La Roche-sur-Foron

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La Roche-sur-Foron : descriptif

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La Roche-sur-Foron

La Roche-sur-Foron (anciennement dénommée La Roche) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes

Elle fait partie de l'agglomération transfrontalière du Grand Genève

Centre urbain de la communauté de communes du pays Rochois, la commune comptait 11 263 habitants en 2021, ce qui en fait la quatorzième ville haut-savoyarde pour le nombre d'habitants.

Géographie

Localisation

Représentations cartographiques de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

La cité est située dans une zone géographique au carrefour :

  • du Genevois et du Faucigny (à une vingtaine de kilomètres du canton de Genève en Suisse) ;
  • au débouché de l'industrieuse et dynamique moyenne vallée de l'Arve ;
  • Altitude : 545 m (à la mairie)
  • porte du bassin annécien (à une vingtaine de kilomètres) ;

La Roche-sur-Foron est bordée par sept communes :

Communes limitrophes de La Roche-sur-Foron
Cornier Amancy
Etaux La Roche-sur-Foron Saint-Sixt, Saint-Laurent
Fillière Glières-Val-de-Borne
Climat

La situation de La Roche se trouve dans un climat continental montagnard caractérisé par une humidité marquée. Les hivers sont plus froids et neigeux que ceux observés dans l'avant-pays et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne humides.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
La Roche-sur-Foron ... h/an ... mm/an ... j/an ... j/an ... j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous des moyennes pour la période de 1991 à 2021 :

Mois J F M A M J J A S O N D
Températures moyennes °C -1.3 -0.5 3.3 7.6 11.6 15.7 17.5 17.1 13.3 9.4 3.4 -0.4
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 132 117 123 128 172 158 151 134 120 122 141 148
Base climat-data.org de 1991 à 2021.
  1. Ministère de l'Agriculture et de la Forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, «  », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur site du Service de l’inventaire forestier et statistique - Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) - inventaire-forestier.ign.fr, (consulté en ), p. 4.
  2. Base climat-data.org de 1991 à 2021

Toponymie

La Roche-sur-Foron est un toponyme formé du mot « roche » auquel on a associé le nom de la rivière Foron à partir du décret du 27 février 1961,.

Le nom de « La Roche » provient de la présence d'un énorme rocher au sommet duquel fut bâti le donjon de l'ancienne forteresse des comtes de Genève. Il provient de l'ancien français « roche » qui désigne au Moyen Âge « château-fort bâti sur une roche », lui-même originaire du mot latin *rocca (« roche »). Le rocher, comme tous ceux de la vallée de l'Arve, fut transporté par le glacier qui la couvrait, il y a 10 000 ans encore, en provenance du massif du Mont-Blanc.

Les mentions du nom en latin sont Rochia et Rupes Allobrogum, qui semble-t-il tient d'une interprétation fantaisiste. On trouve plus tard, au cours du  siècle Ruppe et Rupe. On trouve également une planche de la ville dans le Theatrum Sabaudiæ, publié en 1682, sous la mention Rupes Allobrogum vulgo La Roche.

La cité appartenant au comté de Genève ou province du Genevois, elle est parfois désignée sous la forme « La Roche en Genevois » dans certains ouvrages. Durant l'annexion de la Savoie par les troupes révolutionnaires françaises (Voir Révolution en Savoie), la ville est attachée au district de Bonneville en 1798. Lors de la Restauration des États de Savoie (1815), la commune est maintenue dans la province historique du Faucigny, bien que l'on trouve les mentions « La Roche / La Roche sur Foron » dans le Dictionnaire du Duché de Savoie (Tome II, 1856, . Les auteurs de ce dernier sont contre l'usage dit fautif du Dictionnaire des Postes du nom « La Roche sur Foron » sans avoir consulté la population. Si l'existence d'une distinction doit exister pour différencier la ville d'autres localités, ceux-ci préfèrent l'expression « en Faucigny » plutôt que « sur Foron » qui désigne langue locale un « torrent ». Ils poursuivent au motif que « ces mots sur Foron sont aussi peu distinctifs que si l'on disait La Roche sur rivière, ou La Roche sur torrent. Le mot foron, néologisme aussi vieux que nos provinces, n'est pas un nom propre, mais un nom commun ».

