Aillon-le-Jeune
Localisation
Aillon-le-Jeune : descriptif
- Aillon-le-Jeune
Aillon-le-Jeune est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Situation
Le chef-lieu d'Aillon-le-Jeune est situé dans une vallée du massif des Bauges, au pied du mont Colombier (2 043 Mont Margériaz à l'ouest et du Mont de la Buffaz au sud. On y accède, au sud, par la route du col des Près.
Toponymie
Aillon-le-Jeune est composée d'un toponyme dérivé du nom d'un propriétaire gallo-romain auquel a été ajouté l'adjectif « le Jeune », la distinguant de sa voisine « le Vieux » (voir ci-après).
Aillon ou Allionis est un toponyme semblant désigner un ancien fundus dont le nom du propriétaire est passé à la propriété, dans la période gallo-romaine le terme recouvre le territoire d'une exploitation agricole avec ses installations spécifiques et le logis de son propriétaire,. Le propriétaire semble être un certain Allio, Allionis, dérivé du gentilice Allius selon le chanoine Gros, ou peut être est-il un hypocoristique du prénom Élie.
Les mentions de la paroisse ou de sa chartreuse ou de ses représentants évoluent au cours des siècles. Le chanoine Adolphe Gros reprend le travail de l'historien spécialiste du territoire des Bauges, l'abbé Laurent Morand (1830-1894), auteur de Les Bauges : histoire et documents (3 tomes, Chambéry, 1889- 1890-1891). On trouve ainsi Guigo prior de Allione en 1158, Domus Allionis vers 1178, date supposée de la fondation de la chartreuse, puis Bernardus prior de Allione en 1198, prior Allonis en 1223, Cura de Allion vers 1344, Prioratus de Ayllone au siècle,.
En 1803, lors de la division de la paroisse, on distingue Aillon-le-Vieux, là où se trouve l'ancienne église dédiée à Saint Donat, et Aillon-le-Jeune où l'on érige une nouvelle église dédiée à Notre-Dame de l'Assomption et qui accueille la station de sports d'hiver Les Aillons-Margériaz. Trois ans après l'annexion de la Savoie, en 1863, la division des deux paroisses donne naissance à deux communes distinctes portant le nom des deux paroisses,,.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Alyon-le-Zhoènô, selon la graphie de Conflans.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 21..
- « », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
Histoire
Dès 1804, Aillon est déjà divisée en deux paroisses : au nord de la vallée, Aillon-le-Vieux, là où se trouve l'ancienne église dédiée à Saint Donat, et au sud, Aillon-le-Jeune, où l'on érige alors une nouvelle église dédiée à Notre-Dame de l'Assomption. Elle est construite au carrefour de la route qui mène à la chartreuse d’Aillon et de celle qui monte au col des Prés. De style néo-roman, elle est terminée en 1806.
La division administrative des deux communes n'est officiellement entérinée que trois ans après l'Annexion de la Savoie, en 1863.
Sports d'hiver
Tournant important dans la vie de la commune, les activités dédiées à la neige et aux sports d'hiver sont lancées par le conseil municipal de la commune en 1964. Les premières installations à voir le jour sont un téléski et un téléski à câble bas ou « fil neige » au lieu-dit de la Correrie à l'est du chef-lieu, à l'emplacement de l'actuelle station d'Aillon.
En 1980, un nouveau domaine skiable voit le jour sur les pentes orientales du mont Margériaz, lequel donne son nom à l'actuelle station du Margériaz.
Dix ans plus tard, alors que les sommets du mont Pelat et du mont Margériaz sont devenus accessibles en télésiège et téléskis dans chacune des deux stations, celles-ci se regroupent en un unique domaine skiable « Les Aillons-Margériaz » exploité par la Société d'économie mixte (SEM) des Bauges.
Au cours de l'hiver 2015-2016, Aillon-Station devient "Aillons-Margériaz 1000" et Le Margériaz devient "Aillons-Margériaz 1400".
Autres sports
La commune a accueilli le prologue du Rallye automobile Monte-Carlo 1986. Cette discipline était alors à son apogée et le public se rue sur le parcours sinueux, enneigé et en partie boisé de 2,6 km. Plus de 60 000 spectateurs sont présents, le double de ce qui était prévu par la gendarmerie. La spéciale est d'ailleurs retransmise en direct sur TF1 en multicaméras avec les commentaires de Bernard Darniche, et profite évidemment d'une bonne audience, succès du rallye de l'époque oblige. Le village se voit ainsi offrir une belle publicité et 60 000 personnes présente sur la journée. Les embouteillages furent nombreux autour du village après l'épreuve. Le rallye de nos jours n'a que peu de chance de revenir sur les routes d'Aillon-le-Jeune, le parcours ne s'étendant pas plus haut que nord de Valence et le village célèbre de Saint-Bonnet-le-Froid.
Le Tour de France cycliste passe par Aillons-le-Jeune (via le col des Prés) une première fois en 1998, puis en 2013.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.