Bas-en-Basset
Localisation
Bas-en-Basset : descriptif
- Bas-en-Basset
Bas-en-Basset (prononciation : /bas ɑ̃ basɛ/) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
La commune est traversée par la Loire, le fleuve marquant la limite communale sur deux sections distinctes au sud-est et à l'est. Une plaine avec des étangs s'étend depuis la Loire jusqu'à des collines à l'ouest. Ces étangs se sont formés après l'exploitation intensive des sables de la Loire. Les cavités exploitées à l'époque se sont remplies d'eau et abritent une faune et une flore protégées.
La commune est par ailleurs limitrophe du département de la Loire au nord-est.
Localisation
La commune de Bas-en-Basset se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes et est limitrophe du département de la Loire
Elle se situe à 50 du Puy-en-Velay, préfecture du département, et à 25 , sous-préfecture
Communes proches et limitrophes
Les communes les plus proches sont, : Valprivas (5,1 Monistrol-sur-Loire (5,2 Beauzac (5,3 Malvalette (6,7 Rozier-Côtes-d'Aurec (7,3 La Chapelle-d'Aurec (8,3 Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmitte (8,7 Saint-Maurice-de-Lignon (9,4 km).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 16,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,7 | −1,8 | 0,3 | 2,7 | 6,8 | 10,3 | 11,6 | 11,4 | 8,3 | 6,1 | 2,1 | −0,6 | 4,6 |
Température moyenne (°C) | 3 | 4 | 7,2 | 9,9 | 14 | 18 | 19,8 | 19,8 | 15,7 | 12,1 | 6,9 | 3,8 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,7 | 9,8 | 14,1 | 17,1 | 21,3 | 25,6 | 28 | 28,2 | 23,1 | 18,1 | 11,7 | 8,2 | 17,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−29 09.01.1985 |
−19,5 06.02.12 |
−21,5 01.03.05 |
−9,5 08.04.03 |
−3,1 03.05.1982 |
0,2 06.06.1989 |
2,5 22.07.1980 |
0,5 30.08.1998 |
−1,6 08.09.1985 |
−9 31.10.1997 |
−12,5 23.11.1998 |
−16,5 20.12.09 |
−29 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 04.01.22 |
23,5 16.02.19 |
28,5 25.03.1981 |
30 30.04.05 |
35,2 22.05.22 |
38,2 29.06.19 |
41,5 07.07.15 |
40,1 24.08.23 |
37 14.09.1987 |
32,3 09.10.23 |
24,9 02.11.20 |
20 08.12.10 |
41,5 2015 |
Précipitations (mm) | 43 | 31,5 | 37 | 60,2 | 82,6 | 77 | 76,3 | 71,3 | 75,3 | 79,8 | 75,8 | 44,3 | 754,1 |
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- Stephan Georg, « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur villorama.com (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Histoire
Préhistoire
Malgré la découverte de silex datant du Néolithique près de la Loire, il n'y a aucune preuve d'une occupation permanente du territoire aux temps préhistoriques.[réf. nécessaire]
Antiquité
La commune de Bas-en-Basset est située dans le nord de l'ancien territoire des Vellaves, proche du territoire des Ségusiaves. À cette époque, s'y trouve une sorte de « pôle » proto-urbain comprenant trois sites proches les uns des autres, avec d'ouest en est : le « Mont Malorum », site fortifié sur une éminence surplombant la plaine ; à Basset, une agglomération ouverte en rive droite (côté est) de la Loire, occupée principalement pendant le ,.
Selon Lauranson (2012), les premières mentions du Mont Mallorum dans la littérature archéologique sont de l'abbé J.-M. Theillère (1882), et des fouilles mentionnées par A. Boudon-Lashermes dont les écrits retiennent la mention d'une « grosse cargaison » d'amphores et de poteries celtiques. Vers les années 1980 L. Simonnet et Y. Theillère y font des prospections qui ont livré de modestes quantités de mobilier ; des sondages par L. Simonnet n'ont rien révélé. Son extension maximale serait comprise entre quatre et six hectares.[réf. nécessaire] Outre les amphores et poteries mentionnées plus haut. Après l'invasion romaine, le Mont Malorum est voué à l'exploitation agricole jusqu'à la fin du [réf. nécessaire]
Dans la plaine, par contre, la spécialité fut « durant des millénaires » la poterie, grâce au gisement d'argile de Ranchevoux, exploité en souterrain, et ce encore jusqu'à la fin du .
