Saint-Laurent-d'Oingt

Localisation

Carte du monde

Saint-Laurent-d'Oingt : descriptif

Informations de Wikipedia
Saint-Laurent-d'Oingt

Saint-Laurent-d'Oingt est une ancienne commune française située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes

Le 1er janvier 2017, elle a fusionné avec les communes du Bois-d'Oingt et d'Oingt pour former la commune nouvelle de Val d'Oingt

Son territoire composé de la vallée de l'Azergues (affluent de la Saône) et de plusieurs vallons (ruisseaux) et collines présente un intérêt écologique (rivière à truite, tourbières, gîtes à chauve-souris) et agronomique (vignobles)

Le village, rural, a une population relativement stable depuis deux siècles, et compte 834 habitants en 2014

Le tourisme est développé autour du village, qui présente également une vie locale (école, poste, épicerie, équipements culturels et sportifs).

Géographie

Situé au nord-ouest du versant méridional des collines du Beaujolais, au cœur de la région des Pierres dorées, Saint-Laurent-d'Oingt est un petit village classé de 904 hectares à 420 Lyon et 16 Villefranche-sur-Saône. Il dépend du canton du Bois-d’Oingt, à 4 km.

Il est desservi par la D 385 (Route Buissonnière), qui passe dans la vallée et le relie à Létra et Chamelet au nord-ouest, Le Bois-d'Oingt au sud-est. L'aérodrome de Villefranche - Tarare est situé à proximité sur la commune de Frontenas. Le village a obtenu de nombreux prix (en 2010, deux fleurs au concours des villes fleuries).

Liste des hameaux :

  • Aduis (l’)
  • Azergues ( l’)
  • Barnigat (le)
  • Bel-Air
  • Berthier (le)
  • Bussy
  • Cambrion
  • Caton
  • Combe (la)
  • Combesse
  • Croix-Ficaud (la)
  • Dalbepierre
  • Forêt (la)
  • Fourcon
  • Genetière (la)
  • Gonnet (le)
  • Grands Prés (les)
  • Granges (les)
  • Guérillon (le)
  • Jacquet (le)
  • Michel (le)
  • Montgelin
  • Montjoly
  • Moulin (le)
  • Mussy
  • Namiers
  • Nevert du Bas (le)
  • Nevert du Haut (le)
  • Oyasson (l’)
  • Paradis
  • Petits Ponts (les)
  • Pierre-Blanche
  • Pinot (le)
  • Plaines (les)
  • Polluy (le)
  • Rabillière
  • Roche (la)
  • Sardinat
  • Vacheron (le)
  • Vernier (le)

Communes limitrophes

Rose des vents Sainte-Paule Ville-sur-Jarnioux Rose des vents
Ternand N Oingt
O    Saint-Laurent-d'Oingt    E
S
Saint-Vérand Le Bois-d'Oingt

Topographie

Hormis l'excroissance du territoire au nord (Le Pinot) dont l'altitude monte à plus de 500 mètres (contreforts des crêts de Remont qui culminent à 649 mètres, sur la commune voisine de Ville-sur-Jarnioux), le territoire de Saint-Laurent-d'Oingt est constitué de vallons et collines. Ceux-ci sont situés entre 250 et 490 mètres d'altitude et orientés selon des axes nord-est / sud-ouest. Les vallons (ruisseau de Vervuis en limite nord-ouest, ruisseau de Tagnand, ruisseau de Fourcon) sont perpendiculaires à la vallée à fond plat de l'Azergues dans laquelle ils débouchent. Celle-ci descend en altitude de 272 à 252 mètres et constitue le point le plus bas de Saint-Laurent-d'Oingt. En limite sud-ouest, au-delà du creusement du lit de la rivière, les sols remontent jusqu'à 418 mètres (crêt des Femmes).

