Jacob-Bellecombette

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Jacob-Bellecombette : descriptif

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Jacob-Bellecombette

Jacob-Bellecombette est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Historiquement la commune correspond à la réunion de deux anciens hameaux à la fin du Moyen-Âge et fait actuellement partie de l'agglomération chambérienne et de Grand Chambéry

Son territoire de dimension modeste est partagé entre la cluse de Chambéry et les premiers contreforts nord du massif de la Chartreuse

La commune accueille l'un des sites de l'université Savoie-Mont-Blanc.

Géographie

Situation

La commune de Jacob-Bellecombette est située dans le département de la Savoie, au sud de la préfecture qu'est la ville de Chambéry. D'une superficie relativement limitée, la commune s'étend sur 2,47 massif de la Chartreuse.

Malgré ces premières pentes, Jacob-Bellecombette comporte un dénivelé de moins de 300 mètres, d'une altitude minimale de 290 Biollay de Chambéry au nord-ouest, à 576 Barberaz, au sud-est.

La crête sur laquelle est situé ce hameau marque la limite est de la commune. Au sud-ouest, c'est le ruisseau du Pontet qui marque la limite avec Cognin. Du côté de Chambéry, au nord, les limites sont fixées au niveau de certaines rues, comme la rue du Chaney.

Hydrographie

Le ruisseau du Pontet, ou Nant du Pontet, est le seul cours d'eau arrosant la commune. Arrivant par Montagnole au sud-est, ce cours d'eau se jette dans l'Hyères à Cognin à moins de 500 m de la limite ouest de Jacob-Bellecombette. Sur la commune, ce ruisseau comporte plusieurs cascades, des marmites et de petites gorges.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 18,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Challes les Eaux », sur la commune de Challes-les-Eaux à 5 vol d'oiseau, est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Tableau des températures
  • Températures minimales et maximales enregistrées en 2015 à Jacob-Bellecombette.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0,3 3,1 6 10,5 14,3 17 15,1 10,4 6,7 2,7 −0,6
Température maximale moyenne (°C) 7,3 7,6 13,7 18,4 21,8 27,1 31,5 27,4 21,6 15,6 12,5 9,5
Source : Climat de Jacob-Bellecombette en 2015 sur linternaute.com, d'après Météo France.


Communes limitrophes

Jacob-Bellecombette et les communes voisines.

Jacob-Bellecombette possède au total quatre communes limitrophes, dont Chambéry au nord et nord-ouest de la commune. Les autres communes sont Barberaz à l'est et sud-est, Montagnole au sud et Cognin à l'ouest.

Communes limitrophes de Jacob-Bellecombette
Chambéry Chambéry Chambéry
Cognin Jacob-Bellecombette Barberaz
Cognin
Montagnole
Montagnole Barberaz

Voies de communication et transports

Voies routières
Entrée de l'ex-RN 512 à Jacob en arrivant du col du Granier en Chartreuse.

La commune de Jacob-Bellecombette n’est traversée par aucun itinéraire routier majeur, qu'il s'agisse d'autoroute de routes nationales.

Toutefois, la commune se situe à proximité de la route nationale 201, dite aussi « Voie rapide urbaine de Chambéry », assurant la liaison entre les autoroutes A41 pour Annecy, Genève ou Grenoble, et A43 pour Lyon ou l'Italie via les vallées alpines. Plus proche se trouve également l'ancienne route nationale 6, aujourd'hui RD 1006, qui relie Lyon à l'Italie par la vallée de la Maurienne et le col du Mont-Cenis. Arrivant de Cognin, elle dessert le sud de Chambéry à moins d'1 km de la limite nord-ouest de Jacob-Bellecombette.

Par ailleurs, la commune voit passer sur son territoire l’ancienne Route nationale 512 (actuelle RD 912), arrivant de Grenoble et se terminant à Chambéry (Bellevue) après traversée du massif de la Chartreuse par le col du Granier. Cette route est reliée à la mairie et à l'église par la route de Bellecombette.

Transports ferroviaires

Jacob-Bellecombette n’est aujourd'hui desservie par aucune ligne ferroviaire. La grande gare ferroviaire la plus proche est la gare de Chambéry - Challes-les-Eaux à moins de 5 TER Rhône-Alpes vers les chefs-lieux de certains départements rhônalpins, dont Lyon, ainsi que les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise et Genève en Suisse. Des liaisons TGV existent également avec Paris, ainsi qu'avec Turin et Milan en Italie.

Par le passé, Jacob-Bellecombette pouvait être desservie par la halte de Cognin, aujourd'hui fermée. Cette halte est située sur la ligne de Saint-André-le-Gaz à Chambéry qui longe l'ouest de la commune en direction de l’avant-pays savoyard, puis de Lyon.

Jacob-Bellecombette a aussi été traversée par plusieurs lignes industrielles atypiques pour relier les carrières se trouvant sur le haut de la commune, autour du lieu-dit Tire Poil, mais surtout les carrières de Montagnole, à l'usine des ciments Chiron à La Revériaz sur Chambéry. Tout d'abord par un chemin de fer à voie étroite de 0,6m - à crémaillère par endroit - de 1912 à 1924 (avec des locomotives à vapeur), remplacé pour la partie centrale par un télébenne à motorisation électrique de 1924 à 1963 (et passage à des locotracteurs électriques aux extrémités), et enfin par une voie ferrée souterraine de largeur 1,1m (utilisant les locotracteurs électriques élargis) : le "Métro de Montagnole", de 1963 à la fin d'exploitation du ciment par Vicat en 1993.