Le nom actuel de La Roche-sur-Foron est officialisé par décret du 27 février 1961, paru au Journal officiel du 4 mars 1961. Toutefois, les populations locales continuent d'appeler la ville La Roche. Ses habitants sont les Rochoises et les Rochois.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Roshe (graphie de Conflans) ou La Roche (ORB).

  1. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Sabaudia
  2. a b c et d Henry Suter, «  », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  3. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  4. a b et c , 1867, p. 176-177.
  5. Henry Suter, «  », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  6. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
.

Histoire

Préhistoire et époque gallo-romaine

Le site de la Roche semble accueillir, selon la déduction des historiens contemporains, très précocement, probablement dès la période préhistorique, un habitat fortifié. Il est repris par les Burgondes au Col d'Évires et facile à défendre, ouvre une vue largement dégagée sur la vallée de l'Arve et le bassin lémanique. Leur présence est attestée dans les environs dès les . Cependant, les premières mentions de l'occupation du site ne remontent qu'au début du .

Les comtes de Genève

Tout comme neuf autres castra « genevois », le château de La Roche, est mentionné au début , au cours de l'année 1120.

Plus tard, en 1033, le comte Gérold de Genève, chassé de sa capitale par l'empereur Conrad II le Salique (à la suite de la guerre de succession au trône de Bourgogne) s'établit dans ce bourg fortifié et en fait sa capitale. Gérold, fondateur de la Maison de Genève, en modernise les fortifications. Plus tard, à la fin du  siècle, une première enceinte défendue par trois châteaux est élevée. La Roche demeure capitale du comté de Genève jusqu'en 1219, époque à laquelle le comte renonce à Genève et s'installe à Annecy. Mais après l'incendie d'Annecy (1320), Amédée III de Genève fixe sa résidence à La Roche (1320-1322), le temps que la ville et son château soient rebâtis. La Roche ayant débordé de sa première enceinte, Amédée III ordonne la construction d'une seconde. À cette occasion, La Roche reçoit son statut de ville et des franchises et libertés en 1335,.

La Maison de Savoie

La famille de Genève s'éteint en 1394, mais ce n'est qu'en 1401 que le Genevois sera vendu au comte de Savoie Amédée VIII (premier duc de Savoie en 1416). En souvenir de cette époque où elle était l'une des principales résidences des princes de Genève, et par défiance envers le nouveau marquis de Graneri (marquis de La Roche), la Roche porte, depuis le  siècle, à l'instar de la province du Genevois, les armoiries de cette prestigieuse lignée.

Le , les fours banaux prennent feu accidentellement : la ville est entièrement ravagée par les flammes. Les habitants mettent plus de soixante ans pour reconstruire leur ville, ayant perdu la plus grande part de leurs biens dans ce terrible incendie. L'une de ces maisons, rebâtie seulement en 1571, arbore au-dessus de son porche d'entrée une pierre millésimée dont l'inscription latine rappelle cette catastrophe.

Cependant, aucune crise ne s'ensuit grâce à l'intensité de la vie économique de la cité. En effet, dès le  siècle/ siècle, les marchés de La Roche sont très achalandés. Cela est dû aux franchises que le comte de Genève a octroyées aux Rochois après son installation en nos murs. Ces franchises, exonérant les habitants de taxes et d'impôts, attirent les commerçants, les artisans, les industriels et les forains de la région. Ceux-ci contribuent au rayonnement économique de la cité rochoise puisque ses marchés comptent parmi les plus importants du duché de Savoie, tandis qu'elle est le plus grand centre de foires du duché. Les mesures à grain (1558) et les halles (1831) attestent encore de ce passé commercial prospère dont La Roche se fait fort de perpétuer la tradition aujourd'hui encore.

