Égliseneuve-des-Liards
Localisation
Égliseneuve-des-Liards : descriptif
- Égliseneuve-des-Liards
Égliseneuve-des-Liards est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Égliseneuve-des-Liards est une petite commune de 835 Livradois à 4 Sauxillanges et une vingtaine de minutes d'Issoire et de l'A75. Il s'agit d'une commune rurale dont l'activité principale est l'agriculture et l'élevage. Les zones boisées ont une emprise assez importante sur ce territoire. Elle compte quinze hameaux pour 153 habitants. La montagne de Liards culmine à 804 mètres et le hameau le plus bas — Pré long — se trouve à 480 mètres. Deux cours d'eau longent ou traversent la commune : la Sablonnière qui rejoint l'Astrou. La montagne de Liards est composée en bonne part de basalte. Le reste de la commune est composé d'un sol granitique.
Communes limitrophes
Lieux-dits et écarts
Les 15 hameaux
Le Bourg, Cassot, Charel, la Cour, le Cros, la Diane, l'Escunlerie, le Fay, Jeanlong, Lavancie, Liards, Prélong, la Vernière, la Verrerie, la Vigerie.
Le bourg : Égliseneuve Le nom d’Égliseneuve est mentionné pour la première fois entre 1060 et 1073, dans la charte Gabriel Fournier nous signale que Maurice de Montboissier le seigneur de la région) s’engage à ne rien réclamer aux religieux de Sauxillanges qui possèdent des terres sur Égliseneuve. Cette possession est mentionnée dans quatre chartes à la fin du XIe siècle. La fondation de l’église Notre-Dame est attestée dans la charte no 625 entre 1060 et 1073. Avant le XIXe siècle, on disait Église-Neuve de Liard.
Lavancie : Vient du latin lavatio, qui signifie action de laver, nettoyage. Signifie aussi action de se baigner, de baigner, bain ou les bains (édifices). A l’époque gallo-romaine il y avait peut-être un petit édifice pour les bains.
La Cour : Ce mot est issu du bas latin curtis, « enclos comprenant maisons et jardins ». Le terme entre dans l’ancienne langue avec un sens proche de son étymologie : « espace découvert, entouré de bâtiments et de murs » (seconde moitié du Xe siècle). Dans un contexte rural, le mot a désigné par extension la « ferme », le « domaine rural ».
Liard : Un liard était, jusqu’au XVIIe siècle, une petite monnaie de bronze valant le quart d’un sou. Au XIXe siècle, on l’employait comme synonyme de « sou ». Plus vraisemblablement, le Liard est l’autre nom du peuplier noir. Toutefois, l’étymologie actuelle Les Liards mis au pluriel remonte au XIXe siècle.
Le Fay : Du gallo-roman FAGETU, dérivé de FAGU « hêtre » à l'aide du suffixe collectif -ETU, d'où le sens global de hêtraie.
Le Cros : Attesté en latin médiéval sous la forme Illo Croso. Ce qui signifie « le creux » (lieu encaissé), mot issu du gaulois. On trouve ce nom au Moyen Âge sous les formes : de Crocho, Crossos et Crosso.
L’Equinlerie : Vient du latin médiéval Scutlaria ou Scultaria qui viendrait de scudier ou écuyer. Dans le patois auvergnat, on ajoute souvent E avant les mots commençant par la lettre S suivie d’une consomme (exemple : especial pour spécial). Au XVIIIe siècle, la carte de Cassini mentionne le nom de Les Cuenlerie. Au XIXe siècle, ce hameau non loin du bourg, s’appelait l’Escuillerie.
La Verrerie : Vient du latin médiéval Victriaro : Verrerie. Il y avait très probablement une verrerie forestière implantée sur ce hameau pour produire le verre dont avaient besoin les moines du monastère de Sauxillanges tout proche.
Charel : Viendrait du prénom Charles… Au XIXe siècle, on l’écrivait Charelle. Cependant, dans le cartulaire de Sauxillanges, il est mentionné la donation de cinq manses (un manse correspondait à une exploitation agricole) au début du Xe siècle lors de la fondation du monastère de Sauxillanges. Son nom en latin médiéval dans le cartulaire était Jarello ou Carello.
La Vigerie : Mot dérivé du bas-latin vicaria qui signifie « viguerie ». Une viguerie ou vicaria est une juridiction administrative médiévale dans le Sud de la France et en Catalogne. Elle tient son nom de celui du lieu où elle était rendue.
La Diane : Ce hameau n’apparaît qu’au XIXe siècle.
Cassot : Terme de papeterie au XIXe siècle. Ce mot vient du nom d’une caisse à compartiments pour le triage des chiffons. Ces chiffons étaient ensuite utilisés pour la fabrication de papier (comme au moulin Richard de Bas).
La Vernière : Lieu planté de vernes ou vergnes autre nom de l’aulne. Ce nom vient du mot gaulois –uerno.
Le Rocher du Diable On l’aperçoit depuis la route entre Sauxillanges et Condat-lès-Montboissier. En contrebas, on peut voir les vestiges du moulin du Fay. Sur la photo on devine le front bien marqué. Un nez épais et aquilin. Une gueule de lion. Tout autour de la tête du Diable on peut encore voir quelques fresques…
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Le Rocher du Diable.
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Le Jocker.
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L'Ange Bleu.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montagnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 16,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fayet-le-Château », sur la commune de Fayet-le-Château à 12 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire
La montagne des Liards semble avoir été occupée dès la période gauloise et gallo-romaine. Des vestiges furent trouvés par Pierre-Pardoux Mathieu, professeur de lettres et archéologue originaire d'Égliseneuve, au milieu du Manglieu vers Condat passe au pied de la montagne.
Égliseneuve apparait au bénédictin de Sauxillanges. Sur le même acte sont mentionnés dix-neuf manses dépendant de la paroisse, ce qui prouve un peuplement relativement dense sur un territoire assez peu étendu.
Jusqu'en 1789, Égliseneuve dépendit du prieuré de Sauxillanges, mais une partie des hameaux actuels appartenaient à la paroisse de Sugères (le Fay).
Lors de la visite épiscopale de 1773, l'évêque compta environ 200 communiants. Il n'y avait ni école ni sage-femme.
En 1793, au moment de tomber le clocher de l'église sur ordre de Couthon, un couvreur grimpa sur la flèche, enleva la croix de fer et la jeta ainsi que la pierre où elle était scellée. Il dit : « Vous êtes obéi, quant au reste je ne m'en charge pas, je tiens à vivre encore. »
C'est ainsi, nous dit la tradition populaire, que le clocher fut sauvé.
Dans sa description de la commune, Pierre-Pardoux Mathieu notait qu'en plus de l'agriculture, il existait une carrière de granite et, la présence de calcaire et d'argile aurait pu permettre l'établissement de fours à chaux et de tuileries. Il signale aussi qu'il y eut des recherches afin de trouver des filons de quartz nécessaire aux verreries. La commune était dotée d'un couvent tenu par les sœurs dominicaines de Gramond dès le XIXe siècle qui enseignaient aux jeunes filles. Ce couvent fut définitivement fermé en 1923. Une école de garçons fut construite à la fin du XIXe siècle. L'école publique est fermée depuis la fin des années 1980. Elle abrite aujourd'hui la salle des fêtes et un gîte communal.
Héraldique
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Égliseneuve-des-Liards dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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