Le Chambon-Feugerolles
Localisation
Le Chambon-Feugerolles : descriptif
- Le Chambon-Feugerolles
Le Chambon-Feugerolles est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
La commune située à 11 Saint-Étienne, se trouve sur l'axe de communication reliant l’Auvergne à Rhône-Alpes. La ville est située au cœur de la vallée de l’Ondaine.
Communes limitrophes
Hydrographie
Le Chambon-Feugerolles est traversé par la rivière Ondaine et de quelques-uns de ses affluents (le Cotatay, le Valchérie, le Malval, l'Echapre et le Borde-Matin).
Géologie
La superficie de la commune est de 17,51 .
Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par trois lignes de la STAS (Société de l'agglomération stéphanoise) pour le compte de Saint-Étienne Métropole, la gare TER (tarification STAS+TER avec un pass Oùrà) desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes et par deux lignes du réseau Cars Région Haute-Loire :
- la ligne M1 qui relie la gare de Saint-Étienne-Bellevue à l'Église Le Corbusier (Firminy) tous les jours, en soirée c'est la ligne S1 qui assure la desserte ;
- la ligne 30 qui relie l'église du Chambon, Firminy et le bourg d'Unieux ou Le Pertuiset tous les jours. Du lundi au vendredi en heures de pointe, elle dessert également les quartiers de la Michalière et des Eaux Vives.
La ligne de TER Firminy / Saint-Étienne-Châteaucreux permet de rejoindre en 10 minutes les lignes T1 et T3 du tramway de Saint-Étienne à Bellevue ou en 4 minutes le centre de Firminy. L'accès au TER + réseau STAS est permis grâce aux pass Oùra. Circulant tous les jours, l'offre est importante. La gare du Chambon-Feugerolles est desservie en semaine par (24 trains dans le sens Saint-Étienne et Lyon de 5 Firminy et Le Puy-en-Velay de 6 h 50 à 22 h 19.
Enfin, deux lignes du réseau Cars Région Haute-Loire desservent la commune :
- la ligne H28 qui relie Saint-Étienne (Bellevue) à Beauzac
- la ligne H34 qui relie Saint-Étienne (Bellevue) à Sainte-Sigolène.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne à 7 vol d'oiseau, est de 11,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | −0,1 | 2,5 | 5,8 | 9,1 | 13,1 | 14,7 | 14,2 | 11 | 8,3 | 4,2 | 1,1 | 7 |
Température moyenne (°C) | 3 | 3,4 | 7,1 | 10,8 | 14,1 | 18,6 | 20,5 | 19,9 | 16,1 | 12,2 | 7,4 | 4,1 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,9 | 6,9 | 11,6 | 15,8 | 19,1 | 24 | 26,3 | 25,6 | 21,3 | 16,2 | 10,6 | 7,1 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,9 13.01.03 |
−15,6 05.02.12 |
−16,5 01.03.05 |
−4,5 08.04.21 |
0,1 06.05.10 |
4,4 02.06.06 |
7,4 10.07.07 |
7,4 31.08.06 |
2,1 27.09.10 |
−5 26.10.03 |
−8,7 28.11.13 |
−11,1 26.12.10 |
−16,5 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,2 10.01.15 |
20,9 23.02.20 |
24 30.03.21 |
27,8 22.04.18 |
32 13.05.15 |
36,8 27.06.19 |
39 07.07.15 |
38,6 24.08.23 |
33,5 05.09.23 |
29,9 02.10.23 |
23,1 02.11.20 |
18,3 05.12.06 |
39 2015 |
Précipitations (mm) | 41,8 | 38,7 | 39,7 | 62,7 | 83,7 | 80,6 | 78,7 | 79,4 | 65,1 | 81 | 87,1 | 55,4 | 793,9 |
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « », sur leprogres.fr (consulté le ).
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Chambon : Cambo en gaulois signifiant « courbe », méandre de la rivière, le toponyme peut désigner par extension une « étroite bande de terre ».
Feugerolles évoque les fougères,, ; ce toponyme entre abusivement en résonance avec la famille d'Ogerolles/d'Augerolles (issu du latin Algirolis), maison ancienne selon La Mure, active en Forez et Roannais, mais qui n'a jamais possédé Feugerolles (seulement Roche aux de Roche-la-Molière épousant Alexandre Capponi de Feugerolles en 1586).
- « », sur Toponymie générale de la France, vol. II, par Ernest Nègre, chez Droz, à genève, 1991.
- « », sur Département de la Loire.
- « », sur Etudes historiques sur le Forez : Chronique des châteaux et des abbayes, vol. I, par Jean-Antoine de La Tour de Varan, chez Montagny, à Saint-Etienne, 1856.