Géologie

La zone dans laquelle se trouve Saint-Laurent-d'Oingt présente un intérêt géologique (avec notamment le gisement fossilifère et le gîte de Valtorte, et à proximité immédiate les circuits géologiques de « Pierres Folles », tous cités à l’inventaire des sites géologiques remarquables de la région Rhône-Alpes). Le territoire de Saint-Laurent-d’Oingt repose sur les assises primitives et les dépôts sédimentaires. À l’ouest, la terre est légère et siliceuse. À l’est, elle provient de l’effritement des assises du jurassique inférieur ; elle est siliceuse, silico-argileuse et silico-calcaire. La partie située à l’ouest contient des doses très moyennes d’azote et d’acide phosphorique. Elle est pauvre en calcaire et contient assez de potasse. À l’est, le sol renferme des doses suffisantes de potasse. L’acide phosphorique et la chaux sont représentés par des chiffres plus élevés à l’ouest.

Écologie

Saint-Laurent-d’Oingt fait partie d’une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, qui délimite le haut bassin versant de l’Azergues et du Soanan. Les cours d’eau proprement-dits sont identifiés en ZNIEFF de type I (en raison de la présence de populations remarquables d’écrevisse à pattes blanches), de même que d’autres secteurs de grand intérêt biologique, notamment l’une des deux seules tourbières connues du département du Rhône et des gîtes à chauves-souris.

Classée en Azergues traverse Saint-Laurent-d'Oingt dans la vallée. Elle est la principale rivière à truite du département du Rhône. Plusieurs groupements piscicoles sont identifiables dans l'Azergues des sources à la Saône. De l'amont vers l'aval on trouve ainsi la zone à Truite, la zone à Ombre (dont fait partie Saint-Laurent-d'Oingt), la zone à Barbeau et la zone à Brème. Divers poissons, dont certains sont en voie de disparition, vivent dans l'Azergues et ses affluents. Dans l’Aze et l’Ergues (les deux bras en amont de l’Azergues), l’Azergues jusqu'en aval de Lamure, le Soanan de sa source à la confluence du ruisseau de Dième, l’ensemble de leurs ruisseaux affluents, on trouve la truite et ses espèces d'accompagnement : chabot, lamproie de Planer, loche franche et vairon.

  1. Route buissonnière dans la vallée de l'Azergues, consulté le 12 novembre 2010
  2. Mussy, attaché à Saint-Laurent-d’Oingt depuis le  siècle, ne fut relié par une route nouvelle à sa commune d’origine, qu’en 1900
  3. Carte IGN
  4. E. de Rolland et D. Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, lire en ligne)
  5. Inventaire des Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique, 2e édition, 2007
  6. «  », sur www.poulelesecharmeaux.eu (consulté le )

Histoire

Premières occupations humaines

Dans la période préhistorique, toute cette région était occupée : à quelques kilomètres de Saint-Laurent-d'Oingt, au Breuil sur les bords de l'Azergues, à 150 mètres en aval, on découvrit au  siècle toute une station préhistorique. À Saint-Laurent-d'Oingt, des découvertes permettent d'attester le passage dans les mêmes lieux, à une époque très antérieure, d’hommes utilisant des outils en silex taillé, ainsi que des nucléus, des lames, des racloirs et même une pointe de flèche, de l’époque de l’âge du cuivre (Chalcolithique environ moins 2 000 ans av. J.-C.).

Longtemps, aucune trace d'occupation pendant la période romaine ne fut attestée, tant au niveau archéologique que bibliographique. Le sommet abrupt de cette montagne avait pourtant dû inciter les Romains à s'y établir pour protéger l'Iter Magnum, voie militaire reliant Feurs à Anse et passant par Oingt (suivant le tracé actuel de la route départementale No. 96), traversant le hameau ou mâs de l’Oyasson, pour rejoindre le prieuré, d'où elle descendait vers la Saône. Cette voie était encore fréquentée au Moyen Âge.

