Châteldon
Localisation
Châteldon : descriptif
- Châteldon
Châteldon est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes
Elle est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.
Géographie
Localisation
Le village de Châteldon est situé au nord-est du département du Puy-de-Dôme, à l'écart de la route principale de Vichy à Thiers.
Ses communes limitrophes sont :
Hydrographie
La commune est traversée par le Vauziron, sous-affluent de la Dore long de 14,4 . Ce ruisseau a deux affluents, le ruisseau dit de Terrasson, long de 3,3 , et le ruisseau de la Chasserelle, de 4 .
Voies de communication et transports
Voies routières
Le territoire communal est traversé par les routes départementales 43 (desservant le lieu-dit Rongère Montagne), 59 (depuis Randan et Ris-Gare), 63 (de Puy-Guillaume à Lachaux), 113 (reliant Ris au centre du village et à Rongère-Montagne), 330 et 342.
Transports en commun
La commune est desservie par les lignes P55 (Puy-Guillaume – Châteldon – Vichy) et P56 (Châteldon – Thiers) du réseau interurbain du Puy-de-Dôme appelé Cars Région Puy-de-Dôme, cette dernière ligne assurant les services scolaires à destination des écoles de Thiers.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 16,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mayet-de-Montagne », sur la commune du Mayet-de-Montagne à 16 vol d'oiseau, est de 10,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Son nom est Chastel Adon dans les langues régionales locales. Châteldon est, en effet, situé au point de jonction de trois aires linguistiques : l'auvergnat (occitan) au sud dont il forme l'extrémité nord-est, le bourbonnais du Croissant (langue de transition oc / oïl) dès la bordure nord de la commune (Lachaux, Ris) et le francoprovençal un peu plus loin à l'est.
- Atlas sonore des langues régionales de France (zone du Croissant) - (CNRS, Paris, 2020).
Histoire
Sous l'Ancien Régime, Châteldon faisait partie de la châtellenie de Billy dans le Bourbonnais. Béatrix de Châteldon (née vers 1150) épouse Guillaume III de Montluçon, seigneur de Montluçon, Saint-Julien (Saint-Julien-le-Châtel), Saint-Gérand-le-Puy. Son fils Guillaume IV est seigneur de Montluçon et de Châteldon et fait hommage pour Châteldon au comte d'Auvergne. Il meurt sans postérité et son frère Archambaud de Saint-Gérand transporte, en août 1200, la suzeraineté de Châteldon au sire de Bourbon[réf. nécessaire].
Au Philippe VI de Valois autorise l'établissement d'un marché hebdomadaire à Châteldon.
On attribue à Gilles II Aycelin de Montaigut la construction de l'enceinte de Châteldon devant la menace anglaise de plus en plus prégnante après la bataille de Crécy. En 1348, la ville est frappée par la peste noire. Gilles II ordonne une procession expiatoire : lui-même se met en tête, pieds nus, la corde au cou, en chemise, un cierge à la main. C'est de cette époque que l'on date le déclin du bourg.
En 1433, à l'époque où le routier Rodrigue de Villandrando était seigneur de Châteldon, une bande de pillards anglo-bourguignons fit le siège du château et il en resta une chanson patoise :
Do tandis que Villandrandon
Commedave Chateldon
Don Ingles cheu nous vainguiton
Ma è fitou chi ben battus
Que jamais n’y sont pu vingu
Du temps que Villandrado
Commandait à Châteldon
Les Anglais vinrent chez nous
Mais ils furent si bien battus
Qu’ils n’y sont plus jamais venus
D’après la tradition, le chef anglais aurait été tué au lieu-dit la Mort Gate.
Philippe de Vienne, seigneur de Listenois, marié à Péronelle, fille de Jean de Chazeron, est seigneur de Châteldon. Leur fille unique, Anne de Vienne, dame de Listenois, s'est mariée en 1462 avec son cousin, Jean de Vienne, seigneur de Montby. Ils ont fait construire, à partir de 1463, le couvent des Cordeliers de Châteldon dédié à saint François. Philippe de Vienne et sa femme font faire leur sépulture dans ce couvent. L'église est consacrée en 1472. Le couvent pouvait accueillir 12 religieux. En 1503, il ne restait que 6 cordeliers. De nombreuses donations sont faites au couvent, mais le nombre de religieux continue à diminuer. Bertrand de Marillac supérieur du couvent en est tiré pour devenir évêque de Rennes. La Commission des réguliers décide de supprimer le couvent en 1774, mais des plaintes faites auprès du prince de Condé, montrant son utilité, ont permis de sauver le couvent. Il disparaît en 1791,.
En 1746, une épidémie de peste vint frapper les habitants en raison des miasmes produits par les rizières que M. Hébert, seigneur du bourg, avait fait semer au lieu-dit Les Baraques, dans la vallée du Vauziron.
La viticulture était importante et Châteldon produisit du vin jusqu'au début du .
Au début du XIXe siècle, un établissement thermal est construit, la saison allant du 15 mai au 15 septembre. Il reçoit environ 150 baigneurs par an.
Lors du coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, les républicains envahissent la mairie de Thiers ; des Châteldonnais qui participent à cette action seront déportés en Algérie française au camp de Douera où certains décéderont.
