Chevaline

Localisation

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Chevaline : descriptif

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Chevaline

Chevaline est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes

Membre de la communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy, la commune comptait 189 habitants en 2021

Elle se situe au bout du lac d'Annecy, sans en être riveraine, sur les pentes de la montagne du Charbon et les rebords de la plaine de Doussard

Elle est membre du parc naturel régional du massif des Bauges.

Géographie

Localisation

Le territoire communal de Chevaline est située à l'est du massif des Bauges au sud du département de la Haute-Savoie, au débouché de la combe d'Ire au-dessus du lac d'Annecy. Son territoire s'étire du mont Trélod (2 181 montagne du Charbon à l'ouest et la combe d'Ire. La plus grande partie de la commune est au-dessus de 1 000 mètres et se compose d'un vaste massif forestier. Chevaline se situe à mi-distance des communes d'Annecy et d'Albertville dans le département voisin de la Savoie. Les limites sud de la commune jouxte le département de la Savoie.

La commune est membre du parc naturel régional du massif des Bauges.

Communes limitrophes
Chevaline et les communes voisines

Chevaline est une commune située en limite de département de la Haute-Savoie et du département voisin, la Savoie. Les communes qui l'entourent sont principalement Doussard pour la moitié de son territoire à l'ouest, au nord et à l'est. Pour la seconde partie sud de son territoire ce sont trois communes des Bauges, situées dans le département voisin qui la jouxte, Bellecombe-en-Bauges, Doucy-en-Bauges et Jarsy.

Rose des vents Doussard Rose des vents
Doussard N Doussard
O    Chevaline    E
S
Bellecombe-en-Bauges
(Savoie)
Doucy-en-Bauges
(Savoie)
Jarsy
(Savoie)

Hydrographie, géologie et relief

Le bois et la combe d'Ire prennent le nom de la rivière l'Ire qui prend sa source au-dessous du col de Cherel, dans le massif des Bauges.

Risques naturels

Climat

La situation de Chevaline, d'une altitude médiane de 520 continental montagnard caractérisé par une humidité marquée. Les hivers sont plus froids et neigeux, que ceux observés dans l'avant-pays, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.

L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy, 20,7 .

Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station de Chambéry (station météorologique de référence pour Météo-France) relevées sur la période 1981-2010. La station est située à environ 35 massif des Bauges, et elle se trouve à une altitude de 235 m.

Chambéry 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,4 −0,7 2,1 5,1 9,7 12,8 14,7 14,2 11 7,4 2,5 −0,2 6,5
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,9 12,6 16,3 20,8 24,6 27,4 26,6 22 16,7 10,1 6,4 16,5
Record de froid (°C) −19 −14,4 −10,3 −4,6 −1,4 2,8 5,4 5 1 −4,3 −10,8 −13,5 −19
Record de chaleur (°C) 17,9 20,5 25,1 29,5 32,7 36,1 38,3 38,8 32 29 23,3 22,7 38,8
Ensoleillement (h) 77,7 104,4 156,7 172,8 202,5 234 260,1 232,5 176,3 121,4 71,2 60,6 1 870,3
Précipitations (mm) 102,6 91,5 100 92,2 104,2 94,8 86,6 91,7 111,8 122,6 105 118 1 221
Source : Météo-France


Voies de communication et transports

Chevaline est accessible par la route départementale 181, reliée à l'ex-RN 508 aujourd'hui Route départementale 1508 qui se dirige au nord vers Annecy et au sud vers Albertville, via Faverges. Dans cette direction, il est possible de rejoindre Depuis la D 1508, il est possible de rejoindre Albertville située à 25 autoroute A430 permettant de rejoindre la combe de Savoie menant à la vallée de Maurienne ou les métropoles de Chambéry ou de Grenoble ainsi que la RN 90 qui permet de se diriger vers les stations de sports d'hiver de la vallée de la Tarentaise. En remontant vers le nord, en traversant Annecy, il est possible de rejoindre l'autoroute A41 (sortie Annecy-Sud à 25 vallée de l'Arve à l'est ou de se diriger vers Chambéry, via Aix-les-Bains à l'ouest. On peut éventuellement rejoindre l'autoroute A40, dite « Autoroute Blanche » en empruntant l'ancienne RN508 direction Frangy.

Le village ne dispose pas d'arrêt pour le service de cars journaliers assurant la liaison Annecy-Albertville par la société Philibert Transport, membre du réseau Lihsa (lignes interurbaines de Haute-Savoie). Il faut se rendre au chef-lieu de la commune voisine de Doussard. Il s'agit de la ligne 51 dont les autocars effectuent de façon quotidienne.

À partir d'Annecy, on peut se connecter au réseau ferré de la plate-forme multimodale de la gare d'Annecy. Pour les vols internationaux, on peut emprunter soit l'aéroport français de Lyon-Saint-Exupéry (145 Genève Cointrin en Suisse (70 km et 1 h).