Des prospections récentes ont permis d’identifier trois sites, qui ont ensemble des points communs: la présence de tegulae qui atteste d’un bâti « à la romaine » sur les trois sites (couverture en tuiles de bâtiments en bois et pisé sur solin de pierre); chaque habitat possédait une meule en pierre de lave pour moudre le grain; chaque site a livré une quantité importante de tessons de céramique commune grise (ustensiles de cuisson : pot et marmite) et de céramique commune rouge (transport, stockage et transformation des aliments : amphore, pichet, pot, plat, etc.).

Les trois sites ont aussi livré leur lot de vaisselle de table en céramique fine (sigillée et luisante) et en verre. Des ateliers de production ont été identifiés : Lezoux (Puy-de-Dôme), Portout (Savoie), Val de Saône (Rhône). Les matériaux trouvés sur un des sites semblent ceux d’une villa cossue, occupée (peut-être de façon discontinue) entre le .

Moyen Âge

À l'origine couvertes de bois et de forêts, les terres de Saint-Laurent-d'Oingt appartenaient à Gaucerand de Sémur (aussi appelé Gaucerannus Libretz), dont le père, Fredeland de Semur, et son épouse Richarde, donnèrent le . L'abbaye y établit un prieuré, et le premier acte concernant Saint-Laurent-d'Oingt se trouve dans un terrier de l'abbaye de Savigny relatant cette donation. Saint-Laurent-d'Oingt est mentionné dans le cartulaire de l'abbaye sous la forme Sanctus Laurentius de Iconio.

Il n'y eut d'abord qu'un célérier dans l'abbaye de Savigny ; mais on fut obligé de diviser sa charge de bonne heure: le nom de Saint-Laurent, qu'on donnait au petit célérier, vient de ce qu'on unit à cet office le prieuré de Saint-Laurent-d'Oingt. Le grand prieur de Savigny était en même temps prieur et cellérier de Saint-Laurent-d'Oingt et nommait à la cure. Les bénédictins défrichèrent les terres et les concédèrent à ses premiers habitants moyennant une dîme.

Dalmas .

Le Grand Célérier de Savigny avait l'obligation de donner aux lépreux cinq œufs tous les mercredis, vendredis et samedis du 17 décembre au 23 juin, obligation à laquelle était aussi soumis à son tour le Célérier de Saint-Laurent du 23 juin au 17 décembre. On trouve dans les archives de Savigny mention d'un célérier de Saint-Laurent, Étienne Grollier, qui avait si bien mérité de son ordre qu'il fut établi après sa mort que l'on irait jeter de l'eau bénite sur sa tombe et y réciter des prières après la grand-messe hebdomadaire (ce qui se faisait encore en 1757). Le prieuré disparu dès le commencement du XIIIe siècle, mais subsista comme bénéfice.

Le Lyonnais, terre d’empire, fut annexé au royaume de France en 1314. Le Beaujolais allié de la France, ne devint français qu’à la fin du  siècle. Oingt, Sainte-Paule et Saint-Laurent d'Oingt, mais aussi Ville-sur-Jarnioux se trouvaient à la frontière en Lyonnais. Un extrait des registres de la cour des aides fait état d'un différend entre les habitants de Saint-Laurent d'Oingt et ceux du Bois-d'Oingt et Légny en 1517.

Le fief de la Forest, dont le château contrôlait la vallée du Fourcon conduisant à Oingt et était alimenté en farine par le moulin Chabost (ou "des planches de Chabost") sur la rivière de l'Azergues, existait dès le  siècle. Outre le moulin Chabost, les dépendances incluaient aussi la ferme de la Rabillière, les Molières, et le domaine de la Jaïetière (Gennetière).

En 1482, Guillaume Romain, seigneur de la Forest à Saint-Laurent-d'Oingt, établit une chapelle en l'honneur de Saint-Michel dans l'église du Bois-d'Oingt. Il est possible que le fief de la Forest lui ait été concédé en lien avec la donation, quelques années auparavant, en 1476, du fief du Bois-d'Oingt par Jean II de Bourbon à son frère, Pierre de Bourbon, fils naturel de Charles Ier, duc de Bourbon.