- J.-M. de la Mure, Histoire des Ducs de Bourbon et des Comtes de Forez, Volume 2. p. 14. Lire en ligne
Histoire
Origines et âge d'or
Au Moyen Âge, le bourg existait, dominé par le seigneur de Feugerolles qui avait le privilège de la justice et de l’administration. Il comptait, comme de nombreux villages, quelques forgerons et fabricants d’arbalètes.
La permutation de 1173 entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que quiconque aura le château de Feugerolles devra hommage lige et fidélité au comte.
L'église Saint-Clément du Chambon apparaît en 1183 dans les possessions de l’abbaye de l’Île Barbe et la cure de la paroisse était à la nomination de celle de Firminy dépendant du même monastère.
Nous donnons ci-après le schéma de la succession des sires de Feugerolles,, particulièrement les Lavieu aux XIIIe – XVe siècles.
Au seigneurie éminente relève de la famille de Jarez, qui médiatise ainsi la suzeraineté comtale ; cette grande famille assume aussi Saint-Priest et Saint-Chamond ; mais à partir de 1173, le comte exerce directement la seigneurie dominante, devenue donc immédiate. Puis, du Lavieu), qui, notamment, possède aussi Roche-la-Molière. La nécropole des Lavieu de Feugerolles est à Valbenoîte. L'historien Édouard Perroy donne comme probables — mais non certains — les débuts de la généalogie seigneuriale chambonnaire, :
- Guillaume de Lavieu (cité en 1224 ; probablement un fils cadet de Jocerand (III) de Lavieu d'Yzeron et Pizay) a pour fils :
- l'abbé Jocerand/Josserand (abbé d'Ainay en 1251-1299) ; et - Hugues (fl. 1265 et † en 1296), aussi possesseur de Marclopt et Chalain, marié à Miracle de Malmont/de Maumont ; Hugues et dès avant lui son père Guillaume (fl. 1224), sont dits de Feugerolles ou de Fougerolles) ; Hugues engendre :
- possiblement Artaude (abbesse de la Séauve en 1313-1325), et très certainement Bérard (prieur de St-Romain en 1299, † 1324) ; Alice/Ahélida († av. 1325 ; mariée av. 1290 à François Malemouche, dit de Malmont du chef de sa femme : Parents de Bérarde-Miracle de Malmont, femme de Hodinet de Chantois) ;
- et - Jocerand/Josserand (Chalain, Marclopt, ainsi que Pizay et Vaudragon, et il épousa 1° Alice Raynier de Chagnon, puis 2° Aigline de Chalencon, † 1332). Jocerand (Ier) est suivi de ses fils, ci-après :
- l'abbé Jocerand/Josserand (abbé d'Ainay en 1251-1299) ; et - Hugues (fl. 1265 et † en 1296), aussi possesseur de Marclopt et Chalain, marié à Miracle de Malmont/de Maumont ; Hugues et dès avant lui son père Guillaume (fl. 1224), sont dits de Feugerolles ou de Fougerolles) ; Hugues engendre :
- Hugues (II) de Lavieu [du 1° ; cité à partir de 1303, sire de Chagnon et de Pizay, puis d'Ecotay par échange en 1324 avec la famille comtale contre Pizay et Vaudragon ; en fâcherie avec sa demi-fratrie jusqu'à la réconciliation de 1324 : son demi-frère Perceval le fait enlever et maltraiter, mais le comte Jean met lourdement à l'amende le ravisseur ; † 1335 ; mari d'Ansillette et père de Jean Galeys/Gallois d'Ecotay, † ap. 1357 sans postérité] ; - Jocerand/Josserand (II) Perceval de Lavieu-Feugerolles [du 2° ; né v. 1300, † en 1361 de la peste avec sa femme Raimbaude de Tournel : sans enfant survivant ; sire de Feugerolles et de Chalain, alors que le comte se saisit de Marclopt en 1325 ; perclus de dettes, il est à la merci du comte Jean, des créanciers et des Lombards de Montbrison] ; et - Bertrand de Lavieu-Feugerolles [du 2° ; † 1363 ; sire d'Ecotay, puis de Feugerolles et de Chalain en 1361 après son frère Jocerand Perceval ; époux d'Agnès de Cournon, dame de Cournon, du Sandre, de Pérignat et de Chantois sur Bully, † nonagénaire en 1405] ; Perceval et Bertrand ont pour sœurs Aigline la Brune (x v. 1324 Jean de Marcilly de La Ferrière), et les nonnes Agnès, Amphelise et Isabelle de Lavieu.