Signalé dans de nombreux guides, le bourg demeure pittoresque, attirant les curistes de Vichy, très à la mode sous le Second Empire. Il possède encore de nombreuses maisons médiévales qui seront détruites entre 1880 et 1910. Des peintres y séjournent comme Hubert Clerget (1818 - 1899), Jean-Joseph Bellel et Rudolf Ribarz.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy, natif de Châteldon, habita de 1940 à 1944 au château qu'il avait acheté en 1931. Il pouvait ainsi se rendre facilement à Vichy situé à une vingtaine de kilomètres. Tous les matins, il quittait Châteldon vers 9 heures dans un convoi de trois voitures (pour éviter un attentat, il montait indifféremment dans l'une des trois). Dans la nuit du 16 au , de la dynamite fut dissimulée sous un tas de sable sur la route de Châteldon, mais la tentative d'attentat fut découverte.
Durant cette période, malgré les lois antisémites promulguées par le gouvernement de Vichy, des familles juives habitèrent Châteldon sans être inquiétées.
Le la Gestapo dirigée par Geissler, chef de la Gestapo de Vichy, arrête des résistants à Ris, Lachaux et à Châteldon. À Châteldon sont arrêtés Clément Dassaud, Louis Duclos, Victor Parraud.
Le , Pierre Laval, avec sa fille Josée, quitte Châteldon pour Paris afin de tenter une ultime manœuvre politique pour barrer la route aux gaullistes et communistes. Dans la nuit du , il est amené, malgré ses protestations, par les Allemands à Belfort puis à Sigmaringen dans le Sud-Ouest de l'Allemagne avec sa femme.
L'essentiel des groupes mobiles de réserve (GMR) et du GSP Groupe Spécial de Protection cantonnés au village l'ont quitté. Une partie des GMR passe avec son chef Bessaudon au maquis.
Le , vers 15 heures un groupe des Forces françaises de l'intérieur (FFI) sous les ordres du commandant Victoire arrive au village pour récupérer le stock d’armes laissé par les GMR. Il est demandé à ceux sur place de rejoindre la Résistance ou de rester neutres. Peu après, quatre camions allemands avec environ 80 hommes du SS-Panzergrenadier-Ausbildungs-Bataillon.18, prévenus par le SD (service de renseignement de la SS) de Vichy en provenance de Saint-Yorre, arrivent sur place. L’affrontement commence, des Allemands tirent du clocher de l'église. Les tirs fusent, un civil est tué par les Allemands, les FFI sur les hauteurs utilisent des mortiers, plusieurs Allemands se réfugient au château. Le château est sous le tir des armes automatiques. Après plusieurs heures de combat autour de 21 Puy-Guillaume pour regagner Thiers. Les pertes allemandes sont de six morts (un officier et cinq hommes) et 22 blessés. Le groupe Victoire quitte aussi Châteldon. L'intérieur du château a été saccagé, objets et meubles détruits et la responsabilité de cette action est attribuée selon les uns aux Allemands et selon les autres aux FFI, mais les cinq otages retenus au château témoigneront en faveur des FFI.
- R. P. Jacques Fodéré, « Narration historique et topographique des convens de l'ordre de S. François et monastères Saincte-Claire érigez en la province anciennement appelée de Bourgogne, à présent Sainct-Bonaventure. De la Custoderie d'Auvergne. Du convent de Chasteldon », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, Ferdinand Thibaud imprimeur-libraire, lire en ligne)
- Petites cités de caractère : Châteldon, historique, novembre 2019
- « Le vin rouge de Châteldon et de Ris, en Auvergne, est classé parmi les ordinaires de première qualité », dans Joseph Favre, Dictionnaire universel de cuisine : encyclopédie illustrée d’hygiène alimentaire, Librairie-imprimerie des Halles et de la Bourse de commerce, .
- Blaise Lavelle (° 1816-† 1895)Souvenirs d'un ricochet du coup d'état de Décembre 1851 à Thiers. Texte sur Gallica.
- Francis Koerner, « Le Puy-de-Dôme a-t-il été allergique à la colonisation de l'Algérie (1844-1870) ? », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, lire en ligne).
- Yves Pourcher, Pierre Laval vu par sa fille, Cherche-Midi.
- (Henri Rousso), Laval, Paris, Tallandier, , Balland, 1987), 654 ISBN ), p. 520-525.
- Fred Kupferman, Laval, op. cit., p. 528-529, 588.
- Ch. Grégoire, « Août 1994, la libération de Thiers », Militaria, no 234, .
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Héraldique
Armes de la ville de Châteldon, adoptées le :
« De gueules au château à trois tours crénelées d’argent posé sur un mont du même mouvant de la pointe, le château chargé d’un écusson de sable, à trois têtes de lion arrachées d’or, lampassées de gueules, posées (qui est Aycelin) »
C’est le 2 décembre 1958, que Messieurs Roger Seve, directeur des services des Archives du Puy-de-Dôme, et Robert Louis, artiste héraldiste, dessinateur symboliste des services officiels, proposent à Charles Cocurat maire, et au conseil municipal, le blason de la ville de Châteldon. La description héraldique est : De gueules au château à trois tours crénelées d'argent posé sur un mont du même mouvant de la pointe, le château chargé d’un écusson de sable, à trois têtes de lion arrachées d'or, lampassées de gueules, posées.
Pour la composition du blason, il a été tenu compte à la fois du nom de la commune et d'un élément de son histoire. On a fait allusion à une étymologie proposée pour le nom de la commune Castel-lo-dunum (nom du château) en mettant sur-le-champ un mont portant un château. On a utilisé les armoiries de la famille des Aycelin qui en furent longtemps seigneurs au Moyen Âge et portaient de sable à trois têtes de lion arrachées d'or, lampassées de gueules, posées 2 et 1.
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Châteldon dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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