Vue du hameau Le Gonnet, à proximité des anciens bâtiments du prieuré de Saint-Laurent-d'Oingt.

Époque moderne

Avant la Révolution française, Sainct Laurens d’Oingt était un village et paroisse dans la province du Lyonnais. La paroisse, avant 1789, englobait celle de Sainte-Paule et de Moiré (qui devinrent communes à part entière en 1791, lors de la création des communes).

Le hameau Dalbepierre tient son nom de la famille d’Albepierre, qui parait être originaire de Ternand, où elle existait au XVIe siècle, et était présente à Oingt en 1581.

André Romain, ayant été anobli en juin 1522, était seigneur de la Forest en 1531. Il eut des démêlés avec les habitants du Bois-d'Oingt qui n'acceptèrent que difficilement, et seulement après moult procès, qu'ayant été récemment anobli, il ne fut pas soumis à la taille. Son fils Pierre lui succéda, suivi en 1574, par un autre fils noble Antoine Romain. Antoine Romain épousa le 27 septembre 1552 Étiennette du Rousset (alias de Rosset), fille de Jean du Rousset (ou de Rosset), seigneur d'Amareins, dont naquirent trois filles, qui devinrent toutes les trois religieuses.

Par le biais des successions et remariages, la Forest passa d'Étiennette du Rousset au Bastard Pompée de la Balme, fils naturel de Jean Louis de la Balme, puis à Philiberte de Ronchevol. Philiberte de Ronchevol s'étant remariée avec Prosper de Bachod, ces derniers vendirent la Forest le 9 mai 1608 à Benoît de Pomey, qui en fit hommage, le 19 décembre suivant, à la vicomtesse et baronne d'Oingt.

Blason de Pomey sur une façade à Saint-Laurent-d'Oingt: D'argent, au pommier arraché de sinople, fruité d'or, et soutenu d'un croissant d'azur accosté de deux étoiles de gueules

Benoît de Pomey laissa la Forest à son neveu Hugues de Pomey, prévôt des marchands de Lyon, qui la légua à son cousin et filleul, autre Hugues de Pomey. Le 10 novembre 1699, Hugues de Pomey vendit le fief et maison forte, domaines et dépendances, de la Forest à Claude Desportes, bourgeois de Lyon.

Tout près du fief de la Forest se trouve la petite terre de Vacheron, qui fut le patrimoine d’Étienne de Vacheron (+1616), l’un des 120 chevaucheurs de la grande écurie du roi, ou courriers du roi. Étienne de Vacheron avait épousé Bénigne Olifant (+1616) fille de Jean Olifant (1555-1596/1601). Les Vacherons étaient alliés aux Olifants de Prosny, alliés eux-mêmes aux Bourbons par le mariage de Pierre d’Olifant contracté en 1492 avec une petite-fille de Charles de Bourbon, comte d’Auvergne.

Jusqu'à la date du 5 mars 1710, la paroisse de Saint-Laurent-d'Oingt eût deux seigneurs : le baron, vicomte d'Oingt ; et l'abbaye de Savigny. Par acte du 5 mars 1710, la portion du territoire relevant de la vicomté d'Oingt changea de seigneur, Charles François de Chateauneuf de Rochebonne, vicomte d'Oingt, vendant à Charles Cachot, écuyer, seigneur de Combefort (au Bois d'Oingt) et de Courbeville (à Chessy) la Justice Haute, Moyenne et Basse de la paroisse de Saint-Laurent-d'Oingt.

Charles Cachot, alors seigneur de Saint-Laurent, vendit le fief de Combefort et tous les droits sur la paroisse de Saint-Laurent-d'Oingt à Jean Gervais, bourgeois non anobli vers 1720. Demoiselle Louise Gervais devint 'Dame de Saint-Laurent' par adjudication du fief de Combefort et dépendances le 5 mai 1733. À la fin du  siècle, la maison-fort de Combefort, situé à l'extrémité occidentale de la paroisse, était le chef-lieu de la seigneurie.