On peut se rendre également à Annecy par bateau grâce à l'une des trois liaisons journalières proposées par la Compagnie des bateaux du lac d'Annecy à partir de la commune de Doussard.

  1. Histoire des communes savoyardes 1981, p. 302.
  2. , Guide des parcs naturels régionaux : Le patrimoine naturel, la vie traditionnelle, Delachaux et Niestlé, , 319 ISBN ), p. 199.
  3. a et b Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, «  », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur inventaire-forestier.ign.fr, , p. 4.
  4. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Météo-France (consulté en ).
  5.  51 du Réseau interurbain de Haute-Savoie.


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Toponymie

L'existence du village est attestée à l'époque romaine sous le toponyme Cabalina. Ce nom peut avoir deux origines : soit il s'agit d'un village fondé par Caballinus, soit le lieu servait à l'entretien de la cavalerie romaine.

On trouve la forme : Caballina sur le cartulaire de l'abbaye de Talloires de la fin du .

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Shvalnà, selon la graphie de Conflans.

Ses habitants sont appelés les Chevalinoises et les Chevalinois.

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  2. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site officiel de la commune (consulté le ).
  3. , « Annecy et ses environs au Bibliothèque de l'École des chartes, lire en ligne).
  4. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
.
  • «  », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
  • Histoire

    L'étymologie de la commune, selon Charles Marteaux (1861-1956) de l'Académie florimontane, remonte très probablement à l'époque romaine. Des fouilles ont permis de trouver au lieu-dit Mas de Loche de nombreuses fondations de maisons d'origine de cette période. La propriété romaine aurait ainsi pu appartenir à un certain Caballinus, dont le nom aurait dérivé sous la forme Caballina.

    Période médiévale

    La première mention de la paroisse remonte à une bulle du pape Eugène III de novembre 1145 qui confirme la donation à l'abbaye de Talloires,. Elle est visitée par les évêques de Genève. Les visites pastorales du  siècle permettent de décrire un modeste village inférieur à une quinzaine de feux. Un rapport de 1411 indique que le curé « n'a point de clerc (pour l'assister à l'office) sinon ses propres bâtards ! » Quelques années plus tard, l'église se trouve dans un état qui mérite une réfection. Lors de la visite de l'évêque François de Sales d'octobre 1607 les observations restent les mêmes.

    Au Moyen Âge, le territoire de la paroisse relevait de la seigneurie de Ruange avec les paroisses de Lathuille et une partie de celle de Doussard, relevant du fief de Duingt,, mais plus de la moitié du territoire communal est possédé par la Chartreuse d'Aillon. La seigneurie de Ruange est une possession des seigneurs de Duin (Duingt). En 1311, la paroisse passe dans les possessions du comte de Genève. Lorsque le comté de Genève est acquis par la maison de Savoie en 1401, la paroisse reste dans le nouvel apanage créé dans le Genevois.

    Les paroissiens rachètent leurs droits pour la somme de 2 000 livres, à leurs seigneurs, qui sont depuis la fin du famille de Sales.

    Période contemporaine

    Au .

    Un projet de fusion entre le chef-lieu de canton, Faverges-Seythenex (7 800 habitants) et la commune voisine de Doussard (3 500 hab.), est envisagé en 2017. Les communes voisines comme Chevaline ainsi que Giez, Lathuile, Saint-Ferréol et Val-de-Chaise sont également invitées à participer au projet.

    Faits divers

    Le , quatre personnes sont assassinées par balles, sur un parking situé sur la commune de Doussard : trois touristes britanniques et un cycliste de la région, victime collatérale. L'enquête n'a pas pu déterminer le motif et les auteurs du crime. Les meurtres demeurent inexpliqués.

    La découverte d'un homme sans vie aux environs de Chevaline le , suscite des interrogations. Les enquêteurs s'interrogent pour savoir s'il y a un lien avec la tuerie de Chevaline huit ans plus tôt. Après investigations, il s'avère que l'homme retrouvé mort s'est suicidé.

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    2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Mariotte 1972
    3. a b c d et e Histoire des communes savoyardes 1981, p. 302, « Paroisse ».
    4. Histoire des communes savoyardes 1981, p. 306, « Ruange ».
    5. a b c d et e Histoire des communes savoyardes 1981, p. 302-303 « Féodalité ».
    6. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Histoire
    7. Garlonn Gaud, « La fusion s’organise pour Faverges-Seythenex et Doussard », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
    8. Garlonn Gaud, « Bassin annécien: Après Seythenex, Faverges s’apprête à fusionner avec Doussard », L'Essor savoyard,‎ (lire en ligne).
    9. «  », sur leparisien.fr, .
    10. [1]
    11. «  ».

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la croix d'argent, à un ours rampant de tenné brochant ; chaussé d'or chargé de deux sapins de sinople.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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