En 1536, six ans après la révolte des habitants - influencés par les premiers protestants luthériens - contre le clergé, l'église paroissiale est érigée en collégiale par le pape Paul III. À La Roche, place forte et ville commerçante, est également dévolu le rôle de « contrepoids » à la réforme de Jean Calvin à Genève. Dès lors, La Roche affirme sa vocation de centre religieux et de bastion de la réforme catholique avec l'établissement du chapitre de la collégiale (1536-1793), suivi d'un couvent de capucins (1617-1975), d'un monastère de bernardines (1626-1793) et des jésuites (1628-1712) à la tête du collège. Aujourd'hui, La Roche-sur-Foron accueille le couvent des révérendes sœurs de la Charité, maison provinciale établie depuis 1842.

En outre, La Roche remplit une fonction éducative grâce à la création d'un collège en 1561, dans une maison noble de la ville située entre le château de l'Échelle et celui du prince. L'enseignement est dispensé par les chanoines du chapitre puis par les jésuites entre 1628 et 1712 et à nouveau par les chanoines jusqu'en 1792. Dès 1570, cet établissement compte déjà 300 élèves, pour une population de 1 000 habitants. Élevé au rang d'École royale (1729) puis de Collège Royal (1816) lors de la Restauration sarde, il est établi, depuis 1860, dans l'ancien monastère des bernardines (1670). À l'occasion de l'Annexion de la Savoie à la France il fusionne effectivement avec le petit séminaire, créé en 1807 dans l'enceinte de cet ancien monastère. Plusieurs anciens élèves du Collège de La Roche sont passés à la postérité, notamment : le bienheureux Pierre Favre (1506-1546) cofondateur de Jésuites avec Ignace de Loyola et ambassadeur du pape Pie IX ; saint François de Sales (1567-1622), prince-évêque de Genève, Père de la langue française et Docteur de l'Église ; ou bien, proche de nous, Benoît Chamoux (1961-1995), Guillaume Fichet (1433-1480), recteur de la Sorbonne et initiateur de l'imprimerie en France, il étudie vers 1450 dans la première école de La Roche (fondée entre 1410 et 1440).

Mais ce  siècle marque aussi un profond déclin pour la maison de Savoie. Le duché, et particulièrement La Roche sont frappés par les guerres et épidémies de peste.

La Roche est fouettée à deux reprises par la peste venue de Genève (1542 et 1587). Lors des deux passages de ce fléau, les quelques Rochois survivants trouvent refuge non loin de la ville. Ils mettent au jour une source à laquelle ils attribuent des vertues miraculeuse. Le sanctuaire marial de La Bénite Fontaine est né. Saint François de Sales l'officialise quelques années plus tard, en . Lieu de prière régional, La Bénite Fontaine connaît un nouvel élan à partir de 1937 grâce à son recteur, le très populaire chanoine Chavanne (1898-1946). Plusieurs grands pèlerinages attirent une vaste foule de pèlerins chaque année.

La guerre est le second fléau de ce siècle. Le , pendant le conflit opposant le duc de Savoie à la république de Genève, les Genevois, alliés des Bernois et d'Henri IV, envahissent La Roche en pleine nuit. La ville est dépourvue de soldats ; l'assault est marqué par des pillages, des incendies et des massacres. Ils montent au Plain-château (la première enceinte) pour démanteler la forteresse du prince dont il ne subsiste plus désormais que l'imposante tour de garde (1258-68) ancrée sur son rocher : la fameuse tour des comtes de Genève. La Roche, place forte et ville de garnison, représentait une menace pour Genève : les attaques sur la cité de Calvin étaient notamment préparées depuis La Roche. Réciproquement, « le coup de main des Genevois était facile à prévoir d'autant que notre ville en était menacée à chaque instant ». Après ce sac, une troupe de 7 000 soldats vient résider à La Roche, causant beaucoup de désordre dans la ville.