Époque contemporaine

Pendant la Révolution française, les bâtiments de l'ancien prieuré et les terres qui en dépendaient furent vendus comme biens nationaux. Durant une courte période, Saint-Laurent-d'Oingt s'appela Laurent-d'Azergues, puis Brancillon. En effet, une délibération du Département du Rhône en date du 11 frimaire an II disposa que « les conseils généraux des communes dont le nom est celui d’un saint [...] s’assembleront sans délai pour changer ces noms en d’autres qui seront conformes à la Révolution ». À partir de 1790, la commune de Saint-Laurent-d'Oingt fut incluse dans le département du Rhône-et-Loire, dans le canton de Villefranche-sur-Saône.

On trouve mention de personnes originaires du village qui furent victimes de la révolution: Claude Danguin, cabaretier né à Saint-Laurent-d'Oingt et résidant à Lyon fut condamné par la Commission révolutionnaire de Lyon et fusillé (à l'âge de 42 ans) le 13 décembre 1793, avec pour motif d'accusation : « Caporal et contre-révolutionnaire »; Claude Magny, domestique né à Saint-Laurent-d'Oingt, et résidant à Lyon, fut condamné par la Commission révolutionnaire de Lyon et guillotiné (à l'âge de 44 ans) le 29 décembre 1793, avec pour motif d'accusation : « Grenadier, pris à la sortie les armes à la main ».

La famille Desportes, seigneurs de la Forest, fournit un maire à la commune de Saint-Laurent-d'Oingt, en la personne de Claude Étienne Toussaint Desportes, de 1815 à 1830.

Un roman historique de Jean Reby-Fayard, Pierrette, des Vignes aux Tranchées, relate la participation des habitants de Saint-Laurent-d'Oingt et des villages voisins - et le lourd tribut payé par eux - au premier conflit mondial.