Le nom Bas trouverait son origine dans la présence d'un consul romain nommé Caius Bassus, propriétaire de biens dans le Territorium Bassence.[source insuffisante] Le Bas-en-Basset gallo-romain, dans la plaine, parait avoir été important : traversé par une route, on y a retrouvé des colonnes ; une stèle funéraire ; des monnaies ; des objets divers originaires de la région ou de Gaulle ; et certains autres qui ornaient habituellement les temples romains.[source insuffisante]
Le Velay est ravagé lors des invasions barbares par les Vandales, les Burgondes, les Wisigoths. Il passe ensuite sous domination franque.[réf. nécessaire]
Moyen Âge
Bas est lié à la seigneurie de Rochebaron, dont le château est bâti au sur un éperon en bordure du Mont Malorum, à 650 mètres d'altitude, dominant de plus de 200 mètres le cours de la Loire et la plaine. Il est fortement remanié au XVe siècle.
Citons quelques seigneurs moyenâgeux du lieu, sans trop entrer dans les détails :
- Guillaume (Willemus) de Rochebaron (960-1030), chevalier, marié avec Alengargise de Beaumont[réf. nécessaire] ;
- Pons Ier de Rochebaron (~1010-~1070), seigneur de Rochebaron, marié avec ??, trois enfants : Lambert I (~1040-1214) ; Lambert II (? ?) ; Pons II (~1100-~1169) ;
- Lambert I de Rochebaron (~1040-1214), seigneur de Rochebaron en 1184, chevalier. En 1213, le roi Philippe Auguste confisque le château et le donne à Robert de Mehun, sans doute à la suite de la révolte de la Famille parce qu'un des leurs, Brocard de Rochebaron, s'était fait destitué de sa charge d'évêque. Cette donation est appuyée par le pape Clément IV en 1264. L'affaire se tasse, mais les seigneurs de Rochebaron doivent rendre hommage aux comtes de Forez en 1325[réf. nécessaire] ;
- Pons II de Rochebaron (~1100-~1169), seigneur de Rochebaron, chevalier, marié à Gotolende de Baffie ;
- Pons III de Rochebaron (1215-1271), seigneur de Rochebaron, chevalier, marié avec Alaïs d'Allègre ;
- Briand de Rochebaron (1270-1311), seigneur de Rochebaron, chevalier, marié avec Jeanne d'Auvergne, puis avec Agnès de Chatillon, puis avec Elise de Saint Nectaire ;
- Héracle (ou Héraclée - 1305-1362), baron, marié à Blaye de Douchanès ;
- Guigues de Rochebaron, baron, seigneur de Rochebaron, marié à Marguerite de Châteauneuf de Rochebonne ;
- Héracle II (ou Héraclée - 1376-1419), baron de Rochebaron, sénéchal de Beaucaire, marié à Marguerite du Buzet puis à Elide de la Rouë. Il est excommunié en 1406 par l'évêque de Mende à cause d'excès commis sur des clercs. Partisan des Bourguignons lors de la guerre de Cent Ans, il prend et pille Aurec ; fait des incursions dans l'Auvergne et le Gévaudan ; prend Serverette, qui doit être délivrée après un siège sanglant en 1419[réf. nécessaire]. Il se soumet ensuite au dauphin Charles après la paix du Ponceau ;
- Guigon de Rochebaron (1400-1424), baron de Rochebaron, marié à Catherine de La Roche. C'est certainement lui qui en 1421, aidé de Bourguignons, assiège la ville du Puy, et ne pouvant la prendre ravage les environs. Il est le père de :
- Artaud, chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem,
- Antoinette, qui épouse le 2 juin 1434 Louis de Chalencon-Polignac (1424-1480) ;
- Guillaume de Chalencon-Rochebaron (~1440-1521), fils d'Antoinette, baron de Rochebaron, marié à Madeleine de La Motte-Brion.
