Hauteville-sur-Fier

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Hauteville-sur-Fier : descriptif

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Hauteville-sur-Fier

Hauteville-sur-Fier [otvil syʁ fjɛʁ] est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes

La commune fait partie du pays de l'Albanais.

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La commune Hauteville-sur-Fier se situe dans la partie haute-savoyarde du pays de l'Albanais. Elle se trouve à 7 Rumilly, chef-lieu du canton, et 14 Annecy, la préfecture du département.

La commune est traversée par le Fier.

La commune s'organise autour de six noyaux urbains, le chef-lieu, avec La Croix à l'Est, la Pallud, Hautevillette et Les Onges, au Nord, et Le Vernay, à l'Ouest, tous situés en rive droite. Un noyau s'est développé sur la rive gauche en direction de la plaine de la Champagne (Marcellaz-Albanais - Rumilly).

Communes limitrophes

Rose des vents Saint-Eusèbe Rose des vents
Vallières N Vaulx
O    Hauteville-sur-Fier    E
S
Sales Marcellaz-Albanais Étercy

Toponymie

Le toponyme Hauteville-sur-Fier est officiel depuis l'année 1901 (publication au JO du ),,. Le nom de la commune, afin de ne pas être confondu, est associée à la rivière qui traverse son territoire, le Fier. Elle portait le nom de Hauteville-de-Rumilly jusqu'en 1749, puis simplement Hauteville,.

Le nom provient du latin Alta villa (Alteville), de alta, signifiant « haute, située en hauteur », et de villa, désignant un domaine agricole de l'époque gallo-romaine. Cette appellation repose peut être sur l'opposition à la rive gauche du Fier, correspondant à la plaine dite de Champagne.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Ôtavèla (graphie de Conflans) ou Hôtavela (ORB).

  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  2. a et b «  », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  3. Histoire des communes savoyardes 1981, p. 423, « Seigneurie et château ».
  4. Revue savoisienne, Volume 54, Académie florimontane, Annecy, 1913, p. 50.
  5. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
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Histoire

Le bourg s'est développé à partir d'un gué permettant de traverser le Fier. Le site semble occupé dès l'Antiquité avec la présence notamment d'un temple dédié au dieu Vintius, au lieu-dit « vigne des Idoles »,. En effet, une inscription sur une plaque de calcaire blanc, datant très probablement du règne de l'empereur Tibère, a été découverte sur laquelle est mentionné le donateur du temple, le préfet du district de Diane (Diarensium) Titus Valerius Crispinus,,. Celle-ci est exposée au musée de l'Albanais à Rumilly.

Durant la période médiévale, le passage par le pont de la Champagne est stratégique entre les cités de Genève, au Nord, et Chambéry, au Sud,. Il est placé sous la garde de deux châteaux (Christophe et Nicolas.

Les lieux semblent appartenir au domaine de l'abbaye Saint-Maurice d'Agaune avant de passer à la maison de Genève, qui prêtent hommage pour une partie à l'abbaye en 1178. La seconde est entre les mains de la famille dite de Hauteville, mentionnée au cours du  siècle dans l'entourage des comtes de Genève. Les Genève possèdent le château édifié sur une motte, probablement au cours du XIIe siècle, tandis que les seconds semblent posséder la maison forte de Collonges, remontant au siècle suivant.

Les Hospitaliers s'installent sur la paroisse vers 1227, à la suite de la cessation du fief par l'évêque de Genève, Aymon de Grandson, au lieu-dit Hautevillette. Ils édifient un hôpital, placé sous le patronage de saint Christophe. L'établissement fonctionne jusqu'en 1576.

En 1308, le fief de Hauteville passe à la maison de Savoie, à la suite du traité signé à Saint-Georges-d'Espéranche entre les comtes de Savoie et de Genève. Le comte Guillaume III de Genève prête hommage pour le château au comte Amédée V de Savoie.

Les Hospitaliers

La paroisse accueille aussi à partir du Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

  1. a b c d e f g h et i Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées HdCS p.423 b.
  2. a et b Christian Sorrel (sous la direction de), Haute-Savoie en images : 1000 ans d'histoire, 1000 images, Les Marches, La Fontaine de Siloé, ISBN , lire en ligne), p. 88.
  3. Arnaud Vigier, « L’énigmatique Vintius », Dialogues d'histoire ancienne, lire en ligne).
  4. a et b Louis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, vol. 7, Société d'histoire et d'archéologie de Genève (réimpr. 1978) (1re éd. 1956), 486 p., p. 130 et suivantes.
  5. Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 lire en ligne), p. 168-171, « article n°8 ».
  6. a b et c Histoire des communes savoyardes 1981, p. 425-426, « Hôpital Saint-Jean de Jérusalem ».
  7. Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 lire en ligne), p. 411, Notes : 1620, 1626 et 1677.

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