Albens

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Albens : descriptif

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Albens

Albens [albɛ̃s] est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes. Par arrêté préfectoral du 25 septembre 2015, elle devient une commune déléguée au sein de la Commune nouvelle d'Entrelacs le 1er janvier 2016

Elle reste néanmoins le chef-lieu de la commune nouvelle. Limitrophe du département voisin de la Haute-Savoie, Albens fait partie du Pays de l'Albanais entre le massif de la Chambotte à l'ouest et le massif des Bauges à l'est.

Géographie

Situation

La commune d'Albens est située au nord-ouest du département de la Savoie, à quelques kilomètres de celui de la Haute-Savoie. Au pied de la Chambotte, sa position au niveau de l'Albanais lui vaut l'appellation de la commune « entre deux lacs » à savoir le lac du Bourget et le lac d'Annecy.

Climat

Le climat à Albens est de type montagnard en raison de la présence du massif des Bauges à l'est, de la Chambotte et de la Chaîne de l'Épine à l'ouest. Il donne des hivers froids et humides avec présence fréquente de gel et de neige, et des étés chauds et secs. Une particularité toutefois pour Albens et la plupart des communes du Pays de l'Albanais: la présence fréquente de brouillards plus ou moins épais ainsi que de givre en hiver en début de matinée, dus à la présence des marais d'Albens, marais formés par les dépressions molassiques dilatées d'Aix-les-Bains à Rumilly et défoncées le long de son axe par les glaciers rendant le drainage des eaux vers le sud difficiles.

Communes limitrophes

Albens possède un total de huit communes limitrophes, dont trois dans le département voisin de la Haute-Savoie, à savoir d'ouest en est: Massingy, Bloye et Saint-Félix, toutes situées au nord de la commune. Pour le reste il s'agit à l’ouest (sur le massif de la Chambotte), de Cessens, Saint-Germain-la-Chambotte et la Biolle (sud/sud-ouest), et à l'est de Saint-Girod et Mognard.

Communes limitrophes de Albens
Massingy (74)
et Cessens
Bloye (74) Saint-Félix (74)
Cessens et
St-Germain-la-Chambotte
Albens Saint-Girod
St-Germain-la-Chambotte
et la Biolle
La Biolle Mognard

Voies de communication et transports

La gare d'Albens vue depuis les quais.
Voies routières

La commune d'Albens est traversée du nord au sud par l'ex-N201 devenue aujourd'hui D1201. Elle est ainsi directement liée à Annecy, Aix-les-Bains et Chambéry. L'autoroute A41 Nord passe à quelques kilomètres d'Albens, mais aucune sortie ne permet d'y accéder directement.

Transport ferroviaire

En matière ferroviaire, la commune est traversée par la Ligne Aix-les-Bains - Annemasse sur laquelle se situe la gare d'Albens, desservie par les TER Rhône-Alpes. Elle permet des liaisons directes vers Aix-les-Bains, Chambéry et Annecy, ainsi que vers Lyon, Grenoble et Valence.

Transports en commun

La commune d'Albens ne dispose pas d'un service municipal de transports en commun. Elle est toutefois desservie par les autocars départementaux organisés par le conseil général de la Savoie, ainsi que par des autocars TER affretés par la SNCF en Région Rhône-Alpes sur la liaison d'Annecy à Chambéry. En outre, Albens dispose de transports scolaires organisés par la communauté de communes du canton d'Albens.

  1. Le brouillard dû aux marais
  2. Histoire des marais d'Albens
  3. Transports scolaires dans le canton d'Albens

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Albinno fit et Albeno fet (monnaies mérovingiennes), vicus Albinnum ou Albinnenses ou Albanenses ou encore Albenensi au  siècle,. En 1355, la mention d'une villa Albensi est rapportée par Claudius Blanchard dans son Histoire de l'abbaye de Hautecombe en Savoie (1878),. Un Prioratus de Albenco est attesté en 1344 dans le pouillé du diocèse de Genève,. En 1451, le Arbenci castellania est mentionné selon la revue de la SSHA (n°XXIII),.

Albens est un toponyme qui pourrait dériver du nom de la tribu (ethnonyme) des Albii, qui peuplaient cette région. Le mot serait ainsi formé par le suffixe -inum associé à Albii, dont le nom dérive du gaulois albios. Pour le toponymiste E. Nègre, le mot serait une évolution du préceltique *alb- (proche du lat albus, « blanc ») avec le suffixe préceltique *-inno. Le chanoine Gros cite, tout en nuançant, les travaux des chercheurs de la fin du  siècle-début  siècle, Alfred Holder (Altkeltischer Sprachschatz, 1907-1913) ainsi que ceux de l'archiviste d'Arbois de Jubainville, qui voient dans Albinum une origine ligure ayant pour signification « blanc ». Selon lui, ce toponyme est un dérivé du nom cours d'eau voisin, l'Albenche, qui aurait ensuite désigné le territoire alors que Heny Sutter sur son site indique l'inverse.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Arbin (graphie de Conflans) ou Arbens (ORB).

  1. a b c d e f et g «  », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
  2. a b c d e et f Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé,  (ISBN , lire en ligne), p. 23.
  3. , Toponymie générale de la France : Formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1, Genève, Librairie Droz, , 708 p., p. 22.
  4. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.

Histoire

Albens était à l'origine un vicus gallo-romain du nom d'Albinnum. Vers 1978-1981 de nombreuses fouilles archéologiques ont été effectuées par l'association Kronos d'Albens. Lors de ces fouilles il fut découvert des fondations d'habitations gallo-romaines, de nombreuses pierres avec des inscriptions, des vases et des poteries, des pièces de monnaie, des statuettes, des objets en bronze, des amphores, des vieux outils, des objets en verre, etc. Lors de la construction du collège Jacques Prévert en 1978, une tombe burgonde et une pierre à cupule furent également découvertes lors des travaux de terrassement. Ce vicus romain d'Albinnum était constitué d'une nécropole romaine, d'un cimetière burgonde, de plusieurs villas, de thermes, d'une voie romaine en pierres, d'une conduite d'eau et de deux temples.

L'ancien château d'Albens est quant à lui ruiné avant 1753 et le bourg fortifié avant 1754.

En 1867, l'église d'Albens fut reconstruite par décision de Napoléon III lors de son passage en Savoie et du général Philibert Mollard alors aide de camp de l'empereur.

La commune fusionne avec Cessens, Épersy, Mognard, Saint-Germain-la-Chambotte et Saint-Girod pour former au

  1. Préfecture de Savoie, Arrêté du 25 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle d'Entrelacs, consulté le 7 octobre 2015.

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