Sallanches
Localisation
Sallanches : descriptif
- Sallanches
Sallanches est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Situation
La ville occupe la partie nord du bassin de Sallanches, large plaine glaciaire traversée par l'Arve et bordée par le massif des Aravis, le massif du Mont-Blanc et le massif du Faucigny. Ce vaste bassin aux versants peu raides contraste avec les hauts sommets qui l'entourent. Dédié principalement à l'agriculture et au tourisme (lacs et campings), il abrite aussi les communes de Domancy, Passy et Saint-Gervais-les-Bains.
La ville de Sallanches est dominée à l'ouest par une partie de la chaîne des Aravis, avec en particulier le sommet des Quatre Têtes et la Miaz.
Communes limitrophes
Le Reposoir | Magland | |||
Le Grand-Bornand | N | Passy Domancy | ||
O Sallanches E | ||||
S | ||||
Cordon | La Giettaz | Combloux Megève |
Climat
La situation de Sallanches, d'une altitude moyenne d'environ 550 continental montagnard en raison de sa proximité avec la chaîne des Aravis et le massif du Mont Blanc. La ville se caractérise par une humidité marquée. Les hivers sont plus froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (mars-avril et septembre- octobre) sont généralement moins humides que le reste de l'année.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1951 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −3 | −2,3 | 0,9 | 3,9 | 8,4 | 11,8 | 13,5 | 13,3 | 9,9 | 6,1 | 1,1 | −2,1 | 5,1 |
Température moyenne (°C) | 1,2 | 2,9 | 7,1 | 10,7 | 14,8 | 18,3 | 20,3 | 19,9 | 15,9 | 11,5 | 5,6 | 1,8 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,4 | 8,1 | 13,3 | 17,4 | 21,2 | 24,8 | 27 | 26,4 | 21,5 | 16,9 | 10 | 5,6 | 16,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−20,3 06.01.1985 |
−19,7 05.02.12 |
−13,4 13.03.06 |
−6,7 08.04.21 |
−3 06.05.19 |
−1,2 01.06.06 |
5 04.07.1984 |
2,8 31.08.06 |
0 30.09.1995 |
−4,7 19.10.09 |
−13 27.11.05 |
−17,3 30.12.05 |
−20,3 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,5 01.01.23 |
24 15.02.1958 |
26,5 22.03.1990 |
30 30.04.05 |
35,2 20.05.22 |
37 30.06.03 |
40,2 11.07.23 |
40 24.08.23 |
34,7 14.09.1987 |
32,3 07.10.09 |
24,3 02.11.20 |
21,3 17.12.19 |
40,2 2023 |
Précipitations (mm) | 100,3 | 77,2 | 77,2 | 77,2 | 98,6 | 94,9 | 97,8 | 105,3 | 78,5 | 88,4 | 89,6 | 113,8 | 1 098,8 |
- Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur inventaire-forestier.ign.fr, , p. 4.
- « », sur meteociel.com (consulté le ).
- « » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
Toponymie
Le toponyme Sallanches dérive, selon Ernest Nègre, Chalanche, un mot francoprovençal, d'origine probablement préceltique, désignant « pente raide qui sert de couloir aux avalanches, flanc raviné d'une montagne ou encore un ravin »,,,. Il s'agit d'un nom assez répandu sous divers dérivés dans la région alpine. La ville s'est ainsi édifiée sur le torrent homonyme de la Sallanche,.
La paroisse ou le village sont mentionnés sous différentes formes latines Salancia Sabaudiorum, Chalanchia, Salanchia en 1178 dans le cartulaire de Cluny,. Au cours des siècles suivant, la graphie évolue avec apud Salanciam (1212), Salenchia (1339) ou encore Cura de Salanchia (1344),. La forme actuelle semble se stabiliser à partir du siècle.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Salanshe, selon la graphie de Conflans.
- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne)., n°1404, p. 71.
- D'après Henry Suter, , Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
- D'après Henry Suter, , Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 437..