Cette guerre entre Genève et la Savoie, déclenchée par le duc Charles-Emmanuel en 1589, se solde par la cuisante défaite des troupes savoyardes lors de la bataille de l’Escalade, dans la nuit du 21 au . Les Savoyards essayent de s’emparer de Genève par surprise, escaladant les remparts afin d’ouvrir les portes depuis l’intérieur. L’armée ducale se tient prête pour envahir la ville, mais une sentinelle donne l’alarme : la déroute savoyarde commence. Il s’agit de la dernière tentative de prise de la cité genevoise par la maison de Savoie. Genève acquiert définitivement son indépendance. Une partie des échelles ayant servi à gravir les remparts avait été entreposée à La Roche : de là viendrait le nom du château de l’Échelle.

Néanmoins, les habitants n'acceptent pas que leur ville, baronnie relevant directement de l'autorité du duc de Savoie, soit élevée en marquisat pour ne dépendre plus que du marquis de Graneri (1682). C'est un peu de leur fierté qui s'évapore avec ce rang nobiliaire pourtant plus élevé. De longs procès s'entament entre ce marquis et ses nouveaux sujets.

Occupation espagnole et annexion française

L'occupation espagnole (1742 à 1748) occasionne la destruction d'une partie des enceintes et le nivellement des fossés. Mais dès le  siècle, les premiers pas de l'industrie ont lieu sur les berges du Foron, au pied des remparts : moulins et tanneries profitent du torrent pour bien préparer l'entrée de notre bourgade dans l'ère contemporaine. Cependant, le , l'invasion des troupes françaises révolutionnaires met entre parenthèses la monarchie sarde jusqu'à la chute de Napoléon département du Mont-Blanc ; le département du Léman est formé dès l'annexion de Genève (1798) avec des bribes de cette Savoie démembrée.

Du | ]

La période révolutionnaire est oubliée, quand, au néoclassique. La Roche profite de cet élan avec notamment l'édification de la Grenette en 1832, de la mairie, de 1841 à 1843, de la place des Portiques (actuelle place de la République), dont le projet est voté en 1845. Voici venu l'avènement de l'urbanisme et de l'expansion économique. Un éclairage public est mis en place dès 1834.

En 1860, lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures, dont 89 dans le village,. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? ».

La Roche-sur-Foron devient une des toutes premières villes (la seconde en France) éclairées à l'électricité,,,,, en 1885, grâce à l'avant-gardisme du maire, M. Plantard . Cette marche en avant vers le progrès fait la Une du journal Le Figaro du . Dans son article intitulé « Une ville lumière dans les Alpes », le journaliste Pierre Giffard décrit en détail, sur plusieurs pages, cette grande première. Il écrit notamment : « Et cette ville, que je tiens à qualifier de Ville Lumière, ce n'est ni Paris, ni Londres, ni Berlin, ni Moscou, ni rien de semblable. C'est une toute petite cité savoyarde blottie dans la neige à dix lieues du Mont Blanc ; ce n'est même pas un chef-lieu d'arrondissement, c'est un vulgaire (sic !) chef-lieu de canton répondant au nom de La Roche ».

Le chemin de fer est aussi l'une des sources du développement de ce gros bourg commerçant. Si la gare est construite dès 1879, le premier train est à quai le  (Annemasse à La Roche-sur-Foron). L'année suivante (), est ouverte la ligne Annecy-La Roche. L’étude de cette ligne et de ses ouvrages d’art avait été menée par Sadi Carnot (1837-1894), polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées et futur Président de la République française, alors qu’il était en poste à Annecy. Pour descendre à La Roche depuis le Col d'Évires, il dut prévoir un détour de 8 Louis Armand, originaire de Cruseilles, devenu par la suite président de la SNCF, est utilisée pour tester et mettre au point un système d'électrifiée en courant alternatif à haute tension et à fréquence standard de 50 ligne de La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet. C'est depuis cette époque que la ville porte le surnom de « plaque tournante de la Haute-Savoie », en raison de l'indispensable pont tournant de la gare : la liaison entre les lignes d'Annecy et de Saint-Gervais nécessite l'inversion des locomotives à vapeur sur les trains.