- Bertrand de Lavieu et sa femme Agnès de Cournon sont suivis de leurs enfants :
- Perceval (prieur de Bard, puis en 1405 de Confolent sur Beauzac) ; les deux frères hospitaliers ou religieux Briand Trolhard et Bertrand de Lavieu ; Palamède de Lavieu ; Roland de Lavieu († ap. 1415 ; chevalier, sire de Cournon et de Chantois en 1405) ; ainsi que leurs sœurs Guicharde (x 1351 Hugues de Lanay), et Aigline de Lavieu (x 1373 Hugues de Pierregourde : d'où la succession de Cournon et du Cendre) ; et leur frère aîné :
- - Jocerand/Josserand (III) de Lavieu-Feugerolles : il meurt en 1374/1375, trente ans avant sa mère et bien quarante ans avant sa femme ; sgr. de Feugerolles ; marié en 1372 à Alice/Alix de Beaujeu [† v. 1415/1418 ; fille de Guichard de Beaujeu de Perreux et Marguerite de Poitiers, sœur du sire Edouard II de Beaujeu, dame en douaire d'Ecotay et Chalain, elle apporte en dot à son mari Jocerand 3 000 francs d'or ; remariée en 1381 à Etienne de Sancerre de Vailly, † 1390, puis en 1392 à Guy IV de Damas de Couzan, elle fut trois fois veuve].
- Le fils de Jocerand (III) et d'Alix de Beaujeu, - Edouard de Lavieu-Feugerolles [né v. 1372, † 1415 ; le plus brillant des Lavieu de Feugerolles, il marie en 1404 Marguerite-Dauphine de Combronde-St-Ilpize (des dauphins d'Auvergne) : par sa mère et sa femme, il est un parent de la comtesse de Forez et héritière de Beaujeu, Anne-Dauphine d'Auvergne ; sire de Feugerolles, de Chalain, d'Ecotay, et pour moitié - en héritage des Rochefort - seigneur des terre et château de Rochefort (Saint-Laurent-Rochefort, Saint-Didier-sur-Rochefort), aussi de Poleymieu en Lyonnais], fut suivi par ses propres fils :
- - Jacques de Lavieu [† v. 1459 ; sire de Feugerolles, de Chalain, et de la moitié de Poleymieu (qu'il cède aux Jossard), héritier de St-Laurent en 1422, et acquéreur de Curraize ; x 1° Jeanne Cassinel (d'une famille d'origine italienne installée en France, fille de Raoul Cassinel et Marguerite de Luxembourg : cf. Racines&Histoire : Cassinel, p. 4, et veuve de Robert de Laire de Cornillon), et 2° Antoinette Bastet de Crussol de Cornillon] ; et Jean de Lavieu († av. 1478 ; frère puîné de Jacques ; sire d'Ecotay - avec Quérézieux - et de la moitié de Rochefort ; il est le dernier des Lavieu-Feugerolles, et laissa deux bâtards : Georges et Jacques de Feugerolles) ; Jacques et Jean étaient frères d'Anne († ap. 1480 ; x 1432 Jacques de Chabannes-La Palice) ; d'Alix (x 1422 Annet de Talaru de Chalmazel : Sans postérité) ; et de Marguerite de Lavieu, dame de Chantois (x 1435 Guillaume de Rollat).
- Jacques de Lavieu-Feugerolles et 1° Jeanne Cassinel ont pour filles : Arthuse (x 1446 Jean de Montmorin) ; et Louise de Lavieu [elle teste en 1494, et † ap. 1504 ; dame de Rochefort pour moitié, et d'Ecotay ; x 1458 Annet (II) de Talaru-Chalmazel : d'où Annet (III) (marié en 1493 à Louise, fille de Jean de Lévis-Couzan ci-dessous ; † av. 1500), et son frère cadet Gaspard de Talaru qui fera la succession des Talaru de Chalmazel] ;
- Jacques de Lavieu et 2° Antoinette de Crussol laissèrent : - Marie († v. 1470 ; dame héritière de Feugerolles, Chalain et Curraise ; x Jean Ier de Lévis-Couzan de Lugny (il teste en juillet 1494), remarié veuf à Jeanne de Bressolles ci-après) ; et - Charles de Lavieu, sire de Feugerolles, Chalain et Curraise [† v. 1469 ; x 1463 Jeanne/Louise de Bressol(l)es/de Brézolles, fille du sénéchal de Bourbonnais Antoine de Bressolles et de Catherine de St-Germain d'Apchon : d'où un enfant posthume, qui meurt très vite ; veuve, Louise de Bressolles se remaria audit Jean Ier de Lévis, avec postérité : Jean II de Lévis].