- Hubert Bessat et Claudette Germi, Les noms du paysage alpin : Atlas toponymique, Savoie, Vallée d'Aoste, Dauphiné, Provence, ISBN , lire en ligne), p. 111-113.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
Histoire
Origines et développement de la ville
L'apparition du bourg et son développement ne sont pas précisément connus et ne sont connus que par des documents tardifs.
Rien ne permet jusqu'ici d'attester la réalité d'un site gallo-romain, et ce malgré l'étymologie ancienne du nom de la ville. Lors de fouilles récentes (1992), deux tombes caractéristiques des - siècles ont été mises au jour dans le sous-sol de la collégiale Saint-Jacques. La présence d'une communauté chrétienne remonte donc probablement à cette période.
Période médiévale
Sallanches et sa région au cours de la période médiévale au Faucigny qui relève des sires de Faucigny. Ces dernières laissent la gestion à des officiers dont un métral, dont le premier attesté est un certain Guillaume, qui semble issu des Lucinge, ainsi qu'un sautier, dont la charge incombe aux seigneur de la Croix. Les familles nobles possèdent des fiefs et des maisons fortes sont les Cornillon et les Chissé.
En 1178, le seigneur de Faucigny, Henri, réunit les grands de ses possessions dans la ville, afin de discuter de ses droits sur le prieuré de Contamine-sur-Arve.
À cette période, Sallanches accueille un doyen rural, l'un des principaux dignitaires du diocèse de Genève.
Un important marché hebdomadaire, qui se déroule sous une halle, draine les produits agricoles des communautés rurales des environs et offre des produits manufacturés par les artisans de la cité. Des banquiers lombards se sont installés et officient dans des casanes, dont la ville en a gardé le souvenir avec la rue des Lombards.
Au Agnès de Faucigny, héritière de sa famille, est l'épouse du seigneur Pierre, fils du comte de Savoie. Consors, il est à l'origine de la fortification de la ville et du renforcement du château. Leur fille, Béatrice, est Dauphine du Viennois à partir de 1261, puis régente en 1269. Le Fauycigny et Sallanches relèvent désormais du Dauphiné de Viennois. Elle est à l'origine de l'obtention des premières libéralités en faveur des bourgeois et jurés de la cité en 1293. Son petit-fils, Hugues Dauphin, accorde une charte des franchises aux habitants en 1310. Le territoire concerné par ces privilèges est connu « du pont Saint-Martin aux murs du château de Cordon, les limites sud et nors étant marqués par des chênes et des saules », excluant cependant les hameaux environnants.
En 1349, le Dauphiné entre dans le domaine royal de France. En 1355, à la suite des accords de Paris, le Faucigny entre dans les domaines de la Maison de Savoie. En , une délégation de Sallanches, composée par le vice-châtelain, Guiffrey Burdin, les syndics et les nobles partent à la rencontre des commissaires du roi de France et du comte de Savoie, Amédée VI, à Megève. Le comte réclame les clefs de la ville qu'il obtient le lendemain. Amédée VI confirme les franchises aux habitants, tout en ajoutant un nouvel impôt.
La cité compte environ 700 feux en 1339. En 1356, ce chiffre tombe à 400, à la suite d'épidémie de peste qui a touché la région en 1348. Au siècle suivant, ce chiffre reste relativement bas, environ 300 feux, cependant les historiens considèrent qu'il est très probablement sous-estimé.
Période savoyarde
En entrant dans le domaine savoyard, Sallanches et la région, se situant désormais au cœur de ce domaine, ne sont plus menacées par des guerres et connaissent une relative prospérité en raison de la paix. En 1635, le français Pierre Davity, de passage dans la région, note que « Sallanches est la ville capitale du haut Faucigny […] quoiqu'elle n'ait ni portes ni murailles, c'est la plus grande de toute la baronnie avec de beaux et riches marchés. »
Sallanches connaît sept incendies majeurs, le , avec une reconstruction en bois des édifices ce qui favorisera l'incendie suivant, le , le , le , le , le . Le septième du ravage la ville au moins trois heures durant, détruisant 268 maisons sur les 273 du bourg.