De la Renaissance à 1789
- Claude (I) de Chalencon-Rochebaron (mort en 1529 dans les Guerres d'Italie), baron, seigneur de Livradois, chambellan du roi de France entre 1515 et 1529, marié le 27 janvier 1500 avec Suzanne de La Tour d'Auvergne.
- Claude (II) de Chalencon-Rochebaron (née vers 1505), baronne de Rochebaron, mariée le 26 juillet 1526 avec François-Martin d'Apchier, gentilhomme de la Chambre du Roi, commandant du Gévaudan lors des troubles de 1562.
- François de Chalencon-Rochebaron, fils de Claude (I) (~1505-~1560), baron de Rochebaron, seigneur de Livradois, marié le 11 juillet 1543 avec Jacqueline de Lévis. Il est coseigneur du fief d'Esplantas, pour lequel il rend hommage à Antoine duc de Lorraine et seigneur de Mercœur.
- François de Chalencon-Rochebaron (~1545-~1592), baron de Rochebaron, marié vers 1590 à Marguerite d'Aumont. Ils n'ont qu'une fille, Antoinette (II), qui épouse Claude d'Isserpent, dont elle aura trois filles.
De 1789 à aujourd'hui
Le territoire fait partie du Comté de Forez du XIVe siècle jusqu'en 1789, et est rattaché l'année suivante au département de la Haute-Loire.
Au Saint-Just-Saint-Rambert pour servir à la construction de bateaux.
Le village subit des crues catastrophiques en 1790, 1846, 1856, 1866, ce qui n'entrave cependant pas le développement des activités agricoles dans la plaine, principalement axées sur le maraîchage et la viticulture (jusqu'à la crise du Phylloxéra pour cette dernière).
Une gare est bâtie et est ouverte au service en 1863 sur la ligne ferroviaire Saint-Georges-d'Aurac - Saint-Étienne.
L'église Saint-Thyrse-et-Saint-Antoine-le-Grand, bâtie sur l'emplacement d'un édifice antérieur, est consacrée en 1888.
Bas devient Bas-en-Basset le 19 décembre 1958. Dans la seconde moitié du .
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- Yann Deberge (lire en ligne).
- J.-M. Theillière, Les châteaux du Velay et autres questions d'histoire locale, Lauranson 2012.
- Albert Boudon-Lashermes, Podium Sanctae Maria : La Déesse Vélauna et les trois images de N.D. du Puy, Le Breuil-de-Doue, Association des amis de Boudon-Lashermes (lire en ligne), p. 2.
- Yves Theillère, « État des découvertes archéologiques faites sur la commune de Bas-en-Basset (Haute-Loire) », Cahiers de la Haute-Loire, , présentation en ligne). Cité dans Lauranson 2012.
- Romain Lauranson, « Le Mont-Malorum » (notice intégrée au rapport annuel 2006 du PCR « Sites fortifiés et occupations de hauteur en Auvergne de l’âge du bronze final à la fin des âges du fer »), Groupe de recherche archéologique vellave, (lire en ligne, consulté en ).
- Jean-Paul Béal (ISBN ), p. 75.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur basenbasset.fr.
- « », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté en ).
- Selon les sites internet, ce château est parfois daté du XIe siècle, et parfois du XIIe siècle. Cependant il faut noter que la famille de Rochebaron apparaît en 960 (voir texte plus bas).
- Commune de Bas-en-Basset (43) - Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.), année 2016, page 13.
- P.L.U., année 2016, page 14.
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Héraldique
Blason | De gueules à une amphore romaine d'or (couronne de trois tours). |
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---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- Armorial spécial de France : recueil authentique des généalogies historiques de familles nobles et titrées... Ouvrage contenant un grand nombre de blasons gravés et l'état présent des maisons souveraines, Aimé B. d'Agnières, page 558.
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Bas-en-Basset dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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