservie dès 1903 par les tramways lyonnais de la Compagnie Lyonnaise de Tramways (CLT), puis de la compagnie des Omnibus et tramways de Lyon (OTL). La ligne porte l'indice 27 et circule entre les Cordeliers - Croix-Luizet - Vaulx en Velin.
L'usine TASE
Article détaillé : Usine Tase.
L'industrialisation à Vaulx-en-Velin commence réellement en 1923 lorsque l'entreprise Gillet achète 75 hectares de terrain dans le quartier de la Poudrette pour y implanter une usine de soie artificielle. La SASE (Soie Artificielle du Sud-Est) est attirée par la ligne ferroviaire de l'Est lyonnais, le canal, la proximité de l'usine hydroélectrique de Cusset, la présence d'une nappe phréatique abondante et pure et le relatif éloignement de Lyon,. Autour de l'usine se construit un nouveau quartier : dès 1924 la « Petite Cité », un ensemble de 97 pavillons totalisant 297 logements est construite par l'entreprise Gillet. Deux ans plus tard est édifiée la « Grande Cité », ensemble de 20 immeubles collectifs qui comprennent 491 logements. La construction de cette deuxième cité, au confort plus sommaire, introduit une division sociale entre la « Petite Cité », qui héberge ingénieurs et cadres, et la « Grande Cité » pour le reste du personnel. La société y mène une politique résolument paternaliste, construisant une école (les blouses sont fournies aux enfants du personnel), des bains-douches, des commerces, une salle de gymnastique. Elle fournit gratuitement à ses employés l'eau, le charbon, l'électricité. Les premiers curés sont également logés et payés par l'usine.
Depuis les années 1920
Le le « Bloc ouvrier et paysan » (PCF) remporte les élections municipales : c'est la première municipalité communiste du Rhône. Les communistes perdent l'élection suivante, en 1935, qui voient le retour de l'ancien maire Francis Beausoleil (1920-1929 et 1935-1941). Mais après la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 2014, la ville sera toujours dirigée par le Parti communiste français (ou apparenté). En 30 ans la population a été multipliée par six (1901 : 1 251 habitants ; 1931 : 8 105 habitants).
En 1955-1956 est réalisée la grande digue le long du Rhône, qui résiste à la grande crue de 1957 (la ville est depuis à l’abri des grandes inondations qui revenaient régulièrement).
Par décision interministérielle une Zone à urbaniser en priorité (ZUP) est décidée en 1963. La construction débute en 1970 : de nouveaux équipements commerciaux, sportifs, scolaires, administratifs se créent, ainsi que trois zones d'activités industrielles et une zone maraîchère.
La ZUP est à l'origine d'une forte augmentation démographique (1978 : 43 791 habitants).
La presse régionale et les archives locales évoquent de premiers incidents en 1971. Les premières émeutes urbaines ont lieu en septembre 1979 dans le quartier de la Grappinière : des jeunes affrontent les forces de l'ordre et incendient des voitures,.
En 1975, l’ENTPE (École nationale des travaux publics de l'État) est transférée de Paris à Vaulx. L’ENSAL (École nationale supérieure d'architecture de Lyon) est, quant à elle, transférée d'Écully à Vaulx en 1987.
Dans les années 1990, des émeutes urbaines se produisent à intervalles réguliers. Elles sont largement relayées par la presse nationale. Le des émeutes éclatent à la suite de la mort de Thomas Claudio, un jeune motard tentant de forcer un barrage de police au Mas du Taureau. Des affrontements ont lieu avec la police, des incendies sont déclenchés et le centre commercial est pillé. Le bilan financier des trois nuits d'émeute est de 80 millions de francs de dégâts matériels. En , Mohamed Bahri, 18 ans, est tué par les gendarmes alors qu'il tente de forcer un barrage au volant d'une BMW volée. Trois nuits d'affrontements, coups de feu sur un commissariat et trente-trois véhicules brûlés ou endommagés. Le dimanche
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Le , Fadela Amara, secrétaire d'État chargée de la politique de la ville, présente son projet de Loi sur la banlieue au Centre culturel Charlie-Chaplin : « Espoir Banlieues - Une dynamique pour la France », séminaire animé notamment par Serge Moati.
La reconstruction urbaine se poursuit avec la destruction des immeubles du quartier Pré de l’Herpe (2010).
Le Grand Lyon disparaît le
Les années 2000 et 2010 enregistrent des affrontements entre forces de l'ordre et émeutiers qui se caractérisent notamment par des barricades et des voitures incendiées.
↑ a b et cOdile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN ), p. 543.
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↑ Vaulx-en-Velin, paroles de l'après-Kelkal., liberation.fr, 11 octobre 1995
↑ Une cité fantôme va disparaître du paysage de Vaulx-en-Velin, 20minutes.fr, 31 mars 2010
↑ Voitures brûlées, tirs de mortiers contre la police : Vaulx-en-Velin s’embrase un peu plus, lyonmag.com, 14 juillet 2015
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