Artemare
Localisation
Artemare : descriptif
- Artemare
Artemare est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Artemare est un village de l'Ain situé à 16 Belley et 8 Culoz et du Rhône. Artemare est exposée au sud entre deux chaînons du Massif du Jura : le Mont Planachat à l'ouest et le Colombier qui culmine au Grand-Colombier (1 538 m d'altitude) à l'est.
Ce village est dans le Valromey, entre Bas-Bugey et Haut-Bugey, non loin de la Savoie et de l'Isère.
Hydrographie
Artemare est arrosée par un réseau de quatre rivières :
- la rivière d'Yon, canalisée pour traverser le village et qui actionnait jadis des scieries et alimente toujours des viviers à truites ; elle se jette dans le Séran, lui-même affluent du Rhône qu'il rejoint près de Culoz ;
- le Séran traverse le hameau de Cerveyrieu qui a donné son nom à une belle cascade d'une soixantaine de mètres ;
- le Groin qui reçoit l'Arvière un peu plus haut et forme un confluent avec le Séran ;
- le ruisseau de l’Eau Morte.
Groin et Séran ont profondément entaillé le relief calcaire ; le premier sort de terre sur la commune de Vieu, dans une spectaculaire source intermittente, avant de former un profond canyon bien visible au Pont du Diable sur la commune de Vieu, le second a creusé en amont de la cascade de Cerveyrieu de belles marmites de géant où l'eau tourbillonne quand le Séran n'est pas à sec.
Communes limitrophes
Valromey-sur-Séran | ||||
N | Talissieu | |||
O Artemare E | ||||
S | ||||
Saint-Martin-de-Bavel | Ceyzérieu |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 18,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sutrieu », sur la commune de Valromey-sur-Séran à 3 vol d'oiseau, est de 9,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Artamar dès 1312 et Arthamaraz au XIVe siècle.
Ce serait son « admirable situation dominant les vastes marais s'étendant du Bourget à Cerveyrieu qui lui valut son nom d'Altemare, ou Haute-Mer », devenu plus tard Artemare.
Cependant, cette explication toponymique est peu assurée, car la localité est attestée sous les formes Artamara en 1312 dans les cartulaires de Saint Sulpice, et Arthamaraz au XIVe siècle, formes anciennes qui n'ont guère de ressemblance avec *Altemare dont le premier élément serait alt(us) > haut. Le second élément -mar représente peut-être effectivement le gaulois mori ayant le sens premier de « mer » mais utilisé dans un sens particulier. Il aurait ensuite subi une influence du latin mare « mer » ou du germanique *mari « mer, lac » sans certitude cependant.
Le toponyme Artemare a été rapproché des types Artagnan, Artenay, Arthemonay, dont le radical est le gaulois artos « ours », qu'on trouve par exemple dans des noms de personne Artinius et Artamo- (cf. Artoiamos, Recueil des inscriptions gauloises 4, . Homographie fortuite avec le nom d'une mare, Artemare (Helletemara en 1208 ; Halletemara en 1420), à Saint-Vaast-Dieppedalle (Normandie).
- Dans le cartulaire de Saint-Sulpice.
- Monographie sur l'histoire d'Artemare, par Louis Berthelon. Louis Berthelon était pharmacien de son métier, mais historien profondément attaché au village, il a relaté dans son ouvrage Artemare aux temps anciens paru en 1948, l'histoire religieuse, politique et administrative de la localité depuis la préhistoire.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN , BNF 37370106), p. 30b.
- Ibid., p. 30b
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, , 440 ISBN , BNF 38972112), p. 55-56.
Histoire
Selon Louis Berthelon, Artemare n'était d'abord qu'« un petit groupe d'habitations situées au-dessus de la colline appelée Molard ».
La tradition veut que saint Martin ait évangélisé la région qui s'adonnait jusque-là à des cultes païens. L'église d'Artemare lui est vouée et il a donné son nom à une localité voisine, Saint-Martin-de-Bavel.