- Vers 1469/1470, la succession de - Marie de Lavieu et de son frère - Charles de Lavieu pour Feugerolles, Chalain et Curraize, passe successivement aux deux fils de Marie de Lavieu et de Jean Ier de Lévis-Couzan : - Guillaume de Lévis († enfant), puis - Gabriel de Lévis († le 12 octobre 1535), baron de Couzan, Grand-bailli du Forez, sans postérité de sa femme, épousée en (1497 ou 1525/1526 ?), Anne de Joyeuse. Gabriel lègue Feugerolles, Chalain et Curraize à son demi-frère - Christophe de Lévis († ap. 1537), chanoine-comte de Lyon, fils de Jean Ier de Lévis et Louise de Bressolles, dont l'héritier est son neveu - Claude de Lévis, baron de Couzan et de Lugny, fils de Jean II de Lévis de Lugny († le 18 octobre 1533 ; Jean II était le fils aîné des enfants de Jean Ier de Lévis et Louise de Bressolles, et il avait marié Jeanne, fille de Guillaume de Polignac de Rochebaron).
- Mais Claude de Lévis-Couzan († v. 1586/1589), fils de Jean II et petit-fils donc de Jean Ier de Lévis-Couzan et de sa de Baignols (le 9 avril 1567, pour 20 000 livres ; suivi de son fils - Anthoine Camus, conseiller du roi, trésorier de France en la généralité de Lyon), puis, l'ayant récupérée, à - Alexandre Capponi (le 26 juin 1586, juste après le mariage de ce dernier le 17 mars 1586 avec Françoise d'Augerolles, dame de Roche-la-Molière en tant que descendante en lignée féminine des Lavieu de Roche-la-Molière). Alexandre (de) Capponi d'Ambérieux-en-Dombes (v. 1559-1601) était le fils de Laurent Capponi et d'Hélène de Gadagne, sœur de Guillaume de Gadagne.
- La terre de Feugerolles est désormais aux mains des Capponi de Feugerolles, suivis des Charpin de Feugerolles dans la de St-Romain, Jonzieux, aussi de St-Just et St-Genest en partie etc., page à la cour d'Henri IV, gentilhomme de la Chambre de Louis XIII, chevalier de St-Michel, maréchal de camp, épouse 1° 1623 Isabeau [† 1645 ; fille de Renaud de Cremeaux et cousine issue de germain de Claude de Cremeaux, sgr. de Chamousset et St-Symphorien, époux d'Isabelle de Balsac, dame d'Entra(i)gues] : d'où 6 garçons et 6 filles, et 2° 1647 Madeleine du Peloux, veuve de Balthazar de Clermont-Montoison : d'où 7 enfants dont l'héritière Catherine-Angélique (de) Capponi de Feugerolles († le 22 décembre 1686), qui maria en janvier 1676 Pierre-Hector de Charpin († le 5 avril 1713), comte de Souzy et de la Forest-des-Halles. Catherine-Angélique et Pierre-Hector vendirent Roche-la-Molière en décembre 1683 ; Pierre-Hector de Charpin de Souzy était le cousin germain maternel du maréchal de Villars ; les descendants de Pierre-Hector et Catherine-Angélique Capponi seront appelés comtes ou marquis de Feugerolles ou comtes de Charpin :
- Louis-Hector de Charpin de Feugerolles († le 3 juin 1744), dernier fils des précédents, chevalier de St-Louis, marié en 1722 à Marie-Polixène, fille de Christophe de Riverie de La Rivière. Leur fils aîné succéda : Jean-Baptiste-Michel de Charpin de Feugerolles († le 16 février 1792), dernier seigneur-baron de Feugerolles, comte de Souzy et marquis de La Rivière, x 1753 Anne-Marie Anselmet († le 25 septembre 1801), dame des Brun(e)aux et de Saint-Just-en-Feugerolles (la part de St-Just qui relevait de Feugerolles) (le 15 février 1775, le couple acquit le reste de St-Just sur François-Jean-Jacques Grimod Bénéon de Riverie de Cornillon).
- Postérité et succession des domaine et château de Feugerolles par leur fils Louis-Alexandre-Jérôme de Charpin de Feugerolles († le 12 septembre 1801), sauvé sous la Révolution des mains de Claude Javogues le 2 janvier 1794 par l'affection populaire et la saisie de son argenterie, marié en 1777 à Suzanne († le 8 septembre 1803), fille de Camille-Alix-Eléonor-Marie d'Albon-Saint-Forgeux d'Yvetot...