  1. Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN ), p. 390
  2. Claude Guigues, Les voies antiques du Lyonnais, du Forez, du Beaujolais, de la Bresse, de la Dombe, du Bugey et de partie du Dauphiné déterminée par les hôpitaux du Moyen Âge, Lyon, Brun, 1877
  3. Renée Dupoizat, Trois Sites Gallo-Romains à Saint-Laurent d’Oingt, Académie de Villefranche et du Beaujolais – Lettre trimestrielle no 52, décembre 2012, p. 3
  4. Jean Martial Beaunier et Léon Besse, Abbayes et prieures de l'ancienne France: recueil historique des archevêchés, évêchés, abbayes et prieurés de France, Volume 37, A. Picard, 1933, p. 125.
  5. . Cartulaire de l'abbaye de Savigny suivi du Petit Cartulaire d'Ainay, par Auguste Bernard, Paris 1853, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k28912s.image.f2
  6. La Sainte Maison de Thonon et le prieuré de Saint-Jeoire (près Chambéry) par le chanoine J.-M. Lavanchy, Impr. générale savoisienne (Chambéry), 1918, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57310388.hl.r=oingt.f324.langEN
  7. Les paroisses du diocèse de Lyon, Archives et Antiquités, par l'abbé Ad. Vachet, Les paroisses du diocèse de Lyon : archives et antiquités / par l'abbé Ad. Vachet… ; lettres-préfaces de Mgr Pierre Coullié et de Mgr Xavier Gouthe-Soulard - l'abbaye (Lérins), 1899, p. 395.
  8. Antoine Vachez, Le château de Châtillon d'Azergues: sa chapelle et ses seigneurs, Lyon: Brun, 1883; p. 54.
  9. Album du Lyonnais: villes, bourgs, villages, églises et châteaux du département du Rhône, Lyon: L. Boitel, 1844, p. 252.
  10. Abbé Jacques Pernetti, Recherches pour servir à l'histoire de Lyon ou les Lyonnais dignes de mémoire, tome 1er, Lyon : Les Frères Duplain, 1757, p. 347.
  11. 15 juillet 1517, Fol. 16, in: Louis Paris, Le Cabinet Historique, Vol. 7, 1861, p. 84
  12. En 1789, le Beaujolais formait une province dépendant du gouvernement de Lyon, avec titre de baronnie. Ses limites étaient, au Nord, la Bourgogne, à l’orient la Saône, au midi le Lyonnais, à l’Occident, la Loire et le Forez
  13. Comme en témoigne l’édit de François Ier promulgué à Avignon le 4 octobre 1524, qui fait mandement aux élus du Lyonnais leur faisant savoir qu’André Romain, ayant été anobli, « est exempt de taille ». Catalogues des Actes de François Ier, Tome Premier, 1er janvier 1515 – 31 décembre 1530, Paris : Imprimerie Nationale, novembre 1887 ; p. 390 (Copie Bibl. Nat. ms. fr. 2702, folio 116 ).
  14. Marc Bloch, L’anoblissement en France au temps de François 1er, Félix Alcan, 1934; p. 166.
  15. Paul de Rivérieux, Vicomte de Varax, Histoire locale de la Principauté et Souveraineté de Dombes (Ain), Tome II, Les Familles, Bourg-en-Bresse, 1999, p. 368.
  16. Jean Mirio, Le Blason de Saint-Laurent-d'Oingt - Un blason découvert à Saint-Laurent d'Oingt nous donne de précieuses indications historiques sur leslieux, article publié dans le Pays Roannais, 2 janvier 2014.
  17. D'Hozier, Généralité de Lyon, Fol. 172.
  18. Paul de Rivérieux, Vicomte de Varax, Généalogie de la famille de Pomey : sa descendance par les femmes, ses fiefs et seigneuries, les ascendants des enfants d'Hippolyte de Pomey de Rochefort et de Pauline Ravel de Malval, leur descendance, 1899, p. 114.
  19. Jean Laneyrie, Le Fief de la Forest, Commune de Saint-Laurent-d'Oingt, Rhône, Histoire de ses possesseurs du au  siècle, Archives départementales du Rhône, FM 2739. 1 et 2, p. 9-13.
  20. Archives départementales du Rhône en ligne.
  21. Noms révolutionnaires des communes du Rhône, Annexe du Répertoire numérique 'Administration du Département, 1777, 1788-anX, établi par Claude Faure et René Lacour, directeurs des Archives départementales, 1950. 1L 1 - 1230.
  22. La notion de commune apparait progressivement en France, mais ce n’est qu’en 1790 qu’un statut de la commune est fixé avec précision. La naissance du mouvement communal remonte au  siècle. La vie dans la commune va ainsi devoir s’organiser. Au  siècle, le maire fait son apparition. En effet, dès lors que la commune était reconnue juridiquement et politiquement, il lui restait à se doter d’organes pour la représenter. Selon l’époque et les lieux, on parlera de pairs, d’échevins ou de conseillers.
  23. le département étant ensuite séparé en deux par la Convention : Le Rhône, dont fait maintenant partie Saint-Laurent-d'Oingt, d'une part, et la Loire, d'autre part
  24. Précis élémentaire et méthodique de la nouvelle géographie de la France, Paris, 1791, p. 58.
  25. Jean Reby-Fayard, Pierrette des vignes aux tranchées, Éditions Cheminements, 2007, 433 p. Une association, l'Association Ecobeauval, a été fondée par Jean-Reby Fayard avec pour objectif de recueillir la mémoire locale et plus particulièrement dans le Beaujolais et le pays des pierres dorées: www.ecobeauval.com

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Saint-Laurent-d'Oingt dans la littérature

Découvrez les informations sur Saint-Laurent-d'Oingt dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

4140 autres localités pour Auvergne-Rhone-Alpes

Vous pouvez consulter la liste des 4140 autres localités pour Auvergne-Rhone-Alpes sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ara/villes.html.

Deutsche Übersetzung

Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.

Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.

Vielen Dank im Voraus.

Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-ara/256064.html

Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.