Située sur l'Arve, elle connait également des inondations, notamment en 1638, emportant plusieurs maisons et moulins.
On connaît en partie la physionomie de la ville en 1730 grâce au Theatrum Statuum Sabaudiæ. Les auteurs de l'Histoire des communes de Savoie commentent cette description « En surplomb, l'église et les résidences nobles en belles pierres de taille bordaient la ville bourgeoise. De l'église, une ruelle menait à la place du Marché. A l'est, quelques rues droites étaient bordées de résidences et de jardins […]. La rive droite protait une activité bourdonnante, la rue des Lombards était bordée de boutiques. La jonction entre ce quartier commerçant et la place du Marché se faisait par un pont en dos d'âne dont les abords étaient encombrés de constructions. » Les constructions religieuses sont nombreuses.
Jusqu'à la fin du siècle, le petit bourg se développe comme centre religieux et économique de toute la région. Dès le siècle son église, érigée en collégiale, étend son territoire juridictionnel sur de nombreuses paroisses alentour et ce jusqu'à la Révolution. La présence ecclésiastique est renforcée à Sallanches par la fondation de deux couvents : les capucins en 1619 et les ursulines en 1630 ; ils disparaîtront dans la tourmente de la Révolution.
Après la période de l’occupation française pendant la Révolution (Sallanches fut chef-lieu d'un arrondissement judiciaire sous le Directoire) et le Premier Empire, de 1792 à 1814, la monarchie sarde est restaurée.
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D'anciennes communes sont absorbées au profit de Sallanches : Saint-Roch en 1971, Saint-Martin-sur-Arve en 1977.
Au début du siècle, le rayonnement religieux de la ville régresse. Elle poursuit son essor économique avec les foires et marchés, le commerce varié et quelques fabriques (filatures, brasserie, chocolaterie). Les premiers touristes en route vers les « glacières » de Chamonix, font halte dans ses auberges.
Au cours des siècles, la ville connaît plusieurs épreuves dévastatrices : épidémies, crues torrentielles et incendies (1519, 1669, 1840). 1840 est la date la plus marquante de son histoire : un incendie la détruit presque entièrement. Dans cette catastrophe, son passé architectural est anéanti. Le roi Charles-Albert de Savoie-Carignan consacre alors des crédits exceptionnels à la reconstruction. On édifie une ville neuve, dont le plan en damier sarde est dessiné par l’ingénieur François Justin. Ce dernier dessine son plan en articulant la cité autour des deux torrents qui traversent la cité, c'est ce plan qui forme toujours le squelette urbain du centre-ville.
L'architecture des bâtiments reconstruits est de style néo-classique sarde, à savoir des bâtiments très symétriques avec des balcons donnant sur la rue et des arrière-cours dissimulées au regard direct. L'hôtel de ville est achevé en 1844, dans ce style caractérisé par de nombreuses colonnades et des peintures en trompe-l'œil. Le voyageur et archiviste paléographe Francis Wey (1812-1882) commente ainsi ces aménagements en 1860 : « On peut résumer à distance l'aspect de cette ville récemment rebâtie [...]. Si cette cité [...] avait pu conserver ses rues, ses monuments et la physionomie que tant de siècles lui avaient imprimée, Sallanches offrirait le double attrait d'une ville gothique des Flandres, étalée au milieu d'un des sites les plus splendides qui soient au monde. [...] Sallanches, chef-lieu actif et industriel d'un canton, n'est plus, pour le voyageur, qu'un premier campement des excursions alpestres [...] ».
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures, dont 127 pour la commune,. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? ».
L’impulsion est donnée, et, la fin du 1863), aménagement de la place Saint-Jacques (1886), ouverture de la route nationale 202 Cluses-Saint-Gervais (1886), réalisation d'un réseau d'eau potable (1889), arrivée du train (1889). La ville entre dans l'ère moderne en 1901, avec la première ampoule électrique.
