Annecy-le-Vieux
Localisation
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Annecy-le-Vieux : descriptif
- Annecy-le-Vieux
Annecy-le-Vieux (prononcé [an.si-] (ou [a.nə.si-]) [-lə vjø]) est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes
Au 1er janvier 2017, elle fusionne avec les communes d'Annecy, de Cran-Gevrier, de Meythet, de Pringy et de Seynod, pour former une nouvelle commune, nommée Annecy, de 121 809 habitants (données 2013). Cette cité, qui s’étend au-delà des rives nord-est du lac d'Annecy, est devenue la banlieue très résidentielle de l’agglomération d’Annecy, à moins de 3 km de son centre-ville. Au dernier recensement de 2014, l'ancienne commune comptait 20 469 habitants.== Géographie ==
Toponymie
Le nom d'Annecy serait issu de celui d'une importante villa gallo-romaine, située sur le coteau d'Annecy-le-Vieux et centre d'une exploitation agricole, d'un fundus, à la suite de l'abandon du site des Fins vers les . En tout cas, un grand domaine sur la colline d'Annecy-le-Vieux (devenu un fiscus royal au siècle suivant) est bien mentionné sous la forme Anericiacum au ou encore Anicius, Aniciacus ou villa Aniciaca au Moyen Âge, composé tardif en -acum, suffixe d'origine gauloise marquant la propriété, précédé d'un nom de personne germanique Anerīk ou Annarigus,.
Les mentions sont nombreuses dans les chartes et documents de la période médiévale, de même que les formes prises pour désigner le bourg. Ainsi, dans le cartulaire de l'abbaye de Talloires de la fin du .
Le bourg prit le nom d'Annecy-le-Vieux à la fondation de la ville fortifiée d'Annecy-le-Neuf en 1107.
La commune se dit, en francoprovençal, In-nsi l Vyu (graphie de Conflans) ou Èneci / Ènneci (ORB).
- Paul Guichonnet (Éditions Privat, ISBN ), ISBN )).
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 20b.
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cit.
- ↑ , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, ISBN , présentation en ligne), § 759, ligne 12852.
- ↑ Marie-Thérèse Morlet, NPAG, p. 35b.
- ↑ Jean-Yves Mariotte, « Annecy et ses environs au Bibliothèque de l'École des chartes, lire en ligne).
- ↑ Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
Histoire
Préhistoire et époque gallo-romaine
Des populations occupaient déjà les rives du lac d'Annecy entre -4000 et -900 et il s’agissait surtout de cultivateurs et de pêcheurs.
Les Celtes Allobroges occupèrent à leur tour les territoires des Préalpes, des montagnes de Savoie et des rives des grands lacs. Ils eurent très vite des contacts commerciaux avec les territoires « italiens ». Occupés dès -121, les Allobroges sont définitivement battus par les légions romaines en -62 et leur territoire s’ouvre à la colonisation romaine.
Les Romains s’installèrent à partir de -50 sur la rive nord du lac d’Annecy, dans la plaine des Fins, au pied du site d’Annecy-le-Vieux, et fondèrent la ville de Boutae (future Annecy), qui regroupa près de 2 000 habitants entre le Genève, Vienne cisalpine).
À cette même époque, un propriétaire romain du nom d’Annicius — peut-être de la célèbre et puissante famille de patriciens romains, les Annici — avait une importante villa baptisée Anniciaca, située sur le coteau en contrebas du mont Veyrier, à l’emplacement actuel du chef-lieu d’Annecy-le-Vieux, d’où il dominait la plaine des Fins et le lac. Les villas romaines étaient en fait de puissantes exploitations agricoles qui pouvaient regrouper plus d’une centaine de personnes.
Période féodale
Avec l’affaiblissement de l’Empire romain, de nombreuses tribus barbares déferlent à travers la Gaule. Les Burgondes occupèrent un certain temps la région et laissèrent de nombreux témoignages archéologiques, mais les trop nombreuses attaques, incendies, pillages et tueries, sonnèrent le glas pour la cité romaine de Boutae, et au siècle la population finit par complètement abandonner la ville pour se réfugier sur les collines avoisinantes.
La villa Anniciaca accueillit de nouveaux habitants et se fortifia pour protéger sa population, tout en continuant de vivre essentiellement de l’exploitation agricole. Du au siècle, Anniciaca connut son heure de gloire, en devenant une véritable capitale rurale.
À partir de l’an 1107, la nouvelle ville fortifiée d’Annecy-le-Neuf commence à prendre de l’importance, l’ancienne Anniciaca, devenue Annecy-le-Vieux perd sa position hégémonique, et retourne à ses occupations agricoles (vigne, céréales, élevage), mais garde un certain caractère résidentiel, avec de nombreux manoirs et relais de chasse, appartenant aux nobles et aux bourgeois d’Annecy-le-Neuf.
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Le caractère résidentiel de la commune va se confirmer au siècle et au début du siècle, lorsque de nombreux artistes viennent séjourner ou se retirer à Annecy-le-Vieux, pour créer, s’y reposer, et profiter des magnifiques vues sur le lac et les montagnes : Eugène Sue, Astolphe de Custine, John Ruskin et Gabriel Fauré, entre autres, devinrent des fidèles de la commune.
Au milieu du siècle, sur les terrains du bas de la commune, s’installent quelques industries, dont les deux fleurons furent la minoterie Cléchet et la fonderie de cloches Paccard, qui a porté le renom d’Annecy-le-Vieux dans le monde entier. La cloche « La Savoyarde » du Sacré-Cœur à Paris a été coulée à Annecy-le-Vieux en 1891. Ce bourdon, toujours un des plus gros du monde, pèse 18 835 kg, mesure 3,06 m de hauteur pour 9,60 m de circonférence extérieure, avec une épaisseur à la base de 22 cm, et un battant de 850 kg.
Avec le rattachement de la Savoie à la France et l'arrivée du chemin de fer, les vins français viennent concurrencer dangereusement les vins d'Annecy-le-Vieux, mais ce sont surtout les attaques du mildiou, puis du phylloxéra, qui aboutissent à la diminution, puis à la disparition complète de la production vinicole, au début du siècle.
En 1973, les habitants d’Annecy-le-Vieux choisissent de rester indépendants et refusent la fusion-absorption proposée par Annecy, sa voisine et sœur. Au
Héraldique
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Les armes d'Annecy-le-Vieux se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier d’azur à la double croix de gueules (à enquerre) à la bordure d’or, au deuxième de gueules à une truite d’argent en bande, au troisième de gueule à une cloche d’argent bataillée de sable ; au quatrième d’or à un pampre à la feuille sinople et grappe de sable aux reflets d’argent.
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