- La famille de Boysson tient de nos jours le domaine de Feugerolles car Agnès de Charpin de Feugerolles épouse en mars 1973 Henri de Boysson.
Au siècle, l’activité de la coutellerie se développe.
La métallurgie apparaît dans la seconde moitié du siècle avec l’installation des usines Crozet-Fourneyron, Claudinon, Chambert, puis pendant la Première Guerre mondiale celle de Froges-et-Camargue qui produisait des aciers spéciaux,. Les fabrications étaient assez variées : limes, pièces forgées ou moulées, éléments pour l’armement, outils… En 1880, la ville recensait 480 métallurgistes (772 en 1912), environ 1 000 ouvriers de forge et 900 pour la taille des limes.
Au siècle, Le Chambon-Feugerolles était le chef-lieu du canton de la vallée de l’Ondaine et donc le siège des fonctionnaires (juges de paix, greffiers, notaires, percepteur…).
À cette époque, le cadre de vie était plutôt médiocre du fait d’une forte activité industrielle. Il s’améliora sous l’impulsion de la municipalité de Pétrus Faure, à qui les Chambonnaires renouvelèrent leur confiance de 1925 à 1971 (sauf pendant la guerre).
Le Chambon-Feugerolles est né de la fusion de deux communes en 1832.
En 1843, la commune cède une partie du territoire lors de la création de la commune voisine de La Ricamarie.
Histoire récente
Le , une importante crue de l'Ondaine et des petits rus qui descendent du plateau du Bessy au nord de l'Ondaine, provoquée par d'importants orages, a inondé une partie de la ville du Chambon-Feugerolles et provoqué de nombreux dégâts mais aucune victime. Malgré le caractère rapide de la crue (environ une demi-heure), l'eau est montée jusqu'à 1,7 m dans certaines habitations. Les services météorologiques avaient pourtant émis une alerte aux orages pouvant être localement forts.
En 2008, un incendie ravage le gymnase Guy-et-Alain, l'un des principaux lieux sportifs de la commune depuis 1980.
Entreprises notables
La forge Blaise Frères, créée en 1885, fabrique des lames pour l'escrime sportive de haut niveau.
- "Mais quiconque aura le château de Saint-Priest, ou de Rochetaillée, ou le Château-Roche, ou de Fougerolles, ou de Grangent, doit hommage lige & fidélité au Comte". Bulle du Pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 http://museedudiocesedelyon.com/MUSEEduDIOCESEdeLYONlettrepapepermutation1174.htm
- Masures de l'Ile-Barbe, Tome 1, p. 65. Lire en ligne
- Erreur de référence : Balise
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées:0
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ChambonHistorique.
- Par exemple Guichard de Jarez, cité en 1173 alors que Feugerolles était déjà alors un château important. Le blason des Jarez arbore un Parti d'azur et d'argent, à la fasce de gueules brochant sur le parti
- voir des précisions et des sources indexées aux articles Roche-la-Molière et Château de Roche-la-Molière
- Édouard Perroy, Les Familles nobles du Forez, t. Ier, p. 431-447
- « », sur Les familles nobles du Forez, t. Ier, par Edouard Perroy, Centre d'Etudes foréziennes (à St-Etienne), et la Diana (à Montbrison), 1976.
- cf. Geneanet : arbre de Gilles Lecomte
- cf. les sites Ateliers Crozet-Fourneyron et Emile Crozet-Fourneyron
- cf. Les Aciéries électriques du Chambon, p. 69-71, par Denis Varaschin, 1998 ; et la Société d'Histoire du Chambon-Feugerolles, p. 54, 2000 : « En 1877, la famille Chambert créa une petite aciérie la Sauvanière. Elle procédait au laminage de barres en acier L'usine possédait une annexe dans la vallée de Cotatay où se trouvaient des martinets pour l'étirage des lames »
- cf. Péchiney, p. 160, 164, par Monique Périères, Revue de Géographie Alpine, 1955)
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur chambonhistorique.e-monsite.com (consulté le ).
- « », sur Dictionnaire du BTP, aux Editions Eyrolles.
- « », sur forez-info.com (consulté le ).
- Dépêche AFP sur le site de France 3 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).(attention, une erreur dans la source France3 : l'Ondaine n'a aucun affluent qui porte le nom d'Ecotay mais un affluent du nom de Cotatay)
- cf. Complexe sportif Guy-et-Alain et Gymnase Guy-et-Alain
Héraldique
|
Armoiries du Chambon-Feugerolles : ¹ Le château de Feugerolles est vendu en 1260 à Hugues de Lavieu. |
- blason
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