Sur le plan économique, si certaines activités traditionnelles stagnent ou disparaissent, l'horlogerie fait son apparition vers 1880, annonciatrice de l'essor futur du décolletage. En 1921, Sallanches est décrétée « station de tourisme ».
Parallèlement au développement des industries de transformation, sa fonction commerciale (banques, assurances, distribution alimentaire) au service des stations voisines se confirme et s'amplifie. L'activité économique soutenue qui règne dans la ville après la Seconde Guerre mondiale engendre un appel de population et l'expansion du domaine bâti hors du plan à damier de 1840. Au cours des années 1970, la commune fusionne avec celle de Saint-Roch (1972) et celle de Saint-Martin (1977).
Après plus de quinze ans de développement industriel intensif (industrie du décolletage et les skis Dynastar) et le regain d'activité touristique et commerciale, favorisée par l'ouverture du tunnel du Mont-Blanc (1965), le rôle de Sallanches comme capitale de la région du Mont-Blanc s'affirme et perdure, et son cadre somptueux, ouvert sur la chaîne du Mont Blanc, un environnement préservé, sont les atouts « nature » de Sallanches, « la ville au Pays du Mont-Blanc ».
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La ville de Sallanches, en raison de son explosion démographique (due notamment à un coût de vie et des prix de l'immobilier plus bas que ceux en vigueur dans les stations environnantes), est confrontée à un manque accru de logements, et en particulier de logements sociaux (la ville se situe bien en deçà de la limite minimum de 20 % fixée par la loi SRU, puisqu'elle affiche actuellement un taux de 11 % de logements sociaux).
De nombreux projets municipaux actuels ont pour objectif une reconversion et une totale réorganisation du cœur de ville sallanchard. La ville croît en effet aujourd'hui avant tout par sa périphérie et ses coteaux, mais se développe peu au centre. De plus, un contournement routier de la ville, très régulièrement victime d'embouteillages importants en son centre, est en cours de réflexion.
Quelques évènements depuis 2000 (non exhaustif) :
- 2003, départ d'une étape du Tour de France cycliste jusqu'à L'Alpe d'Huez ;
- 2007, accueille du Conseil National de la Montagne ;
- 2005-2009, restructuration totale de l'hôpital de Sallanches.
- (1980), p. 483.
- Frédéric Raynaud (responsable d’opération), « », 74 – Haute-Savoie, sur journals.openedition.org, ADLFI. Archéologie de la France - Informations, (consulté en ).
- Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 lire en ligne), p. 432.
- (1980), p. 484.
- (1980), p. 485.
- (1980), p. 487.
- et Charles Joisten, Mœurs et coutumes de la Savoie du Nord au Rendu, Pringy, Académie salésienne - Centre alpin et rhodanien d'ethnologie, , 502 ISBN , lire en ligne), p. 25.
- Francis Wey, La Haute-Savoie. Récits d'histoire et de voyage, imprimerie générale de Ch. Lahure, Paris, lire en ligne).
- Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
- Paul Guichonnet (Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 ISBN ), p. 163.
- Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 lire en ligne).
- Paul Guichonnet (Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 ISBN ), p. 167.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 lire en ligne), p. 18.
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Héraldique
Blasonnement :
De gueules au chevron versé ondé d'argent.,,
Commentaires : Blason mentionné dès le siècle. Le chevron ondulé rappelle les deux rivières ou torrents passant par la ville, la Sallanche et la Frasse, qui se rejoignent à l'emplacement de l'édification du bourg.
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Au blasonnaient de même.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesHCS p.483
- Paul-Louis Rousset, Les Alpes & leurs noms de lieux : 6000 ans d'histoire ? Les appellations d'origine pré-européenne, P.-L. Rousset, , p. 54.
- Exposition « D'or, de gueules et d'argent, les armoiries communales en Haute-Savoie », présentation sur le portail des Archives départementales de la Haute-Savoie - archives.hautesavoie.fr, diapo n°8, 2016.
- J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, lire en ligne).
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