Ce surnom est aussi justifié par la position géographiquement centrale de La-Roche-sur-Foron dans le département, sur des itinéraires menant aux frontières de la Suisse et de l'Italie, ainsi que par sa tradition de foires et salons de premier ordre - héritage des franchises octroyées par le comte de Genève : la Foire Internationale Haute-Savoie Mont-Blanc créée en 1924 par son Maire de l'époque Jean Nevière, maire de 1919 à 1939 puis en 1945 (plus de 100 000 visiteurs - annuelle), le SIMODEC (créé en 1955 - 1er salon européen de l'industrie du décolletage), le Salon du Mieux-Vivre, etc. Quant à la doyenne d'entre elles, il s'agit d'une foire aux bestiaux : la Foire de la Saint-Denis, dont les origines se confondent avec la codification par écrit des franchises, en 1335.

Consciente de son héritage du temps passé (2e cité historique de Haute-Savoie), La Roche-sur-Foron allie notamment le développement économique avec la préservation et la restauration de ses monuments. L'animation de ce patrimoine historique, dans un cadre de vie exemplaire, en est un précieux témoin.

  1. a b c et d , 1980, p. 346.
  2. Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, Éditions La Découvrance, ISBN ), p. 28-30.
  3. Matthieu de la Corbière, L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève : Étude des principautés et de l'habitat fortifié (Académie salésienne, , 646 ISBN ), p. 290.
  4. Léon Ménabréa, Article « De la marche des études historiques en Savoie et en Piémont, depuis le  siècle jusqu'à nos jours, et des développements dont ces études seraient encore susceptibles », Mémoires (n°1, IX), Académie de Savoie, , p. 354.
  5. Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 ISBN , lire en ligne), _ _ _.
  6. a et b , 1867, lire en ligne).
  7. Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
  8. Paul Guichonnet (ISBN ), p. 163.
  9. Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 lire en ligne).
  10. Paul Guichonnet (ISBN ), p. 167.
  11. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 lire en ligne), p. 18.
  12. Jean Butaud, Bourganeuf ville médiévale, Imprimerie Rebière 1944 Page 33.
  13. éclairage public municipal à Godalming-Angleterre en 1881
  14. éclairage de la ville public et privé à Timosoara en novembre 1884
  15. Bellegarde-sur-Valserine en août 1884 par la centrale Louis Dumont
  16. éclairage public et privé à Harnosand-Suède entre 1883 finalisé en décembre 1885
  17. , Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 ISBN , lire en ligne), p. 167.


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Héraldique

Blasonnement :
D'or à quatre points équipolés d'azur.
Commentaires : on peut blasonner aussi ainsi : d'or à la croix d'azur ajourée en son centre.

Selon les connaissances (archives départementales de la Haute-Savoie), le blason initial de La Roche était : d'azur à l'étoile d'argent. Mais au Victor-Amédée II de Savoie imposa aux Rochois un marquis, élevant ainsi la baronnie de La Roche en un marquisat, ceux-ci, par défiance face à ce nouveau venu (le marquis Graneri de La Roche ou Graneri della Roccia), choisirent de modifier le blason de leur ville : ils prirent les armes des comtes de Genève, leurs premiers et prestigieux souverains. Le blason des comtes de Genève est aussi celui de la province du Genevois : d'or à quatre points équipolés d'azur (forme moderne) ou d'or à la croix d'azur ajourée en son centre (forme ancienne).

En effet, les Rochois préféraient que leur ville ne fût qu'une « modeste » baronnie mais relevant directement du duc de Savoie plutôt qu'un marquisat relevant d'un lointain marquis Piémontais, inconnu à leurs yeux et ponctionnant des impôts fabuleux. Ceux-ci servirent notamment à la construction de l'hôtel de Graneri, considéré aujourd'hui comme le plus bel hôtel particulier de la ville de Turin. Il s'ensuivit de très nombreux procès entre la famille de Graneri et les Rochois.

Au blasonnaient ainsi : Quatre points d’or équipollés à cinq d’azur.

  1. J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, lire en ligne).

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