Notre-Dame-du-Pré
Localisation
Notre-Dame-du-Pré : descriptif
- Notre-Dame-du-Pré
Notre-Dame-du-Pré est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes
Village de montagne du massif de la Vanoise, en Tarentaise, il comptait 253 habitants en 2021. Le territoire communal accueille une petite station de sports d'hiver.
Géographie
Localisation
Notre-Dame-du-Pré est situé à 15 Moûtiers et à 13 Aime, dans la vallée de la Tarentaise (Savoie). Sa commune intégrée dans le SIVOM des communes du cœur de Tarentaise. De sa situation en balcon à 1 300 mètres, la commune malgré sa localisation sur le versant ubac de la vallée, est nichée dans une combe ensoleillée, à l'abri du vent, surplombant l'étroit de Siaix. Elle fait face au sud au massif de la Lauzière, le col de la Madeleine et à la vallée des Bellevilles avec le Cheval Noir surplombant son entrée. Et sur sa face ouest, la montagne du Quermoz avec les villages de Montgirod et de Hautecour.
L'accès du village en provenance de Moûtiers est à fort dénivelé, en lacets (environ 27, certains avancent même le nombre de 37), ce qui peut donner la sensation d'une ascension interminable, sa liaison, depuis Aime quant à elle est beaucoup plus douce, avec une route plus accessible et droite.
Depuis les hauteurs de la commune, on bénéficie d'un panorama sur le mont Blanc, et la chaîne frontalière avec la Vallée d'Aoste.
Le village n'est distant que de 7 La Plagne.
Une série de pistes permettent de rejoindre Bozel et Champagny-en-Vanoise via le sommet du mont Jovet, point culminant de la commune à 2 558 mètres. Ces pistes étaient déjà utilisées depuis fort longtemps par les habitants des deux vallées pour se déplacer, échanger, et mener les bêtes aux alpages.
Depuis son sommet le mont Jovet offre une vue sur la plupart des grands sommets de la Vanoise, dont la Grande Casse, le mont Pourri ou encore le Grand Bec et la dent Parrachée.
Communes limitrophes
Géologie
La région de Notre-Dame-du-Pré est l'un des secteurs les plus complexes des Alpes.
On y rencontre des terrains variés appartenant à quatre zones géologiques :
- la zone des brèches de Tarentaise ;
- la zone subbriançonnaise ;
- la zone briançonnaise ;
- la zone piémontaise.
Le chef-lieu est bâti sur une écaille de schistes noirs et de grès houillers, orientée nord-est sud-ouest.
Cette écaille sépare les brèches de Tarentaise des formations de la zone subbriançonnaise.
Hauteville, installé sur un dépôt morainique, a pour substratum rocheux des calcaires petits bancs du Crétacé supérieur. Ces calcaires sont surmontés de brèches du Crétacé supérieur-Éocène qui déterminent les falaises à l'est de Hauteville. Au-dessus de ces falaises, Pré Communal, Bois de Pampraz, Bois du Sapey sont installés sur des schistes noirs et des grès micacés à lentilles d'anthracite de la zone houillère briançonnaise (existence d'anciennes mines de charbon au-dessus de Hauteville).
Enfin, l'ensemble de ces terrains sont surmontés par la klippe du mont Jovet à semelle plate et gypseuse, constituée de calcschistes de la zone piémontaise à lentilles de serpentine (marbre de Longefoy).
Les contacts entre les différentes zones sont toujours jalonnés d'amas de gypse et de cargneules, parfois gigantesques (visibles à la base de la klippe du mont Jovet comme par exemple à l'extrémité de la route goudronnée menant aux alpages).
Conséquences sur la qualité des ressources en eau
Les eaux captées sous la semelle gypseuse et les cargneules sont séléniteuses (sulfatées) et donc impropres à la consommation ; les bonnes sources sont à rechercher à la base de la klippe du Jovet au-dessus des gypses cargneules et autres calcaires, c'est le cas des sources de la Raynaud de la Côte ou de la combe de l'Aigue. L'épaisseur de la klippe étant réduite, le temps d'infiltration l'est également, et ces sources sont fragiles vis-à-vis des éventuelles pollutions.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,1 amplitude thermique annuelle de 15,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moutiers », sur la commune de Moûtiers à 5 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Vlôprâ, selon la graphie de Conflans.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
Histoire
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