Transport aérien

L'aéroport le plus proche de la commune est l'aéroport de Chambéry - Savoie, situé au sud du lac du Bourget à une douzaine de kilomètres. Principalement actif durant la saison hivernale en raison de la présence des stations de sport d'hiver, l'aéroport offre aussi des liaisons régulières avec la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

Un peu plus proche, se trouve l’aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux, notamment spécialisé dans les vols en planeurs.

Transports en commun
Deux bus du réseau STAC, devant le campus de l’université, en novembre 2017.

Le territoire communal est desservi par trois lignes du réseau de bus STAC, géré conjointement par Grand Chambéry et Transdev Chambéry. Les lignes concernées sont :

  • la ligne , qui dispose de son terminus au sud de la commune, relie les deux campus savoyards de l’Université Savoie-Mont-Blanc (au Bourget-du-Lac et à Jacob-Bellecombette) via le centre-ville de Chambéry. Elle ne dessert que son terminus sur le territoire communal (“Université Jacob”).
  • la ligne , qui entre dans la commune par le nord-ouest et en sort à l’est, relie le quartier du Biollay au quartier des Hauts-de-Chambéry, les deux étant rattachés à la Cité des ducs. Elle dessert dix arrêts sur le territoire jacobin (“Université Jacob”, “Mairie Jacob”, “A. Chypre”, “Silènes”, “Champ Parin”, “Ancolies”, “Muses Galantes”, “Bellecombette”, “Mi-Vallon” et “Bellevue”).
  • la ligne , qui arrive sur le territoire depuis le sud-ouest et dispose de son terminus à l’université, relie la commune à Saint-Cassin. Elle ne dessert que son terminus à Jacob-Bellecombette (“Université Jacob”). En heures creuses, cette ligne est assurée en transport à la demande, ce qui permet, en réservant son trajet jusqu’à deux heures avant l’heure souhaitée, d’être récupéré par un bus et déposé au campus, d’où la ligne A assure des départs vers le centre-ville de Chambéry.

Le dimanche et les jours fériés, seule la ligne circule. Le réseau de nuit ayant été supprimé dans le cadre du nouveau réseau, la commune ne voit plus de bus traverser son territoire après 22 ou 23 heures, selon les jours.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. «  », sur jacob-bellecombette.fr (consulté le ).

Toponymie

Jacob-Bellecombette est créé en 1497, de la fusion du village de Bellecombette, anciennement rattaché à la paroisse de Montagnole, et du hameau de Jacob, relevant du prieuré de Lémenc,.

  • Bellecombette

Le terme « combe », issu du gaulois cumba et attesté sous les formes Comps, Cons, Combs signifiant « creux » ou « vallée » désigne une dépression de profil intermédiaire, moins encaissée que le creux, mais moins vaste que la vallée. Le nom de Bellecombette (Bellacombetta) est citée dans un document datant de 1232

  • Jacob

Le toponyme provient d'un nom d'homme issu de la Bible. Il s'agit de la forme ecclésiastique savante de Jacques. L'église, dédiée à saint Maurice, est mentionnée dès 1250 (Ecclesia Jacob).

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Zhoko, selon la graphie de Conflans.

  1. , 1982, p. 179, Présentation.
  2. «  », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
  3. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne)., lire en ligne].
  4. a b et c Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé,  (ISBN , lire en ligne), p. 235..
  5. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
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Histoire

Préhistoire et Antiquité

Moyen-Âge et Renaissance

Jacob est mentionné par l'intermédiaire de son église Ecclesia Jacob, dans un document datant de l'année 1250, reproduit par le Régeste dauphinois. Son église est dédié au martyr Maurice d'Agaune. Le hameau de Jacob relève de l'autorité du prieuré de Lémenc, installé au pied de la colline du même nom.

Bellecombette est un village relevant de la paroisse de Montagnole et de la seigneurie de Villeneuve située à Cognin, plus à l'ouest

En 1497, les deux ensembles fusionnent pour donner naissance à une nouvelle entité,.

Époque contemporaine

Au cours de la période révolutionnaire et impériale d'annexion du duché de Savoie à la France, l'administration s'interroge sur la réunion de la paroisse à celle de Maché, de Chambéry.

En 1860, la Savoie devient française. Jacob-Bellecombette appartient au nouveau département de la Savoie.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la question de la fusion de la commune à la ville de Chambéry est posée. Les auteurs de Histoire des communes savoyardes (1982) soulignent que « Jacob-Bellecombette semble avoir toujours été trop petite et trop proche de Chambéry pour bénéficier d'une vie propre », toutefois les « sérieuses discussions, [les] graves débats aboutirent… au statu quo ».

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  3. « Histoire », sur le site de la mairie de Jacob-Bellecombette.
  4. a b et c , 1982, p. 179.

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