La période gauloise et romaine est à l'origine de nombreux noms de lieux actuels, notamment ceux en -ieu, issu du suffixe -acum d'origine gauloise, par exemple, on reconnaît dans Talissieu, l'anthroponyme Talussus, le nom de son fils Donnus a donné Don, Moyen Âge et après avoir été un domaine direct des comtes puis des ducs de Savoie, le Valromey est occupé de 1536 à 1559 par et Henri II, et de 1595 à 1601 par Henri IV, il devient définitivement français par le traité de Lyon du 17 janvier 1601 en même temps que la Bresse, le Bugey et le Pays de Gex et bien avant la Savoie voisine qui ne sera rattachée à la France par Napoléon III qu'en 1860.
Au fief avec maison forte possession de la famille Prost et qui dans la suite passa successivement aux familles de Vergier, de Seyssel, Gonod de la Tour.
En 1612, l'écrivain Honoré d'Urfé devient, en héritant de sa mère née Renée de Savoie, le premier marquis du Valromey (Verromey, en patois local). Ce nom apparaît dans les textes sous les formes Verrumensi en 1110, Veromensi en 1142, Verrometum en 1169, et dérive sans doute de Venetonimagus ou plus anciennement de Vernemetonimagos (Marché du Grand Sanctuaire ?) en gaulois. L'étymologie Vallis Romana « val romain » est une invention d'érudits latinistes sans rapport avec les formes anciennes, ni les formes actuelles.
Cerveyrieu, Yon, Artemare et Ameyzieu, paroisse qui incluait Artemare jusqu'à la Révolution française, étaient encore de petits villages jusqu'à la dissolution de la commune d'Ameyzieu le . Cette dernière fut séparée entre la commune de Yon et Talissieu qui récupérèrent respectivement le hameau d'Artemare et le bourg du village. Par la même occasion, Yon est renommée Yon-Artemare mais au 1er janvier 1886 la commune garde le seul nom d'Artemare.
La commune, ou plus exactement à l'époque les paroisses d'Yon et Cerveyrieu, était connue pour sa fabrication de barques à fond plat permettant de rejoindre par le Séran le port de Culoz sur le Rhône, notamment pour le commerce du bois.
Un « tramway du Bugey » (petit train à vapeur) fonctionna entre Virieu-le-Grand et Ruffieu via la « grimpette d'Artemare », de 1898 à 1933. Le 29 décembre 1923, un accident à La Faverge (Champagne-en-Valromey), causa la mort du mécanicien et du chauffeur. Comme le rappellent les monuments aux morts de la commune, de nombreux habitants d'Artemare sont morts durant les deux guerres mondiales. Lors de la Seconde Guerre mondiale, une Kommandantur siégeait à l'hôtel Berrard (aujourd'hui Michallet). Le maquis du haut Valromey, était proche, et durant l’occupation allemande, il a attaqué un Chantier de jeunesse pour se procurer des équipements. Un monument en bordure de la route du col de la Lèbe, près de Bioléaz et une vingtaine de stèles ou de plaques, sur les lieux où des Résistants ont été détenus ou abattus, témoignent à Artemare et dans les environs de l'engagement des habitants dans la Résistance. Après la Libération, un camp de prisonniers allemands fut installé en haut du village (actuellement usine de plastiques).
Le , la commune reçoit la visite du président Nicolas Sarkozy lors de laquelle il officialise l'instauration à partir du
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesLouis Berthelon
- Napoléon III, Bulletin des lois, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 305
« Loi qui supprime la commune d'Ameyzieu et réunit son territoire aux communes de Talissieu et d'Yon (Ain) »
- Édouard Philipon, Dictionnaire topographique du département de l'Ain : Comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 528 lire en ligne), p. 10
« Cette commune fut supprimée vers 1860 ; le chef-lieu Ameyzieu fut réuni à la commune de Talissieu, et Artemare à celle d'Yon. »
Héraldique
Blason | D'azur à trois barres de gueules*. |
|
---|---|---|
Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (azur sur gueules, fautif). |
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Artemare dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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